8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Alors que l’accélération des modes de vie nous déconnecte de notre environnement immédiat, le philosophe Hartmut Rosa appelle à une pédagogie de la résonance qui transforme la relation au monde.
Les Livres de Philosophie: Gabriel Perez, Florian Massip : A la fin du monde, il fera beau. Essai sur l'inaction climatique. À défaut d’une mobilisation générale contre les dérèglements climatiques, c’est bien le mot d’ordre du néolibéralisme mondial qui s’impose désormais : celui de l’adaptation. Devant cet avenir apocalyptique surgit l’énigme de l’inaction climatique : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ?
Les récentes classifications du nucléaire comme énergie verte ou alternative préfigurant ladite « transition écologique » [1] par les instances européennes ou la conférence de Dubaï, nécessitent que l’on y revienne sérieusement… Le gigantesque plan de relance français également. D’autre part, la guerre entre un état qui possède l’arme nucléaire et un autre qui a six centrales sur son sol réactualise toutes les formes de désastres inhérentes à son existence depuis 1945. C’est l’objet du texte suivant en dix-huit thèses, que de revenir sur l’essence du nucléaire afin d’en proposer une théorie critique.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.

2023

Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
Il n’y a pas de combat plus rude, plus incertain et plus inégal que celui qui doit être mené aujourd’hui pour nous sortir de ce régime anthropologique productif et destructeur. Par Aliènor Bertrand, philosophe, chargée de recherche au CNRS
Véronique Bergen est née en 1962 à Bruxelles. Ancienne de l’école Decroly et docteure en philosophie, elle publie depuis 30 ans. Sa bibliographie, même sélective, compte plus de soixante titres de romans, de nouvelles, d'essais, de poèmes et de critiques d’art. "J’admire sa capacité de travail, ses choix sans réserve, son engagement dans une vie où il n’y a que l’écriture au poste de commande", nous confie Gilles Collard, philosophe également issu de l’ULB et coordinateur du Master en création littéraire à La Cambre.
À partir de 1992, la Thaïlande a commencé à offrir une assistance technique aux pays étrangers et l'a étendue pour inclure la coopération trilatérale avec un partenariat de développement de pays tiers. Lorsque la Thaïlande présidait le Groupe des 77 en 2016, elle proposa la philosophie de l'économie de la suffisance (SEP - Sufficiency Economy Philosophy) comme une alternative pour atteindre les objectifs de développement durable, avec la conviction que la valeur de la SEP est universelle et applicable en tout lieu.
Vers un nouveau paradigmeLa modernité s’est caractérisée par une sorte d’extraction de l’homme, de son organisation sociale, de ses fins, de la nature, raval...
Critique du catastrophisme et appel à rejeter la gestion technocratique et citoyenne des nuisances. On n’en finira pas avec les nuisances sans se débarrasser de la société qui les produit, la société industrielle. Bien que les exemples du texte soient un peu datés, ses arguments n’ont pas pris une ride : à l’ère du « mouvement climat », la neutralisation de l’écologie par les technologistes va bon train.
La violence, oui ou non, sans le point d’interrogation attendu, a paru en 1986 en Allemagne, dans un contexte de révolte antinucléaire, après l’explosion de la bombe civile de Tchernobyl. Les mobilisations massives qui en sont le prétexte et l’objet ne concernent alors pas seulement l’industrie nucléaire mais aussi les multiples exactions des firmes de la chimie ou du béton. Le point de départ en est l’entretien de Manfred Bissinger avec Günther Anders paru dans la revue Natur en 1986. Le livre intègre toutes sortes d’objections et de contributions adressées à Günther Anders lors de la parution d’un premier article. Il est également constitué d’entretiens, réels ou fictifs, dans lesquels on découvre un Anders politique, non seulement un critique radical de l’État mais aussi un auteur capable de provoquer une société entière pour l’inviter à réagir.
Peut-on comparer les dirigeants actuels des pays détenteurs de l’arme atomique à Hitler ou Himmler ? Günther Anders lui en tout cas n’hésite pas. Ce philosophe, un des « pères spirituels » des écologistes allemands, juif qui a fui l’Allemagne en 1930, va même plus loin. Il parle des morts du nazisme comme d’une « répétition générale de ce qui nous attend ». « Les Hitler d’aujourd’hui sont incomparablement plus dangereux qu’Hitler lui-même du fait que les armes qu’il ne faudrait plus qualifier d’armes leur sont tombées entre les mains. »
Peut-on concevoir une pensée écologique qui soit aussi une philosophie de la puissance, ne se résumant ni à sa célébration prométhéenne, ni à son déni ascétique ? Si la vie est volonté de puissance, alors il s’agit de chercher à dégager les conditions auxquelles l’accroissement de la puissance peut aussi prendre la forme d’un retour vers la terre. En quête d’une telle philosophie, ce livre chemine en compagnie de Nietzsche. Car il est peut-être encore temps de répondre à ce mystérieux appel de Zarathoustra : « Que le surhumain soit le sens de la terre ! »
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l'importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces.
Il appartient à une série de rencontres avec des philosophes, écologues, artistes, etc... qui propose un état de l’art des réflexions sur le sauvage.