8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2023

Soja, cacahuète, mimosa : des scientifiques retracent l’évolution de la symbiose fixatrice d’azote chez les légumineuses et certaines espèces d’arbres.
6 des 9 limites planétaires cruciales pour la stabilité de notre écosystème sont désormais franchies, alerte un groupe de scientifiques mené par Johan Rockström. Cette situation préoccupante est largement attribuée à l'agriculture industrielle qui affecte notamment le cycle de l'azote.
Le Boerenbond intentera un recours si le projet de décret actuel sur l'azote est approuvé, a annoncé l'organisation flamande des agriculteurs dans un communiqué de presse publié mardi. Le vote sur ce décret est prévu pour jeudi. Toutefois, si le texte en l'état est voté, Boerenbond intentera un recours. "Si le nouveau décret sur l'azote du gouvernement flamand offre aux agriculteurs un peu plus de sécurité juridique, il ne leur offre pas de perspectives d'avenir", a déclaré l'organisation mardi. C'est surtout pour les agriculteurs qui veulent entreprendre, comme les jeunes agriculteurs, que les perspectives manquent, a justifié le Boerenbond.
Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches. "L'augmentation des dépôts d'azote d'origine humaine modifie la qualité des sols dans les écosystèmes naturellement pauvres en nutriments", ont expliqué les scientifiques. En Flandre, ce phénomène est principalement dû à l'agriculture. "En conséquence, les conditions de vie des espèces végétales et animales changent également. Les plantes qui bénéficient d'un surplus d'azote deviennent souvent dominantes, ce qui conduit à l'enherbement des landes ou à la présence de ronces dans les zones boisées."
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti mardi que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches.
La prise de poids politique du BBB, le parti néerlandais pro-élevage de Caroline van der Plas, a permis de mettre en lumière une crise latente pourtant essentielle : celle de la surproduction d’azote. Cette dernière nécessiterait, au-delà de politiques publiques restrictives instaurées par le gouvernement néeerlandais, de repenser un modèle productif séculaire nocif pour la biodiversité terrestre et souterraine.
Le dossier azote paralyse le gouvernement flamand. Mais qu'est-ce c'est l'azote, et pourquoi ça pose problème ?
Le modèle agricole wallon est très différent du modèle flamand. Cela explique pourquoi il n’y a pas la même crispation qu’en Flandre.
La Flandre est devenue ingouvernable. Le dossier de la pollution à l’azote suscite une crise majeure au sein du...

2022

Le danger posé par les engrais azotés ne concerne pas seulement la sécurité des riverains, mais se traduit aussi par leur terrible contribution à la crise écologique. Les engrais azotés de synthèse sont une bombe climatique : avec l'élevage, ils représentent 43 % des gaz à effet de serre de l'agriculture en émettant du protoxyde d'azote, un gaz 300 fois plus puissant que le CO2.
"Des ruptures d'approvisionnement" sont également possibles au vu du marché mondial "extrêmement tendu", selon le géant de l'engrais.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
L'autoroute A1 reliant Hengelo à Apeldoorn à l'est des Pays-Bas sera fermée à la circulation jusque jeudi en fin d'après-midi en raison de déchets qui y ont été déversés mercredi par des agriculteurs manifestant contre un projet de réduction des émissions d'azote, a rapporté un porte-parole du département des travaux publics.
L’objectif du plan est de préserver les nombreuses zones Natura 2000 du pays. Face à l’ampleur de la crise, un médiateur a été nommé. Pourquoi ce plan azote? L’azote est un composé de l’ammoniac et il pollue l’air et les cours d’eau. Il est majoritairement issu de l’élevage et des déjections des animaux.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Il est dans le lisier et dans le fumier. Il est l’un des éléments indispensables pour faire grandir les plantes. Il compose presque 80% de notre atmosphère. L’azote. Il est aussi un sacré caillou dans la botte de la ministre de l’Environnement flamande, Zuhal Demir.
Considérée comme l’une des principales inventions de l’agriculture, l’utilisation d’azote de synthèse a rendu le monde agricole fortement dépendant du gaz. Et a entraîné une pollution sans commune mesure, explique l’ingénieur agronome Claude Aubert.
La création des engrais de synthèse a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, permettant une augmentation des rendements agricoles. Mais l’utilisation excessive d’azote et de phosphore provenant de ces engrais est à l’origine d’une crise environnementale, avec la prolifération des algues et l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des « zones mortes » océaniques. Sur les neuf « limites planétaires » , la limite associée aux déchets d’azote et de phosphore a été largement dépassée, mettant en péril le système de fonctionnement de la Terre.

2021

Communément dénommé "gaz hilarant", le protoxyde d’azote n’a rien d’amusant. C'est en effet le troisième gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère, responsable du changement climatique mais aussi de la destruction de la couche d'ozone. Et sa concentration ne cesse de croître : + 30 % depuis 1980 en raison de l'explosion de l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture. En France, les citoyens de la Convention climat appellent à taxer leur utilisation.
En Wallonie, la législation sur la gestion durable de l'azote impose aux agriculteurs qu'ils implantent ce que l'on appelle "des couverts" c'est-à-dire des engrais verts. Mais de quoi s'agit-il exactement?
On les appelle "engrais azotés". Les agriculteurs s’en servent au printemps pour stimuler la croissance des plantes. Mais depuis peu, leurs prix montent en flèche. Ce problème ne concerne que l’agriculture pour l’instant, mais pourrait aussi toucher le consommateur à moyen terme.
Si le public prend conscience de l’importance vitale de ce qui se passe en matière de climat et de biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore reste plus ou moins mystérieuse. D’où l’importance du livre « Les apprentis sorciers de l’azote — La face cachée des engrais azotés », de Claude Aubert.
La cuve de Thomas Brébion, céréalier à l'ouest de Paris, est vide. D'habitude, explique-t-il à l'AFP, il prend les devants, en achetant plusieurs mois à l'avance la solution azotée qu'il pulvérise dans ses champs pour nourrir ses cultures.
On assiste depuis septembre à une flambée impressionnante des prix des engrais azotés, due notamment à la hausse des tarifs du gaz, à une disponibilité limitée et à une forte demande.
L’agriculture biologique, qui bannit les engrais et pesticides de synthèse, pourra-t-elle nourrir la planète ? Cette vaste et épineuse question agite depuis des années la communauté scientifique ainsi que les mouvements militants paysans et écologistes.
Une étude de l’INRAE pointe l’azote comme facteur limitant au développement de l’agriculture biologique, dont la montée en puissance sera conditionnée par l’évolution des systèmes d’élevage et des régimes alimentaires et par la réduction du gaspillage.
Une matière visqueuse pullule depuis des années dans les eaux du Pays basque : le liga, une « boue » notamment due à l’excès d’azote et de phosphate dans les eaux, qui colmate les filets des pêcheurs. Alors que la situation s’enlise, pêcheurs et collectifs ont porté plainte.
Il y a vingt ans, l’usine AZF explosait à Toulouse. En cause : le nitrate d’ammonium. Il est massivement utilisé pour fabriquer les engrais azotés de synthèse, dont l’agriculture française est extrêmement friande. Comment se passer de ces engrais dangereux et climaticides ?