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Atténuation
Dans une étude internationale, des chercheurs révèlent que le reboisement est 10 fois plus rentable pour atténuer le réchauffement climatique que ce qui a été estimé précédemment par le GIEC.
Depuis quelques mois, en France, les annonces et les évènements se multiplient autour de l’adaptation au changement climatique pour tenter de répondre aux questions : “Comment adapter nos territoires ?” “Comment adapter nos secteurs économiques ?” Le gouvernement a d’ailleurs annoncé un futur plan national d’adaptation au changement climatique pour le mois de juin 2024.
Par quels mécanismes les habitants des pays riches jouent-ils double jeu sans parfois le savoir ? En matière de changement climatique tout le monde a compris que la planète était en train de se fâcher gravement, que des souffrances étaient distribuées très irrégulièrement devant nous, et qu’il fallait prendre cela tout à fait au sérieux. Mais se comporter écologiquement, manger bio plus cher, et prêter son argent à des entreprises vertes qui ne rapportent pas grand-chose, tout le monde a compris qu’il valait mieux faire semblant que de le faire vraiment.
La mise en place de politiques de sobriété nécessite une métamorphose de l’économie qui va bien au-delà du plan annoncé par Emmanuel Macron et des appels des énergéticiens français à modifier nos habitudes, estime, dans une tribune au « Monde », Yamina Saheb, experte du GIEC.
Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à l’INRAE (Institut National de Recherche Agronomique), revient pour EURACTIV sur les perspectives d’évolution des indications géographiques et appelle à intégrer au cahier des charges des stratégies d’atténuation des perturbations climatiques.
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
Atténuer le changement climatique et s’y adapter sont les deux voies indispensables pour réduire les risques que génère le changement climatique.
des éléments d’analyse géomorphologique qui alimentent la thèse d’un anthropocène urbain qui se serait accéléré après la deuxième guerre mondiale. Ils appellent également à une meilleure prise en compte des études géomorphologiques dans la politique d’anticipation des risques.
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Il devient de plus en plus évident que les communautés doivent accroître leur résilience face aux menaces climatiques et littorales, alors même que le monde cherche à réduire ses émissions, principales responsables du réchauffement climatique.
Que faire face à la hausse des températures ? Donner la priorité à l’atténuation ou à l’adaptation ? Sans efforts d’atténuation – à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre – rapides et intenses, l’adaptation pourrait devenir de plus en plus difficile dans de nombreux endroits du globe, et pour longtemps.
Si jusqu’à la fin des années 2000, l’« atténuation » a été l’approche dominante adoptée pour limiter les émissions globales d’origine anthropique de gaz à effet de serre (GES), dont la concentration dans l’atmosphère perturbe le climat, elle a depuis montré ses limites. Face à un réchauffement qui apparaît aujourd’hui inéluctable, les thèmes d’« adaptation », et plus récemment de « vulnérabilité » et de « résilience », s’imposent progressivement.
L’atténuation et l’adaptation sont deux stratégies pour faire face au problème du changement climatique. L’atténuation est une intervention visant à réduire les sources ou augmenter les puits de gaz à effet de serre. L’adaptation est « un ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’en atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques » (IPCC 2001).