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Humanité et Biodiversité
Le chef de l'ONU a appelé mardi l'humanité à sortir de sa "crise existentielle" qui lui fait détruire la nature.
Plus d'une espèce d'arbres sur trois est menacée d'extinction, selon l'actualisation de la Liste rouge publiée lundi à la COP16 biodiversité, illustrant l'urgence pour les pays réunis à Cali, en Colombie, de tenir leur engagement à stopper la destruction de la nature d'ici 2030.
Il faut souvent traverser des épreuves difficiles dans la vie pour développer un état d’esprit philosophique. De nombreuses personnes qui ont atteint l’excellence dans leur domaine ont compris, après avoir vécu des moments éprouvants, l’importance de leur existence sur cette Terre, comme l’astronaute Ronald Garan. Lors de ses trois missions spatiales entre 2008 et 2011, il a passé plus de 178 jours dans l’espace, comme l’indique la NASA. En réfléchissant à ce que son expérience lui a appris lors d’une interview avec Big Think, Garan a affirmé que les habitants de la Terre « vivent dans le mensonge ».
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Hubert Reeves, l’un des scientifiques les plus populaires de son temps est mort à 91 ans. Canadien d’origine, il vivait en France à qui il avait fait aimer les étoiles dans de nombreuses émissions de vulgarisation. Astrophysicien, il était un fervent défenseur de la nature et tentait d’inviter les humains à mieux la protéger. Le conteur s’en est allé, reste son message d’éternel amoureux de l’Univers, dans toute sa complexité.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
La population humaine vit de plus en plus éloignée de la nature et de nombreuses interactions avec la nature sont en déclin à travers le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment par une équipe franco-allemande. L’étude met en évidence une distanciation grandissante entre nos lieux de vie et les espaces naturels et synthétise les connaissances actuelles sur l’évolution récente des interactions homme-nature. Les auteurs appellent à une meilleure considération individuelle et institutionnelle de l’importance de ces interactions dans la protection de la biodiversité.
La conférence des Nations unies sur la biodiversité réunit plus de 190 pays à Montréal jusqu’au 19 décembre. L’issue des négociations, qui portent sur une vingtaine d’objectifs destinés à sauvegarder les écosystèmes d’ici à 2030, est incertaine.
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Une étude publiée en juin a analysé des échantillons provenant de 1 000 sites dans des cours d’eau de plus de 100 pays à la recherche de 60 principes actifs pharmaceutiques (PAP). Ses résultats suggèrent que, dans près de 40 % des sites testés à l’échelle mondiale, les concentrations d’au moins un PAP étaient supérieures aux niveaux ne représentant pas de danger pour la vie aquatique.
Le berceau de notre avenir, c'est la Terre, à maintenir en vie si nous souhaitons le rester nous-mêmes. C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation générale et au lancement d'un Plan Marshall de la biodiversité, innovant, offensif et ambitieux, pour préserver et restaurer la biodiversité et se donner les moyens politiques, scientifiques et économiques de s'en inspirer pour innover demain. « Biodiversité, capital et muse de notre avenir ».
L’humanité est en train d’épuiser ses recours face au changement climatique, s’inquiète la primatologue britannique Jane Goodall, qui appelle du haut de ses 88 ans à combattre « la pensée à court terme » pour sortir de l’impasse environnementale.
Du haut de ses 88 ans, la primatologue britannique Jane Goodal lance un cri d'alerte.
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Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.
Si le public prend conscience de l’importance vitale de ce qui se passe en matière de climat et de biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore reste plus ou moins mystérieuse. D’où l’importance du livre « Les apprentis sorciers de l’azote — La face cachée des engrais azotés », de Claude Aubert.