8 mars

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A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Un incendie s'est déclaré dimanche soir dans le système de refroidissement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces armées russes, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement d'en être responsable. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'une équipe sur place, "il n'y a pas d'impact sur la sûreté nucléaire" alors que les six réacteurs sont à l'arrêt.Le responsable de l'administration mise en place par les Russes dans la région, Vladimir Rogov, a indiqué tôt lundi que l'incendie avait été "complètement éteint".
La Suède et les Etats-Unis ont signé un accord de coopération pour promouvoir le développement de l'énergie nucléaire dans leur pays respectif, a annoncé jeudi le gouvernement suédois. "C'est une bonne chose pour la Suède. C'est une bonne chose pour les États-Unis, c'est bon pour l'emploi et pour la compétitivité", a souligné Ebba Busch, ministre suédoise de l'Energie, citée dans un communiqué.
L'Ukraine a indiqué mardi que la situation énergétique du pays s'améliorait et que pour la première fois en juillet il n'y aurait pas de coupures programmées, grâce aux réparations menées sur le réseau électrique, endommagé par des frappes russes à répétition."Grâce à l'achèvement des travaux sur deux unités de centrales nucléaires et grâce à une baisse des températures, la situation dans le secteur énergétique a été stabilisée", a dit sur son compte Telegram le Premier ministre Denys Chmygal.
La production de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) va être réduite à partir de lundi soir, pour éviter de trop réchauffer les eaux de la Garonne dans un contexte d'épisode caniculaire, a-t-on appris auprès d'EDF.Le réacteur de Golfech 2 sera mis à l'arrêt lundi soir peu avant minuit pour deux jours, et la puissance de Golfech 1 sera limitée à 280 mégawatts (sur une capacité de 1.300 MW) de mardi à 14h jusqu'à mercredi à minuit.
Le spécialiste français du combustible nucléaire Orano a fini le 1er semestre avec une perte de 133 millions d'euros, plombé par ses difficultés à mener ses activités minières au Niger, en raison d'un contexte politique "très dégradé" depuis l'arrivée du régime militaire au pouvoir, il y a un an jour pour jour. "Ces résultats sont marqués par un événement non récurrent et assez impactant qui est le contexte politique très dégradé au Niger", a résumé le directeur financier du groupe David Claverie.
La Commission européenne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête approfondie pour vérifier si le soutien public de la Belgique à la prolongation du nucléaire est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'Etat.L'an dernier, l'Etat belge a conclu un accord avec le groupe français Engie, l'exploitant de ses centrales, pour prolonger de dix ans la durée de vie des réacteurs Doel 4 et Tihange 3, situés respectivement près d'Anvers (nord) et de Liège (est).
Une alerte de niveau 1 a été signalée par EDF à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite d'un défaut sur un capteur décelé avec plusieurs mois de retard à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), a-t-on appris jeudi. Dans un communiqué publié sur son site internet, EDF a annoncé avoir "déclaré un événement significatif sûreté au niveau 1 de l'échelle INES" à l'ASN vendredi.En cause, la "détection tardive" d'un défaut sur un capteur de surveillance des paramètres de fonctionnement de la turbine d'une unité de production de la centrale.
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
"On est dans la dernière ligne droite": à Flamanville, EDF est près de lancer la première réaction nucléaire en chaîne dans son réacteur de nouvelle génération EPR, une étape symbolique avant l'arrivée des premiers mégawatts dans le bocage normand cet été.Après 17 ans d'un chantier difficile et coûteux, émaillé de nombreux déboires et retards, EDF met les dernières touches au démarrage effectif du 57e réacteur du parc nucléaire français, une première depuis près d'un quart de siècle au pays de l'atome.
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
Huit personnes ont été blessées dans un raid de drones ukrainiens sur le site d'une sous-station de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie, a affirmé mercredi le groupe russe Rosatom, qui dénonce une multiplication des attaques."Les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque contre la sous-station de Radouga, où le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijjia effectuait des travaux visant à optimiser le système d'alimentation électrique de la ville d'Energodar", a déclaré Rosatom sur Telegram.
Le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va subir un retard d'au moins huit ans et sa facture s'alourdira de "milliards d'euros", a indiqué mercredi Pietro Barabaschi, son directeur général.
EDF, qui devait mettre au point pour 2030 environ un premier modèle de petit reacteur nucléaire (SMR) baptisé Nuward, a décidé de revoir ses plans pour travailler à un autre design, a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information de L'Informé.Ce projet en était à la phase d'"avant-projet détaillé", mais le groupe a décidé de renoncer à ce design devant "les enseignements des travaux d'ingénierie et les échanges avec les acteurs de marché".
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial d'uranium, a annoncé jeudi la tenue d'un rare référendum cet automne sur la construction de la première centrale nucléaire d'Asie centrale, région où l'Ouzbékistan et le Kirghizstan ont des projets similaires."Le développement économique est impossible sans un approvisionnement énergétique stable, c'est pourquoi j'ai demandé d'étudier la question de la construction d'une centrale nucléaire. Le référendum aura lieu cet automne", a déclaré le président Kassym-Jomart Tokaïev à l'occasion de la "journée des journalistes".
Les autorités nigériennes ont confirmé lundi soir le "retour dans le domaine public de l'Etat" de l'important gisement d'uranium d'Imouraren dont le permis d'exploitation a été retiré la semaine passée à la compagnie française Orano (ex-Areva). Selon un communiqué du gouvernement, "le périmètre d'Imouraren fait désormais son retour dans le domaine public de l'Etat".
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en demeure jeudi Orano de remettre en état le barrage qui approvisionne en eau les installations de refroidissement de son usine de recyclage de combustibles usés de La Hague (Manche).Selon la mise en demeure du gendarme de la sûreté nucléaire, le spécialiste du combustible nucléaire doit "restaurer l'état des installations du barrage des Moulinets, qui assure l'approvisionnement en eau" du site d'Orano Recyclage.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
Le spécialiste français de l'uranium Orano fait un pas vers l'exploitation prochaine de l'important gisement d'uranium d'Imouraren au Niger, avec le lancement récent de travaux préparatoires, dans ce pays où un régime miliaire hostile à la France a pris le pouvoir en juillet 2023.La filiale d'Orano, "Imouraren SA a franchi un nouveau jalon dans la mise en exploitation du gisement d'Imouraren" avec "le lancement des travaux préparatoires" intervenu "récemment", a annoncé mercredi un porte-parole du groupe à l'AFP.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Cigeo, le projet français d'enfouissement des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire, devrait connaître vers le début de 2025 une nouvelle étape, avec la publication de son évaluation de sûreté, a-t-on appris mardi auprès de l'Andra, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.Le projet, qui vise à enfouir à 500 m sous terre, dans la Meuse, les déchets les plus actifs et de longue durée, fait l'objet d'une demande d'autorisation de création auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont la réponse est attendue vers 2028 estime l'Andra.
La Bulgarie a commencé lundi à utiliser du combustible du géant américain Westinghouse dans son unique centrale nucléaire de Kozlodoui (nord), une nouvelle étape dans la réduction de sa dépendance à l'énergie russe. Ce site de conception soviétique, qui fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée dans ce pays des Balkans, fonctionnait jusqu'à présent grâce à du combustible russe. Il dispose de deux unités d'une capacité de 1.000 mégawatts chacune.
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour engager les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs de nouvelle génération EPR2 prévus sur la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un décret du 3 juin paru mercredi au Journal officiel.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.
Avec 12 ans de retard, le chargement d'uranium a débuté mercredi dans les cuves de l'EPR de Flamanville, nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français, qu'EDF entend voir produire de l'électricité à partir de l'été.A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l'EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l'atome, à partir des années 1970.Dans la salle des machines, sous une hauteur de cathédrale, la turbine de 70 mètres de long ne pourra démarrer qu'après la "première réaction nucléaire", une étape qui peut prendre plusieurs semaines après le chargement du combustible dans le coeur du réacteur et que doit annoncer EDF très prochainement.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé mardi l'Iran à appliquer des "mesures très concrètes et tangibles" afin de répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur l'avancement de son programme nucléaire.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Encouragé par des avancées technologiques majeures et des investissements privés colossaux, le secteur de la fusion nucléaire a changé de braquet aux Etats-Unis, et se voit produire de l'électricité à grande échelle dans les dix ans."Il ne s'agit plus seulement de science, mais de livrer un produit", résume Dennis Whyte, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), pour caractériser ce qu'il considère comme un "tournant" dans la fusion nucléaire.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
L'association environnementale Robin des Bois a fait part lundi d'inquiétudes sur la possible installation d'un mini réacteur nucléaire sur un site du groupe sucrier Cristal Union dans la Marne, classé Seveso seuil haut.Dans son communiqué, l'association révèle que la start-up nucléaire française Jimmy prévoit d'installer son premier mini-réacteur sur le complexe du groupe "Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne".
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
Il n'y a "que des avantages à ce que TotalEnergies, participe sous une forme ou sous une autre, à l'investissement" dans la relance du nucléaire, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au Sénat. "Nous ne voyons que des avantages à ce que Total participe, sous une forme ou sous une autre, à l'investissement dans les réacteurs nucléaires", a déclaré le ministre, qui s'exprimait jeudi devant la commission sur les obligations climatiques de TotalEnergies en France.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Des experts chinois et japonais se sont entretenus samedi pour la première fois au sujet du rejet en mer des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima par Tokyo, dénoncé par Pékin, a déclaré le ministère japonais des Affaires étrangères.Ce dialogue d'experts avait été annoncé par le Premier ministre japonais Fumio Kishida en novembre à l'issue de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, en marge d'un sommet Asie-Pacifique à San Francisco.
Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d'EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année.Après avoir fixé en novembre le cap à "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, le PDG Luc Rémont a revu en hausse l'ambition du groupe à "deux réacteurs par an" dans un entretien accordé à Contexte, publié vendredi.
Conçus pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, les réacteurs nucléaires EPR ont connu de multiples retards, surcoûts et déboires. Voici les dates-clés de cette technologie principalement française utilisée aujourd'hui en Chine, et en Finlande, avant des démarrages prévus en France et au Royaume-Uni. 1992 : naissance en France
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
"C'est comme ça qu'on paie l'acceptation sociale du nucléaire" : le militant antinucléaire André Jacques montre du doigt les bâtiments rutilants pour lesquels la commune de Les Pieux (Manche) s'est endettée en attendant la mise en service de l'EPR voisin de Flamanville. Lancé dans une visite des infrastructures payées par l'argent de l'électricité nucléaire, le président du Crilan (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire), André Jacques, parle d'un "aménagement exemplaire" : crèche, gymnase, maison médicale, école de musique...
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Longtemps tabou à Bruxelles, le nucléaire fait un retour en grâce dans l'UE, où il bénéficie désormais de législations plus accommodantes en tant que levier de décarbonation aux côtés des renouvelables, sous l'influence décisive de la France.Un sommet international dans la capitale belge a consacré jeudi ce changement de ton radical autour de l'atome civil, victime de l'hostilité de l'Allemagne qui lui avait tourné le dos après l'accident de Fukushima.
Le Premier ministre Alexander De Croo était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce jeudi 21 mars 2024. A l'occasion du premier "Nuclear Energy Summit" en Belgique, il a insisté sur la présence du nucléaire dans un mix énergétique décarboné en Belgique.
Un sommet international du nucléaire jeudi à Bruxelles consacre le retour en grâce de l'atome dans l'Union européenne, où il bénéficie désormais de législations plus accommodantes en tant que levier de décarbonation aux côtés des renouvelables, sous l'influence décisive de la France.
Une "enquête parcellaire" a été lancée lundi afin de permettre à l'Andra d'acquérir les quelque 100 hectares manquants en surface pour développer à Bure (Meuse) son projet Cigéo de stockage des déchets nucléaires, lançant la "bataille" des expropriations, contre lesquelles des opposants
Dans les pays nucléarisés, l'organisation de la sûreté peut être construite sur des modèles différents. Des principes communs se retrouvent cependant, notamment la distinction entre ceux qui décident du sort des centrales et ceux qui réalisent les expertises.Cette distinction est au coeur de la réforme controversée lancée en France, qui vise à fusionner l'expert (l'IRSN) et le décideur (l'ASN).
Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion".Cette annonce, présentée comme un projet de long terme, fait suite à une visite du ministre de la Défense Sébastien Lecornu à Civaux, dans la Vienne.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
La réforme de la sûreté nucléaire fait l'objet de nouveaux débats qui s'annoncent survoltés lundi à l'Assemblée nationale, où le gouvernement a appelé les députés à rétablir un article-clé de son projet controversé de fusion entre l'ASN, gendarme du nucléaire, et l'IRSN, expert technique du secteur.L'examen du projet de loi a démarré en fin de journée dans l'hémicycle. Avec d'emblée pour l'exécutif un obstacle de taille à franchir : une "motion de rejet" de l'ensemble du texte, déposée par le groupe indépendant Liot (Liberté, Indépendants, Outre-Mer et Territoires).
De la corrosion, phénomène qui avait immobilisé une partie du parc nucléaire français l'hiver dernier, a été décelée sur le réacteur de Blayais 4 (Gironde), a indiqué jeudi EDF, confirmant une information du Parisien mais soulignant que cela n'affectait pas sa prévision de production nucléaire pour cette année.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.M. Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
Elles s'appellent Jimmy, Calogena ou Naarea: l'émergence de start-up promettant de décarboner l'industrie grâce à de petits réacteurs nucléaires soulève des questions inédites et de nouveaux enjeux de sûreté.- SMR, AMR: de quoi parle-t-on ? -Plus petits, moins puissants que leurs grands frères du parc nucléaire historique, les PRM (petits réacteurs modulaires) pourront produire de l'électricité, mais aussi fournir de la chaleur aux industries lourdes (verre, chimie, acier...), aujourd'hui très dépendantes d'énergies fossiles.
Le coût prévisionnel du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés, indique lundi le journal des Echos.Contactés par l'AFP, le groupe EDF et le ministère de l'Economie n'ont pas fait de commentaire.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué jeudi avoir reçu dix porteurs de projets de mini-réacteurs nucléaires (PRM) à des stades de maturité divers, dont un est déjà dans les starting-blocks pour déposer d'ici fin mars une première demande d'autorisation.
Le site Orano de retraitement de déchets nucléaires de La Hague, dans la Manche, "fera l'objet d'investissements importants", a annoncé mardi l'Elysée au lendemain d'un conseil de politique nucléaire présidé par Emmanuel Macron.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de mettre en place un "plan d'action" pour lutter contre les risques de "fraudes" dans la filière nucléaire, a-t-elle indiqué mardi.Lors de ses voeux à la presse le 30 janvier, le président de l'ASN Bernard Doroszczuk avait fait état de 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire signalés à son administration. Il avait fait part de sa crainte de voir ce risque se développer sur fond de relance de l'atome en France.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
La Russie et le Venezuela ont convenu mardi d'élargir leur coopération pétrolière et envisagé une "utilisation pacifique de l'énergie nucléaire" lors d'une visite à Caracas du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russe, arrivé au Venezuela lundi soir en provenance de Cuba dans le cadre d'une nouvelle tournée en Amérique latine, a rencontré son homologue vénézuélien Yvan Gil et la vice-présidente Delcy Rodriguez.
L'usine de traitement d'uranium de la Somaïr, la filiale d'Orano au Niger, a recommencé à produire très progressivement après une interruption de plusieurs mois qui faisait suite au coup d'Etat militaire de juillet, a annoncé vendredi la direction."Elle a redémarré tout doucement depuis ce week-end", a annoncé à la presse Nicolas Maes, le directeur général d'Orano, en marge de la présentation des résultats annuels du groupe.
"T'es contaminé au pied ! Alors, que fait-on lorsqu'on est contaminé ?": dans la centrale-école de Dunkerque gérée par l'entreprise de certification Socotec, les travailleurs du nucléaire apprennent ou réapprennent les bons gestes pour travailler en toute sécurité.Munis de blouses blanches réglementaires, casques, lunettes de protection et chaussures de chantier, Ludovic Friscour et son collègue Ryan balisent leur chantier avant d'entrer en zone orange réglementée, au risque d'exposition nucléaire élevé (plus de 2,5 millisievert/heure).
Bruxelles a annoncé vendredi le lancement d'une alliance industrielle européenne dans le nucléaire pour accélérer le déploiement des futurs petits réacteurs modulaires (SMR), une technologie prometteuse pour décarboner l'industrie d'ici une dizaine d'années.Cette annonce s'inscrit dans un retour en grâce récent du nucléaire au sein des institutions européennes sous l'influence d'une douzaine de pays de l'UE, dont la France, la Suède ou la Pologne, qui comptent sur cette énergie décarbonée pour atteindre leurs objectifs climatiques.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, à la veille de sa visite sur place.Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué M. Grossi lors d'un point-presse à Kiev.
Vinci va démanteler deux réacteurs nucléaires en Suède de 2025 à 2031, a annoncé vendredi le groupe de BTP français dans un communiqué, sans indiquer le montant du contrat.Les travaux mobiliseront jusqu'à 400 personnes et porteront sur le démantèlement, le contrôle et le tri de plus de 30.000 tonnes de matériaux issus des bâtiments des deux réacteurs, y compris des éléments radioactifs, a précisé Vinci.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a décidé d'interdire l'accès à tout employé de l'opérateur ukrainien Energoatom, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, attendu sur place la semaine prochaine, "va soulever la question cruciale du personnel et demander des informations au sujet de cette nouvelle annonce", selon un communiqué.
En 2023, 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire ont été signalés à l'autorité chargée de la sûreté, l'ASN, qui redoute de voir ce risque devenir "potentiellement plus important" sur fond de relance de l'atome en France."C'est un sujet de vigilance qui n'est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière, qui peut être un sujet potentiellement plus important", a mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN mardi lors de ses voeux à la presse.
Le gouvernement slovène, qui envisage la construction d'un second réacteur dans l'unique centrale nucléaire du pays, va soumettre la question aux citoyens par le biais d'un référendum."Nous avons tous convenu que le chemin vers une société décarbonée passe par des sources d'énergie renouvelables d'un côté, l'énergie nucléaire de l'autre", a déclaré le Premier ministre Robert Golob lors d'une conférence de presse mardi.
L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
Paris demande l'appui de Londres pour l'aider à combler le déficit des projets de construction de réacteurs nucléaires menés par EDF en Grande-Bretagne, rapporte jeudi le quotidien Financial Times en citant le ministère français de l'Économie. Le quotidien affirme dans son édition de jeudi que "le gouvernement français fait pression sur le Royaume-Uni pour qu'il l'aide à combler un déficit de plusieurs milliards d'euros dans le budget des projets nucléaires construits en Grande-Bretagne par l'opérateur électrique français EDF".
La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale d'Hinkley Point C en Angleterre est repoussée d'au moins 2 ans, voire 4 ans, pour une livraison désormais attendue au mieux en 2029, voire 2030 ou 2031 selon les scénarios, a annoncé mardi EDF.L'électricien français indique avoir revu la durée attendue des travaux de montage électro-mécanique, (câbles et tuyaux) au moment où cette phase commence juste. Prévue pour durer 28 mois, cette étape en prendra finalement 52, ajoutant ainsi deux ans à la durée totale du projet, au mieux.
Le gouvernement britannique a annoncé injecter 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) supplémentaires dans le projet Sizewell C de centrale nucléaire EPR, porté par l'énergéticien français EDF dans le Suffolk (est)."Le gouvernement a débloqué 1,3 milliard de livres supplémentaires pour soutenir la construction de Sizewell C", a annoncé l'exécutif dans un communiqué lundi soir, portant à plus de 2,5 milliards de livres le total déjà apporté par le gouvernement à ce projet.
Des mines ont été replacées autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a assuré vendredi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer."Des mines ont été replacées le long du périmètre de la ZNPP (acronyme anglais de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ndlr) a indiqué dans un communiqué l'AIEA, basée à Vienne.
Une concertation s'ouvre au public à partir de jeudi et jusqu'au 30 juin sur les conditions de sûreté de la poursuite d'exploitation par EDF des 20 réacteurs de 1.300 MW, lorsque ceux-ci dépasseront 40 ans de service."L'objectif est d'associer le public aux enjeux et objectifs de sûreté liés à la poursuite de fonctionnement des réacteurs concernés au-delà de 40 ans", a indiqué le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi soir qu'il annoncerait "dès l'été les grands axes pour les huit prochains" EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire, après le lancement de six nouveaux réacteurs EPR, lors d'une conférence de presse."J'ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l'été, j'annoncerai les grands axes pour les huit prochains", a-t-il déclaré.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent "un partenariat stratégique et industriel" pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.
Un nouveau débat public portant sur le projet d'une paire de réacteurs nucléaires à Gravelines (Nord) va être lancé, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué.Cette paire de réacteurs sur un site près de Dunkerque s'intègre dans le programme de relance du nucléaire décidé par l'Etat, avec les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime), que le gouvernement français compte voir démarrer à horizon 2035-37. S'y ajouteront deux autres à Bugey (Ain).
Des vagues mesurant jusqu’à trois mètres de haut ont atteint la centrale nucléaire de Shika, dans le centre du pays, après la secousse dévastatrice du 1er janvier, selon l’opérateur de la structure ce mercredi 10 janvier.
L'énergéticien français EDF, opérateur du parc nucléaire outre-Manche, a annoncé mardi dans un communiqué qu'il "prévoit d'investir 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros, ndlr) supplémentaires dans les cinq centrales nucléaires en production du Royaume-Uni sur la période 2024-2026".
La France devra aller "au-delà des six premiers EPR" annoncés dans pour la relance du nucléaire, a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.

2023

Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Un nouveau réacteur nucléaire en Corée du Nord semble être devenu opérationnel, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique, alors que Pyongyang intensifie ses menaces de recourir à l'arme nucléaire contre les Etats-Unis et leurs alliés.
EDF a confirmé pour la première fois officiellement que le raccordement du nouvel EPR de Flamanville 3 aura lieu mi-2024, sans pour autant le prendre en compte dans son estimation de production d'électricité nucléaire pour 2026 communiquée jeudi.Pour l'EPR de Flamanville 3, "le chargement du combustible est prévu en mars 2024" et "le premier couplage est prévu mi-2024", indique EDF sur sa page de messages réglementaires destinée aux acteurs du marché de l'électricité.
Le gouvernement l'assure: "on ne transigera pas avec la sûreté nucléaire". Experts et associations mettent cependant en garde contre des risques liés à la réforme en cours, tandis que des élus prônent un système "moins rigide" pour faciliter la relance du nucléaire civil.Un projet de loi doit être présenté mercredi pour fusionner l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auteure des décisions sur les centrales, et l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (ISRN), expert du secteur.
Un groupe rassemblant 11 pays membres de l'UE, dont la France, a appelé mardi la prochaine Commission européenne à mettre l'énergie nucléaire sur un pied d'égalité avec les renouvelables afin d'atteindre l'objectif de neutralité carbone du continent en 2050.Un autre groupe de 11 pays, autour de l'Allemagne, a parallèlement réclamé une accélération des énergies renouvelables, soulignant les divisions européennes sur ce sujet stratégique.
La France et la Suède ont signé mardi à Bruxelles une lettre d'intention en matière de coopération nucléaire, une source d'énergie décarbonnée sur laquelle les deux pays ont décidé de miser massivement pour atteindre leurs objectifs climatiques.L'accord prévoit une coopération bilatérale dans la construction de nouveaux réacteurs, mais aussi dans le cycle du combustible et dans la recherche et développement en particulier sur les futurs petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR).
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Le groupe français Engie a confirmé mercredi son engagement à prolonger de dix ans, jusqu'en 2036, l'activité de deux réacteurs nucléaires en Belgique, dans le cadre d'une coentreprise à parts égales avec l'État belge, une configuration inédite. Un accord définitif a été signé, qui prévoit de "mettre en oeuvre les meilleurs efforts pour redémarrer les unités de Doel 4 et Tihange 3 dès novembre 2025", a déclaré Thierry Saegeman, patron d'Engie Belgique, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.
L'Afrique du Sud, économiquement plombée par une grave crise de l'électricité et des coupures répétées, prévoit d'augmenter sa production d'énergie nucléaire pour l'instant marginale, a annoncé mardi le gouvernement. La première puissance industrielle africaine ne possède à ce jour qu'une seule centrale, la seule existant sur le continent. Mais la centrale de Koeberg, près du Cap, ne fonctionne qu'à moitié de sa capacité.
La France compte quelque 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, soit 14% de plus que lors du précédent inventaire quinquennal, souligne mardi un bilan de l'Andra, l'agence publique chargée du sujet. C'est environ 220 000 m3 de plus qu'au 31 décembre 2016, selon ce bilan à fin 2021 établi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Plus de 90% du total est de très faible activité ou de faible et moyenne activité à vie courte. Ces matériaux sont en partie stockés en surface dans des centres de l'Andra dans l'Aube.
La France, champion du nucléaire civil aux ambitions renouvelées, compte à ce jour 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, un stock amené à croître mais que les pouvoirs publics se disent en capacité de gérer.Quelque 220.000 m3 supplémentaires ont rejoint le stock de déchets en cinq ans, soit 14% de plus, selon cet inventaire quinquennal à fin 2021 publié mardi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
La Belgique veut-elle sortir des énergies fossiles ? La Belgique veut-elle sortir du nucléaire ? En pleine COP 28, Ecolo et le MR affichent leurs divergences. Résultat, comprendre la politique belge de transition vers une énergie décarbonée relève de la dissonance cognitive.
Fusion nucléaire, aimants supra-conducteurs, capture du CO2: Emmanuel Macron a annoncé lundi une priorité donnée à des technologies de rupture dans le cadre de la deuxième partie du vaste plan d'investissement public France 2030.
La Chine a mis en service mercredi la première centrale nucléaire au monde dite de quatrième génération, une avancée majeure du géant asiatique dans la course pour les réacteurs du futur. La centrale de Shidao Bay, située dans le Shandong (est du pays), est alimentée par deux réacteurs à haute température refroidis par du gaz et non par de l'eau pressurisée. "L'exploitation commerciale de la centrale de Shidao Bay a officiellement débuté", a rapporté mercredi l'agence officielle Chine nouvelle.
A la faveur de l'urgence climatique, le nucléaire retrouve les bonnes grâces de plusieurs pays, mais tripler cette énergie d'ici 2050, comme le prône le secteur, semble "irréaliste", souligne mercredi un rapport: les projets restent peu nombreux, et encore quasi-exclusivement menés par la Chine et la Russie.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie. Le réacteur RITM-200 "fera partie du système énergétique de tous les brise-glace modernes", a prédit Vladislav Païkov, directeur général adjoint de ZiO-Podolsk, qui fait partie de la branche ingénierie de Rosatom, lors d'une présentation à Podolsk, au sud de Moscou.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, plaide pour débloquer les financements publics internationaux en faveur de l'atome. Il estime aussi que disqualifier cette énergie en raison des errements de certains projets serait "une erreur", dans un entretien à l'AFP à la COP28.Une certain nombre de grands pays doivent appeler samedi à la COP28 à tripler les capacités de production nucléaire mondiales d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler le nucléaire -
Après avoir connu des fortunes diverses, l'énergie nucléaire connaît un regain d'intérêt dans plusieurs pays, et un appel pour sa relance sera effectué par plusieurs gouvernements lors de la COP28. Etat des lieux du recours à l'atome dans le monde.- Coup de frein post-FukushimaL'énergie nucléaire génère moins de 10% de l'électricité mondiale, dans 31 pays, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Un vaste projet expérimental nippo-européen de fusion nucléaire, "l'énergie des étoiles" suscitant beaucoup d'espoirs, a été inauguré vendredi au Japon sur un site partenaire et complémentaire du programme Iter en France, lequel accumule les déboires et les retards.Installé dans l'Institut de fusion de Naka, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo, le JT-60SA est actuellement le plus grand "tokamak" (réacteur expérimental de fusion nucléaire) opérationnel au monde, en attendant l'achèvement d'Iter.
Un vaste projet expérimental nippo-européen de fusion nucléaire, "l'énergie des étoiles" suscitant beaucoup d'espoirs, a été inauguré vendredi au Japon sur un site partenaire et complémentaire du programme Iter en France, lequel accumule les déboires et les retards. Installé dans l'Institut de fusion de Naka, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo, le JT-60SA est actuellement le plus grand "tokamak" (réacteur expérimental de fusion nucléaire) opérationnel au monde, en attendant l'achèvement de son grand frère Iter.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'est dit "rassuré" lors d'une visite mercredi du laboratoire de l'Andra à Bure (Meuse), sur le site visant à accueillir un centre d'enfouissement des déchets hautement radioactifs."Je suis très rassuré par ce que je vois, je le savais, mais en tant que directeur général de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) il fallait que je vienne et que je puisse me faire ma propre idée", a-t-il déclaré lors d'un point presse.
Les dangers se multiplient autour des centrales nucléaires ukrainiennes du fait de la proximité des combats et des coupures d'électricité, s'est inquiété mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi."Il y a un tas de dangers qui se multiplient et qui sont là jusqu'à la fin du conflit", a déclaré M. Grossi devant la presse, en marge d'une visite du site prévu pour l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), dans l'est de la France.
Le réacteur nucléaire EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d'Europe, a cessé sa production mercredi à la mi-journée après s'être mis à l'arrêt automatiquement lors d'un test, a annoncé son exploitant TVO. "La production d'électricité devait se poursuivre normalement pendant le test", a dit Johanna Aho, responsable de la communication de TVO. Avant cet arrêt à 13H35 locales (11H35 GMT), un test de maintien d'activité était en cours sur OL3, nécessitant la création d'un court-circuit momentané près de la centrale.
"Il faut maintenir l'élan!" L'industrie nucléaire mondiale est réunie pendant trois jours, de mardi à jeudi, pour son grand salon près de Paris, portée par un retour en grâce de l'atome, qui doit cependant encore se concrétiser sur le terrain.Au World Nuclear Exhibition (WNE), industriels, ministres, experts... ont mesuré le chemin parcouru depuis la précédente édition, fin 2021, et se disent prêts comme jamais à porter les arguments climatiques du secteur à la COP28, qui ouvre vendredi.
EDF a annoncé mardi la signature de plusieurs accords de coopération industrielle dans le nucléaire avec des partenaires au Canada, en Inde et en République tchèque, autant de pays où le groupe français ambitionne de vendre des réacteurs.Ces signatures sont intervenues à l'occasion du salon du nucléaire civil, le World Nuclear Exhibition (WNE), organisé tous les deux ans près de Paris.
Le PDG d'EDF, Luc Rémont, compte accélérer dès maintenant la capacité de construction nucléaire du groupe pour la porter de "1 à 1,5 réacteur par an" en Europe dans la prochaine décennie, a-t-il indiqué mardi, lors du salon mondial du nucléaire civil à Paris.
L'énergie nucléaire a encore du chemin à faire pour concrétiser sa renaissance, même si elle n'est plus "tabou" en particulier dans l'arène des négociations climatiques, a déclaré mardi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)."A la fin de cette semaine, la COP28 commence. Nous revenons de loin dans ces importantes réunions internationales", a dit Rafael Mariano Grossi devant responsables et professionnels du nucléaire réunis au World Nuclear Exhibition (WNE), le salon du nucléaire civil organisé près de Paris.
Six projets supplémentaires de réacteurs nucléaires "innovants" feront l'objet d'un soutien de l'Etat français, à hauteur de 77,2 millions d'euros, auquel s'ajoute un accompagnement par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour 18,9 millions, a annoncé le gouvernement lundi.Ces soutiens ont été annoncés à la veille de l'ouverture près de Paris du salon du nucléaire civil, World Nuclear Exhibition.
Avec plus de 80 projets en développement dans le monde, les petits réacteurs modulaires (SMR) devraient encore une fois tenir la vedette lors du salon mondial du nucléaire civil (WNE) du 28 au 30 novembre à Paris.Une attention particulière y sera portée aux réacteurs les plus innovants, dits de 4e génération, à horizon plus lointain.- SMR et AMR, de quoi parle-t-on ? -
La mise en service en 2035 du premier réacteur du nouveau parc nucléaire est un objectif "très exigeant", a reconnu vendredi le PDG d'EDF Luc Rémont dans sa première interview à la radio depuis sa nomination il y a un an."C'est très exigeant, ça doit venir de pair avec tout le travail que nous devons faire sur le parc nucléaire existant pour augmenter le niveau de production et nous sommes bien en chemin pour augmenter le niveau de production", a indiqué le dirigeant, nommé il y a un an par le gouvernement pour redresser l'entreprise en grande difficulté.
Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l'inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l'Europe face à la Chine et aux Etats-Unis. Le texte, qui dresse une liste de technologies à "zéro émission" de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l'UE.
Le réacteur nucléaire EPR de conception française d'Olkiluoto 3, mis en service en avril en Finlande, a été mis à l'arrêt dimanche soir en raison d'un problème technique, a annoncé son exploitant, TVO."La production d'électricité d'OL3 a été interrompue dimanche soir 19 novembre en raison d'un défaut détecté dans l'îlot de turbines", a écrit TVO sur X, anciennement Twitter. L'opérateur recherche les causes de ce défaut, a-t-il ajouté, précisant ne pas savoir quand reprendrait la production.
La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l'AFP le ministère français de la Transition énergétique."La France est à l'origine de cette proposition" poussée par cinq pays - Royaume-Uni, Etats-Unis, Suède, Corée du Sud et les Emirats arabes unis, pays hôte de la conférence climatique de l'ONU, a indiqué le cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher.
L'exploitant nucléaire EDF mise sur une gestion optimisée de ses arrêts obligatoires pour augmenter sa production, l'une de ses priorités pour améliorer sa situation financière, a indiqué mercredi la direction.Après une production nucléaire tombée à un plus bas depuis 30 ans en 2022 (279 térawattheures, TWh) à cause de la crise de la corrosion, le groupe vise un objectif ambitieux de 400 TWh d'ici 2030 pour redresser sa situation financière, fragilisée par une dette de 65 milliards d'euros.
L'Autorité environnementale a recommandé à EDF de nettement revoir sa copie sur l'étude d'impact des travaux préparatoires à la construction de deux nouveaux réacteurs de type EPR2 sur le site de Penly (Manche) et de leur exploitation, selon un avis publié vendredi.Cette autorité indépendante, qui a pour mission de rendre des avis sur l'impact environnemental de projets routiers ou énergétiques notamment, précise d'emblée qu'elle n'a pas évalué la sûreté nucléaire du site.
Douze Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont appelé la Commission à créer une alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), dans une lettre commune obtenue et publiée vendredi par le site Contexte.
Le spécialiste français de l'uranium Orano a annoncé jeudi de premières activités d'extraction en Ouzbékistan, à l'occasion d'une visite du président Emmanuel Macron, marquée également par la signature de plusieurs contrats dans les énergies renouvelables.Le géant de l'uranium, déjà très présent au Kazakhstan voisin, a extrait 350 kilogrammes d'uranium, un volume encore symbolique mais qu'il espère prometteur, dans le cadre d'un projet pilote, a indiqué la présidence française.
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir visé la veille à l'aide de drones une centrale nucléaire dans la région russe frontalière de Koursk, sans faire de dégâts ni provoquer de hausse de la radioactivité."Dans la soirée du 26/10/2023, une attaque de trois drones ennemis sur la centrale nucléaire de Koursk a été stoppée. Cet événement n'a pas affecté le fonctionnement de la centrale", a indiqué l'opérateur du site sur Telegram.
La Bulgarie a approuvé mercredi la construction de deux premiers réacteurs nucléaires américains, s'affranchissant ainsi davantage de la Russie dont le pays était très dépendant énergétiquement avant l'invasion russe de l'Ukraine. Ils seront de type AP1000, technologie mise au point par l'américain Westinghouse, selon un communiqué du gouvernement.
Orano (ex-Areva) a validé jeudi un investissement de 1,7 milliard d'euros pour augmenter la capacité d'enrichissement d'uranium de son usine au Tricastin (sud), a annoncé le spécialiste français du combustible nucléaire, visant une indépendance accrue vis-à-vis de la Russie."Ce projet permettra à Orano d'augmenter ses capacités de production de plus de 30%" dans l'usine Georges-Besse 2, inaugurée en 2011 dans ce complexe nucléaire, le plus grand d'Europe, à la limite de la Drôme et du Vaucluse, a précisé l'entreprise dans un communiqué.
En quête de nouveaux gisements d’uranium, la France entend exploiter une nouvelle mine en Mongolie. Mais les peuples nomades s’insurgent contre cette industrie très polluante.
Le Burkina Faso et la Russie continuent de resserrer leurs liens: un accord a été signé vendredi pour la construction d'une centrale nucléaire par Moscou dans ce pays sahélien où moins d'un quart de la population a accès à l'électricité.Le Burkina Faso, dirigé par un régime militaire depuis l'an dernier, cherche à diversifier ses partenaires et s'est notamment rapproché de la Russie.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) table sur une forte augmentation de la capacité de production nucléaire au cours des trois prochaines décennies sur fond d'urgence climatique, selon un communiqué publié lundi.
L'unique centrale nucléaire de Slovénie a été mise à l'arrêt par mesure de précaution jeudi en raison d'une fuite dans l'enceinte de confinement, a indiqué la centrale dans un communiqué."Une fuite a été détectée dans le système primaire de l'enceinte de confinement", a expliqué dans un communiqué envoyé à l'AFP la centrale nucléaire de Krsko, située à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale slovène et près de la frontière avec la Croatie.
Le Bangladesh a reçu formellement jeudi la première livraison russe d'uranium qui doit alimenter sa centrale nucléaire, un projet financé par la Russie afin de renforcer le réseau énergétique du pays, mais compliqué par les sanctions visant Moscou. "Aujourd'hui est un jour de fierté et de joie pour le peuple du Bangladesh", a déclaré la Première ministre Sheikh Hasina dans une conférence en ligne avec le président russe Vladimir Poutine pour entériner la livraison. Mme Hasina a remercié M. Poutine pour "ses conseils et son aide dans la mise en œuvre de ce projet".
Une quinzaine de ministres ont rendez-vous à Paris jeudi et vendredi pour une conférence internationale, sous l'égide du gouvernement français et de l'OCDE, en vue d'accélérer le retour du nucléaire et encourager les institutions internationales à le financer.Les responsables ainsi que des industriels du nucléaire sont attendus, venus du Japon, du Canada, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne: Bulgarie, République tchèque, Pologne, Roumanie, Suède...
Face à la "peste climatique", ils ne veulent pas du "choléra nucléaire": près d'un demi-siècle ans après la construction des premières centrales françaises, plusieurs centaines de scientifiques contestataires sont montés au créneau mardi contre la relance de l'atome voulue par l'exécutif.
Le gouvernement rwandais a signé mardi un accord avec une start-up germano-canadienne pour construire un réacteur nucléaire civil "expérimental", afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Le réacteur sera prêt à être testé en 2026, selon la start-up qui va le construire, Dual Fluid Energy.
EDF envisage d'abaisser la production de ses réacteurs nucléaires de la centrale du Bugey (Ain) et de Saint-Alban (Isère), à partir de samedi, en raison des fortes chaleurs attendues cette semaine en France et de l'échauffement des eaux du Rhône, a-t-on appris mercredi auprès de l'électricien."En raison des prévisions de températures élevées sur le (fleuve) Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de production nucléaire de Bugey" les samedi 9 et dimanche 10 septembre, a indiqué EDF dans un message publié mardi sur son site internet.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu un avis positif à EDF pour prolonger de dix ans la durée d'exploitation du réacteur numéro 1 de la centrale de Tricastin (Drôme), une première au-delà de 40 ans pour le parc nucléaire français, selon un avis dont l'AFP a pris connaissance lundi.Ce réacteur "est le premier réacteur du parc nucléaire français sur lequel l'ASN prend position à l'issue de son quatrième réexamen périodique, soit après environ 40 années de fonctionnement", indique l'autorité dans un avis publié le 10 août dernier.
Le gouvernement suédois a annoncé mercredi lever les obstacles à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en modifiant la législation régissant ce domaine, pour répondre à la demande croissante en électricité dans le pays.Il faudra "doubler la production d'électricité" pour réussir la transition énergétique, a exposé lors d'une conférence de presse la ministre de l'Environnement Romina Pourmokhtari, pour qui "l'énergie nucléaire devra représenter une grande partie de cette augmentation".
Marvel Fusion, start-up allemande qui explore la fusion nucléaire par laser, va s'associer avec l'université américaine du Colorado pour développer un démonstrateur afin de prouver "la faisabilité" de cette technologie, a annoncé lundi l'entreprise dans un communiqué.Cette technologie est censée permettre de produire de l'électricité sans déchets hautement radioactifs.
Un réacteur d'une centrale nucléaire de Géorgie, dans le Sud-Est des États-Unis, a été mis en service lundi, une première depuis sept ans dans ce pays qui ne compte désormais plus aucun projet de réacteur classique, ceux-ci laissant la place aux petits réacteurs.L'unité 3 du site Vogtle, situé près de Waynesboro, dans l'est de la Géorgie, a été raccordée au réseau électrique et pourra couvrir les besoins d'environ 500.000 particuliers et entreprises, selon un communiqué publié lundi par la compagnie Georgia Power.
Le putsch militaire au Niger, où le Français Orano exploite toujours une mine d'uranium, rappelle la nécessaire diversification des sources d'approvisionnement de ce minerai indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, un processus engagé depuis des années par les exploitants.Ce week-end, le président français Emmanuel Macron a assuré que Paris "ne tolérerait aucune attaque contre la France et ses intérêts" dans ce pays, secoué par l'instabilité politique depuis qu'un putsch militaire a renversé le président Mohamed Bazoum la semaine dernière.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a vu "quelques mines" antipersonnel dans une zone tampon de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (est), occupée par les forces russes, a-t-elle indiqué lundi, mais qui ne posent selon elle pas de danger pour la sécurité des installations."Lors d'une inspection le 23 juillet, l'équipe de l'AIEA a vu quelques mines situées dans une zone tampon entre les barrières des périmètres intérieur et extérieur du site", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Le choix d'installer une 3e paire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 sur le site de la centrale existante du Bugey (Ain), au bord du Rhône, est justifié par des "enjeux techniques" pour "tenir les calendriers" de relance du nucléaire promue par le gouvernement, a expliqué jeudi le ministère de la Transition énergétique.La localisation de ces réacteurs, qui s'ajouteront à deux premières paires prévues à Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord), a été annoncée mercredi après un conseil de politique nucléaire réuni par Emmanuel Macron.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a regretté jeudi de n'avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d'avoir placé des mines ou des explosifs.Les experts de l'instance onusienne, présents sur place, "attendent toujours d'avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
La start-up présidée par le patron d'OpenAI (ChatGPT), qui travaille à la mise au point de petits réacteurs à fission nucléaire, va entrer en Bourse, avec une valorisation de 850 millions de dollars.Impliqué dans plusieurs secteurs de pointe, Sam Altman a investi dans Oklo, le nom de cette jeune société, en 2015, et en est également devenu le président.Le trentenaire s'est fait connaître avec le lancement, en novembre, de ChatGPT, interface d'intelligence artificielle dite générative, qui propose des réponses détaillées à des questions formulées en langage courant.
Le réacteur nucléaire EPR 1 de Taishan en Chine accusera bientôt six mois d'arrêt, une pause liée en partie à de la corrosion sur des gaines de combustibles qui soulève des interrogations pour Flamanville 3, seul réacteur de même conception en construction en France.L'affaire - un phénomène de corrosion relevée sur des gaines de crayons combustibles - a été révélée fin juin par le Canard Enchaîné, qui mercredi encore titrait sur cette "ombre chinoise" sur les ambitions nucléaires françaises.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente."La situation est très tendue, car le risque d'un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Le conseil d'administration d'EDF a engagé les procédures d'autorisation pour les premiers réacteurs du nouveau programme nucléaire voulu par Emmanuel Macron, a-t-on appris jeudi auprès du groupe."EDF engage les procédures d'autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d'électricité", indique le groupe dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin.
Plus de 500 universitaires et scientifiques de France ont signé un appel visant à "refuser tout nouveau programme nucléaire", mettant en garde contre les dangers de cette énergie et remettant en cause sa pertinence pour limiter le changement climatique.Cet appel, publié par le média écologiste Reporterre, intervient alors que le gouvernement a décidé de relancer cette industrie et de construire dans les prochaines années six réacteurs EPR2 de nouvelle génération, avec une option pour huit supplémentaires.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a épinglé mardi pour la troisième année consécutive les performances en 2022 de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe de l'ouest, en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.Ces performances "sont en retrait en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection par rapport à l'appréciation générale que l'ASN porte sur les centrales nucléaires d'EDF", expose l'autorité de contrôle dans un communiqué suivant la présentation de son bilan annuel dans les Hauts-de-France.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
L'AIEA a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), présents de manière permanente sur place, "ont besoin d'y accéder pour clarifier la raison de l'écart significatif observé entre diverses mesures", selon un communiqué de cette instance onusienne.
La centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle mardi d'un barrage du sud de l'Ukraine, dont l'eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation d'une vingtaine de localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.- "Pas de danger nucléaire immédiat" -
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la Russie ont estimé mardi que la centrale nucléaire Zaporijjia, occupée par Moscou, n'était pas menacée après la destruction partielle d'un barrage hydroélectrique, l'Ukraine affirmant au contraire l'existence d'un risque croissant de catastrophe.La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement d'avoir fait exploser le barrage de Kakhova sur le fleuve Dniepr, dans la partie occupée par la Russie de la région ukrainienne de Kherson.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été alertée sur la présence de plusieurs soudeurs faussement qualifiés sur le chantier du réacteur expérimental international Iter, à Cadarache, dans le sud de la France, a-t-on appris mardi auprès du gendarme du nucléaire en France.Selon une lettre datée du 4 mai et publiée sur son site internet, l'ASN a été informée dès "courant mars de la détection de falsification de qualifications de soudeurs" au sein de ce site de recherche.
S’il est un domaine dans lequel l’appareil statistique et les outils d’observation sont développés depuis longtemps, et apparaissent très robustes, c’est bien celui de l’énergie (nucléaire, verte, fossile…). Les chocs énergétiques des années 1970 ont motivé des efforts importants en matière de définition des unités et d’élaboration d’une comptabilité énergétique – à l’image du bilan énergétique national.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, ont affirmé lundi Moscou et Kiev, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a accepté qu'EDF reporte à 2025 le remplacement du couvercle défectueux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, censé entrer en service au premier trimestre 2024, après 12 ans de retard, a indiqué vendredi le gendarme de la sûreté nucléaire.L'ASN a expliqué que "le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d'environ un an".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine, en pleine évacuation d'une ville voisine où vivent la plupart des employés, et sur la situation "potentiellement dangereuse" autour du site."La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse", a averti le chef de l'Agence, Rafael Grossi, cité dans un communiqué de l'AIEA.
Désireuse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine va, outre le renouvelable, grandement miser sur le nucléaire. Avec une production qui va exploser dans les prochaines décennies, jusqu’à dépasser celle des États-Unis et la laisser loin derrière.
Une nouvelle génération à venir de petits réacteurs nucléaires américains attire collectivités et élus, jusqu'en Europe, mais la voie vers la commercialisation et l'exploitation est encore semée d'embûches, réglementaires et financières.Lors d'une audition au Congrès, il y a quelques jours, la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, a réaffirmé l'"importance de l'énergie nucléaire" dans l'offre d'électricité des années à venir aux Etats-Unis.
Le chantier des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni à Hinkley Point permet à EDF d'entrer dans une "cadence industrielle" et doit lui éviter les écueils rencontrés sur le chantier de Flamanville lors de la construction des futures centrales nucléaires françaises, a estimé jeudi le PDG d'EDF Luc Rémont.
Le calendrier présenté par EDF pour contrôler les soudures à risque de fissures dans ses réacteurs nucléaires, présenté mi-mars, a été jugé "approprié" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon des communiqués des deux entités.
Nucléaire cherche ingénieurs, chaudronniers et soudeurs: la filière a 100.000 personnes à trouver et à former dans la décennie pour soutenir la relance de l'atome en France, selon une note remise vendredi au gouvernement. Avec au moins 6 EPR à construire et des centrales à prolonger, l'industrie nucléaire, qui a fourni plus de 60% de l'électricité en France en 2022, est confrontée à d'immenses défis, industriels mais aussi humains.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
Après des années de retard, un réacteur nucléaire EPR de conception franco-allemande a été mis en service dimanche en Finlande afin d'y couvrir un tiers des besoins en énergie, a annoncé son exploitant, le groupe TVO.En retard de 13 ans sur le calendrier initial, le réacteur aurait dû commencer à fonctionner en décembre mais son activation avait dû être repoussée plusieurs fois lors de sa période d'expérimentation.
L'Allemagne ferme ses trois dernières centrales nucléaires, un processus qui débute samedi, mais va s'étaler sur des années jusqu'au démantèlement complet des installations.DébrancherLe jour J, pas d'interrupteur on/off à activer mais un ralentissement progressif. "À partir de 22 heures (20H00 GMT), nous réduirons la puissance de l'installation de 10 mégawatts par minute", explique-t-on à la centrale bavaroise d'Isar 2, située non loin de Munich.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé."Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves sur la santé humaine et l'environnement", a mis en garde M. Grossi dans un communiqué diffusé à Vienne, où se trouve le siège de l'AIEA.
Le gouvernement a demandé à EDF de "mettre à l'étude une augmentation de puissance" de ses réacteurs nucléaires actuels, pour "contribuer" à relever la production, a indiqué mardi le ministère de la Transition énergétique. "J'ai demandé à EDF de mettre à l'étude une augmentation de puissance du parc nucléaire français, en lien avec l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, a confirmé à l'AFP la ministre Agnès Pannier-Runacher après s'être exprimée dans Le Monde.
Au moment où l'Allemagne tourne la page du nucléaire, d'autres pays s'intéressent à cette énergie, invoquant des besoins énergétiques et y voyant un atout climatique, mais ce regain d'intérêt reste à concrétiser. Etat des lieux du recours à l'atome dans le monde.Coup de frein post-Fukushima. L'énergie nucléaire génère aujourd'hui 10% de l'électricité mondiale, dans 31 pays (hors Allemagne), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).L'atome a connu un coup de frein avec l'accident de la centrale de Fukushima au Japon en 2011.
Sur les bords de la Loire, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux a arrêté de livrer ses megawattheures pour accueillir une armée de travailleurs au service d'un chantier gigantesque: l'heure est au "check-up complet" pour lui permettre de produire dix ans de plus, avec le changement climatique en ligne de mire. Dans la salle des machines, grande cathédrale où l'électricité jaillit de la vapeur au bout du turbo-alternateur, les opérateurs s'affairent au milieu d'échafaudages et de pièces monumentales désossées.
L'accord conclu jeudi à Bruxelles pour doubler la part d'énergies renouvelables dans l'Union Européenne d'ici 2030 ouvre la voie à une possible résolution du conflit opposant Berlin à Paris sur le recours ou non à l'énergie nucléaire pour produire de l'hydrogène propre.A quoi sert l'hydrogène ? L'hydrogène produit de façon industrielle sert dans l'industrie pétrochimique, dans l'électronique, comme réactif pour fabriquer des fibres textiles, ou de carburant pour les fusées.
Le groupe EDF a annoncé jeudi la création d'une nouvelle filiale, Nuward, pour développer et exporter un petit réacteur nucléaire modulaire SMR dont le début de construction en France, pour le premier de la gamme, est prévu dans sept ans.En France, le gouvernement a fait du développement de ces petits réacteurs innovants une priorité de sa relance du nucléaire, avec la construction en parallèle de réacteurs puissants pour compléter le parc nucléaire existant avec six nouveaux EPR2.
L'irrigation, l'eau potable et le refroidissement des centrales nucléaires sont les principaux usages de l'eau douce en France, susceptibles de causer des conflits d'usages en cas de pénuries. Le point secteur par secteur.La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique.
Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d'une solution acceptable pour Kiev et Moscou afin de sécuriser le site. L'idée d'une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l'Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécue après des mois d'échanges infructueux.
Les deux centrales nucléaires tchèques passeront entièrement du combustible russe à l'américain à partir de 2024, a annoncé mercredi l'opérateur public tchèque CEZ. La centrale électrique de Temelin a déjà adopté, depuis 2010, le combustible fourni par le groupe américain Westinghouse. Celle de Dukovany, plus ancienne, y passera l'année prochaine après avoir abandonné le russe TVEL.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé mercredi "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, près de laquelle il a déploré une "hausse de l'activité militaire".M. Grossi s'est exprimé lors d'une visite mercredi sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu'il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi dans la centrale, la plus grande d'Europe, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin d'"évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
La Cour des comptes appelle les acteurs du nucléaire, EDF et Etat en tête, à renforcer l'adaptation des réacteurs au réchauffement climatique notamment en appréhendant mieux le problème de l'eau nécessaire au refroidissement des centrales, dans un rapport publié mardi.Plus qu'un enjeu financier, "l'adaptation des réacteurs nucléaires au changement climatique représente un défi d'anticipation, surtout à l'heure où notre pays s'engage sur le projet ambitieux du nouveau nucléaire," a résumé devant les sénateurs Annie Podeur, présidente de la 2e chambre de la Cour des comptes.
L'énergéticien finlandais Fortum a annoncé mardi des discussions avec le groupe britannique Rolls-Royce pour construire des petits réacteurs nucléaires SMR en Suède et en Finlande.Fortum et la filiale SMR de Rolls-Royce fondée fin 2021 "vont explorer conjointement les possibilités pour déployer de petits réacteurs modulaires (SMR) en Finlande et en Suède".Rolls-Royce cherche à construire son premier SMR d'une puissance de 470 mégawatts et d'une durée de vie de 60 ans, supposé être plus rapide à construire qu'un réacteur nucléaire plus grand.
EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires, et souhaite avoir contrôlé 90% des soudures "prioritaires" parmi celles-ci d'ici la fin de l'année, selon sa stratégie communiquée à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la récente découverte d'une importante fissure dans le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime)."L'ASN prend acte de cette évolution de la stratégie et considère qu'il est de la responsabilité d'EDF de la mettre en oeuvre", indique le gendarme du nucléaire dans un communiqué jeudi.
Le tribunal judiciaire de Valence a entendu jeudi le groupe Orano (ex-Areva) et plusieurs associations de défense de l'environnement, qui l'accusent de pollution chimique de la nappe phréatique sur le site d'une usine à Pierrelatte (Drôme), a-t-on appris auprès des intéressés.
Bruxelles présente jeudi son projet pour améliorer la compétitivité de l'Europe dans les technologies vertes face à la Chine et aux Etats-Unis, un plan qui pourrait aussi encourager le nucléaire, pomme de discorde au sein de l'UE.Panneaux solaires, éoliennes, batteries, pompes à chaleur... L'UE a fait de ces technologies une priorité pour atteindre la neutralité carbone en 2050, bâtir sa souveraineté énergétique et s'affranchir de la Russie.
EDF a remis à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sa stratégie de contrôle de réacteurs révisée après la découverte de fissures importantes sur les tuyauteries de certaines centrales, a indiqué mercredi l'ASN, qui est en train d'étudier son contenu.Les documents ont été reçus en fin de semaine dernière, et sont en train d'être instruits par l'ASN, qui prendra une position "dans les prochains jours", a-t-on appris auprès du gendarme du nucléaire.Du côté d'EDF, on ne fait "pas de commentaire pour le moment".
La start-up Neext Engineering s'est associée à Westinghouse, General Electric et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour porter son projet de petite centrale nucléaire destinée à la décarbonation de l'industrie, a-t-on appris mardi auprès des fondateurs.Créée à l'automne dernier à Belfort, Neext Engineering veut mettre au point de petits réacteurs nucléaires modulaires, connus sous le nom de SMR (small modular reactor) et qui équipent par exemple porte-avions et sous-marins nucléaires français.
Fuite de cerveaux et perte de compétence globale de l'expertise: tel sont les risques majeurs mis en avant par les personnels des deux agences de sûreté nucléaire que le gouvernement veut réunir pour "fluidifier" les décisions, à l'aube de la relance de l'atome en France.Le gouvernement a annoncé mi-février sa décision soudaine de démanteler l'IRSN, la police scientifique du risque nucléaire, pour le fondre au moins en partie dans l'ASN, chargée de contrôler et gendarmer les centrales.
Des réacteurs compacts, flexibles et capables de digérer les déchets nucléaires existants: le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) vient de lancer deux start-up "maison" pour développer une nouvelle génération de petits réacteurs nucléaires, capables d'aider la grosse industrie à se décarboner tout en recyclant les déchets nucléaires.
EDF a détecté un autre défaut "non négligeable" dû à un phénomène dit de fatigue thermique sur une soudure d'une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi, une complication de plus qui pourrait bouleverser le calendrier de maintenance des centrales françaises.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe qui a provoqué une coupure de courant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud)."A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner", a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).- "Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on ? -Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
La découverte d'une grande fissure sur un réacteur d'EDF déjà concerné par le phénomène de corrosion sous contrainte qui touche le parc nucléaire depuis octobre 2021 "est au-delà de ce qui est acceptable, d'un point de vue sûreté", estime Karine Herviou, directrice générale adjointe de l'IRSN, considérée en France comme la police scentifique de la sûreté nucléaire.
La découverte d'une fissure importante sur un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) va entraîner la prolongation d'arrêts d'autres sites, pour des contrôles, mais il ne devrait "pas y avoir d'arrêts massifs", selon un responsable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il ne va pas y avoir des arrêts massifs des réacteurs pendant des mois, mais ça aura un impact en termes de durée des arrêts", a déclaré mercredi à l'AFP Julien Collet, le directeur général adjoint de l'ASN.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).-"Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on?Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
La fissure d'ampleur découverte par EDF sur l'un de ses réacteurs nucléaires de la centrale de Penly (Seine-Maritime), est un "sujet sérieux" et "pose problème", a souligné mercredi devant les sénateurs le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il y a eu un élément nouveau ces dernières semaines qui est la découverte d'une fissuration de corrosion sous contrainte sur un des circuits du réacteur de Penly 1, qui a une taille très importante puisqu'elle fait 23 mm pour une épaisseur totale de 27", a dit Bernard Doroszczuk à propos de cette anomalie rapportée mardi.
EDF a été sommé mardi par le gendarme du nucléaire de "réviser sa stratégie" pour résoudre les problèmes qui perturbent lourdement ses centrales depuis fin 2021, après la découverte d'une fissure d'ampleur sur un circuit de secours d'un réacteur à l'arrêt, Penly 1, en Seine-Maritime. Passée inaperçue jusqu'à sa médiatisation mardi par le site Contexte, une note d'EDF publiée le 24 février indique avoir décelé à Penly 1 un "défaut significatif de corrosion sous contrainte" sur une conduite de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence.
Onze pays de l'UE, emmenés par la France, ont annoncé mardi un renforcement de leur coopération dans l'énergie nucléaire pour développer "de nouveaux projets", soulignant le rôle de l'atome dans la décarbonation de l'économie, malgré l'opposition farouche de l'Allemagne.
Le groupe public tchèque d'énergies CEZ a annoncé lundi qu'il comptait lancer son premier petit réacteur nucléaire modulaire (PRM) d'ici dix ans et deux autres avant 2040. "Le premier sera lancé vers 2032 et les deux autres dans la seconde moitié des années 2030", a déclaré à l'AFP le porte-parole du CEZ, Ladislav Kriz.
La Finlande a annoncé jeudi l'extension à 70 ans, soit jusqu'en 2050, de la durée de vie de sa centrale nucléaire la plus ancienne comprenant deux réacteurs de conception soviétique, avec l'accord des partis du gouvernement, dont les Verts. "Le gouvernement a accordé à la centrale un permis pour produire de l'électricité jusqu'en 2050", a déclaré le ministre de l'Economie Mika Lintilä lors d'une conférence de presse.
La mise en service normal de l'EPR finlandais est de nouveau repoussée, à début avril, en raison de problèmes de valves, a annoncé jeudi l'exploitant du réacteur nucléaire de conception franco-allemande.Lors de récents essais de production d'électricité du réacteur construit par le groupe français Areva, une des trois valves de sécurité du réacteur OL3 d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, s'est avérée défectueuse, a annoncé le groupe TVO.
Le groupe nucléaire français Orano a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires et un résultat en recul, mais l'entreprise défend des performances opérationnelles "solides" portées par la "bonne dynamique" de ses activités du cycle de l'uranium.L'entreprise, contrôlée par l'Etat français, a en effet plongé dans le rouge avec une perte nette de 377 millions d'euros en 2022 (contre un bénéfice de 678 millions en 2021), selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Le débat public sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, censé guider la politique du pays, est suspendu, a annoncé mercredi la Commission chargée du débat, une décision très inhabituelle prise en raison de décisions politiques venant "interroger la possibilité d'une participation réelle du public à l'élaboration des décisions".
Le gouvernement belge envisage de prolonger pendant l'hiver 2025-26 trois réacteurs nucléaires qui sont censés fermer courant 2025, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. "L'objectif n'est pas de redémarrer un autre réacteur pour dix ans mais il faut être pragmatique. On étudie la possibilité de prolonger des réacteurs pour l'hiver 2025-2026", a déclaré cette source proche du dossier à l'AFP, évoquant notamment la contribution incertaine du parc nucléaire français à l'approvisionnement en électricité.
La Russie, mise au ban de l'Occident depuis son invasion de l'Ukraine, domine pourtant le marché à l'export des centrales nucléaires, tandis que la Chine enchaîne les inaugurations : les deux géants concentrent désormais l'essentiel de l'activité, souligne un bilan annuel de référence.
La Belgique fermera mardi soir un réacteur nucléaire vieux de 40 ans à Tihange près de Liège (Est), le deuxième en quatre mois, dans le cadre de sa politique de sortie progressive de l'atome qui reste controversée.Il restera alors cinq réacteurs nucléaires en activité dans le pays, exploités par le groupe français Engie.La Belgique, qui en comptait sept jusqu'à l'été 2022, en a "débranché" un premier le 23 septembre à Doel, près du port d'Anvers (Nord).
Un réacteur d'une centrale nucléaire du centre du Japon s'est automatiquement arrêté lundi après le déclenchement de ses systèmes de sécurité, ont annoncé l'opérateur de la centrale et le gendarme du nucléaire nippon, qui tentaient d'identifier l'origine du problème.C'est la mise en route d'une alarme avertissant d'une diminution soudaine de la quantité de neutrons qui a provoqué l'arrêt du réacteur numéro 4 de la centrale de Takahama vers 15H21 locales (06H21 GMT), a expliqué l'Autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA).
Le labo des tuyaux : le Laboratoire intégré d'expertises de Chinon (Lidec) d'EDF inspecte la tuyauterie des centrales nucléaires sous toutes les soudures, le plaçant en première ligne dans la crise de la corrosion sous contrainte qui touche le parc français. Au sein de la centrale de Chinon (Indre-et-Loire), le Lidec --laboratoire unique en France-- s'étend sur plusieurs bâtiments gris où bourdonnent des souffleries. Ses missions: surveiller les cuves des réacteurs, optimiser les programmes de maintenance et vérifier les pièces livrées par les fournisseurs.
Le lancement du chantier de six nouveaux EPR justifie le vote de "mesures d'exception", a affirmé lundi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à la veille de la présentation au Sénat d'un projet de loi sur l'accélération du nucléaire.
L'Arabie saoudite entend utiliser ses propres ressources en uranium pour développer le programme nucléaire civil du royaume, a affirmé mercredi le ministre saoudien de l'Energie. En 2018, le plus grand exportateur de pétrole au monde, qui voulait sortir de sa dépendance de l'or noir, avait annoncé son intention de construire 16 réacteurs nucléaires sur 20 ans pour un montant de 80 milliards de dollars.
Le gouvernement belge et Engie ont annoncé lundi la signature d'un accord qui doit concrétiser la prolongation pour dix ans, à compter de novembre 2026, de deux des sept réacteurs nucléaires exploités en Belgique par le groupe français.Les deux parties négociaient âprement depuis des mois les conditions de cette prolongation décidée en mars 2022 par la Belgique pour garantir son approvisionnement en énergie au-delà de 2025, sur fond d'incertitudes liés à la guerre en Ukraine.
Le projet international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va devoir réparer plusieurs pièces essentielles qui présentent un défaut, avec comme conséquence des retards dont la durée reste à déterminer, a indiqué son directeur général. "Nous avons deux problèmes," a expliqué jeudi à l'AFP Pietro Barabaschi, nouveau directeur général - désigné en septembre - de ce projet international de recherche qui rassemble sept partenaires: Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie et Union européenne.
Un réacteur du parc nucléaire d'EDF, Tricastin 4, était à l'arrêt jeudi, en raison des "températures douces" et de la moindre consommation d'électricité, a-t-on appris jeudi auprès d'EDF."Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n'a pas besoin de tous les réacteurs disponibles", a indiqué EDF, dans un point de situation, dans lequel elle fait état de 42 réacteurs en fonctionnement et 14 réacteurs à l'arrêt.

2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Environ 500 soudeurs seront toujours mobilisés en 2023 à EDF pour réparer les tuyauteries de six réacteurs nucléaires très exposés au risque de corrosion, mais sans le renfort de leurs collègues nord-américains qui étaient venus les épauler en 2022 sur ces chantiers gigantesques, a-t-on appris auprès d'EDF."Environ 500 soudeurs continueront d'être mobilisés sur ces chantiers en 2023. Il n'y aura pas de renforts internationaux dans ce cadre", a indiqué à l'AFP le groupe EDF.
Nouveau revers pour l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé, vendredi 16 décembre au soir, un nouveau report de la mise en service de ce réacteur nucléaire « nouvelle génération ». « Le chargement en combustible nucléaire du réacteur est désormais planifié au 1ᵉʳ trimestre 2024 », prévient le communiqué. EDF impute cet énième retard à un problème de soudure, inapte à supporter les températures extrêmes du processus nucléaire. Les procédures de traitement de 150 soudures situées à proximité de « matériels sensibles pour (...)
Deux autres réacteurs nucléaires ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion, a-t-on appris ces derniers jours auprès d'EDF.EDF a annoncé dans une note d'information publiée vendredi sur son site avoir décidé de remplacer systématiquement les tuyauteries de la catégorie de réacteurs la plus exposée à ces risques de corrosion, sur des conduites de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Ces réacteurs devront être arrêtés le temps des travaux.
Après les percées récentes et consécutives dans le monde de la fusion nucléaire, dont la dernière a permis de produire plus d’énergie que celle fournie pour démarrer la réaction, les scientifiques et les politiques voient leurs espoirs énergétiques décuplés. C’est pourquoi le département de l’Énergie des États-Unis envisage le financement prochain de la première centrale à fusion au monde, capable de reproduire la puissance énergétique du soleil. Le processus de sélection des candidats potentiels est enclenché et l’usine devrait être opérationnelle en 2030.
Produire, et plus vite: 2023 s'annonce comme une année charnière pour la relance annoncée du nucléaire en France, où l'on parie plus que jamais cet hiver sur l'atome pour garantir l'approvisionnement en électricité, mis à mal par des réacteurs à l'arrêt. Dans l'immédiat, les Français qui bénéficient depuis les années 60 d'une électricité peu chère et abondante sont confrontés à la hausse des prix de l'énergie dans toute l'Europe, et surtout à un risque inédit de coupures de courant cet hiver. Au coeur du problème: le nombre important de réacteurs arrêtés - jusqu'à plus de la moitié sur 56 - qui a fait chuter en 2022 la production d'EDF au plus bas depuis 30 ans.
Le département américain de l'Energie s'apprête à annoncer mardi une "avancée scientifique majeure" dans le domaine de la fusion nucléaire. Depuis des décennies, les scientifiques cherchent à faire de cette manière de produire de l'énergie une réalité. Ses avantages sont nombreux: elle ne génère pas de CO2, moins de déchets radioactifs, et ne présente pas de risque d'accidents nucléaires. Le point sur son fonctionnement, les projets en cours et quand ils pourraient aboutir.
Le département américain de l'Energie a déclaré dimanche s'apprêter à annoncer une "avancée scientifique majeure cette semaine" dans le domaine de la fusion nucléaire. Le quotidien britannique Financial Times avait rapporté quelques heures auparavant que des scientifiques du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL), situé en Californie, ont récemment obtenu un "gain net d'énergie" d'un réacteur à fusion expérimental.
Le gouvernement a publié samedi son cinquième plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) pour les années 2022-2026, un document qui doit servir à piloter sa stratégie en la matière. Ce plan de gestion "est adopté", indique un décret paru au Journal officiel. Un arrêté le complète avec un certain nombre de prescriptions. Le PNGMDR était auparavant mis à jour théoriquement tous les trois ans mais sa portée a désormais été étendue à cinq ans pour le mettre en cohérence avec la feuille de route énergétique (PPE). Cette édition est le fruit d'un long processus puisqu'elle avait fait l'objet d'un débat public en 2019 puis d'une concertation en 2020 et 2021.
La SFEN (Société française d'énergie nucléaire) vient de publier ses dernières estimations sur les coûts du nucléaire existant et du « nouveau » nucléaire en France, dans une note technique(1). La filière souhaite ainsi « éclairer les débats à venir de la CPDP(2) sur le programme de construction de nouveaux réacteurs, la concertation en cours sur la stratégie énergie-climat ainsi que les débats parlementaires à venir en 2023 sur la loi d’orientation énergie-climat ». LCOE et taux d'actualisation
Les Pays-Bas vont construire deux nouvelles centrales nucléaires dans le sud de leur territoire afin de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles, a annoncé vendredi le gouvernement. Situées près de la ville de Borssele, elles devraient être achevées d'ici à 2035 et fournir jusqu'à 13% de l'électricité dont le pays a besoin, a déclaré le Premier ministre Mark Rutte. "En ajoutant le nucléaire à notre bouquet énergétique, nous réduirons les émissions de dioxyde de carbone liées à la production d'électricité et nous nous rendrons moins dépendants des pays d'où proviennent ces combustibles fossiles", a déclaré à la presse M. Rutte.
EDF a annoncé vendredi la remise en service dans la nuit de deux réacteurs nucléaires supplémentaires, permettant au réseau électrique français de tourner avec 40 réacteurs connectés sur 56, à la veille d'une baisse annoncée des températures.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, par la voix de son directeur général, Olivier Gupta, invité mercredi EDF à œuvrer pour apporter la preuve que ses réacteurs seront à même d'être prolongés au-delà de 50 ans. Les plus vieux parmi les 56 réacteurs français en service commenceront à atteindre ce seuil dès 2030.
l'Iran a démarré la construction d'une nouvelle centrale nucléaire dans la province du Khouzestan, dans le sud-ouest du pays, a annoncé samedi l'agence iranienne pour l'énergie atomique (OIEA). Le chantier, dont le lancement a été annoncé à la télévision d'Etat par le chef de cette agence Mohammad Eslami, devrait durer sept ans. La centrale de 300 mégawatts, érigée dans le district de Darkhovin, coûtera entre 1,5 et 2 milliards de dollars, a ajouté M. Eslami. L'Iran opère aussi une centrale nucléaire à Bouchehr, à l'extrême-sud du pays, d'une puissance de 1.000 mégawatts.
Sous la surface de ce lac artificiel lové dans une vallée hérissée de sapins, les déchets d'uranium d'une ancienne mine dorment depuis 36 ans. Après un récent débordement, l'option d'un enrochement se dessine, mais des questions restent en suspens. L'étendue de 18 hectares barrée d'une digue de 500 m reste le seul signe visible de 25 ans d'extraction minière sur la commune de St-Priest-la-Prugne. L'eau couvre les déchets-résidus - sable et boues-, provenant de l'usine de traitement alors adossée à la mine.