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focusbiodiversité insectes
L’abeille coule. Partout dans le monde, les populations d’insectes font face à un déclin sans précédent. En cause notamment : la nocivité des produits phytosanitaires. Illustration en France avec les bourdons.
Deux chercheuses françaises révèlent les nombreuses failles d’une étude qui relativisait le déclin des insectes. Davantage de « garde-fous » sont nécessaires pour une science de l'écologie rigoureuse, plaident-elles.
Avec l’été, les petites bêtes sont de retour et donnent l’impression de pulluler. Plusieurs études européennes montrent que leur nombre ne fait que diminuer depuis des années, mettant en péril les écosystèmes et notre alimentation.
La disparition des insectes pollinisateurs pourrait pousser les fleurs à s’autoféconder. Une pression sélective délétère pour la flore comme la faune, que des chercheurs ont découverte chez les pensées des champs.
Le déclin des insectes et animaux pollinisateurs menacerait la production de café et de chocolat.
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.
Le plus probable est que beaucoup d’insectes vont disparaître avant même que l’on fasse réellement connaissance. Il est bien entendu difficile de mesurer exactement le déclin, ou la disparition de ce que l’on connaît fort peu, on ne peut que l’approcher par des mesures indirectes. Du coup, cette imprécision fait le lit des sceptiques ou indifférents qui estiment qu’ils peuvent dormir tranquilles tant que les experts se querellent sur les chiffres.
Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un
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Coccinelles et abeilles déclinent à un rythme vertigineux. Tandis qu’une nouvelle forme de pesticide est testée en Europe, le biologiste britannique Dave Goulson démontre que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
Dave Goulson, biologiste à l’université du Sussex, spécialiste mondialement reconnu des abeilles, bourdons, papillons...
En quelques dizaines d’années, le moineau domestique a pratiquement disparu des grandes villes européennes. D’après...
Scientifiques en rébellion alerte sur la disparition des insectes en marge du salon de l’agriculture
(06/03) - Loup EspargilièreSamedi, à l’appel des collectifs Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, une centaine de personnes ont formé un cortège «funèbre» au pied du Museum national d’histoire naturelle (MNHN), à Paris.
L’action, organisée samedi en parallèle du Salon de l’agriculture, fait référence au livre « Printemps silencieux », de la biologiste nord-américaine Rachel Carson, première lanceuse d’alerte en 1962 sur la dangerosité des pesticides de synthèse.
C’est peu de dire que la réponse politique à ce phénomène n’est à la hauteur nulle part dans l’Union européenne. Et la France ne fait pas exception, comme en témoigne le récent débat autour de l’autorisation des néonicotinoïdes.
En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Une équipe de chercheurs a tenté de déterminer le poids combiné de tous les insectes terrestres et des arthropodes apparentés sur Terre.
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Selon une étude inédite menée par l’Université Queen Mary de Londres, les bourdons sont capables de jouer. C’est la première fois qu’un tel comportement est observé chez un insecte, ajoutant aux preuves croissantes que ces animaux peuvent éprouver des « sentiments » positifs. Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Animal Behavior.