8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.

2023

Il y a trois ans, nous faisions paraître notre premier appel, signé par plus de 7 000 collègues. Nous, enseignant·e.s, pour la plupart fonctionnaires d’un service public voué au bien de tous et toutes, formé·es à l’esprit critique et résolument à l’écoute de la science et de ses avancées, nous avions déclaré que nous refusions dorénavant de dispenser un enseignement éloigné des conclusions auxquelles étaient déjà arrivés des milliers de scientifiques : enseigner la croissance et la productivité sans enseigner les ravages constatés de l’extractivisme, enseigner l’urbanisation sans enseigner la catastrophe de l’artificialisation des sols et la raréfaction des terres agricoles, enseigner comme si des changements individuels de comportements pouvaient suffire à changer la donne.
Marek Hudon, professeur à Solvay, est également le président du Haut Comité fédéral pour une Transition juste. Une étude internationale publiée mercredi
Je voudrais proposer ici une expérience de pensée. Je le fais car je pense qu’elle a des implications éthiques et politiques essentielles. Et que nous pourrions être amenés à sortir de l’expérience de pensée plus rapidement que ce nous ne l’imaginons.
Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l'emballement des catastrophes et des inégalités. S'ensuit une renaissance de l'idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l'histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu'aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.

2022

Nous, citoyens du monde entier, ne sommes pas résignés face au changement climatique. Nous sommes des millions, et nous avons le pouvoir d’agir. Il est temps de s’en servir.
Un ami haut fonctionnaire se demandait récemment, dans cette époque où les urgences s’accumulent toujours plus, si l’État avait jamais géré autre chose que les urgences durant l’histoire. Et qui plus est, ne les avaient pas « gérées » seulement dans la débandade et l’inefficacité. Une maxime prétend que « gouverner, c’est prévoir ». Le réel semble indiquer que « gouverner, c’est ne rien prévoir ».
Uyukar Domingo Peas, un indigène équatorien, regrette que malgré l'urgence de la crise climatique, des États et des entreprises continuent de détruire l'Amazonie et ne recourent pas aux savoirs ancestraux des peuples autochtones pour sauver la planète.
En Argentine, la ville de San Carlos de Bariloche, dite plus couramment Bariloche, jouit d’un tourisme florissant. Pour y faire face, elle a mis en place un ambitieux plan pour un tourisme écologique à l’horizon 2025, qui concerne aussi d’autres domaines particulièrement émissifs comme le transport ou l’énergie.
intervention d'Anneliese Depoux, directrice du Centre Virchow-Villermé de Santé Publique Paris-Berlin de l’Université Paris Cité invitée au Cnam par Kevin Jean, maître de conférences et chercheur au laboratoire Modélisation, épidémiologie et surveillance des risques sanitaires (MESuRS)!
Les défis sur lesquels la Journée internationale de lutte contre la sécheresse et la désertification, célébrée le 17 juin de chaque année, doit mettre le doigt et produire des recommandations réalistes et diligentes.
Que comprenons-nous réellement de la crise climatique? Que signifie l'état d'urgence climatique qui a été déclaré par nos gouvernements? Qu'avons-nous réalisé lorsqu'on nous dit que nous sommes en train de déclencher toutes les conditions qui ont le potentiel de précipiter le monde des vivants dans un scénario de "terre étuve"? Qu'avons-nous compris de l'importance vitale d'un plan d'urgence climatique?
Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
La forêt renferme des trésors pour les botanistes les plus chevronnés ! Elle regroupe en effet différentes espèces d’arbres et de plantes aux nombreuses vertus, que l’on appelle la “flore”. Par définition, la flore est l’ensemble des espèces végétales présentes dans un espace géographique ou un écosystème déterminé. Les arbres, la mousse, les plantes, les fleurs… Tous ces éléments végétaux qui forment une forêt sont à l’origine de l’expression de la flore dans cet écosystème particulier. Ainsi, flore et forêt sont indissociables : vouloir préserver la forêt c’est vouloir préserver sa flore et vice versa.
Prix records à la pompe, 30 milliards de mesures de soutien au pouvoir d’achat en 2022 de la part de l’État, diminution de la fourniture en pétrole russe, manifestations de plusieurs professions face au risque de faillite… Le choc énergétique actuel est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 », a récemment déclaré le ministre de l’Économie.
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Au cours des mois passés, l'exécutif européen a entrepris des discussions avec de grands exportateurs de gaz naturel liquéfié, comme les USA, le Qatar et l'Egypte, afin d'accroitre les approvisionnements vers l'Europe.
Vous avez sans doute vu passer cette information du dépassement de cette limite planétaire. Voici la traduction de l’article original, publié par les chercheurs qui concluent à ce dépassement. Beaucoup se sont posé la question : mais comment a pu être calculé la valeur de cette limite ?
Le Parlement européen a décrété l’urgence climatique et environnementale, jeudi 28 novembre. La résolution, adoptée à une large majorité (429 pour, 225 contre et 19 abstentions), affirme l’engagement du Parlement pour « limiter le réchauffement de la planète à 1,5ºC et éviter une perte massive de biodiversité ». Il fait suite à des votes similaires dans plusieurs parlements nationaux de l’UE, notamment au Royaume-Uni ou en Autriche.
La stratégie «de la ferme à la table» comprend l’élaboration d’un plan d’urgence visant à garantir l’approvisionnement et la sécurité alimentaires de l’UE en cas de crises futures. S’appuyant sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 et d’autres événements récents, la Commission prévoit d’élaborer un ensemble de procédures à suivre en temps de crise. Il s’agit notamment de mettre en place un mécanisme européen de réaction aux crises afin de se préparer et de réagir efficacement aux situations critiques susceptibles de menacer la sécurité alimentaire de l’UE.

2021

Le Haut Conseil pour le Climat dénonce, dans un avis publié vendredi, le manque d'ambition des "plans d'action climat" des ministères, jugeant que ceux-ci "relèvent davantage d'un recensement des mesures déjà existantes ou prévues, plutôt que d'un outil de pilotage de la stratégie climatique française".
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
ONU Climat a publié aujourd'hui une synthèse des plans d'action pour le climat tels que communiqués dans les contributions déterminées au niveau national (NDC) des pays. Le rapport de synthèse des NDC indique que si la tendance est clairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au fil du temps, les nations doivent redoubler leurs efforts d'urgence en matière de climat si elles veulent empêcher que la température mondiale n'augmente au-delà de l'objectif de maximum 2°C, idéalement 1,5°C, fixé par l'Accord de Paris, d'ici la fin du siècle.
Une équipe internationale de chercheurs nous avertit : les “signes vitaux” de la planète s’affaiblissent. Pour contrer certains phénomènes en passe de devenir irréversibles, ils demandent la mise en place de mesures urgentes et radicales.
Les «signes vitaux» de la planète s’affaiblissent sous les coups de l’économie mondiale mettent en garde, ce mercredi 28 juillet, des scientifiques de premier plan. Tous font partie d’un groupe de plus de 14 000 scientifiques répartis dans 153 pays ayant plaidé pour la déclaration d’une urgence climatique mondiale.
Pendant deux ans d'intenses négociations prévues, les émissions mondiales de CO2 continueront pour atteindre un niveau record en 2023. Les citoyens européens ne peuvent plus attendre, il faut agir. Pour atténuer rapidement les conséquences de ces émissions et répondre à la double crise de l'environnement et des inégalités, un fonds d'urgence citoyen fort est nécessaire pour 2022.
Depuis des décennies, les scientifiques, les ONG et les militants écologistes appellent au changement des comportements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les transformations requises tardent à se mettre en place malgré l'urgence climatique, l'avancement des connaissances scientifiques et les injonctions de toutes parts.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
Notre planète va mal. Et nous avons plutôt bien conscience de notre responsabilité en la matière. Pourtant, il nous reste difficile de passer à l'action. Plus que des données scientifiques, ce qui pourrait convaincre certains, ce sont des histoires vécues, nous expliquent aujourd'hui des chercheurs.
Editor’sNote: This essay by esteemed scientist James Hansen is a hybrid ofthe books’ foreword and an independent treatise on the accelerated warming of the planet
Une discussion entre Coline, co-fondatrice de Time for the Planet, et Dominique Bourg, philosophe, écrivain, ancien candidat aux élections européennes sur la liste Urgence Écologie.
Dans un projet de rapport sur le climat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) tire de nouveau la sonnette d'alarme. Les scientifiques exhortent à ne pas dépasser un réchauffement de la planète de +1,5°C, objectif fixé dans l'accord de Paris sur le climat. Ne pas respecter ce seuil pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles", alertent les experts.
Encore une fois, l'ONU tire la sonnette d'alarme. Mami Mizutori, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophe, a fait état de l'urgence climatique à laquelle la planète était confrontée : "La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n'existe aucun vaccin pour la guérir. La majeure partie du monde vivra avec un stress hydrique dans les prochaines années."
Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.
Combinées aux effets des pressions non climatiques sur les milieux, ces conséquences expliquent que nombre d’espèces et d’écosystèmes devront faire face à de hauts niveaux d’impacts, même dans le cas d’un réchauffement atmosphérique global limité à +2 °C. Tous les systèmes humains seront concernés au cours de ce siècle, tout simplement car il n’existe pas de société ni d’économie qui ne dépende plus ou moins directement des conditions environnementales terrestres ou marines.
Face à l'urgence climatique, les dirigeants des grandes puissances du G7 déclinent leur plan d'action dimanche, dernier jour de leur sommet en Angleterre ayant marqué une nouvelle dynamique en faveur du multilatéralisme occidental, Etats-Unis en tête.
Haro sur le charbon. Dans un effort pour limiter le réchauffement de la planète, les dirigeants des grandes puissances du G7 déclinent dimanche un plan d’action pour le climat, au dernier jour de leur sommet en Angleterre.
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUMA), Faire la paix avec la nature (2021), souligne « la gravité de la triple urgence environnementale de la Terre : le changement climatique, la perte de biodiversité, et la pollution ». Ces « trois crises planétaires que nous nous infligeons font courir un risque inacceptable au bien-être de la génération actuelle et des futures générations », dit le PNUMA. Cette alerte rouge, publiée à l’issue de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), a été élaborée tandis qu’avait lieu la Journée internationale de lutte anti-impérialiste.
En modifiant les grands cycles chimiques, le cycle de l’azote, du carbone, du phosphore, de l’eau, l’homme a même une influence isostatique », c’est-à-dire sur la tectonique des plaques...Il ne fait pas bon parler de limitations en ces temps où nos libertés, même les plus essentielles, sont mises à rude épreuve : et pourtant, le cadre des limites planétaires n’a jamais été aussi pertinent pour comprendre comment nos activités mettent en péril la stabilité des écosystèmes… et risquent de plonger nos sociétés dans des bouleversements en chaîne, irréversibles. Dont le Covid-19 est le signal faible ? Plongée dans un voyage au cœur des processus qui conditionnent l’équilibre du système-Terre.
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
Des chercheurs de l'université de Stanford mettent en garde contre les conséquences du réchauffement climatique sur la flore alpine. Ces plantes vivant à la limite des neiges éternelles pourraient s'éteindre, des espèces plus compétitives colonisant leur habitat.
Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.

2020

Près de 400 signataires soutiennent les revendications du mouvement des travailleurs d'Amazon. Ils interpellent le PDG, Jeff Bezos, pour qu'il règle ses "dettes"envers eux, la société et la planète. Retrouvez l'ensemble des signataires au bas de l'article.
Des organisations issues de plus de 100 pays demandent que "le droit à un environnement sain et naturel" soit ajouté à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations unies. Leur campagne mondiale, baptisée "#1Planet1Right", se poursuivra jusqu’en 2023 pour les 75 ans de la DUDH. Ce lundi, plus de 111.000 personnes ont déjà signé la pétition qui vise 500.000 participants.
Un énorme bloc de 500.000 m³ menace de se détacher d'un glacier du Mont-Blanc. Des routes ont été bloquées et plus de 70 personnes ont été évacuées. L'accélération de la fonte des glaciers, à l'image de celui-ci des Grandes Jorasses près de Courmayeur, inquiète les scientifiques, à l'instar du climatologue Hervé Le Treut.
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
La marche persistante d’un climat en réchauffement se manifeste par une multitude de changements continus et progressifs. Les niveaux de CO2 dans l’atmosphère. La teneur en chaleur des océans. L’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale. Chacune s’élève d’année en année, alimentée par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Et si les records climatiques sont régulièrement battus, l’impact cumulatif de ces changements pourrait également entraîner des changements radicaux et irréversibles dans des parties fondamentales du système terrestre.

2019

Ils l’ont fait. Après s’être réunis pour la première fois à Madrid la semaine dernière, à l’occasion de la COP25, les quatre ministres belges en charge du Climat ont adopté mercredi matin le Plan national climat-énergie (Pnec) de la Belgique. Une étape qui démontre la capacité des nouveaux exécutifs régionaux à trouver un modus vivendi sur ce sujet, malgré les divergences de vues entre la Flandre et les deux autres régions. La décision adoptée mercredi en comité de concertation va permettre à la Belgique d’envoyer son plan à la Commission européenne avant la fin de l’année, comme requis.
L’invitée de Paris Direct était ce matin Lamya Essemlali, la présidente de Sea Sheperd France, association de protection des écosystèmes marins et de la biodiversité. Une ONG réputée pour ses actions coup de poing à travers le monde. Comment mène-t-elle ses opérations ? Pourquoi est-il si important de protéger les océans ?
La forêt amazonienne est en proie aux flammes et c'est une catastrophe écologique majeure. Elle abrite un quart des espèces mondiales, produit 5 à 10 % de l'oxygène mondial, régule les pluies, capte du carbone... Les effets concrets des incendies qui la ravagent ne sont pas encore exactement évalués, mais les premiers éléments qui émergent sont terribles pour ce bien commun de l'humanité. 
Pour le cinquième jeudi consécutif, ils étaient plus de 20 000 lycéens et étudiants en Belgique et plusieurs milliers de Néerlandais à sécher les cours pour protester contre l'inaction climatique. Et à Nantes, ils étaient 150 vendredi dernier pour la première mobilisation du genre en France. Comme eux, ils sont nombreux à troquer leur cartable contre des banderoles chaque semaine pour inciter leurs élus à accélérer sur la lutte contre le changement climatique. La prochaine journée de grève mondiale est prévue pour le 15 mars.

2018