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La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.
Une raffinerie de pétrole a pris feu lundi à Riazan, au sud de Moscou, après une attaque de drones ukrainiens, ont indiqué les autorités et les médias locaux. Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
Les cours du pétrole sont en légère hausse mercredi, soutenus par des dégâts infligés par des drones ukrainiens sur des infrastructures pétrolières russes qui devraient prendre des mois à être réparées."Le flux de pétrole en provenance du Kazakhstan pourrait être réduit de 30% jusqu'à ce que la station de pompage de pétrole de Kropotkinskaya (en Russie, ndlr) soit réparée", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.La France pèse autant dans les importations de GNL parce qu'elle exploite notamment cinq terminaux de regazéification, décrypte Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste à l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.
Les dégâts causés par des drones ukrainiens contre une station de pompage russe risque d'entraîner une baisse d'"environ 30 %" du volume de pétrole pompé en provenance du Kazakhstan pendent environ deux mois , a annoncé mardi l'opérateur russe de l'oléoduc.Selon un communiqué de Transneft, sept drones explosifs ont visé lundi une infrastructure du Caspian Pipeline Consortium (CPC), un oléoduc acheminant du brut du Kazakhstan vers l'Europe via la Russie et la mer Noire.
En 2024, les importations de GNL de l'Europe (au sens large en incluant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège et la Turquie) ont significativement chuté, indique ce 18 février l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA)(1). Le think tank alerte en particulier sur un rebond des livraisons russes de GNL.
Alors que l’Union européenne tente de se défaire de ses exportations de gaz russe, les importations françaises de GNL ont fortement augmenté en 2024. La France étant particulièrement bien équipée pour réceptionner en terminaux méthaniers.
L'Ukraine a frappé avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l'arrêt d'une importante station de pompage, a annoncé lundi la compagnie exploitante.
Donald Trump réclame à l’Ukraine des contreparties à l’aide fournie par les États-Unis ces dernières années. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à recevoir des "investissements" américains et compte faire peser les richesses du sol de son pays dans les négociations de paix. Titane, lithium, terres rares… quels sont ces minéraux si convoités en Ukraine ? Décryptage.
La Slovaquie est à nouveau alimentée en gaz russe, cette fois par la Turquie et la Hongrie, après l'interruption début janvier des livraisons transitant via l'Ukraine, a déclaré jeudi le fournisseur national d'énergie SPP.Le géant russe "Gazprom a partiellement rétabli ses livraisons", selon le porte-parole de la compagnie publique slovaque Ondrej Sebesta interrogé par l'AFP. "Elles se font via TurkStream et la Hongrie", a-t-il ajouté.
L'armée ukrainienne a dit lundi avoir mené des frappes de drones contre des installations pétrolières dans l'ouest de la Russie, dans la nuit de dimanche à lundi, déclenchant des incendies sur site.Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique depuis bientôt trois ans.
L'armée ukrainienne a dit mardi avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi un dépôt pétrolier et une usine aéronautique en Russie, lors d'une nouvelle série d'attaques de drones qui a aussi entraîné la mise à l'abri de la population civile de deux localités près du Kazakhstan.L'Ukraine frappe régulièrement des cibles militaires et des sites énergétiques en Russie, en riposte aux frappes quotidiennes du Kremlin qui endeuillent son territoire depuis février 2022.
L'armée ukrainienne a dit mardi avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi un dépôt pétrolier et une usine aéronautique en Russie, lors d'une nouvelle série d'attaques de drones qui a aussi entraîné la mise à l'abri de la population civile de deux localités près du Kazakhstan.L'Ukraine frappe régulièrement des cibles militaires et des sites énergétiques en Russie, en riposte aux frappes quotidiennes du Kremlin qui endeuillent son territoire depuis février 2022.
La République tchèque a annoncé mardi qu'elle s'était affranchie de sa dépendance à l'égard du pétrole de Russie qu'elle continue d'acheter, tout en pouvant désormais s'approvisionner en quantité à partir de l'Ouest grâce à l'extension de l'oléoduc européen TAL."La construction de cette extension est terminée", "la Russie ne peut plus nous faire chanter et nous avons la garantie de pouvoir nous approvisionner à partir de l'Ouest", a annoncé à la presse le Premier ministre tchèque Petr Fiala.
Moscou a accusé samedi les Etats-Unis d'être prêts à risquer l'instabilité énergétique mondiale en imposant de nouvelles sanctions de grande envergure au secteur énergétique russe.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe --notamment le géant pétrolier Gazprom Neft--, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine, quelques jours seulement avant le départ du président Joe Biden.
Les autorités russes ont annoncé vendredi avoir détecté une nouvelle fuite de mazout dans l'un des deux pétroliers victimes d'un naufrage mi-décembre entre la Russie et la Crimée, à l'origine d'une marée noire aux graves conséquences environnementales.
Le président serbe Aleksandar Vucic "parlera à Poutine" après l'annonce par Washington de sanctions contre le pétrole et le gaz russe qui touchent aussi Petroleum Industry of Serbia (NIS), seul fournisseur de gaz en Serbie et détenue majoritairement par Gazprom. "Je parlerai au président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, d'abord par téléphone, puis j'explorerai d'autres moyens de communication. Nous faisons face à des négociations difficiles concernant le renouvellement de l'accord gazier", avec la Russie a dit M. Vucic lors d'une conférence de presse à Belgrade.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mardi soir la Russie "d'utiliser le gaz comme arme" et de mener une "guerre hybride" en Moldavie, où le territoire séparatiste prorusse de Transdniestrie n'est plus approvisionné en gaz russe depuis début janvier."La Russie continue d'utiliser le gaz comme arme et la Moldavie est une fois de plus la cible de sa guerre hybride", a dénoncé la diplomate sur le réseau social X.
L'armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé pendant la nuit un site pétrolier en Russie situé à 500 kilomètres de la frontière et approvisionnant l'aviation militaire russe qui bombarde l'Ukraine.Les autorités régionales russes ont fait état d'une "attaque massive" de drones ukrainiens sur les villes de Saratov et Engels situées à quelque 700 kilomètres au sud-est de Moscou qui a infligé des "dommages" à une "entreprise industrielle", y provoquant un "incendie".
L'armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé pendant la nuit un site pétrolier en Russie situé à 500 kilomètres de la frontière et approvisionnant l'aviation militaire russe qui bombarde l'Ukraine.Les autorités régionales russes ont fait état d'une "attaque massive" de drones ukrainiens sur les villes de Saratov et Engels situées à quelque 700 kilomètres au sud-est de Moscou qui a infligé des "dommages" à une "entreprise industrielle", y provoquant un "incendie".
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
L’arrêt de l’approvisionnement en gaz via l’Ukraine, en plein hiver, fait grimper les prix en Europe
(02/01) - Isabelle HanneLe mégawattheure a plusieurs fois dépassé 50 euros depuis mardi, son niveau le plus élevé depuis octobre 2023, contre moins de 30 euros à la même époque l’année dernière.
Un gazoduc transnational a été fermé mercredi 1er janvier après que Kiev a refusé de renouveler un accord autorisant le transit de gaz russe sur son territoire. Un arrêt qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par l’Ukraine et ses alliés pour saper la capacité de Moscou à financer son effort de guerre, observe la presse internationale.
La Moldavie a déjà commencé à éteindre ses lumières, la Slovaquie menace l'Ukraine de représailles: l'annonce par Kiev de la fin du transit du gaz russe sur son territoire sème le trouble en Europe de l'Est. Aucune livraison n'est prévue mercredi 1er janvier, selon des données publiées mardi par l'opérateur ukrainien GTSOU, actant l'expiration d'un contrat établi en 2019 entre la compagnie Naftogaz et le géant russe Gazprom.Dans ce contexte, le cours du gaz européen a atteint la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d'un an.
Dans quelques jours, l'Ukraine n'autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire en direction des pays européens, a prévenu son président Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Slovaquie, la Moldavie et dans une moindre mesure la Hongrie.- Une dépendance qui reste forte -Dans l'Union européenne (UE), les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, contre plus de 40% en 2021.
Le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin le Premier ministre slovaque Robert Fico, l'un des seuls dirigeants européens à être restés proches de lui, a annoncé la présidence russe, en pleine incertitude sur l'avenir du transit de gaz russe vers l'UE.
Le Parlement moldave anticipe un arrêt au 1er janvier 2025 des livraisons de gaz russe. Une façon pour le Kremlin de saper la popularité de la présidente Maia Sandu, une pro-européenne qui vient de se faire réélire, pour un second mandat.
L'Ukraine a affirmé samedi avoir bombardé pendant la nuit un site pétrolier dans la région russe d'Oriol (ouest), déclenchant un incendie, les autorités locales confirmant une "attaque massive" de drones.
À 470 mètres sous terre, Serguiï Faraonov tient de l'or noir dans sa main : du charbon extrait, malgré la guerre, d'une mine du Donbass, dans l'Est de l'Ukraine.À l'abri des bombardements mais...La roche est d'autant plus précieuse que les bombardements russes ont ravagé l'infrastructure énergétique de l'Ukraine depuis deux ans et demi. Donc chaque source d'énergie est cruciale, à l'approche de l'hiver et face aux coupures quotidiennes d'électricité.
Des incendies ont éclaté dans la nuit dans deux dépôts de carburant russes dans la région de Voronej, a déclaré vendredi le gouverneur de la région, Alexander Gusev. Les autorités ukrainiennes ont confirmé dans l'après-midi être à l'origine de l'attaque.
Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi que l'annonce de Kiev de ne pas prolonger le contrat avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre entraînera des "pertes" financières pour Moscou.Or les revenus tirés de la vente de ses hydrocarbures sont vitaux pour la Russie afin de poursuivre notamment son offensive en Ukraine, opération militaire qui a entraîné une pluie de sanctions occidentales contre le pays.
Guerre en Ukraine : Kiev veut arrêter complètement le transit du gaz et du pétrole russes - La Libre
(30/08) - Belga,L'Ukraine prévoit d'arrêter complètement le transit de gaz et de pétrole en provenance de Russie à partir du 1er janvier 2025, a indiqué vendredi le conseiller au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, dans une interview avec la chaîne de télévision Novyny.LIVE.
L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.
Un drone ukrainien a entraîné dans la nuit de vendredi à samedi l'incendie d'un dépôt pétrolier dans la région de Rostov (Sud) à plusieurs centaines de kilomètres de la ligne de front."Après l'attaque d'un drone, un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole dans le district de Tsimlyansky. Selon les données préliminaires, il n'y a pas de morts et de blessés", a déclaré sur Telegram le gouverneur local, Vassili Goloubev.
Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.
Les autorités finlandaises ont demandé mercredi à l'Union européenne d'acquérir un navire d'intervention pour répondre aux déversements d'hydrocarbures dans la mer Baltique, craignant des fuites provenant de pétroliers russes.Le pays nordique a souligné que le risque de marées noires avait augmenté dans ces eaux "car les sanctions internationales ont contraint la Russie à transporter son pétrole avec des navires plus anciens et une couverture d'assurance plus faible".
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
La Russie, l'un des plus gros producteurs de gaz et de pétrole, a appelé mercredi à éviter une sortie "chaotique" des énergies fossiles, tout en saluant la nature de "compromis" de l'accord adopté à la COP28 de Dubaï."Nous avons, à chaque occasion, souligné les conséquences d'une sortie chaotique, et sans le soutien de la science, du charbon, du pétrole et du gaz", a déclaré le chef de la délégation russe, Rouslan Edelgueriev, cité par l'agence de presse TASS.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
La Russie a engrangé 158 milliards d'euros de revenus tirés des exportations d'énergies fossiles en six mois de guerre, profitant de cours élevés, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié mardi, qui appelle à des sanctions plus efficaces. "La flambée des cours des énergies fossiles signifie que les revenus actuels de la Russie sont bien au-dessus de ceux des années précédentes en dépit des réductions des volumes exportés", souligne le rapport du Centre for research on energy and clean Air (CREA), basé en Finlande.
Le bras de fer en cours avec la Russie autour des énergies fossiles est l’occasion d’entrer de plain-pied dans l’ère de la sobriété énergétique. Pourtant, nos gouvernants semblent lorgner vers une autre voie : celle qui consiste simplement à changer de fournisseur, au risque de perdre toute crédibilité morale et de manquer une occasion historique en faveur du climat.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Dans cette lettre ouverte à destination de l’exécutif français, les associations autrices de cette tribune demandent à ce que la guerre en Ukraine ne soit pas un prétexte à la relance d’extractions polluantes d’énergies fossiles.
L'Union européenne veut "renforcer" sa coopération énergétique avec l'Etat hébreu en réponse au "chantage" de la Russie, qui a coupé ses livraisons de gaz à des pays européens, a soutenu mardi en Israël la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage (...) la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l'Ukraine", a-t-elle accusé lors d'un discours à l'Université Ben-Gourion du Néguev.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?
Les exportations de combustibles fossiles ont rapporté à la Russie près de « 63 milliards d’euros au cours des deux premiers mois de la guerre en Ukraine », selon une étude publié ce 28 avril par le CREA (Centre for Research on Energy and Clean Air)(1).
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
L’Académie des technologies vient de publier un rapport « Sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes »(1) dans lequel elle décrit le poids des relations énergétiques entre Europe et Russie et les pistes pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures russes. Morceaux choisis.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».
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