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capitalisme vert
Explosion des inégalités, triomphe de l'égoïsme, perte du sens du collectif… Face à ce triste bilan, ils sont de plus en plus nombreux à chercher de nouveaux mode de vie et à faire le choix de s'installer dans des écovillages....
Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargan
À l’heure de la « transition énergétique »1, l’exploitation minière des fonds marins promet un eldorado : des milliards de tonnes de métaux, nécessaires aux technologies électriques et numériques. Une telle manne suscite de nombreuses convoitises, qui se parent des vertus du capitalisme vert. À quel prix pour l’environnement et les pays dominés de l’ordre international ?
Le politiste Edouard Morena publie aux éditions La Découverte Fin du monde et petits fours, une enquête foisonnante sur les (riches) promoteurs du « capitalisme vert », qu’il analyse comme un « projet politique taillé sur mesure pour garantir les intérêts de classe [des élites] dans un monde en surchauffe ». Entretien.
La 27e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique commence à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Elle est sponsorisée massivement par des multinationales (qui mettent la planète à sac) et organisée par la dictature du général Sissi (qui emprisonne les activistes). La crédibilité de cette COP est nulle.
Dans son ouvrage Criminels climatiques, publié aux éditions La Découverte, Mickaël Correia conduit une vaste enquête sur trois mastodontes des énergies fossiles en remontant les pipelines, les stratégies et les techniques qui leur permettent de continuer à polluer. À Vert, il livre quelques fragments de ce vaste système au croisement des pouvoirs politique, culturel, économique et financier.
Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au One Ocean Summit. Qui s’est transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.
Eva Betavatzi, militante du CADTM, examine la dimension environnementale des dégâts provoqués par les politiques néolibérales en Grèce. Elle met en lumière la manière spécifique dont le gouvernement de droite y déploie le projet du « capitalisme vert », en lien notamment avec l’implantation à grande échelle de parcs éoliens, et montre que ce dernier fait système avec les projets extractivistes plus classiques mais aussi avec les coupes budgétaires et la « thérapie de choc » néolibérale imposées à la Grèce...
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
Découvrez les critiques des femmes à l'égard du Sommet sur les systèmes alimentaires et de l'avancement du pouvoir des entreprises sur l'alimentation et la nature
La problématique générale du livre est de montrer que s’engager dans la voie d’une réponse marchande à la crise écologique ne peut qu’approfondir cette dernière. Hélène Tordjman critique la transformation de la nature en « capital naturel » – « dernière étape en date d’un processus de réification de la nature entamé aux débuts de l’époque moderne » (p. 160) – et sa réduction à des « services écosystémiques ».
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Dans « La croissance verte contre la nature », l’économiste Hélène Tordjman montre comment, sous couvert de « transition écologique », le capitalisme financiarisé poursuit sa destruction de la planète.
Les auteurs de cette tribune s’appliquent à démontrer, en seize arguments, pourquoi la transition écologique est une impasse. Ce passage est extrait du livre « Ecologie sans transition » publié aux éditions Divergences.
L'extraordinaire mobilisation en faveur de la transition écologique, celle des jeunes en particulier, devrait logiquement déboucher sur une "vague verte" aux élections du 26 mai prochain. On ne peut que s'en réjouir.
Une énergie considérable est déployée pour le répéter : « L’ère de l’énergie bon marché est terminée », alertent des biophysiciens finlandais dans un rapport remis aux Nations unies le 14 août 2018. Mais plutôt que de seulement reprendre ce constat à d’autres scientifiques, ils en tirent une conclusion sans appel : le modèle économique issu de l’ère industrielle arrive lui aussi à son terme. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité », nous nous tournons vers « des sources d’énergie moins efficientes », ce qui signifie que sa production nécessitera à l’avenir « plus d’efforts ».