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juillet 2024

La part du charbon dans le mix énergétique augmente aux Philippines et en Indonésie, deux archipels d'Asie du Sud-Est qui peinent à développer les énergies renouvelables, selon un nouveau rapport publié lundi.En 2023, la part de l'électricité produite à partir du charbon en Indonésie a légèrement augmenté pour atteindre un nouveau record de 61,8%, selon Ember, un groupe de réflexion sur le climat et l'énergie, dont le siège se trouve à Londres.
On croyait avoir tout vu durant le mois de Mai, car durant le mois de mai, fais ce qu'il te plait. Nos dirigeants se sont serrés les coudes pour être encore plus drôle en juin. Le monde a vraiment besoin de vacances, mais on ne sait pas où car entre sécheresses et inondations.

juin 2024

Le militant climatique Wouter Mouton a fait l’objet d’une arrestation administrative jeudi après-midi, à la suite d’une action menée dans une station-service à Bruges, a indiqué la police locale. L’activiste de 46 ans avait bénéficié mercredi d’une suspension du prononcé après s’être collé la main sur un tableau de Jan Van Eyck.
Les associations mettent la pression sur la Chine, alors que la plupart des acteurs occidentaux se sont engagés à ne pas financer le projet.
Les plans de transition de cinq grands producteurs d'électricité européens, dont Engie, prévoient des investissements importants dans les énergies renouvelables mais pas de se couper suffisamment rapidement des énergies fossiles, déplore mercredi la coalition d'associations Beyond Fossil Fuels.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
En Belgique, une bonne partie des subventions au gaz naturel fossile et au pétrole nuisent à l’environnement et à la santé et constituent une distorsion de concurrence, juge la Commission européenne. Elle recommande d’y sabrer afin de réduire la charge fiscale sur le travail.
La demande mondiale en énergies fossiles, et plus particulièrement en pétrole et en charbon, a atteint un niveau sans précédent en 2023, propulsant les émissions de CO2 du secteur énergétique vers un nouveau record, ressort-il d'un rapport publié jeudi par l'Energy Institute. Si la production d'énergie renouvelable a connu une forte croissance, elle est largement neutralisée par la hausse de la demande énergétique en provenance des pays du Sud.
Des ONG, associations et chercheurs demandent à l’AMF de sanctionner le greenwashing des fonds durables investis dans des actifs fossiles.
Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec l'annonce mardi par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines."Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays", a indiqué dans un communiqué la compagnie qui opère le champ avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Pour être dans la cible d’une stabilisation du réchauffement à 1,5°C, il faut amorcer très rapidement le désinvestissement des énergies fossiles. Que nous dit l’étude annuelle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la question ? Côté pile, les investissements bas carbone maintiennent le rythme en 2023 et 2024. C’est la bonne nouvelle. Côté face, le redressement des investissements dans les énergies fossiles, amorcé en 2022, s’est poursuivi en 2023 et 2024. Les compagnies pétrogazières réinvestissent encore la majorité de leurs rentes dans le pétrole et le gaz.
L'exploitation d'un champ de pétrole et de gaz au large des côtes africaines a débuté pour le Sénégal qui espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. Un chiffre modeste comparé aux géants mondiaux et africains, mais qui devrait générer des milliards de dollars de revenus et accélérer le développement de l'économie du pays.
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
Au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, Antonio Guterres réclame d’interdire la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.
Table ronde lors du Festival "Les Traversées du savoir", 1er et 2 juin 2024 - Avec : - Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC, directrice de recherche au CEA, - Harry Bernas, physicien spécialiste du nucléaire, - Vincent Mignerot, essayiste. Animation du débat : Olivier Vilain, journaliste.
Mercredi 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, António Guterres s’est exprimé au sujet de la gravité de la crise climatique et, dans ce cadre, il a fait une proposition singulière : interdire les publicités pour les compagnies du secteur des énergies fossiles.
Les autorités finlandaises ont demandé mercredi à l'Union européenne d'acquérir un navire d'intervention pour répondre aux déversements d'hydrocarbures dans la mer Baltique, craignant des fuites provenant de pétroliers russes.Le pays nordique a souligné que le risque de marées noires avait augmenté dans ces eaux "car les sanctions internationales ont contraint la Russie à transporter son pétrole avec des navires plus anciens et une couverture d'assurance plus faible".
Les humains représentent le même "danger" pour la planète que "la météorite qui a exterminé les dinosaures", a lancé mercredi le secrétaire général de l'ONU au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, réclamant de bannir la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon, principales causes du réchauffement."Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger", a déclaré Antonio Guterres lors d'un long discours à New York pour la Journée mondiale de l'environnement.

mai 2024

Les actionnaires d'ExxonMobil vont avoir l'occasion lors de leur assemblée générale mercredi de montrer ce qu'ils pensent de la manière forte avec laquelle le géant américain du gaz et du pétrole a réagi aux récentes contestations liées au changement climatique. Des poursuites contre l'ONG Follow This et Arjuna Capital Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combattive que les années précédentes pour cette édition, qui va se dérouler en distanciel.
Le Koweït a annoncé mercredi l'augmentation de sa capacité de raffinage à 1,8 million de barils par jour avec le démarrage officiel de la raffinerie d'Al-Zor, l'une des plus grandes au Moyen-Orient. Située à 90 kilomètres de la capitale du riche émirat du Golfe, la nouvelle raffinerie pouvant traiter 615.000 barils de brut par jour a été officiellement inaugurée mercredi, quelques mois après avoir atteint sa pleine capacité.
Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
L'industrie pétrolière et gazière américaine poursuit sa consolidation avec une nouvelle fusion d'envergure: le géant ConocoPhillips a dévoilé mercredi une offre pour s'emparer de Marathon Oil, valorisé 22,5 milliards de dollars dette comprise, qui doit le renforcer dans les hydrocarbures de schiste.Tandis que la pression s'intensifie à travers le monde pour un abandon des énergies fossiles, les grands groupes américains se sont lancés depuis 2023 dans une vague d'opérations allant à contre-courant de la transition énergétique.
La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement. "Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d'une action de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d'actifs Amundi, 188 ont été relâchées tandis que 13 étaient encore en garde à vue samedi, a indiqué le parquet de Paris.Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient perturbé l'assemblée générale d'Amundi, à qui ils reprochent d'être l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d'affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.
Cinq personnes ont été interpellées, selon une source policière, après une action de Greenpeace en marge de l'assemblée générale de TotalÉnergies. Dans le courant de l'après-midi, 103 personnes ont également été interpellées durant l'AG du gestionnaire d'actif français d'Amundi, un des premiers actionnaires de TotalEnergies. Dès 9h00, cinq heures avant le début prévu de l'AG, des militants de Greenpeace ont déployé sur un bâtiment à quelques centaines de mètres du siège du groupe, une gigantesque banderole "Wanted", montrant le PDG Patrick Pouyanné que "la société civile recherche".
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce vendredi 24 mai pour protester contre l’action climatique délétère du champion des hydrocarbures, qui tenait sa grand-messe annuelle. 173 personnes ont été interpellées.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plus d'un millier de salariés issus d'entreprises comme Alstom, Orange ou encore Ubisoft, appellent Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, à "rendre l'épargne salariale plus transparente", dénonçant "des investissements néfastes pour le climat réalisés" avec leur argent.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a redit vendredi qu'il était "nécessaire" de mettre en production "de nouveaux champs" pétroliers, lors de l'assemblée générale des actionnaires au siège du groupe à La Défense, à rebours de la pression des ONG."La question n'est pas tant de savoir quand la demande de pétrole commencera à baisser que quand elle baissera de plus de 4% par an", a estimé M. Pouyanné. "A ce stade, la demande de pétrole continue de croître comme la population mondiale", a-t-il dit.
TotalEnergies a fêté ses 100 ans lors d’une assemblée générale remplie d’actionnaires toujours fidèles à la multinationale et à sa rente fossile. Les écologistes, tenus à distance par la police, ont manifesté leur opposition. Quartier d’affaires de La Défense (Île-de-France), reportage « Hahahaha ! » Ce rire, gras, est celui de Jean-Benoît, 76 ans. Il vient d’éconduire des militantes et militants distribuant des tracts à une centaine de mètres de l’assemblée générale des 100 ans du groupe pétrogazier (...)
L'Australie a annoncé jeudi repousser la fermeture de sa plus grande centrale électrique au charbon, expliquant qu'elle avait encore besoin de cette installation très polluante pendant qu'elle s'efforce d'augmenter les énergies renouvelables. 2 ans de sursis L'imposante centrale électrique d'Eraring (2 880 MW de puissance), dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, devait fermer en 2025, mais le gouvernement de l'État lui a accordé une bouée de sauvetage de deux ans, dans un contexte de pénurie d'énergie imminente.
Plus de trois cents scientifiques, mobilisés par le collectif Scientifiques en rébellion, parmi lesquels l’économiste Céline Guivarch ou l’épidémiologiste Kévin Jean, dénoncent, dans une tribune au « Monde », la stratégie « climaticide » de TotalEnergies.
Nationalisation, sanctions... Plusieurs pistes sont étudiées par des ONG pour que la multinationale française sorte des énergies fossiles et la mettre ainsi « hors d’état de nuire ». Comment désarmer les entreprises qui nourrissent la crise climatique ? À l’heure où laisser les énergies fossiles « dans le sol » apparaît de plus en plus impératif, la major TotalEnergies — à l’image d’autres grandes multinationales pétrogazières — a décidé de prendre la tangente. Plusieurs voix s’élèvent donc pour reprendre le (...)
19% des actionnaires ont voté en faveur d'une résolution demandant à la major d'être mieux alignée avec l'Accord de Paris.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Trois ONG et huit personnes issues du monde entier ont déposé plainte mardi à Paris contre le géant pétrolier français TotalEnergies, ses dirigeants et actionnaires, accusés d'homicide involontaire ou d'atteintes à la biodiversité.Les plaignants, menés par les ONG Bloom, Alliance Santé Planétaire et Nuestro Futuro, veulent mettre en cause pénalement le groupe pétrolier et ses plus hauts représentants "pour leur contribution au changement climatique et son impact fatal sur les vies humaines et non humaines", d'après un communiqué transmis à l'AFP.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
L’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole, de gaz, de charbon et de bois. Pour l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, notre salut ne viendra pas de l’innovation, mais de notre capacité à modéliser une vraie décroissance.
Le géant pétrolier TotalEnergies encourage ses actionnaires à voter lors de l'assemblée générale, "afin de soutenir" la stratégie du groupe "face à une campagne" de "certains activistes" opposés au renouvellement du mandat du PDG Patrick Pouyanné.Dans un message publié cette semaine sur le site du groupe, signé par le "service relations actionnaires individuels", le groupe se dit visé par une "campagne" visant à empêcher le renouvellement de M. Pouyanné et de l'administrateur référent Jacques Aschenbroich.
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
Le Congrès américain dénonce les pratiques de déni climatique de l'industrie du pétrole. Une trentaine de procès sont déjà en cours.
Les traités d’investissement tel le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) s’opposent à l’ambition climatique des États. Peut-on résoudre cette anomalie et redonner cohérence au droit international ?
En France, si l’abandon du charbon et, dans une moindre mesure, celui du pétrole font (relativement) consensus, le gaz naturel jouit d’une complaisance certaine. Est-ce parce qu’il a été identifié comme un « allié de la transition énergétique » par les grands groupes d’hydrocarbures, comme le reprennent en chœur les médias et les politiques français ?
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mercredi légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet d'un repli constaté au premier trimestre dans les pays de l'OCDE et notamment en Europe.La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel. La demande totale cette année devrait dépasser les 103 mb/j, estime l'agence basée à Paris.
Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli, notamment chez les banques françaises."Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.
Plus fossile à dire qu’à faire. Malgré certains efforts, le financement des banques aux producteurs d’énergie fossile est toujours bien trop important à l’échelle mondiale pour limiter le réchauffement climatique, révèle un rapport de huit ONG.
Les géants bancaires du monde financent encore massivement le charbon, le pétrole et le gaz, dévoile un rapport du consortium d’ONG Reclaim Finance ce lundi 13 mai. Chez les banques françaises les montants sont néanmoins en repli.
Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté l'an dernier plus de 700 milliards de dollars au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli, notamment chez les banques françaises."Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.
La chute est particulièrement notable pour BNP Paribas, assignée en justice début 2023 sur son devoir de vigilance.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Plusieurs centaines de militants de l’organisation écologiste Extinction Rebellion défilent samedi après-midi dans la rue Belliard à Bruxelles, bloquant la circulation. Les activistes réclament la fin des subventions aux combustibles fossiles et la mise en œuvre d’un plan d’urgence national pour une transition vers une économie florissante, sans énergies fossiles, qui protégerait les plus vulnérables et l’écosystème, ont-ils indiqué.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.

avril 2024

Les eurodéputés ont approuvé mercredi le retrait coordonné de l'UE du traité international sur la Charte de l'Energie, jugé trop protecteur des investissements dans les énergies fossiles et qu'une dizaine d'Etats membres, dont la France, ont déjà annoncé vouloir quitter.La Commission européenne avait proposé en juillet que l'UE et ses États membres "se retirent de manière coordonnée et ordonnée" d'un traité jugé "incompatible avec les ambitions climatiques européennes".
Le Parlement européen a validé la proposition faite par la Commission de « se retirer » du texte permettant aux entreprises de demander des dédommagements à un Etat dont les décisions affectent sa rentabilité.
"Le FMI brûle l'Argentine". Des militants ont protesté à Washington pour dénoncer le double-jeu du FMI autour de l'urgence climatique.
La COP28 a eu lieu à Dubaï (Émirats arabes unis) du 30 novembre au 13 décembre 2023, se terminant avec un jour de retard sur le calendrier initial. Cette conférence de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques a fait l’objet d’une attention particulière en raison notamment :
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
Le géant britannique BP a indiqué mardi estimer que sa production d'hydrocarbures au premier trimestre a été plus élevée qu'au précédent et que ses ventes de gaz et pétrole ont été "solides", via un point trimestriel avant la publication le 7 mai de ses résultats.La production "devrait" avoir été "plus élevée par rapport au trimestre précédent", notamment "dans la production et les opérations pétrolières" mais aussi "légèrement plus élevée dans le gaz et l'énergie à faible émission de carbone", a précisé BP.
Le géant français TotalEnergies, premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé lundi un accord pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays, selon un communiqué.La quatrième major mondiale fait part d'un accord "pour acquérir la participation de 20% détenue par Lewis Energy Group dans les permis d'exploitation de Dorado opérés par EOG Resources (80%) dans le bassin d'Eagle Ford au Texas".
La Suédoise de 21 ans participait à une manifestation contre les subventions aux énergies fossiles organisée par le groupe écologiste Extinction Rebellion.
Financement insuffisant, raccordement trop lent, infrastructures inadaptées: trop d'obstacles entravent la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, conduisant à aggraver la crise climatique, estime jeudi un rapport du réseau d'experts sur les énergies renouvelables REN21.
Retour au tribunal pour Shell. Le géant pétrolier a affronté, mardi 2 avril devant une cour d'appel aux Pays-Bas, sept ONG néerlandaises de défense de l'environnement qui l'accusent de ne pas avoir mis en oeuvre un jugement de 2021 lui ordonnant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.

mars 2024

La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Naufrage de l’« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.
Le géant italien de l'énergie Enel a vu son bénéfice net plus que doubler à 3,43 milliards d'euros en 2023, malgré la baisse des prix de l'électricité et du gaz.Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net ressort à 6,5 milliards d'euros, en hausse de 20,7%, selon un communiqué publié jeudi.Ce résultat est conforme aux objectifs d'Enel, qui avait visé une fourchette comprise entre 6,4 et 6,7 milliards d'euros, et au consensus des analystes de Factset.
Les principales compagnies aériennes européennes ont appelé mercredi à s'inspirer des mesures prises aux Etats-Unis pour stimuler la production de carburants d'origine non fossile sur le Vieux continent, à quelques mois d'échéances électorales.Au nom de la lutte contre le changement climatique, l'Union européenne a imposé l'an passé des obligations graduelles d'incorporation de carburant d'aviation durable (sustainable aviation fuel, SAF) dans le kérosène pour les avions au départ de l'UE.
Total ment. Le journaliste Mickaël Correia a réuni trois années d’investigations sur TotalEnergies dans un ouvrage coup-de-poing.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche une chute de 24,7% de ses bénéfices en 2023, une contraction qui s'explique par la baisse des prix du brut et des coupes de production. Fleuron de l'économie saoudienne, Aramco a indiqué dans un communiqué que ses bénéfices avaient atteint 454,7 milliards de riyals saoudiens (environ 121,25 milliards de dollars) en 2023, contre un record de 604,01 milliards de riyals (161,07 milliards de dollars) l'année précédente.
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
Les ministres des pays membres de l’Union européenne ont acté ce jeudi 7 mars la sortie d’un traité jugé «incompatible avec les ambitions climatiques européennes».
In a previous post, I defined this graph as “the most amazing graph of the 21st century.” It shows how the US oil production restarted growing in 2010, picking up speed and surpassing the historical record of the “Hubbert Peak,” which took place in 1970. It overcame the dip caused by the Covid pandemic and, two years after my first post on this subject, it keeps growing.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Énergies fossiles, biomasse, métaux et autres matériaux : en cinquante ans, la consommation mondiale de ressources naturelles a triplé. C’est ce qui ressort du Global Resources Outlook 2024, un rapport publié le 1er mars par un groupe international d’experts des Nations unies. Et cette consommation continue de croître, en moyenne de 2,3 % par an.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
Une centaine d'activistes de l'organisation Extinction Rebellion a occupé samedi après-midi la place de l'Albertine à Bruxelles. La police était sur place. Aucun débordement n'a été signalé.
Une centaine d'activistes de l'organisation Extinction Rebellion a occupé samedi après-midi la place de l'Albertine à Bruxelles. La police était sur place. Aucun débordement n'a été signalé. "En amont des élections belges et européennes prévues en juin 2024, le mouvement demande l'arrêt immédiat des subventions aux énergies fossiles, de la construction de nouvelles infrastructures liées aux énergies fossiles, et une transition vers les énergies renouvelables", ont martelé les activistes. Selon une porte-parole de l'organisation, l'action s'est déroulée dans une ambiance festive, "en musique". "Nous avons ensuite défilé dans les rues et bloqué quelques voitures pour sensibiliser à la cause."
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».

février 2024

Plusieurs banques européennes et australiennes affirment qu’elles ne financeront pas "Papua LNG", un ambitieux projet d’extraction gazier envisagé par TotalEnergies en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un revers au moins symbolique pour l’énergéticien, "désavoué" par des institutions comme le Crédit Agricole, qui est pourtant son principal actionnaire. Est-ce pour autant le signe d’une transition vers les énergies renouvelables ? France 24 a interrogé les acteurs-clé de la finance-climat.
La Chine pourrait ne pas atteindre ses principaux objectifs climatiques à l'horizon 2025, sa dépendance aux énergies fossiles augmentant pour soutenir son économie faiblissante, selon une étude publiée jeudi. La Chine, pays le plus grand émetteur de C02, s'est engagée à stabiliser ou faire décroître ses émissions d'ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
Solidement documenté, passionnant et à bien des égards édifiant, ce livre d'histoire nous invite à nous défaire d'un bon nombre d'idées reçues, notamment celle d'une transition d'un système énergétique à un autre. Plutôt que cette succession communément admise et très instrumentalisée politiquement, Jean-Baptiste Fressoz fait la démonstration, preuves à l'appui, d'un profond syncrétisme dans la production d'énergie depuis l'aube de l'ère industrielle. Cette nouvelle histoire énergétique est un préalable indispensable pour comprendre ce qui se cache derrière les promesses de verdissement de l'économie et autres transitions énergétiques miraculeuses. Alors si vous voulez voir de quel bois nous nous sommes chauffés et comment nous allons collectivement continuer d'aller au charbon, LISEZ CE LIVRE !
Les opérations de forage et de test menées avec succès sur un puits de gaz naturel au large de Chypre, dans une zone exploitée par le français TotalEnergies et l'italien Eni, pourraient accélérer la production de ressources inexploitées, a indiqué jeudi le ministère chypriote de l'Energie.Situé à environ 160 km au sud-ouest des côtes chypriotes, le puits Cronos-2 a confirmé une extension de la découverte de gaz de Cronos-1, dont le puits a été foré en août 2022, a indiqué de son coté TotalEnergies dans un communiqué.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Synergie entre énergies fossiles et décarbonées, frein à la transition énergétique - Une Tribune à découvrir sur Polytechnique Insights
La décision surprise fin janvier de l'Arabie saoudite de maintenir sa capacité de production de pétrole, renonçant à un projet initial de l'augmenter, reflète ses ambitions de développement dans d'autres formes d'énergies, a annoncé lundi le ministre de l'Energie du royaume.Le géant pétrolier Aramco avait annoncé le 30 janvier que le ministère de l'Energie lui avait ordonné de maintenir sa capacité de production à 12 millions de barils par jour (bpj), abandonnant l'objectif annoncé en 2021 de 13 millions de bpj d'ici à 2027.
Etienne Guyot, le préfet du département de la Gironde, va probablement trancher en faveur de la demande d’autorisation de l’entreprise Canadienne VERMILION REP de réaliser huit nouveaux forages pétroliers sur la concession de Cazaux dans la commune de La Teste de Buch. Selon l’enquête publique, menée sous la direction de Mme Carole Ancla, l’objectif de ces nouveaux forages est « d’atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées de la concession, afin de stabiliser la production et de viser à l’atteinte du rendement maximum du gisement imposé par le code minier »
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Une grand-messe du climat au milieu des champs de pétrole. Le choix de l'Azerbaïdjan pour accueillir la COP29 a fait rugir des militants environnementaux mais, selon des experts, il s'inscrit dans une stratégie bien huilée de Bakou pour changer son image de potentat autoritaire et pollueur.
Exclusive: Meeting took place days after BP reported record profits while households were squeezed by high energy bills
Greta Thunberg a appelé jeudi à ne pas se tromper "d’ennemi" à l’issue du premier jour de son procès à Londres, où la militante écologiste est jugée pour trouble à l’ordre public lors d’une manifestation en octobre dernier visant l’industrie des hydrocarbures. "Même si c’est nous qui nous tenons ici, […] des militants de l’environnement et des droits humains partout dans le monde sont poursuivis […] pour avoir agi en conformité avec la science. Nous devons nous souvenir de qui est le vrai ennemi", a déclaré la Suédoise de 21 ans en quittant la Westminster Magistrates Court.

janvier 2024

Des vautours planent au-dessus de la ville minière de Tocopilla, enclavée entre le Pacifique et les montagnes arides du désert d'Atacama. Avec ses centrales au charbon à l'arrêt et ses employés portuaires desoeuvrés, elle illustre la rapide transition énergétique menée au Chili.La 28e conférence annuelle de l'ONU sur le climat a pour la première fois en décembre jeté les bases d'une sortie rapide des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
Entretien réalisé par Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt. Tu as récemment publié des articles1 remettant en cause la notion de transition énergétique, en montrant notamment que cette notion biaise la manière dont on pense les transformations aujourd’hui nécessaires face au changement climatique. Est-ce que tu peux nous rappeler quels sont tes arguments principaux ?
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
Ces derniers mois, se diffuse l'idée que ce seraient les énergies fossiles qui auraient permis à la démocratie de gagner du terrain dans nos
Consécration du nucléaire, nouvelle régulation des prix de l'électricité, protection renforcée des consommateurs: comment la France envisage-t-elle sa feuille de route énergétique jusqu'en 2050? Le point sur un projet de loi décrié.Ce texte "relatif à la souveraineté énergétique" vise à "mettre en oeuvre la stratégie française pour l'énergie et le climat, pour répondre à l'urgence écologique et climatique, tout en renforçant la souveraineté énergétique de notre pays", selon l'exposé des motifs du projet.- Objectifs pas engageants -
Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.
BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnergies vont distribuer plus de 100 milliards de dollars de récompenses à leurs actionnaires pour l’année 2023, dépassant le record de 2022.

décembre 2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et il est temps de faire les comptes. Comme chaque année, la présidence de la COP a annoncé un accord “historique”. Bon, comme pour un horoscope chacun pourra interpréter ce qu’il veut dans l’accord final et ça, on va le creuser après mais juste une chose avant et de démarrer… Si Total énergies estime que cet accord conforte sa stratégie d’augmenter la production de Pétrole et Gaz de 2 à 3% par an à 2027… ça sent pas bon. Bref, on va parler de la sortie des énergies fossiles, les histoires de pertes et préjudices, de finance climatique et faire un petit peu d’anglais...
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
L’expert en énergie Jean-Marc Jancovici livre ses réflexions autour de la baisse des effectifs dans l’agriculture dans la perspective d’une réduction des énergies fossiles.
C’est un accord historique ! Voilà ce que l’on a pu lire ou entendre à la fin de la COP28 à Dubaï, reprenant ainsi les mots de son président Sultan Al-Jaber. Pourtant, comme souvent, la réalité est plus complexe. Il y a bien quelque chose d’inédit puisque c’est la toute première fois en 30 ans que le texte final d’une conférence internationale sur le climat appelle à une transition hors des énergies fossiles. Et c’est un signal très fort. Mais l’accord ne parle pas de sortie des énergies fossiles, le fameux “phase out”, demandé en vain par les activistes et une centaine d’États jusqu’aux dernières heures des négociations. Selon l’avis de nombreuses ONGs et scientifiques, l’accord est encourageant mais reste bien en dessous de ce qu’il faudrait pour préserver l’habitabilité de notre planète. Il présente de nombreuses limites, notamment le manque de moyens accordés aux pays les plus vulnérables pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition mais aussi des paris technologiques ris
Un accord sur une 'transition' hors des énergies fossiles a été trouvé ce 13 décembre entre plus de 200 États qui...
Il faut arrêter d’accepter l’hypocrisie et le cynisme, une fois de plus des invités de marque à la table de la COP28. Certes, les grands prédateurs de la vie de la Terre peuvent fêter les conclusions qu’ils ont imposées au monde et qui vont tout droit dans la direction de leurs intérêts et priorités. Mais que penser des centaines de millions d’asiatiques du Sud, d’africains subsahariens, de moyen-orientaux, en particulier, victimes des grandes inondations et des grandes sécheresses dont la responsabilité primaire revient aux plus grands et riches producteurs d’énergies fossiles ?
La conférence des Nations unies sur le climat de Dubaï a été décrite comme la COP qui marque le début de la fin pour les énergies fossiles. Ces combustibles sont responsables d’environ 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Alors que la bataille fait rage pour savoir si oui ou non la COP28 a été un succès et s’il est justifié de parler d’un accord "historique", il suffit peut-être de se tourner vers les pétroliers pour trouver la réponse. Sultan al Jaber, le président du sommet, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, a affirmé dans un entretien au Guardian publié vendredi 15 décembre qu’il continuerait à investir dans les hydrocarbures malgré l’accord trouvé à Dubaï.
Un accord mentionnant la « transition hors des énergies fossiles » a été adopté à la COP28. Mais il n’inquiète guère les producteurs de pétrole, dont l’activité ne va pas être affectée à court terme.
Désormais "la direction est claire": à la COP28 le monde a dit "adieu aux énergies fossiles", s'est félicité vendredi le patron de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), pour qui chacun peut désormais demander des comptes à son gouvernement ou aux industries pétro-gazières quant à leurs politiques énergétiques.Dans un entretien à l'AFP, Fatih Birol voit cependant un grand oubli dans la réunion de Dubaï: le financement de la transition énergétique des pays du Sud, clé de la lutte contre le réchauffement climatique mondial.Q: Comment accueillez-vous cet accord ?
Une "explosion" de procédures de sociétés pétrolières demandant des milliards de dollars d'indemnisation bloque l'action des Etats pour le climat, avertit le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'Homme et l'environnement.
La conférence sur le climat vient de se terminer à Dubaï sur un accord historique qui devrait marquer “le début de la fin” des énergies fossiles. Pourtant, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a affirmé poursuivre son investissement dans le pétrole.
Les occasions de se réjouir sont rares. Alors, ne boudons pas celle-ci. Hier, après deux semaines de réunions et une dernière nuit d’intenses négociations, près de 200 pays se sont mis d’accord sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. C’est la toute première fois, dans le cadre du processus des Nations unies sur les changements climatiques, que les États reconnaissent collectivement la nécessité de renoncer au pétrole, au gaz et au charbon, dont la combustion représente l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Malgré les cris de triomphe qu’aura provoqué la publication de sa déclaration finale, la COP 28, qui vient de s’achever, n’aura rien décidé de sérieux. Les 200 délégations, réunies autour de 100 000 participants, n’auront réussi à s’entendre que : 1/ Sur la création d’un petit fond pour compenser une toute petite partie des dommages bientôt causés par les désastres climatiques ; 2/ Sur le déploiement, déjà décidé par ailleurs, et encore très insuffisant, d’énergies renouvelables ; 3/ Sur la mention timide de l’énergie nucléaire comme une partie des solutions ; et, 4/ Sur la nécessité théorique de se diriger vers l’élimination progressive de l’usage des énergies fossiles. On considère ainsi comme un grand triomphe une prise de conscience qui aurait dû avoir lieu il y a 40 ans au moins.
John Kerry a attendu la fin de la COP28, mercredi, pour le dire : l'émissaire américain a bien cru, dans les dernières 48 heures, que la conférence de Dubaï se dirigeait vers un fiasco.La raison ? Il n'a pas nommé de pays mais on devine dans son récit les contours de l'Arabie saoudite, du Koweït et, plus généralement, des Etats pétroliers du groupe arabe.
A rebours de l'ovation suscitée à Dubaï, l'accord de compromis auquel est parvenue la COP28 reçoit un accueil très réservé dans certains pays d'Asie et d'Océanie parmi les plus vulnérables au changement climatique.L'accord, adopté mercredi par consensus et qualifié d'"étape historique" par le président américain Joe Biden, ouvre la voie à l'abandon progressif des combustibles fossiles, principaux responsables du réchauffement.
La croissance des pays émergents va davantage pâtir que celle des pays développés de la transition énergétique à long terme, prévoit l'OCDE dans un rapport, soulignant eur plus forte dépendance aux énergies fossiles. L'effet des efforts en matière de transition pourrait coûter jusqu'à 11% de PIB d'ici 2050 aux pays émergents membres du G20, a calculé l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié jeudi présentant ses scénarios économiques à long terme.
Au lendemain de l’accord trouvé par la COP28 à Dubaï, le groupe bancaire, l’un des principaux en Europe, annonce ce jeudi 14 décembre qu’il ne financera plus de nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.
Les pays du monde entier se réunissent mercredi à Dubaï à la COP28 pour débattre et éventuellement approuver un compromis qualifié d'historique par des Européens pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles.
Tôt ce mercredi 12 décembre, la présidence émiratie a livré une nouvelle proposition de texte moins catastrophique que la précédente mais toujours problématique sur les technologies de capture de C02.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne particulièrement avec votre programme. Cette semaine, analyse de la position délicate du pays hôte du sommet sur le climat et de ses voisins, dont l’économie repose sur l’exportation d’hydrocarbures.
La présidence émiratie de la COP28 a présenté mercredi un nouveau projet d'accord qui devra être approuvé par près de 200 pays par consensus. Le texte appelle à "transitionner hors des énergies fossiles", "en accélérant l'action dans cette décennie cruciale" dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Cependant, il ne parle plus de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, comme le réclamaient plus d'une centaine de pays.
Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis, déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.Le texte issu de douloureuses négociations a été adopté par consensus à Dubaï, aucune voix ne s'élevant parmi les quelque 200 nations représentées en séance plénière avant le coup de maillet entérinant son adoption.
New path to transition away from fossil fuels marred by lack of finance and loopholes COP28 in Dubai sends an important signal on the end of fossil fuels but leaves more questions than answers on how to ensure a fair and funded transition that is based on science and equity
Voici les réactions à l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un accord de compromis global appelant notamment pour la première fois à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.L'accord a été salué par la présidence émiratie de la conférence, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et les Pays-Bas, les pays arabes et dans une moindre mesure l'Australie.L'ONU et les Samoa, qui s'exprimait au nom des petites îles, ont été plus mesurées, appelant à aller plus loin dans la transition énergétique.
Le fier président de la COP28 n'avait plus de temps à perdre: après deux nuits d'ultimes négociations éreintantes, il n'a fallu que cinq minutes à Sultan Al Jaber pour adopter d'un coup de maillet nerveux un accord historique sur l'abandon progressif des énergies fossiles, malgré la déception des Etats insulaires.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé mercredi à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
Après deux semaines de pourparlers et une dernière nuit d’intenses négociations, les délégations de tous les pays du monde réunies à Dubaï se sont mises d’accord mercredi 13 décembre sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. Une première.
Après les longues heures de négociations, place au casse-tête lié à la traduction de cette formulation clé de l’accord final.
Pour la première fois, les pays du monde entier ont approuvé mercredi lors de la 28e conférence sur climat de l'ONU à Dubaï un compromis historique ouvrant la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles causant le réchauffement, malgré les nombreuses concessions faites aux pays riches en pétrole et en gaz.
Un accord a finalement été trouvé ce mercredi 13 décembre à la COP28 de Dubaï. Celui-ci vise à "abandonner progressivement les énergies fossiles", une première dans l'histoire des COP. Reste de nombreuses failles qu'il faudra combler.
La COP28 a évité l’échec, au terme d’une nuit blanche de négociation. L’accord mentionne la « transition hors des énergies fossiles ». Mais sans date ni obligation.
COP de fin. À Dubaï, pour la première fois de l’histoire, un texte de conférence mondiale sur le climat pointe clairement du doigt les énergies fossiles. Mais en laissant la porte ouverte à des technologies hasardeuses et faute de financements suffisants pour les pays du Sud, la COP28 aura encore ménagé les principaux contributeurs à la crise climatique : les pays occidentaux et leurs fournisseurs de charbon, de gaz et de pétrole.
Après trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, réunis à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et c’est l’heure du bilan. La présidence de la COP a annoncé un accord historique, mentionnant les énergies fossiles. La presse française s’est immédiatement emparée de la nouvelle en en faisant un gros titre, reprenant mot pour mot la communication de la présidence de la COP28. Mais le diable se cache dans les détails. Et ici, il y a beaucoup de détails. S’il est facile de déclarer “que les COP ne servent à rien”, la réalité est bien plus complexe et d’innombrables sujets y sont abordés, sujets qui n’avanceraient jamais autant sans ces COP. Où en sommes-nous depuis la COP27 ? Avons-nous encore une chance de maintenir un réchauffement mondial à +1.5°C depuis le début de l’ère industrielle ?
Le groupe pétro-gazier TotalEnergies a salué mercredi l'accord trouvé à Dubaï à la COP28 qui trace la voie de l'abandon progressif des énergies fossiles, estimant qu'il conforte sa "stratégie de transition", a commenté le groupe auprès de l'AFP."TotalEnergies salue l'accord trouvé à Dubaï qui appelle à la +transition dans les systèmes énergétiques+ d'une manière +juste, ordonnée et équitable+", a indiqué le groupe en reprenant les termes pesés du texte de 21 pages approuvé mercredi par consensus.
Au pouvoir depuis août 2022, le président de gauche Gustavo Petro veut engager son pays sur la voie d’une ambitieuse transition énergétique.
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele a réagi après l'adoption de l'accord final de la Cop 28.
Près de 200 pays sont parvenus à un consensus, mercredi, à la COP28, sur un texte final qui appelle à une "transition hors des énergies fossiles" pour lutter contre le réchauffement climatique. Un accord immédiatement salué par la communauté internationale, malgré "des lacunes".
Les pays du monde entier ont approuvé, ce mercredi 13 décembre lors de la COP28 de Dubaï, un accord mentionnant une «transition hors des énergies fossiles». Mais l’analyse du texte est très hétérogène en fonction des pays.
En première ligne contre le changement climatique, les représentants des îles pays n’étaient pas présentes lors de l’adoption du texte final voté au sommet onusien, qu’ils jugent insuffisant.
Suffisamment ambigu pour satisfaire tout le monde, l’accord adopté mercredi à Dubaï sur la «transition hors des énergies fossiles» est le résultat de la diplomatie hors pair du président émirati de la COP 28. En réalité, tout reste à faire.
La Russie, l'un des plus gros producteurs de gaz et de pétrole, a appelé mercredi à éviter une sortie "chaotique" des énergies fossiles, tout en saluant la nature de "compromis" de l'accord adopté à la COP28 de Dubaï."Nous avons, à chaque occasion, souligné les conséquences d'une sortie chaotique, et sans le soutien de la science, du charbon, du pétrole et du gaz", a déclaré le chef de la délégation russe, Rouslan Edelgueriev, cité par l'agence de presse TASS.
« Accord historique ». C'est ainsi qu'est présenté le texte de décision de la COP28 validé ce mercredi 13 décembre, reprenant le qualificatif de la Présidence émiratie de la COP sans recul et distance critique. Si l'appel à une « transition hors des énergies fossiles » est évidemment un résultat positif, il comporte de nombreuses faiblesses qui en limite la portée. Explications.
Après près de trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
Décarboner l'industrie française pour la rendre moins émettrice de gaz à effet de serre et préserver le climat engendrera "entre 50 et 70 milliards d'euros" d'investissements et surcoûts pour les entreprises en sept ans, a indiqué mercredi le ministère de l'Industrie.
Voici les réactions à l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un accord de compromis global appelant pour la première fois à abandonner progressivement les énergies fossiles, les principales responsables du réchauffement climatique.L'accord a été salué par la présidence émiratie de la conférence, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France, la Russie, l'Espagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les pays arabes, l'Afrique du Sud et dans une moindre mesure l'Australie.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d'accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Que retenir de la COP28 ? Outre l'appel à abandonner les énergies fossiles, le sommet de Dubaï a permis d'avancer sur les pertes et dommages, la prise en compte de l'agriculture ou encore les énergies renouvelables. Il a en revanche échoué à avancer sur les financements, l'adaptation ou encore les marchés carbone.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
La COP28, dont la clôture était prévue pour mardi, semble prolonger ses débats alors qu’un consensus sur les énergies fossiles demeure hors de portée à Dubaï. Le dernier projet d’accord présenté est largement critiqué pour son manque d’ambition face à la crise climatique, suscitant des désaccords entre les pays pétroliers, dirigés par l’Arabie saoudite, et des nations telles que les États européens, les États-Unis, et les îles du Pacifique.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï, le dernier projet d'accord mis sur la table étant jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les négociations de la COP28 se sont poursuivies tard dans la nuit de mardi autour du compromis proposé par le président émirati, très largement rejeté par les pays pour son manque d'ambition sur la sortie des énergies fossiles.Aux premières heures du dernier jour théorique de la 28e climatique Conférence des Nations unies à Dubaï, les pays occidentaux, des Etats insulaires ainsi que des pays africains et latino-américains ont réitéré leur opposition au texte lors d'une réunion à huis clos, selon des négociateurs joints par l'AFP.
La Belgique veut-elle sortir des énergies fossiles ? La Belgique veut-elle sortir du nucléaire ? En pleine COP 28, Ecolo et le MR affichent leurs divergences. Résultat, comprendre la politique belge de transition vers une énergie décarbonée relève de la dissonance cognitive.
La centaine de pays en faveur d'une sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne et de nombreux pays insulaires, négocient à Dubaï, au dernier jour de la COP28, pour arracher un accord face à l'opposition de l'Opep et de l'Arabie saoudite, mais rien n'indique que les Emirats trouveront un compromis mardi.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le prévoyaient.
Des responsables arabes ont critiqué mardi avec force la proposition de sortie progressive des énergies fossiles discutée à la COP28, lors d'une conférence sur la coopération régionale dans le domaine du pétrole à Doha.Au dernier jour théorique de la 28e conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, un bras de fer est engagé entre pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne (UE), et le bloc mené par l'Arabie saoudite qui s'y oppose.
À 12 ans, la jeune indienne Licypriya Kangujam est montée sur scène lors d’une cession de négociations des Nations unies pour demander la sortie des énergies fossiles, alors que l’accord préliminaire de la Cop 28 ne le stipule pas à ce stade.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
Quelle sera la bonne formule permettant un accord sur les énergies fossiles? Au dernier jour prévu de la COP28 à Dubaï, les négociateurs défendent mardi leurs "lignes rouges" mais signalent aussi les compromis qu'ils sont prêts à faire pour éviter un échec.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le craignaient.
Les négociateurs de la COP28 à Dubaï ont passé des nuits blanches en quête d'un improbable consensus sur les énergies fossiles. Mais il n'y a même pas consensus sur ce que signifie précisément le consensus selon les règles de l'ONU Climat. Le texte central de la COP28 devra être adopté par les 195 signataires de l'accord de Paris (194 pays et l'Union européenne) par consensus, mais il n'y aura pas de vote, et le concept est vague juridiquement, et différent de l'unanimité. En théorie, un seul pays peut objecter à l'adoption de l'accord final.
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mardi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.Depuis 24 heures, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'évertue à sauver une COP qu'il avait annoncée comme "historique" et capable de sauver l'accord de Paris sur le climat et son objectif de limiter l'élévation de la température mondiale à 1,5°C.
La nuit est tombée mardi à Dubaï avec l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus sur les énergies fossiles, défendues ardemment par l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole.Selon une source proche de la présidence de la COP28, un nouveau texte pourrait être publié dès mardi soir. Mais les délégués des pays restent très prudents tant que l'ONU n'aura pas publié officiellement de nouveau texte, les négociations continuant de nuit à Dubaï.
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mercredi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.
Dans la dernière ligne droite des négociations au sommet climat de l’ONU, les pays du Golfe ainsi que le groupe africain, défenseurs des énergies fossiles, se sont montrés inflexibles. L’espoir d’arracher un compromis sur la sortie du gaz,
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudite semble de plus en plus isolée et que la Chine apparaît comme la clé de voûte d'un éventuel accord sur les énergies fossiles.Les métaphores sportives sont de mise lundi à Dubaï alors que la COP28 est censée se terminer mardi et que la dernière nuit a été courte pour tout le monde.
Dans le cadre des négociations de l'ONU sur le climat, les Etats-Unis appellent à l'élimination progressive des combustibles fossiles, mais leur statut de première puissance pétrolière mondiale remet en question leur crédibilité.Souvent considérés par les écologistes comme des mauvais élèves, en particulier sous les présidents républicains, les Etats-Unis ont surpris en soutenant les appels à mettre fin à l'extraction du pétrole, du gaz et du charbon, l'Arabie saoudite, grand exportateur de pétrole, s'opposant avec virulence à cette démarche.
Au sommet du Tepuy Pakaramba flotte le drapeau du Guyana. A son pied, dans le petit village d'Arau, les habitants se disent Guyaniens, malgré les revendications du Venezuela voisin sur ce territoire, l'Essequibo, riche en pétrole."Sur cette montagne, il y a notre drapeau. Chaque matin, nous le regardons et nous nous sentons heureux et fiers", affirme Jacklyn Peters, une infirmière de 39 ans du village de 280 âmes situé à moins de dix kilomètres de la frontière avec le Venezuela.
Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin. Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé pour sa part les négociateurs à assurer la sortie de "toutes les énergies fossiles".
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord en vue de la réduction de la place des énergies fossiles dans le monde, immédiatement rejeté par les pays qui attendent un appel clair à la "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon responsables du réchauffement planétaire. "Nous avons fait des progrès mais nous avons encore beaucoup à faire", a admis Sultan Al Jaber, reconnaissant implicitement que le texte serait encore amendé dans les prochaines heures, avant la fin supposée de la COP28 mardi.
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
La fabrication et l'utilisation d’engrais de synthèse renforcent la dépendance de notre système agroalimentaire aux énergies fossiles.
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord qui laisse toute latitude aux pays pour choisir leur manière de réduire la pollution des énergies fossiles, sans objectif commun de sortie du pétrole, du gaz et du charbon, suscitant la réprobation de nombreux pays."La République des Iles Marshall n'est pas venue ici pour signer son arrêt de mort", a tonné son ministre des Ressources naturelles et chef de délégation, John Silk.
Andreas Malm | Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la détruire. Il en va de même pour notre planète...
Des militants ont fait une brève irruption dimanche dans le pavillon de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à la COP28, pour appeler à une sortie des énergies fossiles. Une poignée d'activistes sont arrivés lors d'un événement organisé au pavillon de l'Opep à Dubaï, où ils ont été invités à s'asseoir avant de s'exprimer durant quelques minutes.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé dimanche que les engagements non contraignants annoncés au début de la COP28 par plus d'une centaine de pays et de compagnies pétrolières n'accompliraient d'ici 2030 que 30% de la réduction nécessaire des émissions liées à l'énergie pour parvenir à la neutralité carbone.L'AIE a analysé l'impact potentiel de deux engagements volontaires annoncés avec fanfare le 2 décembre:- celui de 130 pays (mais pas la Chine) à tripler les renouvelables et à améliorer l'efficacité énergétique d'ici 2030;
L’Agence internationale de l’énergie s’est exprimée sur les engagements non contraignants, alors que la conférence climat à Dubaï touche à sa fin.
L’Irak et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur opposition à une telle version, malgré la très lourde responsabilité du pétrole, du gaz et du charbon dans le dérèglement climatique.
L'Arabie saoudite a réclamé dimanche la prise en compte de ses "perspectives" et de ses "inquiétudes" dans les négociations climatiques de la COP28 où le royaume, premier exportateur de pétrole au monde, refuse un accord sur la sortie des énergies fossiles.Les 194 pays plus l'Union européenne impliqués dans les négociations à Dubaï doivent "traiter la réduction des émissions de gaz à effet de serre (...), accélérer le développement de toutes les technologies bas-carbone mais aussi prendre en compte nos perspectives et nos inquiétudes", a déclaré le représentant saoudien.
Si près du but, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, accentue la pression dimanche sur l'ensemble des pays négociant à Dubaï sur la fin des énergies fossiles, mais les pays exportateurs de pétrole, au premier rang desquels son voisin l'Arabie saoudite, restent à convaincre.
Le Département fédéral de l'environnement (DETEC) a annoncé dimanche avoir conclu des accords avec la Tunisie et le Chili pour comptabiliser leurs réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Ces accords sont jugés inéquitables par certaines ONG environnementales.
L'ambiance est fébrile samedi à la COP28 et la pression monte sur les pays pétroliers dans la dernière ligne droite de négociations, alors que de nombreux pays veulent acter la sortie des énergies fossiles d'ici mardi."Je pense que c'est une chose assez répugnante de la part des pays de l'Opep de s'opposer à ce qu'on mette la barre là où elle doit être" sur le climat, a lancé samedi devant des journalistes la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne.
Un pyromane n’acceptera jamais qu’on réduise progressivement son stock d’allumettes pourtant il faut le contraindre. Résumé d’une tempête qui a lieu en ce moment à la COP28 à Dubaï. Alors, voici la scène : la COP28, en pleine effervescence à Dubaï, entre dans son sprint final. Imaginez une course où au lieu de coureurs, on …
A trois jours de la fin de la COP28, les pays partisans de la sortie du pétrole, du gaz et du charbon font feu sur l'Opep samedi après que le chef du cartel dominé par l'Arabie saoudite a appelé à s'opposer à tout compromis visant les énergies fossiles.
Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, Laurent Fabius a appelé à «trouver des formulations acceptables».
La ministre espagnole de la Transition écologique a dénoncé samedi la position 'répugnante' de l’Opep, après que le...
La ministre de la transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, s’est dite « stupéfaite » et « en colère », tandis que son homologue espagnole a dénoncé une « position répugnante ».
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
L'Azerbaïdjan a la voie libre pour organiser la COP29.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, dans un courrier consulté vendredi par l'AFP.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, selon son courrier consulté vendredi par l'AFP.
Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Oil cartel warns ‘pressure may reach a tipping point’ and that ‘politically motivated campaigns put our prosperity’ at risk
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Injecter des milliards de dollars dans les économies émergentes pour leur permettre de sortir des combustibles fossiles, tel est le principe des partenariats pour une transition énergétique juste (JETP). Mais ce qui a parfois été présenté comme une solution climatique majeure, n'est-il pas en réalité une illusion ?
Une nouvelle ébauche de projet d'accord a été publiée vendredi à la COP28, élargissant encore les possibilités sur les énergies fossiles, pour tenter de trouver la bonne formule susceptible d'emporter l'adhésion de pays aux aspirations contradictoires.
Pour la première fois, l'accord final rédigé à l'issue d'une conférence sur le climat pourrait mentionner les énergies fossiles et leur rôle central dans le dérèglement climatique. Un "pas majeur", saluent experts du climat et ONG de défense de l'environnement. Mais cette avancée se heurte aux réticences de certains États et à des débats sémantiques.
Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.
Ce ne sera pas fossile. Sujet central de la 28ème conférence mondiale sur le climat, la sortie du gaz, du pétrole et du charbon est indispensable pour maintenir un climat vivable. Mais peu d’entre nous réalisons ce que cela implique réellement, s’inquiètent Maxime Kagtely et Juliette Janne, deux ingénieur·es passé·es de l’industrie pétrolière (Exxon Mobil) au conseil en décarbonation (RongYi Solutions).
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Assez optimiste""C'est au coeur des négociations et je ne vois pas comment on peut atteindre un compromis qui n'inclurait pas des mots sur les fossiles", a dit à l'AFP le ministre danois du Développement et de la politique climatique, Dan Jørgensen.
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie". "Je veux que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles", a déclaré Wopke Hoekstra, qui vient d'arriver à Dubaï pour la dernière semaine de négociations. "Nous devons nous débarrasser des énergies fossiles".
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie".
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche d'un texte final à la COP28, publiée mardi, laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la réduction des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'accord de Paris de 2015.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche de texte final à la COP28 publiée mardi laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
Au moins 2 456 représentants de l’industrie fossile ont été autorisés à participer au sommet mondial sur le climat à Dubaï, dévoile la coalition Kick Big Polluters Out (KBPO). C’est quatre fois plus que le précédent record. Le Français TotalEnergies a envoyé 12 représentant·es, selon notre décompte. Décryptage.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
"Garder 1,5°C en vie": menacées de disparition par la montée des océans ou ravagées par les ouragans, les petites nations insulaires sont des personnages centraux à la COP28 dans la bataille pour obtenir la sortie des énergies fossiles.
Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Compromis""Notre objectif est clair: les renouvelables sont l'avenir, la fin de l'âge des énergies fossiles doit devenir tangible ici à la COP", a jugé l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan.
C'est le chiffre choc de la COP28. 2 456 lobbyistes fossiles - "au moins" - ont obtenu une accréditation pour participer à ce nouveau sommet pour le climat, qui se tient actuellement à Dubaï. Ce nombre dévoilé par une coalition d’ONGs, Kick Big Polluters Out, montre à quel point l’ombre des lobbies des énergies fossiles plane sur ces pourparlers à l’heure où la question de leur sortie se fait de plus en plus pressante.
’The Guardian’ a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.
Les Emirats arabes unis souffrent de niveaux de pollution atmosphérique "alarmants" en partie à cause de leur industrie fossile, affirme l’ONG Human Right Watch (HRW), qui accuse le pays hôte de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques d’étouffer les débats sur la qualité de l’air.
Le Sultan Al Jaber a suscité l'indignation après avoir remis en cause la véracité scientifique de l'effet positif sur le climat de la sortie des énergies fossiles.
Sania est assise devant sa maison de Suralaya, en Indonésie, à moins d'un kilomètre de la plus grande centrale à charbon d'Asie du Sud-Est dont les cheminées rejettent une fumée gris foncé et suffocante. Alors que deux nouvelles unités doivent entrer en service, l'Indonésienne de 37 ans se dit "très inquiète". "Je nettoie déjà le sol deux à trois fois par jour. Le bruit me fait mal à la tête et l'odeur est horrible. Si les nouvelles unités commencent à fonctionner, la poussière ici sera bien pire".
La présidence émiratie de la COP28 ne parle pas d'une "sortie" des énergies fossiles, en particulier du pétrole et du gaz, pourtant réclamée par des dizaines de dirigeants du monde à la tribune de la Conférence climatique des Nations unies, selon le résumé des premiers jours qu'elle a publié lundi.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la sortie des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'Accord de Paris de 2015.
Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, a estimé que la "sortie" des énergies fossiles était "inévitable" mais semblé dire qu'elle n'était pas indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C, dans un échange tendu en novembre avec l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson et rapporté par le Guardian dimanche.Sultan Al Jaber, qui cumule ses fonctions avec celles de patron de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, s'exprimait le 21 novembre dans un événement en ligne organisé par l'initiative She Changes Climate, selon une vidéo diffusée par le Guardian.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
Un président de COP ne devrait pas dire ça. The Guardian vient de révéler une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber, président de la COP28, affirme que la sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ne repose pas sur des "données scientifiques". Une polémique de plus pour celui qui est également PDG d'une compagnie pétrolière. "Le masque tombe mais on le savait déjà. Le président de la COP28 et le président de l’Adnoc sont une seule et même personne", épingle le spécialiste Arnaud Gossement
Alors que plusieurs pays et ONG plaident pour que la fin de tous les combustibles fossiles soit inscrite dans l’accord final, les pays pétroliers misent sur les solutions de captage et de stockage de CO₂.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler le nucléaire -
Le président brésilien Lula a confirmé samedi à Dubaï que son pays allait rejoindre l'Opep+, dans le but de "convaincre les principaux pays producteurs de pétrole" de préparer la transition énergétique "sans combustibles fossiles". L'invitation du Brésil avait été annoncée jeudi, lors d'une réunion de l'Opep+, alliance formée par les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays partenaires, dont la Russie. L'adhésion doit avoir lieu en janvier.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler les renouvelables -C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
La Colombie est devenue samedi le premier pays continental et producteur majeur de pétrole à rejoindre une coalition menée par des petits pays insulaires pour demander un traité de non-prolifération des énergies fossiles, lors de la COP28 à Dubaï. "La science dit aux COP que c'est le pétrole (...) qui, dans la grande machine industrielle, se convertit en émissions de gaz à effet de serre responsables de la crise climatique", a déclaré pour justifier sa décision le président colombien Gustavo Petro.
Si la coopération continue d’être patiemment construite dans des enceintes multilatérales, malgré les contrecoups des tensions géopolitiques qui s’y font ressentir, ce n’est pas parce que ces questions sont moins tendues politiquement : la lutte contre le changement climatique est devenue un champ d’affrontement et de coopération géopolitique majeur, parce qu’elle bouleverse les perspectives économiques de tous les pays et préside à une potentielle redistribution des cartes en matière de ressources critiques, de puissance économique et de pouvoir.
Le débat fait rage autour de l'avenir des énergies fossiles, au deuxième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï. Le monde doit les réduire voire en sortir, propose une première version d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu par les négociateurs. Dans son discours, le président français Emmanuel Macron a notamment appelé les pays du G7 à mettre fin au charbon avant 2030.
Le monde doit réduire voire sortir des énergies fossiles, propose une première version publiée vendredi d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu puis adopté par les négociateurs de près de 200 pays pendant la COP28 de Dubaï.Les pays doivent préparer une "réduction/sortie des énergies fossiles", selon les termes de ce document préparé par le Royaume-Uni et Singapour, qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre.
C’est une fuite qui fait tache d’huile. Le 27 novembre dernier, le média britannique BBC et le Centre de reporting climatique (CCR) divulguaient des documents montrant que les Émirats arabes unis (EAU), pays hôte de la COP28 qui a débuté hier, se seraient entretenus avec une trentaine de pays, en amont du sommet, pour discuter d’accords sur les combustibles pétroliers et gaziers. Des producteurs de CO2 alors que l’enjeu même de cet évènement est de diminuer ses émissions dans l’atmosphère, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement et sur les populations.
La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi au Venezuela de s'abstenir de toute action qui modifierait le statu quo dans l'Essequibo, à la veille de la tenue d'un référendum sur la région du Guyana très riche en pétrole que Georgetown craint de voir annexée par son voisin.La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner dans la mesure urgente prononcée la consultation vénézuélienne imminente.
Derrière les sourires de la photo de famille, sous le soleil de Dubaï, les désaccords sur le pétrole restent profonds: après des dizaines de discours de dirigeants mondiaux à la tribune de la COP28 vendredi, le succès d'un grand accord pour rompre la paralysie climatique semble loin d'être acquis.

novembre 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
La COP28 s'est ouverte jeudi à Dubaï sur des appels de ses organisateurs à ne plus éluder le débat sur les énergies fossiles, en attendant une première décision cruciale pour concrétiser un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables."Ces deux prochaines semaines ne seront pas faciles", a prévenu le président de la COP28, Sultan Al Jaber, en ouvrant la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique lors d'une cérémonie devant les délégués de près de 200 pays.
La 28e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte jeudi à Dubaï sur des appels à inclure les énergies fossiles, responsables du réchauffement planétaire, dans tout accord final, mais à des degrés divers par le président émirati et le chef de l'ONU Climat.Sultan Al Jaber, président de la COP28, a demandé aux délégués réunis lors d'une cérémonie d'ouverture de n'omettre "aucun sujet" dans les textes que négocieront pendant deux semaines les délégués de près de 200 pays.
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
Des centaines de projets ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023 en dépit des appels à y renoncer afin de limiter le réchauffement de la planète. «Libération» fait le point.
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'est défendu mercredi d'avoir voulu user de sa position de président de la conférence de l'ONU sur le climat pour promouvoir des projets pétroliers et énergétiques des Emirats dans plusieurs pays, comme des documents révélés cette semaine l'ont évoqué.
C’est un paradoxe qui n’en finit pas d’étonner : plus les catastrophes liées aux dérèglements du climat se multiplient et gagnent en gravité, plus les compagnies productrices d’énergies fossiles (et les États auxquels celles-ci sont souvent adossées) mobilisent leurs colossaux moyens pour convaincre les populations qu’il faut encore les exploiter davantage. Argument avancé : c’est grâce à la richesse générée par ces ressources que l’on fera émerger les solutions technologiques qui régleront à elles seules le problème des émissions de gaz à effet de serre.
La Première ministre ultra-conservatrice de la province de l'Alberta Danielle Smith, qui s'oppose à un projet de loi canadien visant un réseau électrique "propre" d'ici 2035, a engagé lundi un bras de fer avec le gouvernement fédéral de Justin Trudeau.Ottawa a annoncé il y a quelques mois son intention d'adopter un projet pour que le réseau électrique canadien atteigne la neutralité carbone d'ici 2035.
La COP28, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera la 28e édition du grand rendez-vous international annuel sur le climat organisé sous l'égide de l'ONU. France 24 revient sur les principaux enjeux de ces deux semaines de négociations.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Good COP, bad COP ? Alors que la 28ème conférence mondiale (COP28) sur le climat est sur le point de s’ouvrir à Dubaï (Émirats arabes unis), des voix appellent à boycotter ce sommet organisé par un pays pétrolier. Or, c’est tout le contraire qu’il faudrait faire, selon Loup Espargilière.
Chef d’orchestre de la conférence de l’ONU qui s’ouvre jeudi et PDG de la compagnie pétrolière nationale émiratie, Sultan al-Jaber est accusé d’avoir utilisé des discussions climatiques pour faire prospérer les affaires de sa société.
Promesses en l’air ou promesses tenues ? La COP26 a été l’occasion pour un grand nombre d’États de prendre de nouveaux engagements pour le climat et l’environnement. Deux ans plus tard, Novethic a analysé trois d'entre eux pour en tirer un premier bilan à la veille de l’ouverture de la COP28 de Dubaï, le 30 novembre prochain. Voici ce qu’il faut en retenir.
Les grands axes étaient connus, mais le document était particulièrement attendu. Le gouvernement met en consultation à partir de ce mercredi 22 novembre sa stratégie pour l'énergie et le climat (SFEC). Celle-ci doit déboucher en 2024, avec un an de retard, sur une loi de programmation (LPEC) ambitieuse qui doit graver dans le marbre l’avenir énergétique du pays.
L'ONU Climat a accordé au moins 7 200 accréditations à des personnes ouvertement affiliées au monde des énergies fossiles pour assister aux négociations sur le changement climatique (COP) ces vingt dernières années, révèle mardi une coalition d'ONG.
Les pays du G20 ont accordé en 2022 un niveau record de subventions aux combustibles fossiles, plus de deux fois plus qu'en 2021, souligne mardi un rapport de BloombergNEF (BNEF) publié à dix jours de l'ouverture de la COP28.Dans un contexte de flambée des prix de l'énergie, les gouvernements et les compagnies publiques de ces 19 États ont plus que doublé l'an dernier le soutien aux fossiles, à près de 1.300 milliards de dollars (le G20 compte 19 États ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine; l'étude concerne seulement les 19 pays).
Les banques et institutions financières belges ont investi près de 11 milliards d'euros dans les combustibles fossiles...
À moins de 2 semaines de l'ouverture de la COP28 (30 novembre - 12 décembre 2023) et en dépit des nombreuses alertes sur le dérèglement climatique, « il est difficile d’apercevoir un consensus émerger sur les réponses à apporter et la communauté climatique semble être extrêmement divisée ».
1240 étudiants français venant de plusieurs universités et de grandes écoles ont écrit une lettre ouverte où ils expliquent ne plus vouloir travailler pour BNP Paribas tant que la banque financera le développement des énergies fossiles.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Au coeur d'un complexe chimique de la Ruhr, en Allemagne, deux douzaines de modules d'électrolyse rutilants sont prêts à démarrer. Leur destination: produire de l'hydrogène vert pour l'industrie lourde qui tente de se désintoxiquer du charbon et de réduire sa dépendance au gaz fossile.Les fines membranes empilées composant chaque module formeront le plus grand électrolyseur d'Europe, dont la mise en service à Oberhausen est prévue d'ici quelques jours pour décarboner des usines alentours.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
C'est une polémique de plus qui vient entacher la COP28 sur le climat qui se tiendra à la fin du mois à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Une enquête de l'AFP révèle comment le cabinet de conseil McKinsey influence les organisateurs du sommet, poussant pour les énergies fossiles. Alors que les prévisions des principaux producteurs de pétrole, de gaz et de charbon menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, la question de la sortie des énergies fossiles sera cruciale.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Un rapport des Nations unies et de différents organismes de recherche démontre à quel point les projets des principaux pays producteurs de charbon, de pétrole et de gaz sont en décalage avec les scénarios permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Alors que les conséquences de la crise écologique et sociale se font de plus en plus ressentir, y compris dans nos régions, les entreprises fossiles sont toujours les bienvenues sur les campus de l’UCLouvain. Étudiant·es, ancien·nes étudiant·es mais également membres du personnel académique et citoyen·nes, s’opposent à cette présence et demandent à l’UCLouvain d’enfin se positionner.
Une évaluation menée par la Global Alliance for the Future of Food chiffre pour la première fois la forte dépendance des systèmes alimentaires aux combustibles fossiles.
Dear COP 28 President-Designate Sultan Ahmed Al-Jaber, This year, world leaders gathering in the UAE to take stock of their climate commitments will for the first time engage in official programming focused on health. We, the signatories of this letter, support your leadership in bringing health front and center at COP28.
Plus de 46 millions de professionnels de santé ont écrit une lettre au président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et rappellent le danger des énergies fossiles pour la santé humaine.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».
La pollution de l'air est responsable de 7 millions de décès prématurés par an dans le monde, rappellent les signataires.

octobre 2023

La pré-COP se déroule en ce moment (30-31 octobre) à Abou Dhabi dans l’optique de préparer le terrain pour la COP 28. Cette dernière se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. Matin Première recevait ce matin Rebecca Thissen, chargée de recherche pour Can international, le Réseau Action Climat qui rassemble et coordonne la société civile lors des négociations de l’ONU.
Réclamer la sortie des énergies fossiles dans l'accord final de la COP28, attendu le 12 décembre à Dubaï, "n'est pas une demande frivole" mais une urgence établie par la science, "claire comme de l'eau de roche", a déclaré mardi à l'AFP le commissaire européen Wopke Hoekstra à Abou Dhabi.Pour aider le pays en développement, l'Union européenne est "prête à faire des pas supplémentaires", notamment sur la compensation des dégâts climatiques, affirme le tout nouveau Monsieur Climat de l'UE, rencontré en marge de la pré-COP dans la capitale émiratie.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
La major française TotalEnergies participe à 33 projets de gaz et de pétrole "super-émetteurs" en gaz à effet de serre, accuse mercredi l'ONG Greenpeace dans une étude visant à démontrer une "logique d'expansion fossile" en contradiction avec les objectifs climatiques.
Bayer, Volvo, Decathlon... À un peu plus d’un mois de la COP28 à Dubaï, plus d’une centaine d’entreprises ont appelé dans une déclaration commune lundi 23 octobre les gouvernements à s’attaquer aux énergies fossiles pour respecter l’objectif "ultime" de +1,5°C de réchauffement. Si la pression monte sur les États, les entreprises elles-mêmes sont pointées du doigt pour leur manque d'engagement.
Malgré le bond "phénoménal" des énergies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux destinés à contenir le réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique de la COP28.
Malgré l'essor des technologies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux de limitation du réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique COP28.
Malgré l'essor des technologies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux de limitation du réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique COP28.
L'Agence internationale de l'énergie met en garde, dans son rapport annuel publié mardi, contre la soif d'énergies fossiles qui empêche de respecter l'objectif climatique le plus ambitieux de l’Accord de Paris de 2015.
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, a souligné mardi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol.
Bayer, Volvo, Décathlon, Ikea, Nestlé, Danone, Heineken, eBay, Unilever: à un peu plus d'un mois de la COP28 à Dubaï, plus d'une centaine d'entreprises appellent les gouvernements à s'attaquer aux énergies fossiles pour respecter "l'objectif ultime" de 1,5°C de réchauffement maximum.
Des manifestants perturbaient mardi le premier jour d'un évènement rassemblant à Londres de hauts dirigeants de l'industrie pétro-gazière, la militante écologiste Greta Thunberg dénonçant les accords à "portes closes" entre le secteur et les responsables politiques.
L'UE défendra à la COP28 l'élimination des combustibles fossiles brûlés sans captage du CO2, avec un pic de leur consommation mondiale dès "cette décennie", selon la position commune des Vingt-Sept adoptée lundi.Les Européens appelleront par ailleurs à éliminer "aussi tôt que possible" les subventions aux combustibles fossiles qui ne servent pas à combattre la pauvreté énergétique ou à assurer "une transition juste" - mais sans fixer de date-butoir comme l'espéraient les ONG.
L'UE défendra à la COP28 l'élimination des combustibles fossiles brûlés sans captage du CO2, avec un pic de leur consommation mondiale dès "cette décennie", selon la position commune des Vingt-Sept adoptée lundi.Les Européens appelleront par ailleurs à éliminer "aussi tôt que possible" les subventions aux combustibles fossiles qui ne servent pas à combattre la pauvreté énergétique ou à assurer "une transition juste" - mais sans fixer de date-butoir comme l'espéraient les ONG.
Les Vingt-Sept n’ont pas réussi à s’accorder sur une sortie sans condition de toutes les énergies fossiles. Mais le mandat de négociation pour la future COP 28 adopté le 16 octobre prévoit leur quasi-élimination.
Les ministres européens de l'Environnement, réunis à Luxembourg, cherchent lundi à s'accorder sur la position commune de l'UE pour la COP28 sur le climat, sur fond de divergences sur la place des technologies de capture du carbone dans l'objectif d'élimination des énergies fossiles. Ce mandat de négociation, qui devra être adopté à l'unanimité, sera défendu au nom des Vingt-Sept à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, par le nouveau commissaire européen au Climat, le Néerlandais Wopke Hoekstra.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. A condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
Le commissaire européen à l’Action pour le climat a été critiqué pour être revenu sur son engagement à promouvoir l’élimination progressive des combustibles fossiles lors de la COP28, en amont des négociations de lundi prochain au cours desquelles États membres devraient convenir de leur position.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. À condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
Les filières éolienne et solaire « sont les deux seules sources à avoir significativement augmenté leur part dans la production mondiale d'électricité » au 1er semestre 2023, indique le think tank Ember dans un rapport publié ce 5 octobre (accessible en fin d'article). Et pourtant...

septembre 2023

Des centaines d’activistes ont occupé des tubes de pipeline le 23 septembre sur l’île de Rügen, en mer Baltique. Le gouvernement prévoit d’y installer des terminaux gaziers, suscitant l’ire des habitants et élus.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
L'ancienne cheffe de l'ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d'énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.Lors d'une conférence "Climate Changes Everything", en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu'elle "perdait patience" avec l'industrie des énergies fossiles responsable d'une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
Dimanche 17 septembre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de New York pour réclamer davantage d’actions de la part du gouvernement étasunien pour lutter contre le réchauffement climatique. À l’appel de 700 organisations et groupes d’activistes, les manifestants exigeaient notamment l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles, brandissant de nombreuses pancartes comme « Biden, met fin aux énergies fossiles », « Les énergies fossiles nous tuent » ou encore « Je n’ai pas voté pour les incendies et les inondations ».
Last Generation exige de mettre fin au recours aux carburants fossiles.
Des marches pour sortir des énergies fossiles étaient organisées dans 700 points du globe ce week-end pour remobiliser sur la lutte contre le changement climatique. La plus attendue avait lieu dimanche dans les rues de New York. Ses milliers de participants avaient placé en tête de cortège leur banderole rappelant Joe Biden à ses promesses climatiques. À un an des élections présidentielles, les États-Unis défendent leur modèle fossile en s’appuyant sur les États qui mènent une croisade anti-ESG.
Nouvelle opération coup de poing. Des activistes du mouvement Dernière Génération ont aspergé dimanche 17 septembre de peinture la porte de Brandebourg, le monument le plus célèbre de Berlin, en Allemagne, pour appeler à accélérer la sortie des combustibles fossiles et mieux lutter contre le réchauffement climatique.
Quelque 150 manifestants ont réclamé, dimanche midi au Carrefour de l'Europe (Gare centrale de Bruxelles), des initiatives des Nations unies contre les investissements dans les énergies fossiles.
Le champ gazier Dragon, dont le gisement contient 120 millions de mètres cubes, est situé dans les eaux vénézuéliennes au nord-est du Venezuela, près de la frontière maritime avec Trinité-et-Tobago, mais près de gisements trinidadiens exploités par Shell.
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point d’orgue : la grande marche prévue à New York, à quatre jours d’un Sommet sur l’ambition climatique à l’ONU.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
But the decline in oil, gas and coal will not be steep enough to limit global warming to 1.5C
Bientôt la fin des énergies fossiles ? Pour la première fois, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un pic de la demande de pétrole, de gaz et de charbon « dans les prochaines années » de la décennie. C’est ce qu’a affirmé Fatih Birol, le directeur exécutif de cette institution de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) le 12 septembre, dans une tribune publiée dans le Financial Times. « Même sans aucune nouvelle politique climatique, la demande pour chacun des trois combustibles fossiles devrait atteindre un sommet dans les années à venir », écrit-il. Ajoutant que « c’est la première fois qu’un pic de demande est visible pour chacun de ces carburants au cours de la décennie », et plus tôt qu’envisagé par « de nombreuses personnes ».
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Alors que 2023 bat tous les records de chaleur, l’abandon des énergies fossiles ne peut plus être mis sous le tapis. Charge à Emmanuel Macron de troquer la communication pour une réelle volonté politique face à ses homologues du G20.
Pressée par des organisations écologistes, la Société de transport de Montréal (STM) songe à interdire l’affichage relié à l’industrie des énergies fossiles dans le métro et les autobus. Une révision du cadre publicitaire est en cours à ce sujet.
L’ouragan Idalia a laissé une traînée d’inondations et de destructions de la Floride aux Carolines, inondant les villes côtières et laissant plus de 300 000 clients dans la région sans électricité. Idalia a touché terre en tant qu’ouragan de catégorie 3 et a ensuite été rétrogradé en tempête tropicale. C’était l’ouragan le plus puissant à frapper la section Big Bend de la Floride en plus de 125 ans.
Du 4 au 6 septembre, le premier sommet africain pour le climat se tient à Nairobi, au Kenya. Une vingtaine de chefs d’État ou de gouvernement africains et près de 20 000 membres de délégations du monde entier sont réunis.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
Selon un nouveau rapport [d’ActionAid du 4 septembre], les banques déversent dans les pays du Sud des milliers de milliards de dollars dans l’expansion des firmes du secteur des fossiles, soit le plus émetteur de carbone de la planète [1].

août 2023

La proportion d'électricité produite à partir d'énergies fossiles est tombée à 33% dans l'Union Européenne au premier semestre, son plus bas niveau historique, indique un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion dédié au climat et à l'énergie Ember.
Révélation alarmante : des chercheurs estiment que si le réchauffement climatique atteint 2 °C d’ici 2100, les industries gazière et pétrolière seront responsables du décès d’environ 1 milliard de personnes issues des communautés les plus vulnérables. Cela équivaudrait à des homicides involontaires par les populations les plus riches, contrôlant ces industries. En effet, malgré les avertissements concernant leur impact sur l’environnement, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ne cessent d’augmenter pour des raisons économiques et géopolitiques.
L’ONG environnementale pointe du doigt la responsabilité des géants gaziers et pétroliers dans la vague de chaleur que subit actuellement la France et les accuse de ne pas assez s’engager dans la transition énergétique.
The CEO of one of Infosys' other major clients, Shell, also joined Rishi Sunak's new business council two weeks ago.

juillet 2023

Le Premier ministre Rishi Sunak a soutenu les projets visant à autoriser de nouvelles explorations de combustibles fossiles au large des côtes britanniques, tout en s'engageant à être "pragmatique et proportionné" sur l'objectif de neutralité carbone, dans une interview publiée samedi.
Les ministres de l'Environnement du G20 sont mis au défi de parvenir vendredi à Madras en Inde à des accords pour faire face au changement climatique, après l'échec des ministres de l'Energie à s'entendre sur un calendrier de réduction du recours aux énergies fossiles.
Les patrons de l'ONU Climat et de la COP28 ont appelé jeudi le G20 à donner un "signal clair" pour "accélérer la décarbonation" de l'économie mondiale, dans une rare déclaration commune.Celle-ci a été publiée à la veille du sommet des ministres de l'Environnement du G20 en Inde.Une semaine plus tôt, les ministres de l'Energie du G20, réunis en Inde le 22 juillet, s'étaient quittés sans parvenir à un accord sur un calendrier de réduction des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
Ottawa annonce la fin des subventions accordées à l’industrie pétrolière et gazière qui ne seront pas conformes à l’accord de Paris sur le climat. Un pas en avant, disent des environnementalistes. Mais médias et critiques prennent acte des limites du plan canadien.
Les ministres de l'Energie des pays du G20, réunis en Inde samedi, n'ont pas réussi à s'accorder sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).Leur déclaration finale publiée à la fin de la rencontre à Goa ne mentionne même pas le charbon, pourtant l'un des gros contributeurs au réchauffement climatique.Mais le charbon est aussi l'une des principales sources d'énergie de beaucoup d'économies en développement dont l'Inde, pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, deuxième économie mondiale.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025" au terme d'un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28."Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles", objectif affiché du G7, et "nous devons atteindre le pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 au plus tard", affirme le texte signé par des ministres représentant l'Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.
A cinq mois du raout international sur le climat qu’il présidera, Sultan al-Jaber a détaillé ses intentions pour aboutir à un accord ambitieux, mais ne semble pas mesurer l’urgence de sortir du gaz, du pétrole et du charbon.
Des scientifiques de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) se sont penchés sur les conséquences de la production d’agrocarburants sur le changement climatique. Ces derniers sont plus émetteurs de CO2 que la combustion de carburants d’origine fossile, selon leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le 26 juin. « Le défrichement lié à la production d’agrocarburants modernes entraîne des facteurs d’émission de CO2 qui sont plus élevés que ceux liés à la combustion de diesel fossile », souligne Florian Humpenöder, coauteur de l’étude, dans un communiqué. Solution : un contrôle strict de l’utilisation des terres, afin que la demande en agrocarburants ne pousse pas à défricher des forêts par exemple.

juin 2023

Près de 200 militants écologistes ont réclamé aux multinationales et aux États de stopper leurs financements dans les énergies fossiles, le 23 juin à Paris.
A new climate case was filed this week. Multnomah County, the Oregon county that includes Portland, filed suit against several oil majors for their role in exacerbating the climate change that led to the county's "heat dome" in June 2021, which killed 69 people. But the case doesn't just place
La nécessité d'accélérer la réduction des énergies fossiles s'est imposée dans les débats préalables à la COP28 de Dubaï en décembre, mais pas encore au cœur des négociations, en raison de l'opposition de certains pays émergents, dont la Chine, qui réclament d'abord des efforts financiers des pays riches.
Le gouvernement français accueille la semaine prochaine un sommet mondial avec pour objectif ambitieux de parvenir à un "nouveau pacte financier mondial".
La militante suédoise appelle à des mesures fortes en marge de la conférence de Bonn.
Les pays doivent éliminer progressivement le charbon et les autres combustibles fossiles pour éviter une « catastrophe » climatique, a averti le Secrétaire général de l'ONU, jeudi à New York.
Continuer à exploiter les énergies fossiles revient à "condamner à mort" des pans entiers de la population à travers le monde, a prévenu mardi l'activiste pour le climat Greta Thunberg, exhortant les pouvoirs publics à prendre des mesures plus ambitieuses.Il sera "impossible" de respecter la limite de 1,5 degré de réchauffement climatique sans une élimination "rapide et équitable des combustibles fossiles", a déclaré la militante pour le climat devant la presse à Bonn, où se tient une conférence sur le changement climatique jusqu'au 15 juin, préparatoire à la COP28 de décembre.
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a déclaré lundi souhaiter "retirer, dès le projet de loi de finances 2024, un certain nombre d'avantages fiscaux sur les énergies fossiles", lors d'une table ronde consacrée à l'industrie verte organisée par le parti Renaissance.
Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
Des négociations climat sous l'égide de l'ONU s'ouvrent lundi en Allemagne, avec tous les yeux tournés vers le président émirati de la prochaine COP à Dubaï, Sultan al-Jaber, dont des ONG, experts et élus attendent qu'il prouve son indépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
Les représentants de près de 200 pays se réunissent à Bonn, en Allemagne, à partir de lundi, pour préparer la COP28, prévue en décembre aux Émirats arabes unis. Une répétition générale pendant laquelle Sultan al-Jaber, le président du sommet et PDG d'une compagnie pétrolière, devra répondre à l'inquiétude des défenseurs de l'environnement de voir cette COP devenir "une convention des énergies fossiles".
Lorsque l'on commence à s'intéresser aux enjeux écologiques, on prend rapidement conscience de l'importance de l'énergie comme facteur déterminant de l'impact des sociétés humaines sur son environnement. Le concept d'esclave énergétique vulgarisé par Jean-Marc Jancovici dans ses interventions en est l'une des illustrations marquantes. Qu'est-ce qu'un regard approfondi sur l'histoire des sociétés humaines par le prisme de l'énergie peut nous apprendre de plus ? Spoiler alerte : cela change radicalement notre manière d'approcher les questions de transition écologique ! De la révolution cognitive au développement de l'agriculture et jusqu'à la naissance de la religion du progrès, je vous propose de découvrir le rôle fondamental de l'énergie et ses implications sur nos futurs possibles en plongeant dans ce nouvel épisode de Ozé le podcast avec l'enseignant-chercheur Victor Court, auteur du livre L'emballement du monde.

mai 2023

Selon des chercheurs, les producteurs d'énergies fossiles devraient payer 209 milliards de dollars par an pour compenser la pollution qu'ils génèrent.
La principale autrice souhaite que les producteurs «assument leur part de responsabilité dans le coût» des incendies.
Les chercheurs de l’Union of Concerned Scientists ont fait cette étude pour mettre le rôle des plus grands producteurs mondiaux «en lumière pour qu’ils assument leur part de responsabilité dans le coût » des incendies.
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
Code Rouge est un mouvement citoyen d’actions de désobéissance civile qui a été créé par des citoyens et d’autres membres de différents groupes activistes. Le mouvement veut entreprendre une semaine d’actions massives à l’encontre d’Engie.
Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, également PDG de la compagnie pétrolière émiratie, veut-il mettre fin aux énergies fossiles ? C'est ce qu'on pourrait croire de prime abord en écoutant son discours tenu en marge du Dialogue de Petersberg. Mais le diable se cache dans les détails, et Sultan Al Jaber ne compte pas sevrer le monde du pétrole de si tôt.
De gemeenteraad van Zwolle heeft een motie aangenomen om fossiele reclame te verbieden via een verordening. Zwolle is daarmee de 1e Nederlandse gemeente – en mogelijk zelfs de 1e wereldwijd – die fossiele reclame gaat weren via een lokale wet. Het college moet de komende tijd aan de slag met het opstellen van de verordening.
À l’heure où le climat s’emballe et où la France, comme d’autres, doit sortir le plus vite possible du pétrole et du gaz, nous n’avons plus de temps à perdre avec les fake news qui circulent sur l’énergie. Pour outiller le public et éclairer le débat, nous avons mitonné un nouveau poster sur l’énergie téléchargeable gratuitement.
Le Nigéria est l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures du continent africain, le pétrole et le gaz naturel constituant les « piliers de l’économie nationale » de ce pays de près de 220 millions d'habitants, souligne l’EIA américaine (Energy Information Administration) dans le rapport ci-après publié fin avril.
Les énergies fossiles ont encore un rôle à "jouer" dans un "avenir prévisible" a prévenu mercredi le président de la COP28, misant notamment, contre le réchauffement, sur la technologie de captation de CO2. "Nous savons que les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle dans un avenir prévisible pour contribuer à répondre aux besoins énergétiques mondiaux", a déclaré Sultan Ahmed al-Jaber lors d'une conférence de presse en clôture du Dialogue de Petersberg pour le climat, censé préparer la future COP28, organisée fin novembre à Dubaï.
L'assemblée générale d'actionnaires de Barclays, qui se tient mercredi à Londres, a à son tour été perturbée par des militants écologistes, après celles de BP ou TotalEnergies. D'après un communiqué de l'ONG Fossil Free London, une trentaine de militants originaires de plusieurs associations écologistes ont "infiltré l'AG du plus gros financier européen de carburants fossiles", la perturbant à de nombreuses reprises.
Le géant britannique du pétrole et gaz BP a enregistré un bénéfice net part du groupe de 8,2 milliards de dollars au premier trimestre contre une perte historique un an plus tôt due à la décision de mettre fin à ses opérations en Russie.

avril 2023

Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
Les combustibles fossiles sont des sources d'énergie non renouvelables provenant de la décomposition de matières organiques enfouies dans le sol depuis des millions d'années. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont les principaux exemples de combustibles fossiles. Personne ne conteste le fait que l'utilisation des combustibles fossiles a permis une expansion sans précédent dans l'histoire. Outre leur impact négatif important sur notre planète, ces types de combustibles ne sont pas inépuisables. Quand la planète sera-t-elle à court de combustibles fossiles ?
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
Au Japon, lors d’un sommet consacré au climat, les 15 et 16 avril, les ministres de l’Énergie, du Climat et de l’Environnement n’ont pas réussi à décider d’un plan concernant les énergies fossiles avec une date de sortie. Seuls le plastique, dans une certaine mesure, et quelques énergies renouvelables ont vu un agenda leur être attribué.
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement des pays industrialisés du G7 se sont engagés dimanche à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance.Ce nouvel objectif, annoncé dans un communiqué commun à l'issue d'une réunion ministérielle du G7 sur le Climat qui se tient depuis samedi à Sapporo (nord du Japon), ne concerne pas les énergies fossiles assorties de dispositifs de capture et de stockage du CO2.
Les membres du groupe ne sont pas parvenus à s’engager sur une date de sortie du charbon pour leur génération d’électricité, alors que le Royaume-Uni, soutenu par la France, avait proposé le délai de 2030.
Les pays du G7 se sont engagés, dimanche, à "accélérer" leur "sortie" des énergies fossiles dans tous les secteurs, à l'issue d'une réunion de leurs ministres du Climat, de l'Énergie et de l'Environnement au Japon, sans pour autant se fixer une nouvelle date. Ils ont également annoncé leur intention de réduire à zéro leur pollution plastique d'ici 2040.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars. Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l'activ
L’électricité décarbonée va-t-elle très prochainement prendre le dessus sur l’électricité fossile ? Eolien et solaire ont assuré 12 % de la production électrique dans le monde l’année dernière, se hissant aussi à un sommet. Mais le charbon reste la première source d’électricité au monde.
Selon le rapport annuel « Banking on Climate Chaos », rédigé par des ONG, les 60 premières banques mondiales ont assuré 673 milliards de dollars de financements aux producteurs de charbon, de pétrole et de gaz en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Malgré la multiplication des incendies et des inondations, les banques canadiennes demeurent à la traîne et constituent des « bailleurs de fonds de dernier recours » pour les combustibles fossiles
Eolien et solaire ont assuré 12 % de la production électrique dans le monde l’année dernière, se hissant aussi à un sommet. Mais le charbon reste la première source d’électricité au monde.
La région Bourgogne-Franche-Comté accuse un retard dans le développement des énergies renouvelables par rapport à d’autres territoires en France. L'émission Enquêtes de Région a rencontré ceux qui se mobilisent pour changer...

mars 2023

Augmenter la production de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé un texte controversé sur les fossiles.
La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.
« À l’assaut de la planète, il y a les entreprises qui produisent et distribuent les combustibles fossiles ; les entreprises de la chimie particulièrement à travers la domination qu’elles exercent sur l’agriculture industrielle ; et toutes celles qui exploitent intensivement les organismes vivants, notamment dans les forêts et les mers. Directement ou indirectement, arrogantes et cyniques, elles tuent la vie ; c’est d’ailleurs l’une des principales sources de leurs profits. » C. H.
Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
INFOGRAPHIES. Les énergies fossiles, dont la consommation est la principale cause du changement climatique, continuent de bénéficier d'importants investissements privés et de subventions publiques.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche des bénéfices "records" en 2022, grâce à l'envolée des cours du brut dans le sillage de la guerre en Ukraine, dopant l'économie du premier exportateur mondial de brut.La compagnie, détenue en grande partie par l'Etat saoudien, a dégagé un bénéfice net 161,1 milliards de dollars l'année dernière, en hausse de 46% sur un an, selon un communiqué publié à la bourse de Ryad.Il s'agit des profits les plus élevés pour Aramco depuis sa cotation en bourse, a précisé le texte.
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Au moment où de plus en plus de scientifiques nous mettent en garde contre les risques climatiques de notre dépendance aux énergies fossiles, l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) prévoit que les investissements dans la production de pétrole et de gaz naturel atteindront 40 milliards de dollars cette année. Il s’agit de la troisième année d’affilée de croissance des investissements.
Just Stop Oil is a coalition of groups working together to ensure the Government commits to halting new fossil fuel licensing and production.

février 2023

L'empreinte carbone de nos assiettes, ce ne sont pas seulement les émissions des vaches et des engrais mais aussi celles du gazole. La conversion des tracteurs aux carburants non fossiles est embryonnaire faute d'incitation à développer des alternatives.Labourer, semer, épandre, moissonner, transporter... Les engins agricoles brûlent quotidiennement du pétrole, précisément du gazole non routier (GNR), un carburant teinté de rouge pour éviter la fraude puisqu'il est détaxé.
Mené par TotalEnergies, le mégaprojet Eacop rencontre l’opposition de militants, qui estiment qu’il menace le fragile écosystème de la région et les populations qui y vivent.
Des militants se sont réunis mercredi à Paris devant les bureaux de deux banques impliquées dans le financement d'un projet controversé d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Afrique de l'Ouest, dans le cadre d'une journée d'action organisée dans plusieurs villes dans le monde. Une trentaine de jeunes activistes réunis sous la bannière "Stop Total" ont manifesté dans le 8e arrondissement devant les locaux parisiens de la banque japonaise Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et de la britannique Standard Chartered.
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
Plusieurs décisions importantes ont été prises aux quatre coins de la planète en faveur d'un monde bas-carbone ces dernières semaines. Au sein de l'Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée. En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni. Et en Colombie, c'est l'exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
"Plus de mille milliards de dollars" : contraints de répondre dans l'urgence à la flambée des tarifs de l'énergie, les Etats n'ont jamais autant subventionné la consommation des énergies fossiles qu'en 2022, alors que la crise climatique exigerait l'inverse, a déploré jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Face à la déstabilisation des marchés de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine et des prix "extraordinairement élevés et volatils", les gouvernements ont préféré protéger les consommateurs et les entreprises, observe l'agence.
Pour rester sous une augmentation de 1.5 degrés, nous devons laisser entre 60 et 80 % des réserves des énergies fossiles dans le sol. Quelles énergies faut-...
Trop, c’est trop. Une dizaine de scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont dénoncé, mercredi 8 février, l’instrumentalisation de leurs rapports par TotalÉnergies pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles. Le géant pétrolier « est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec », ont alerté les chercheurs dans une tribune publiée sur Franceinfo. La climatologue Valérie Masson-Delmotte, le géophysicien Christophe (...)
L'année 2022 restera dans les annales pour les "super majors" pétrolières: la faim insatiable de pétrole et de gaz, combinée à la guerre en Ukraine, leur a assuré des bénéfices record, et tout indique que les profits seront au rendez-vous en 2023 aussi... tout comme les critiques.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Dans la lignée des autres géants du secteur pétrolier, Shell a annoncé des résultats historiques en 2022.

janvier 2023

Les investissements mondiaux dans la transition énergétique ont bondi en 2022 de 31% par rapport à l'an dernier, totalisant 1.100 milliards de dollars et frôlant désormais le montant des investissements dédiés aux énergies fossiles, indique un rapport récent de BloombergNEF. "Les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois les investissements dans les énergies fossiles", d'un montant similaire estimé à 1.100 milliards de dollars en 2022, écrivent les auteurs de ce rapport publié le 27 janvier.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
La tenue de la COP28 en décembre aux Emirats arabes unis, puissance pétrolière mondiale, sera l'occasion d'aborder les "questions difficiles" des énergies fossiles, a déclaré jeudi à l'AFP Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat.Le 12 janvier, la nomination comme président de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat de Sultan Ahmed al-Jaber, le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), a suscité de vives critiques parmi les militants de l'environnement.
Greta Thunberg est de retour jeudi à Davos où, avec d'autres jeunes militantes pour le climat, elle doit défendre la lutte contre les énergies fossiles et débattre avec le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
"Il y en a marre" d'exploiter les énergies fossiles: c'est le cri d'alarme lancé à Davos par la militante équatorienne d'Amazonie Helena Gualinga qui, avec Greta Thunberg et d'autres jeunes militants, est l'un des nouveaux visages de la mobilisation contre le changement climatique.Helena Gualinga, âgée de 20 ans, est devenue la porte-parole de sa communauté Sarayaku, en Amazonie équatorienne, qui réclame des droits et plus d'autonomie face à l'Etat et aux grandes compagnies pétrolières.
Un "grand mensonge": le secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l'ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique. "Certains producteurs d'énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète", a affirmé Antonio Guterres au cours d'un discours au Forum de Davos.
Lors de la COP26 sur le climat, en 2021, une alliance inédite d’acteurs financiers promettait de faire sa révolution pour le climat. Un peu plus d’un an plus tard, ils continuent d’investir des sommes folles dans les projets de gaz, pétrole et charbon.
Les producteurs d'énergies fossiles pourraient être forcés à capturer et éliminer de l'atmosphère le CO2 émis par l'utilisation de leurs produits en le stockant sous terre, suggèrent des chercheurs dans une étude diffusée jeudi.Dans un article publié par le journal Environmental Research Letters, une équipe de chercheurs propose d'étendre à l'industrie du pétrole, du gaz et du charbon le principe de responsabilité élargie des producteurs (REP).

décembre 2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Ingénieur, consultant, enseignant, vulgarisateur, militant… Jean-Marc Jancovici, 61 ans cette année, est devenu en France une figure incontournable dans les discussions sur la transition énergétique et une voix influente. Après un premier livre sur l’effet de serre coécrit en 2001 avec le climatologue Hervé Le Treut, il a publié ou contribué à une dizaine d’ouvrages sur le climat et l’énergie. Le dernier, Le plan de transformation de l’économie française pour sortir le plus rapidement possible de l’impasse des énergies fossiles, a été présenté début 2022, en amont des élections, par The Shift Project, association qu’il a créée et préside.
Les énergies renouvelables s’envolent à travers le monde. Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), paru le 6 décembre, la capacité de production d’énergie renouvelable devrait devenir la première source de production d’électricité d’ici 2025, devant les centrales à charbon.
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
Pour financer leur action climatique, les pays du Sud auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an d'ici 2030, selon le rapport intitulé Le financement de l'action climatique, accroître les investissements pour le climat et le développement, co-dirigé par l’économiste britannique Nicholas Stern et l’économiste camerounaise Vera Songwe. À quoi va servir cet argent et comment le mobiliser ?

novembre 2022

L'intérêt pour le gaz qatari ne cesse de grandir depuis le début de la guerre en Ukraine.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
Alors que les scientifiques ne cessent de marteler que la planète doit sortir de son addiction au pétrole, au gaz et au charbon pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, des projets d'exploitation d'hydrocarbures continuent à voir le jour. Plusieurs pays, villes et ONG appellent à la mise en place d'un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
En matière de climat, l’ennemi numéro un, ce sont les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) - c’est-à-dire, parmi les grandes entreprises françaises, TotalEnergies. Mais beaucoup d’autres groupes ont des liens étroits et des intérêts partagés avec le géant pétrolier et le secteur des énergies fossiles en général. Ce qui explique leur opposition à un action climatique décisive.
En pleine COP27 sur le climat, une COP africaine qui se déroule en Egypte, un nouveau rapport de l'ONG Urgewald vient pointer le niveau très élevé de projets d'énergies fossiles sur le continent. TotalEnergies apparaît comme le premier développeur de projets fossiles en Afrique. Des projets le plus souvent tournés vers l'étranger, qui ne bénéficient pas aux populations alors que 600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
Dans moins d’une quinzaine d’années, l’humanité atteindra son maximum en termes de demande en énergies fossiles. Mais cette échéance est peut-être plus proche, car la guerre en Ukraine précipite la transition vers des sources d’énergie plus propres.
Lors de la COP27 en Égypte, le nombre de lobbyistes des industries pétrolières et gazières a augmenté de 25 % par rapport à l’année dernière. « Le rapport de force est complètement déséquilibré », alerte notre chroniqueuse.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Egypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles".
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
Des associations dénoncent le partenariat entre le grand rendez-vous annuel sur le climat, en Egypte, du 6 au 18 novembre, et la multinationale championne du plastique, un matériau issu de l’industrie des énergies fossiles.
Ces résultats surpassent les attentes des analystes. La banque est dans les bons rails pour faire au moins aussi bien que 2021, année record.

octobre 2022

Le récent ouvrage du climatologue de renom Michael E. Mann, ( The New Climate War : the fight to take back our planet), souligne avec force que les puissants groupes d’intérêt de l’industrie des combustibles fossiles continuent de verser des centaines de millions de dollars par an pour influencer secrètement les débats sur les émissions de gaz à effet de serre, la conservation et l’action climatique. Seules les stratégies ont changé : les mensonges et le déni de réalité ont fait place à des formes plus subtiles de désinformation et de tromperie. Et nous tombons tous dans le panneau, encore et encore.
La guerre menée par la Russie en Ukraine a engendré une accélération de la transition écologique, les énergies fossiles étant pour la première fois amenées à atteindre un pic « dans les années 2030 », selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Plusieurs associations à l’origine de « L’affaire du siècle » ont posé le premier jalon vers un procès contre la banque, premier financeur mondial des principales majors du pétrole et du gaz.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
La France va se retirer du Traité de la Charte de l'Energie (TCE), un accord international vieux de 30 ans très protecteur des investissements privés dans les énergies fossiles, a annoncé vendredi le président Emmanuel Macron. "La France a décidé de se retirer du traité sur la charte de l'énergie, ce qui était un point important demandé par beaucoup", a déclaré le chef d'État en marge d'un sommet européen à Bruxelles. Ce traité est censé s'appliquer encore vingt ans après le retrait d'un pays signataire.
Dans une lettre, une trentaine d’organisations de la société civile demandent aux membres du gouvernement de sortir la France du Traité sur la charte de l’énergie. Ce texte climaticide plombe la transition écologique.
Alors que les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne ont annoncé récemment s'engager vers une sortie du Traité sur la Charte de l'Energie (TCE), leur dynamique pourrait faire boule de neige. Le Haut conseil pour le climat et de nombreuses organisations de la société civile appellent à un retrait coordonné de la France et l’Union européenne. Vert fait le point sur ce texte controversé et peu connu du grand public.
Le Haut Conseil pour le Climat a estimé dans un avis que la France et l'UE doivent sortir du Traité sur la Charte de l'énergie (TCE), car ce traité vieux de 30 ans se révèle incompatible avec "les calendriers de décarbonation" prévu dans l'accord de Paris. L'Union européenne a obtenu en juin que soit réformé le méconnu Traité sur la Charte de l'énergie (TCE), trop protecteur des énergies fossiles, mais le compromis est jugé insuffisant par les ONG, qui demandent aux Européens de s'en retirer.
Les députés européens se sont prononcés pour une résolution appelant «à la préparation d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles» et à une élimination progressive de toutes les subventions en faveur des combustibles fossiles au sein de l’UE.
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe. Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Depuis un an, la fumée blanche ne s'échappe plus des deux tours de refroidissement de la dernière centrale à charbon du Portugal. Ce pays ibérique a renoncé à cette source d'énergie plus tôt que prévu et mise sur les renouvelables.
Nous sommes entrés dans une aire de sevrage énergétique qui ne se fera pas sans douleur. Que pouvons-nous faire ? Une opinion de Grégoire Talbot et de Frédéric John, cofondateurs de D-Carbonize.
Les deux pays souhaitent exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, avec l’espoir de richesse et d’industrialisation.
Inconnu au bataillon mais très influent sur les politiques écologiques mises en place par les États européens, le Traité sur la charte de l’énergie est aujourd’hui sous le feu des critiques des associations.
Des équipes de sauvetage s’efforçaient dans la soirée de vendredi de sauver plusieurs dizaines d’ouvriers bloqués dans des galeries situées à 300 et 350 mètres en dessous du niveau de la mer.
Houille houille houille. Le charbon, la plus polluante des énergies fossiles, représente encore 35% de la production d’électricité mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie. Or, en sortir rapidement est une condition sine qua non pour respecter l’Accord de Paris sur le climat et limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable. Lors de la COP26 à Glasgow, une quarantaine d’États s’était engagée à cesser son exploitation au cours des années 2030 (Vert). Mais la crise énergétique actuelle complique la donne, car le charbon est resté très bon marché alors que le prix des autres énergies fossiles explose. La Chine, en particulier, y est très dépendante, malgré des investissements colossaux dans les énergies renouvelables (Vert). En cause, l’hypercroissance de son économie qui génère une hausse spectaculaire de la consommation d’énergie. Celle-ci a été multipliée par trois en vingt ans
Une décision qui ne fait pas l'unanimité compte tenu des enjeux climatiques.
Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
La Banque mondiale a injecté 14,8 milliards de dollars dans des projets liés à l'énergie fossile depuis l'adoption de l'Accord de Paris sur le climat, selon un rapport d'une coalition d'ONG environnementales publié jeudi. L'institution financière internationale a promis en 2018 de cesser de financer l'extraction pétrolière et gazière, souligne cette analyse compilée par la coalition The Big Shift Global. Mais si ces financements directs ont baissé, la mesure n'incluait pas les financements indirects via des intermédiaires, par exemple des banques privées, note-t-elle.
Deux associations françaises alertent mercredi sur les coûts humains, climatiques et environnementaux "inacceptables" du méga-projet pétrolier du groupe Total incluant un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres à travers l'Ouganda et la Tanzanie, et pointent un "risque d'accident pétrolier majeur" au large des côtes tanzaniennes. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, comprenant notamment la construction d'un oléoduc (l'East African Crude Oil Pipeline - EACOP) de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne.
L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.
Selon une étude de l’ONG Finance Watch, dévoilée ce mardi 4 octobre, les 60 plus grandes banques mondiales, y compris françaises, détiennent 1 350 milliards de dollars d’actifs dans les énergies fossiles. Au-delà de la menace pour la planète, ces investissements mettent en danger la stabilité financière.

septembre 2022

Alors que les chômeurs sont taxés d’assistés, le philosophe Aurélien Berlan rappelle que ceux que l’État soutient massivement, ce sont les grands groupes responsables de la catastrophe climatique.
Une coalition étudiante militant pour s’attaquer à la crise climatique demande aux partis provinciaux de « faire pression collectivement sur Ottawa » et le gouvernement Trudeau afin de faire cesser les exportations d’énergies fossiles à l’international.
La France va cesser dès la fin de l'année 2022 d'octroyer des garanties à l'export pour les nouveaux projets d'exploitation d'énergies fossiles, selon le texte du projet de loi de finances pour 2023 présenté lundi en Conseil des ministres, entérinant ainsi un engagement pris à la COP 26 à Glasgow. "Le PLF23 prévoira de cesser dès le 1er janvier 2023 d'octroyer des garanties export pour l'ensemble de la chaîne de valeur du secteur de toutes les énergies fossiles : depuis l'exploration-production en amont, jusqu'au raffinage en aval, en passant par le transport et le stockage", selon le texte dont l'AFP a pris connaissance.
Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, Nikenike Vurobaravu, le président de la république du Vanuatu, a appelé les autres pays à se joindre à lui pour exiger un traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
Le président de l’archipel du Pacifique appelle les Nations unies à signer un Traité de non prolifération des combustibles fossiles. Une nouvelle stratégie dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Investments of more than half a trillion euros will be needed to modernise Europe's energy grid this decade, if countries are to succeed in ramping up wind and solar power to break free from Russian gas, a draft EU document showed. The European Commission is set to publish next week a plan to "digitalise" Europe's energy system, as well as laying out new emergency measures to tame sky-high gas prices and help cash-strapped energy firms this winter. The draft plan, seen by Reuters, said electricity grid investments of 584 billion euros are needed until 2030, to support the planned rapid uptake of electric vehicles, renewable energy and heat pumps, and shift away from fossil fuels. Of this, around 400 billion euros would target the distribution grid. Some 170 billion of that would focus on ditigalisation, including the so-called "smart grids" that respond faster to local supply and demand fluctuations, helping waste less energy and benefit from cheaper periods.
Le petit État insulaire du Vanuatu menacé par la montée des océans a lancé vendredi à l’ONU la bataille pour la création d’un « traité de non-prolifération des énergies fossiles », visant à débarrasser à terme la planète des principaux responsables du réchauffement.
Contrairement aux affirmations médiatiques fréquentes, le spectre des pénuries énergétiques n’a rien de neuf. Depuis deux siècles, les discours de manque et de peur du déclin accompagnent le développement des sociétés industrielles, comme le rappellent les débats qui ont jalonné l’essor de la première économie fossile du monde au XIXe siècle. Dire adieu aux fossiles, c’est abandonner ce système technique et social ainsi que l’imaginaire de puissance qui le justifie.
Plus de 90% de la pollution de l'air au Moyen-Orient provient des carburants fossiles, et non de facteurs naturels comme on le pensait jusqu'à maintenant, selon une étude publiée jeudi dans la revue scientifique Communications Earth & Environment. Une équipe internationale de scientifiques s'est embarquée en 2017 dans un voyage épique dans l'est de la Méditerranée, à travers le canal de Suez et autour du golfe arabo-persique, afin de mesurer la qualité de l'air avec des équipements spécialisés. Ils ont conclu que la vaste majorité des particules fines - qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons et représentent ainsi un risque important pour la santé - sont d'origine humaine et proviennent essentiellement de la production et de l'utilisation de carburants fossiles et de charbon. Ce constat bat en brèche l'idée jusqu'alors dominante, selon laquelle ce sont des phénomènes naturels comme les poussières désertiques qui affectent la qualité de l'air de ces région.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Les réserves mondiales de combustibles fossiles - pétrole, gaz et charbon - contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées. Ce qui mettrait à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées et mettraient à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi. Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l'atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées, selon ce registre mondial créé par Carbon Tracker et Global Energy Monitor. Cela équivaut à "plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle" et "plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5°C", indiquent les auteurs. Cette notion de "budget" carbone renvoie à la quantité de CO2 pouvant être émise pour un résultat donné, en l'occurrence l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris sur le climat.
L’extraction et l’utilisation de toutes les réserves connues d’énergies fossiles relâcherait 3 500 milliards de tonnes de CO2, soit davantage que tout ce que l’humanité a émis depuis la révolution industrielle, révèle une nouvelle synthèse.
L’équivalent de 3 500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dorment encore dans les sols de la planète, selon un nouveau rapport. De quoi largement dépasser les 1,5°C d’augmentation préconisés par l’accord de Paris
La prochaine pandémie se nomme « changement climatique ». Plus de 1 000 professionnels de la santé et 200 organisations du monde entier ont appelé, mercredi 14 septembre, les gouvernements à élaborer « un traité de non-prolifération des combustibles fossiles ». Les signataires – dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Association internationale de pédiatrie, l’Association médicale mondiale – ont réclamé « un plan mondial juridiquement contraignant pour éliminer progressivement l’utilisation des combustibles fossiles ». Il s’agirait de contrôler très strictement la production et la consommation de charbon, pétrole et gaz, « des substances dont on sait qu’elles sont nocives pour la santé humaine ».
Plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé ont appelé mercredi à l'élaboration d'un "traité de non-prolifération des combustibles fossiles", soulignant les "graves menaces pour la santé humaine et planétaire" qu'ils représentent. Le texte, signé notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), réclame un "plan mondial juridiquement contraignant" pour "éliminer progressivement la production et l'utilisation actuelles des combustibles fossiles", principale source d'émissions des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Il appelle également à cesser "immédiatement toute activité et tout investissement dans l'exploration, l'extraction et la construction d'infrastructures" et à "assurer une transition juste pour chaque travailleur, chaque communauté et chaque pays". Un tel traité pourrait ressembler à la "Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac" adoptée en 2003, soulignent les signataires, en insistant sur les conséquences de la combustion d
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a pointé du doigt "l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles" après une récente série de catastrophes climatiques et alors qu'un rapport publié mardi souligne que le monde "va dans la mauvaise direction". "Inondations, sécheresses, canicules, feux et tempêtes extrêmes ne font que s'aggraver et battent des records avec une fréquence inquiétante", a souligné M. Guterres dans un message vidéo. "Canicules en Europe. Inondations colossales au Pakistan. Sécheresses graves et prolongées en Chine, dans la corne de l'Afrique et aux États-Unis. Il n'y a rien de naturel dans l'échelle nouvelle de ces désastres", a-t-il jugé. "Ils représentent le prix de l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles", selon le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à une sortie du charbon et au développement des énergies renouvelables.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
Les exportations de gaz de l'Azerbaïdjan vers l'Europe ont bondi de plus de 30% cette année, a annoncé lundi Bakou, devenu l'un des fournisseurs de substitution du Vieux Continent qui cherche à se passer de la Russie. L'Azerbaïdjan, pays du Caucase riche en hydrocarbures, a "livré 7,3 milliards de mètres cubes" de gaz à l'Europe au cours des huit premiers mois en 2022, a annoncé sur Twitter le ministre azerbaïdjanais de l'Energie, Parviz Chahbazov. Au total, Bakou va livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe en 2022, soit un volume supérieur de 31% par rapport aux quantités fournies l'an dernier, selon la même source.
"Arrêtez cette folie": les pays en développement paient le "prix" de la dépendance mondiale aux énergies fossiles, a dénoncé samedi le secrétaire général des Nations Unies, au deuxième jour de sa visite à travers un Pakistan dévasté par de catastrophiques inondations.
Les subventions aux combustibles fossiles, néfastes pour la planète, ont presque doublé en 2021 et devraient encore progresser fortement en 2022. Cela s'explique par la hausse des prix de l'énergie, exacerbée depuis février dernier par la guerre en Ukraine. En réponse, de nombreux gouvernements ont mis en place des dispositifs de soutien public aux consommateurs et/ou aux producteurs. L'OCDE et l'AIE appellent à mettre en place des mesures ciblées et à investir dans la transition bas-carbone.
La Russie a engrangé 158 milliards d'euros de revenus tirés des exportations d'énergies fossiles en six mois de guerre, profitant de cours élevés, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié mardi, qui appelle à des sanctions plus efficaces. "La flambée des cours des énergies fossiles signifie que les revenus actuels de la Russie sont bien au-dessus de ceux des années précédentes en dépit des réductions des volumes exportés", souligne le rapport du Centre for research on energy and clean Air (CREA), basé en Finlande.

août 2022

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) y voit un frein dans les progrès vers la réalisation des objectifs climatiques.
Le bras de fer en cours avec la Russie autour des énergies fossiles est l’occasion d’entrer de plain-pied dans l’ère de la sobriété énergétique. Pourtant, nos gouvernants semblent lorgner vers une autre voie : celle qui consiste simplement à changer de fournisseur, au risque de perdre toute crédibilité morale et de manquer une occasion historique en faveur du climat.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.

juillet 2022

Factures d’énergies qui explosent, catastrophes climatiques, violations des droits humains, guerres et conflits… Le moins que l’on puisse dire c’est que nous payons le prix fort pour notre dépendance aux énergies fossiles. Malgré cela, les grands pollueurs de cette industrie font toujours ce qu’ils veulent. Et des politiques climatiques et sociales équitables se font encore et encore attendre pour les citoyen·ne·s et les travailleur-ses. Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à manifester, à signer des pétitions. Mais le changement systémique et profond attendu est sans cesse remis à plus tard.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.
Dans cette lettre ouverte à destination de l’exécutif français, les associations autrices de cette tribune demandent à ce que la guerre en Ukraine ne soit pas un prétexte à la relance d’extractions polluantes d’énergies fossiles.
Il règne comme un climat d’hypocrisie à Berne. D’un côté, on promet la neutralité carbone aussi vite que possible (mais aussi lentement que nécessaire, puisque c’est 2050 qui est visé). De l’autre, on se garde bien de s’attaquer à un traité international climaticide, véritable frein à l’accord de Paris.

juin 2022

La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
Les investissements dans de nouveaux projets d’exploitation de combustibles fossiles ne bénéficieront plus d’une protection juridique sur les territoires de l’UE et du Royaume-Uni en vertu d’un accord conclu vendredi 24 juin en vue de réformer le traité sur la Charte de l’énergie (TCE) de 1994.
L'UE a obtenu vendredi de réformer la Charte de l'énergie, un traité vieux de 30 ans accusé d'entraver ses ambitions climatiques car trop protecteur des énergies fossiles, mais le compromis est jugé insuffisant par les ONG, qui demandent aux Européens de s'en retirer. Signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS, le méconnu Traité sur la Charte de l'énergie (TCE) va-t-il faire dérailler les efforts des Vingt-Sept pour réduire leurs émissions carbone?
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
Cinq jeunes Européens portent plainte, mardi, devant la Cour européenne des droits de l’homme contre plusieurs Etats signataires de cet accord, estimant qu’il ne permet pas le respect de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
Les promesses de lutte contre le changement climatique prises en novembre 2021 lors du sommet mondial sur le changement climatique COP26 pourraient s'étioler avec la guerre que mène actuellement la Russie en Ukraine.
Le secrétaire général de l'ONU a lancé vendredi une attaque en règle contre l'industrie des combustibles fossiles, l'accusant de tenir "l'humanité à la gorge" et appelant les dirigeants des grandes économies à agir pour "mettre fin à l'ère des énergies fossiles". "Le premier devoir d'un dirigeant, c'est de protéger les populations des dangers clairs et actuels. Rien ne pourrait être plus clair ou présent que le danger de l'expansion des combustibles fossiles", a dit Antonio Guterres dans un discours à l'adresse du Forum des grandes économies sur l'énergie et le climat (MEF). Cette réunion virtuelle, organisée par le président américain Joe Biden, réunit les pays "représentant 80% du PIB, de la population et des émissions de gaz à effet de serre du monde", selon la Maison Blanche. "Même à court terme, les combustibles fossiles n'ont aucun sens politique ou économique. Pourtant, nous semblons piégés dans un monde où les producteurs de combustibles fossiles et les financiers tiennent l'human
Quelques dizaines de jeunes activistes ont mené vendredi des actions à Bruxelles devant les trois sièges des partis majoritaires du gouvernement wallon (PS, MR et Ecolo) afin de les appeler à s'opposer au renouvellement du permis d'exploitation de l'aéroport de Liège, qui devrait être décidé à la rentrée académique.
Une "occasion historique perdue", et pas (encore) de transition en vue: la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale a stagné en 2021, dépassée par le rebond des combustibles fossiles après le Covid, souligne le rapport annuel du réseau d'experts REN21. Cette année de reprise post-Covid a pourtant vu un niveau record de construction dans le solaire comme l'éolien. Mais les renouvelables (ENR) ont été rattrapées par le rebond du pétrole, du gaz et du charbon, et une hausse de la demande générale en énergie. "La part des renouvelables dans la consommation mondiale d'énergie a stagné en 2021, malgré des installations records de capacités renouvelables", conclut le rapport.
Les fossiles continuent de dominer largement le secteur de l’énergie, en dépit de la hausse inédite des capacités de production de l’éolien et du solaire.
L'Union européenne veut "renforcer" sa coopération énergétique avec l'Etat hébreu en réponse au "chantage" de la Russie, qui a coupé ses livraisons de gaz à des pays européens, a soutenu mardi en Israël la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage (...) la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l'Ukraine", a-t-elle accusé lors d'un discours à l'Université Ben-Gourion du Néguev.
La pollution de l'air aux particules fines, liée en majorité à la combustion d'énergies fossiles, raccourcit la durée de vie de plus de deux ans en moyenne dans le monde, selon une étude publiée mardi. "Réduire définitivement la pollution de l'air mondiale pour respecter les recommandations de l'OMS permettrait d'ajouter 2,2 années à l'espérance de vie moyenne", écrivent les auteurs du rapport Air Quality Life Index publié par l'Energy Policy Institute de l'université de Chicago.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Nous vivons une situation dans laquelle les crises se succèdent et les défis sont nombreux. Après le Brexit, la crise sanitaire liée au Covid-19, l'Europe a la guerre à ses portes. Chaque crise démontre des faiblesses auxquelles les économies et les États doivent faire face. Pourtant, ce sont ces crises qui contribuent à des avancées dans de nombreux domaines. À chaque crise, on pense que l'Europe sera affaiblie. Or, elle se renforce à chaque fois. Elle se construit dans ces moments difficiles. Et aujourd'hui, quels sont les défis auxquels il faut faire face ?
Les auteurs du dernier rapport du GIEC cèdent à la tentation de croire que les énergies « vertes » peuvent se substituer rapidement à leurs homologues fossiles, estime Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au « Monde ».
« C’était il y a 50 ans. Avant même le rapport Meadows en 1972 [1], Total savait. Total savait pertinemment que ses activités préparaient un monde invivable. Un monde où un réchauffement de 1-1.5°C serait certain quelques décennies plus tard. Un monde où les calottes polaires fondraient suffisamment pour élever le niveau moyen des mers jusqu’à provoquer des effets catastrophiques. Ce monde, nous y sommes.

mai 2022

Par ailleurs, le G7 s'engage également à un secteur électrique "majoritairement décarbonné" d'ici 2035.
C’est la première fois que les sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) se fixent ensemble un tel objectif. Les pays du G7 se sont engagés vendredi 27 mai à décarboner la majorité de leur secteur électrique ainsi qu’à mettre fin à tout financement international des projets liés aux énergies fossiles dès cette année.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
Ce plan vise à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes et accélérer la transition énergétique par une série d’actions suivant 4 axes :
Le mouvement citoyen Dégaze/Tegengas a projeté, lundi soir, une série de slogans sur les centrales à gaz de Luminus à Seraing et d'Engie à Flémalle
"Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport. Le monde pourrait compter 4 000 milliards de dollars de ces actifs, précisent les experts. Sans surprise, le Giec indique que le secteur du charbon sera touché en premier, avant 2030.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l’industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l’eau, le sol, notre alimentation, l’air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?
Que ressentent les employés du secteur pétrolier ou gazier ? Culpabilité, crainte pour l’avenir, envie de reconversion... Les « petites mains du changement climatique » témoignent.

avril 2022

Les exportations de combustibles fossiles ont rapporté à la Russie près de « 63 milliards d’euros au cours des deux premiers mois de la guerre en Ukraine », selon une étude publié ce 28 avril par le CREA (Centre for Research on Energy and Clean Air)(1).
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a fait augmenter le prix des énergies fossiles en Europe. En effet, l’Europe importe 40 % de ses approvisionnements en gaz naturel de Russie, 30 % de son charbon et 35 % de son pétrole. Comment sortir de cette dépendance à l’égard de la Russie ? Christian de Perthuis, économiste, fondateur de la chaire Économie du climat à l’université Paris Dauphine donne son point de vue pour le Blob, l’extra-média. Il met entre autres l’accent sur l’économie et la sobriété énergétique.
Le biogaz ou « gaz renouvelable », produit principalement par méthanisation de déchets organiques fermentescibles(2), est utilisé à des fins de production de chaleur ou d’électricité mais peut également être injecté dans les réseaux gaziers après avoir été purifié et odorisé : il est alors qualifié de « biométhane »(3).
Le financement des énergies fossiles par les 60 plus grandes banques au monde a atteint 4 600 milliards de dollars sur les six années qui nous séparent de l'adoption de l'accord de Paris, avec 742 milliards pour la seule année 2021. Ce rapport examine le financement des banques commerciales et d'investissement à l'industrie des énergies fossiles - prenant en compte leurs rôles de prêteur et d'émetteur d'actions et de titres de dette - et en conclut que, même au cours d'une année où les engagements « zéro émission nette » étaient très en vogue, le secteur financier a continué, par sa logique de business as usual, à alimenter le chaos climatique.
Pour sortir d’une dépendance à l’alcool, il ne sert à rien d’allonger son verre à l’eau. Il en va de même pour s’acquitter de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre aux enjeux climatiques. Les demi-mesures ont montré leurs limites. Un sevrage disruptif est nécessaire. Le dernier grand Plan de relance de la Wallonie le prévoit. Aussi, l’ambition actuelle autour de Liège Airport – dont la venue d’Alibaba, l’Amazon made in China – doit être radicalement revue. L’enquête publique en cours est l’occasion de remettre sur la table les vraies questions du débat ! La Wallonie ambitionne que Liège Airport devienne le premier aéroport cargo européen. Une première place sur le podium de la logistique qui exclut toute médaille aux épreuves du développement durable et de la résilience.
«Comment faire des économies, réduire la dépendance à l’égard de l’énergie russe, soutenir l’Ukraine et aider la planète ?» Vaste ambition, mais aux grands maux les – petits – moyens. L’Agence internationale pour l’énergie (AIE) s’est associée à la Commission européenne pour tenter de «réduire les factures énergétiques, réduire les revenus des combustibles fossiles russes, aider l’Ukraine et soutenir l’action climatique». Les deux partenaires publient ainsi ce jeudi une liste de gestes à mettre facilement en œuvre au quotidien. Faire souffler planète et portefeuille
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié ce 20 avril un rapport consacré à la situation énergétique de la Belgique dans lequel elle appelle le pays à donner « une poussée majeure aux énergies propres »(1).
Les progrès accomplis par la Belgique pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles sont insuffisants, alors que le Royaume planifie la fermeture d'une partie du parc nucléaire d'ici 2025, relève l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
Le plan de relance a permis d'accélérer les projets de décarbonation de l'industrie chimique française qui compte notamment sur les chaudières biomasse pour se passer des combustibles fossiles et réduire sa dépendance au gaz importé, a indiqué France Chimie mercredi. "Deux tiers des émissions évitées" de l'industrie chimique française proviendront de "14 projets de chaudières biomasse qui vont être lancés", a indiqué mercredi Luc Benoit-Cattin, président de France Chimie lors d'une conférence de presse.
Le plan « REPowerEU » présenté début mars 2022 par la Commission européenne(1) vise à « rendre l'Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 ». Il suppose entre autres « de multiplier au moins par 3 les capacités installées d’énergie solaire photovoltaïque et par 2,5 les capacités éoliennes » au niveau européen, souligne Susanne Nies(2) dans le « briefing » en anglais ci-après, publié le 12 avril par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
En Allemagne, la coalition au pouvoir a présenté un vaste plan d’accélération du développement des renouvelables. Objectif : en finir avec l’énergie fossile dès 2035.
Un regroupement d’associations étudiantes du Québec, représentant plus de 330 000 étudiants, lance une campagne nationale de pression sur le gouvernement fédéral contre les énergies fossiles.
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
Dépôts aurifères ? Pétrole ? Gaz ? Il est vrai que le sous-sol ukrainien est particulièrement riche en minerais ainsi qu'en ressources fossiles. Mais son véritable trésor se situe certainement bien moins profondément, dans ces terres sombres qui s'étirent à perte de vue : les tchernozioms.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Pour garantir un avenir vivable, la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), particulièrement polluantes, doit être drastiquement réduite. C’est ce qu’a rappelé le dernier rapport du Giec publié lundi. Quelques jours plus tard, alors qu’il faudrait couper le robinet, le Canada annonce qu’il donne son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier controversé dans l’océan Atlantique.
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles. Pour être franc, lorsque les grandes banques ont promis de réduire le financement du pétrole, du gaz et du charbon, elles ont menti.
Cinq entreprises des énergies fossiles, parmi lesquelles RWE, Uniper ou Rockhopper, attaquent des États européens pour leurs engagements climatiques. Une aberration alors que les rapports du Giec se multiplient pour alerter sur l'accélération et les impacts du changement climatique. Cela représente aussi une lourde facture. Dans ces quatre affaires, ce sont près de quatre milliards d'euros qui sont réclamés à titre de compensation par les entreprises.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.

mars 2022

Bien qu’elles reconnaissent qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serre est nécessaire, les cinq grandes banques canadiennes — RBC, Banque Scotia, TD, BMO et CIBC — ont augmenté de 70 % leur soutien au secteur des énergies fossiles en 2021 par rapport à l’année précédente. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport Banking on Climate Chaos, publiée mercredi par un consortium d’organisations de la société civile appuyé par Greenpeace Canada.
L’Académie des technologies vient de publier un rapport « Sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes »(1) dans lequel elle décrit le poids des relations énergétiques entre Europe et Russie et les pistes pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures russes. Morceaux choisis.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Alors que l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe fait flamber le prix du pétrole et du gaz, notre addiction aux énergies fossiles est souvent dénoncée (comme ici par des ONG). Mais est-ce le bon mot ? Et donc une bonne façon d’affronter la difficulté ? Question secondaire, la licence journalistique au regard de la précision du vocabulaire est-elle une bonne excuse si le mot n’est pas celui qui convient ? Il faut, malheureusement, répondre un triple non à cette triple question.
Pour éloigner la guerre, il faut sortir des énergies fossiles et des fausses solutions comme le nucléaire, selon l’association les Amis de la Terre France et des mouvements citoyens qui appellent à marcher le 12 mars dans toute la France.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
Apolline de Malherbe reçoit Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans"L'interview" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 10 mars 2022
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
Mickaël Correia est journaliste à Mediapart, spécialiste des questions climatiques. Dans son livre “Criminels climatiques”, il enquête sur les trois principales multinationales fossiles que sont Saudi Aramco, Gazprom et China Energy. Peu connues du grand public, ce sont pourtant les entreprises les plus polluantes, les plus climaticides et les plus prospères au monde ; elles sont d’ailleurs chacune solidement enracinées en France.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».

février 2022

Il faut urgemment s'attaquer aux rejets de méthane, émis lors de la production d'énergies fossiles en quantité massive et très sous-estimées, a réclamé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), afin de lutter contre le réchauffement, tout en récupérant du gaz. Selon le Global Methane Tracker 2022 de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, gaz et charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021 -- sans toutefois retrouver leur sommet de 2019.
Les gaz à effet de serre émis par les exploitations minières et gazières en Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, sont supérieurs aux engagements des exploitants, selon une association environnementale. Au cours de 18 mois d'une enquête, publiée jeudi en Australie, les chercheurs de l'Australian Conservation Foundation ont ainsi découvert qu'une entreprise de combustibles fossiles sur cinq déclarait que ses émissions avait dépassé la quantité approuvée par le gouvernement. À lui seul, un gazoduc situé dans l'État du Queensland, exploité par Origin Energy, a rejeté 2 000% de plus que la quantité prévue avant l'approbation du projet.
Un groupe d’étudiants porte plainte contre les présidents de Yale, du MIT, de Princeton, de Stanford et de Vanderbilt pour qu’ils cessent d’investir dans les industries fossiles.
Le verdissement des voitures et des modes de chauffage, conjugué à la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène, vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections. Si le monde veut juguler le réchauffement climatique, il devra renoncer aux énergies fossiles - pétrole, charbon, ou même gaz - responsables aujourd'hui de l'essentiel des émissions de dioxyde de carbone (CO2), et "électrifier" largement ses consommations énergétiques.
Vincent Mignerot nous présente quelques thèses de son livre "L'Energie du Déni, comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2". Avec le calme olympien, la perplexité, la franchise et le tact habituels qui l'honorent, Vincent aborde les questions suivantes : 1) le "renforcement synergique des énergies" : il n'y aurait toujours pas de preuve que les "énergies de substitution" se substitueraient aux énergies fossiles... elles renforceraient même le fonctionnement du système existant 2) Le problème des analyses en systèmes isolés : « la méthodologie pour justifier la transition énergétique est semblable à celle du Professeur Raoult » 3) L'incapacité des énergies de substitution à "s'auto-engendrer et s'auto-entretenir" 4) Une projection dans l'avenir : que faudrait-il pour sortir du déni ? (avec un petit retour sur le film "Don't look up")
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.
Les fausses solutions pour réduire les émissions de carbone qui réchauffent la planète ne sont pas nouvelles. Mais le nombre de personnes qui colportent ces réponses, et l'argent qui leur est consacré, ont considérablement augmenté ces dernières années. L’industrie du pétrole et du gaz ont dévoilé à Houston leur nouvelle stratégie : il est nécessaire d’utiliser les énergies fossiles afin d’éviter les mouvements sociaux et la pauvreté.
La consommation mondiale d'énergie représente 428 tonnes d'équivalent pétrole chaque seconde (compteur) soit 13,511,2 Millions de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep) par an. Les énergies fossiles représentent encore 81% de la consommation mondiale.
Éoliennes, panneaux photovoltaïques, batteries ou voitures électriques nécessitent des métaux comme le lithium, le cobalt, le nickel ou des terres rares et des aimants permanents pour arriver à se passer d'énergies fossiles comme le pétrole et le charbon qui réchauffent la planète par leur combustion.

janvier 2022

Comment adapter notre économie aux enjeux climatiques? C’est l’ambition de l’ouvrage «Plan de transformation de l’économie française» (Odile Jacob), porté par Jean-Marc Jancovici, président du think tank «The Shift project». Un programme pour sortir des énergies fossiles tout en maintenant l'emploi.
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Sommes-nous tous coupables du dérèglement climatique ? Où cela relève-t-il plutôt de la responsabilité de certains pays, groupes sociaux ou systèmes économiques ? L'historien Andreas Malm estime que c’est une forme de capitalisme, qui, par l'utilisation massive de combustibles fossiles, est à l’origine de la crise.
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…
The Government needs to make immediate hard choices such as rationing fossil fuels, stopping forest and peat harvesting, cutting the national herd and restricting car traffic into cities if it wants to meet its own targets on emissions reductions, climate change experts have told an Oireachtas committee.

décembre 2021

Le monde a encore besoin de pétrole. On peut le déplorer, c’est un fait. Les conséquences du manque de gaz naturel sont venues rappeler brutalement cette dépendance mondiale aux carburants fossiles. Le pétrole et le gaz assurent 57% de la consommation d’énergie dans le monde.
Alors que le nouveau variant du Covid-19 met un coup de pression sur le pétrole et ses prix, les débats sur la sortie des énergies fossiles semblent de plus en plus animés à l'aube de l'année 2022.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié au printemps un rapport choc préconisant l'arrêt immédiat de tout nouvel investissement dans des ressources fossiles. Une révolution de la part d'une institution fondée en plein choc pétrolier, dans les années 1970, pour alors garantir la sécurité énergétique de pays riches.
Des millions d’années d’évolution ont doté les oiseaux d’une multitude d’instincts solides. Ils ont maîtrisé l’art du vol, et de nombreuses espèces parcourent des milliers de kilomètres lorsque les saisons changent, retournant infailliblement, encore et encore, dans un refuge lointain où le contexte climatique est serein. Mais plus que tout, les oiseaux savent qu’il ne faut pas chier dans leur propre nid. C’est un instinct que le président des Etats-Unis n’a pas encore développé. Et le monde entier pourrait en payer le prix fort.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
L’Australie se lance actuellement dans un effort de transition écologique particulièrement audacieux. On prévoit que l’électricité y sera 100 % renouvelable certaines journées dès 2025. Les carburants fossiles ne joueront plus qu’un rôle d’appoint en 2030.
Il existe cependant encore un certain nombre d'exceptions. Il s'agit notamment des interventions qui menacent la sécurité nationale des États-Unis. Des investissements pourraient également être nécessaires pour élargir l'accès à l'énergie dans des zones vulnérables. La politique ne s'applique pas non plus aux projets existants, y compris ceux que les États-Unis ont soutenus sous différents gouvernements.
l y a 30 ans la majeure partie des prix Nobel en sciences émettait un avertissement à l’humanité car nous puisions de façon non durable dans nos ressources fossiles au point d’affirmer qu’il n’y a pas eu de pareille vague d’extinction d’espèces végétales et animales depuis la fin du Crétacé il y a 65 millions d’années.
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
Dans cette vidéo j'explique comment s'est formé le charbon, à quoi il sert dans le monde et quels sont ses impacts.
L'abandon programmé des énergies fossiles génère une demande toujours plus forte en métaux comme le zinc ou le cobalt pour produire batteries et éoliennes. Totalement dépendante de l'étranger sur ses matières premières, la France réfléchit à creuser de nouvelles mines sur son territoire, riche en minerais stratégiques.

novembre 2021

Le président sénégalais Macky Sall s'est catégoriquement opposé lundi à un arrêt des financements de l'exploitation des énergies fossiles, qui porterait "un coup fatal" à des économies comme celle de son pays.
La Norvège ne proposera pas en 2022 de nouveaux permis de prospection pétrolière dans des zones vierges ou peu explorées au terme d'un compromis politique annoncé lundi, une petite avancée pour les partisans d'une sortie des énergies fossiles.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la débrancher et de la détruire. Il en va de même pour notre planète. C’est le constat fait récemment par le chercheur et activiste Andreas Malm dans une tribune publiée par le journal britannique The Guardian. Terrestres propose une traduction de ce texte qui touche à une question brûlante pour le mouvement écologiste et climatique.
Cela pourrait compromettre les énergies renouvelables, avertissent des scientifiques du gouvernement français
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
De nombreux sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres et les énergies fossiles, restent à dénouer avant l’adoption d’une déclaration finale ce vendredi soir.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
La Belgique a signé vendredi à Glasgow, à l'occasion du dernier jour (en principe) de la COP26, la déclaration sur la fin du financement public international des combustibles fossiles.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
Le brouillon de l’accord de Glasgow inclut, pour la première fois de l’histoire des COP, la question des combustibles fossiles. Certes, ce passage sera probablement supprimé d’ici à l’adoption finale du texte. L’accord de Glasgow sera à l’évidence très décevant. Mais « avec 20 ans de retard, les combustibles pourraient bien entrer dans le processus de COP. Et c'est peut-être le meilleur moyen de s'assurer qu'ils ne sortent plus jamais du sol », espèrent Nicolas Haeringer, Amélie Canonne et Maxime Combes, depuis la COP26 à Glasgow.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
Pascoe Sabido en sait quelque chose, en tant que chercheur pour le groupement d’ONG Fossil Free Politics et le Corporate Europe Observatory il entend ce discours depuis des années et l’a vu progressivement passer de la bouche des industriels à celles des décideurs européens : " Ce que l’on nous dit partout en Europe, c’est que l’hydrogène est le nouveau sauveur. Il va décarboniser nos économies et nous pouvons continuer comme avant simplement en injectant de l’hydrogène dans tout. Mais en réalité, ce récit développé par l’industrie gazière n’est rien d’autre qu’un conte de fées. Et je suis très déçu de voir tous nos gouvernements écouter ces contes de fées au lieu de préparer la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles " se désole-t-il.
Sortie des énergies fossiles dès 2022, absence de la France dans des décisions, manifestations en masse à Glasgow... Alors que s’ouvre la deuxième semaine de négociations de la COP26 en Écosse, retour sur ce qu’il ne fallait pas manquer.
La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes.
Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Le plus grand système au monde de climatisation par les eaux froides des profondeurs a été achevé samedi au centre hospitalier du Taaone, en Polynésie française, et devrait permettre de diminuer de 2% les besoins en électricité de l'île de Tahiti. Avec ce SWAC (Sea Water Air Conditioning, Climatisation à l'eau naturellement froide), la Polynésie n'utilisera plus d'énergies fossiles pour climatiser son hôpital. La collectivité ultra-marine table sur une économie de plus de 2,5 millions d'euros d'électricité chaque année.
Mardi 26 octobre devait se tenir tranquillement le Climate Finance Day, un colloque dédié aux solutions pouvant être apportées par le secteur financier au réchauffement climatique. Il a été bouleversé par des militants écologistes, qui dénoncent le soutien des banques françaises et du gouvernement aux énergies fossiles.
La planète fait un pas de plus vers la fin des énergies fossiles. Au moins 19 pays ont annoncé jeudi, au 4e jour de la COP26 qui se tient en ce moment au Royaume-Uni, qu’ils stopperont leurs financements dans les projets d’énergies fossiles à l’étranger, d’ici fin 2022. Il s’agit essentiellement des activités qui se font sans techniques de capture de carbone. Parmi les signataires de cet engagement figurent de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
Au moins 19 pays ont annoncé jeudi s'engager à mettre un terme d'ici la fin de 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture de carbone, parmi lesquels de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
Les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles et à l’industrie devraient « rebondir en 2021 près du niveau d'avant COVID après une baisse sans précédent en 2020 », selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP)(1), publié ce 4 novembre en pleine COP26(2).
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
19 pays et 5 organismes ont ouvert la voie en signant un accord interdisant les financements des énergies fossiles à l’étranger. Serait-ce le début de la fin du charbon, du gaz et du pétrole ? Les associations, du moins, saluent cette avancée.
Glasgow n’est pas seulement la ville où se joue l’avenir de notre civilisation. C’est aussi la ville où s’est joué l’avenir de la révolution industrielle, celle qui a permis de brûler à grande échelle autant de combustibles fossiles.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
La proposition déposée sur la table du gouvernement flamand interdirait les véhicules à combustibles fossiles trois ans avant l’échéance proposée par l’Europe en 2035.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
Tandis que les subventions aux énergies fossiles pourraient de nouveau fortement progresser sur l'ensemble de l'année 2021, l'OCDE et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) appellent à les réorienter vers des investissements plus favorables à la protection du climat.
Les trois poids lourds des énergies fossiles et nucléaire ont mis la main sur le principal syndicat des énergies renouvelables en France pour en réduire ses capacités d’actions. Enquête sur un noyautage organisé.
L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint et plusieurs ONG liées à la protection des océans appellent à mettre fin "au forage des énergies fossiles en mer".
"Il est temps de dire 'Assez'", a lancé Antonio Guterres devant environ 120 dirigeants de tous les continents et des milliers de délégués et d'observateurs. "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes", a-t-il martelé, dénonçant notre "addiction aux énergies fossiles".

octobre 2021

Alors que la COP26 s’ouvre ce dimanche à Glasgow, des responsables écologistes, dont le candidat à la présidentielle Yannick Jadot, appellent, dans une tribune dans le Journal du dimanche, la France à montrer l’exemple face aux lobbys «rivés à leurs intérêts de courts termes», réitérant leur soutien à un traité international de non-prolifération des énergies fossiles.
Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a proposé vendredi "un traité international de non-prolifération des énergies fossiles" pour être "à la hauteur du défi climatique", à deux jours de l'ouverture de la COP26 à Glasgow (Ecosse).
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) lance ce mercredi une campagne intitulée "Don't Choose Extinction" ("Ne choisissez pas l'extinction"). Pour illustrer son propos, le Programme a produit un court métrage mettant en scène un dinosaure qui prononce un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies afin d'exhorter les dirigeants du monde à renoncer aux subventions aux combustibles fossiles.
Désormais moins chère que celle produite avec d’autres énergies fossiles, l’électricité tirée de la houille et du lignite est de nouveau plébiscitée par de nombreux Etats européens, à contre-courant des objectifs environnementaux.
Fresh emissions targets from Saudi Arabia and Australia – two of the world’s largest fossil-fuel producers – are due to arrive just in time for global climate talks in Glasgow. These would commit the two countries to reducing domestic emissions to net zero by around mid-century – though both are expected to continue exporting fossil fuels for decades to come.
La Chine veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l’agence officielle Chine nouvelle.
La Chine veut limiter à moins de 20% d'ici 2060 l'usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l'agence officielle Chine nouvelle. Ce document s'inscrit dans la volonté exprimée par le président Xi Jinping de commencer à réduire les émissions polluantes d'ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone 30 ans plus tard.
A dix jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat en Ecosse, des documents consultés par l’équipe de journalistes d’investigation de Greenpeace UK, Unearthed, puis transmis à la BBC, montrent qu’un certain nombre d’Etats et d’organisations essaient d’influencer les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) afin de ralentir la lutte contre l’utilisation des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon). A l’heure où l’on attend d’eux de nouveaux engagements pour limiter le changement climatique, certains poussent en coulisses pour… que le Giec dilue ses conclusions.
Total est accusé d'avoir minimisé son rôle dans le changement climatique depuis 50 ans, selon un article scientifique paru ce mercredi. Comme le groupe pétrolier français, d'autres géants mondiaux des énergies fossiles savaient depuis plusieurs décennies que leurs activités auraient des conséquences néfastes sur le climat.
Investeringen in duurzame energie leveren meer banen op dan geld pompen in fossiele brandstoffen. Ze zijn daarom beter geschikt om economieën uit het slop te trekken na de coronacrisis. Dat blijkt uit een rapport van het World Resources Institute, dat deze week verscheen.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
Les projets de production de combustibles fossiles de par le monde ne sont pas compatibles, et de loin, avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, confirme mercredi le dernier rapport sur l'"écart de production" réalisé par plusieurs instituts de recherche de premier plan et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
La colère risque de faire tache d’huile. Total avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi dans la revue Global Environmental Change. Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l’université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews.
Malgré les engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre, les plans de production de charbon, de pétrole et de gaz sont toujours largement incompatibles avec les objectifs de l'accord de Paris, selon un rapport publié mercredi.
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
Depuis 10 heures ce matin, un groupe de 30 activistes climatiques et des membres de collectifs citoyens occupent le siège de Ecolo/Groen à Bruxelles, selon un communiqué. Ces activistes exigent l’annulation du mécanisme de subventionnement des centrales à gaz fossiles et que les deux partis soutiennent pleinement et inconditionnellement la sortie du nucléaire en 2025.
L’énergie fossile coûte énormément à la société planétaire : 5 900 milliards d’euros par an, soit 9,5 millions d’euros par minute. C’est ce que calcule le Fonds monétaire international. Une charge énorme par les subventions, mais surtout par les coûts environnementaux et sanitaires de la combustion des fossiles.
The fossil fuel industry benefits from subsidies of $11m every minute, according to analysis by the International Monetary Fund.
On aurait pu croire que la transition écologique, qui délaisse les énergies fossiles, mettrait les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient dans l'embarras. Eh bien pas du tout: officiellement, ces derniers affirment que cette désaffection de nombreux pays envers le pétrole va leur profiter. Car même si à très long terme, on peut supposer que la demande va se tarir, la tendance à moyen terme est plutôt inverse.
Si, dans un délai d’un an, l’initiative citoyenne européenne lancée par Greenpeace atteint le million de signatures dans au moins sept pays membres, elle pourra être présentée en audition publique au Parlement.
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.

septembre 2021

Nous sommes tous exposés au mercure. Quand nous mangeons du poisson, nous avalons une petite dose de mercure, alors que le poisson est plutôt bon pour notre santé, il contient de bons acides gras comme les oméga 3 et des protéines. En fait, une grande partie de ce mercure, sous forme de gaz polluant, a été émise par nous, les humains, lors de la combustion d’énergie fossile, en particulier le charbon.
Une initiative internationale pour l'abandon des combustibles fossiles et le soutien à une transition juste
Les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles se sont élevées à 5 900 milliards de dollars en 2020 dans le monde, soit environ 6,8% du PIB, a indiqué vendredi le FMI appelant à une "tarification efficace" pour réduire les émissions polluantes. Ces subventions devraient atteindre 7,4% du Produit intérieur brut mondial en 2025 selon le Fonds monétaire international, qui a publié vendredi un rapport à l'occasion du Dialogue de haut niveau consacré à l'énergie dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Quatorze grandes entreprises au Royaume-Uni appellent à accélérer l'abandon des combustibles fossiles dans la production d'électricité dans une lettre le gouvernement britannique vendredi, alors même que le pays est confronté à une flambée des prix du gaz.
Nous devons aujourd’hui impérativement coopérer à l’échelle internationale pour progressivement abandonner toute production de combustibles fossiles et trouver des solutions plus sûres et efficaces, et ce, dans trois domaines principaux : la non-prolifération, un désarmement mondial, une transition pacifique et juste.
Particulièrement affectée par l’abandon des énergies fossiles pourtant indispensable à la limitation des hausses des températures, la Pologne a d’ores et déjà exprimé son opposition catégorique au paquet Fit for 55 de la Commission européenne, qui engage le bloc à réduire ses émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030.
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
Le gouvernement de Joe Biden a présenté, jeudi, un plan qui mise principalement sur la production de carburants non fossiles.
Les réserves mondiales de pétrole — première source d’énergie de l’économie — déclinent, préviennent les auteurs de cette tribune. Pour éviter une tempête écologique, il faut donc sortir de la dépendance à cette énergie fossile. D’urgence.
Réduire la place du pétrole pour limiter le changement climatique: l'équation est difficile pour certains pays producteurs, confrontés à une transition douloureuse et qui, pour certains, mettent en garde sur une baisse trop rapide des investissements dans les fossiles.
L'agence internationale de l'énergie (AIE) prône l'arrêt de tout nouveau projet dans les énergies fossiles au nom du climat mais ce n'est pas au goût de tous les producteurs: Oman a agité jeudi le spectre d'un baril à 200 dollars. L'AIE avait averti en mai que le monde devrait renoncer dès à présent à tout nouveau projet pétrolier ou gazier pour espérer modérer le réchauffement climatique.
Depuis des décennies, climat et énergie font chambre à part alors que ces deux domaines ne sont que la face opposée d’une même pièce. Sur le terrain, si 2020 fut une annus horribilis pour les énergies fossiles, l’été 2021 aura été un feu d’artifice climatique. Ce manque de synchronisation et cette division se retrouvent au niveau scientifique entre les énergéticiens et les spécialistes climatiques.

août 2021

Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
"Le système économique basé sur le PIB, dans lequel les intérêts liés aux combustibles fossiles, à l’alimentation et à l’agriculture font augmenter les niveaux de CO2, la déforestation, le défrichement et la surpêche, n’est plus adapté"​
Pour Antonio Guterres, cette nouvelle publication scientifique « est un code rouge pour l’humanité ». « Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves sont irréfutables : les émissions de gaz à effet de serre provenant de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat », affirme le secrétaire général des Nations unies.
"Les sonnettes d'alarme sont assourdissantes et les preuves irréfutables: les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent en danger des milliards de personnes", poursuit le secrétaire général de l'Onu.
Le rapport des experts climat de l’ONU (Giec) publié lundi, véritable "alerte rouge" pour l’humanité, doit "sonner le glas" des énergies fossiles qui "détruisent la planète", a réagi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.

juillet 2021

Les terribles inondations qui ont frappé l'Allemagne et la Belgique montrent combien le changement climatique se conjugue au présent (et au Nord aussi), illustrant la procrastination coupable de nos dirigeants. Alors que l'Assemblée nationale vote ce mardi 20 juillet une Loi climat déjà obsolète et ringarde, interpellons-les : que ne comprenez-vous pas dans le terme « urgence climatique » ?
Une proposition de nouveau système de taxation des carburants à l’échelle de l’UE, basé sur le contenu énergétique plutôt que sur le volume, vise à mettre fin aux incitations en faveur de l’essence et du diesel, afin de soutenir l’adoption de biocarburants verts, d’hydrogène renouvelable et de carburants synthétiques.
Les géants des énergies fossiles sont parvenus, à force de lobbying, à faire en sorte que l’Union européenne accorde des milliards d’euros de son plan de relance à l’hydrogène, industrie dont l’état actuel — en plus de son potentiel écologique douteux — favorise le maintien de ces multinationales dévastatrices.
La demande mondiale d'électricité croît plus vite que le déploiement des énergies renouvelables, amplifiant le recours aux énergies fossiles et d'abord au charbon, premières sources du réchauffement planétaire, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Dans son paquet climat présenté mercredi, la Commission européenne propose la mise en place d'un marché du carbone pour le transport routier et le chauffage aux énergies fossiles. Des ONG écologistes jugent cette mesure injuste socialement et risquée politiquement.
Le Portugal dépend encore très fortement des combustibles fossiles importés pour satisfaire ses besoins énergétiques, rappelle l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport dédié à ce pays publié le 7 juillet(1).
Un incendie impressionnant dû à la fuite d’un gazoduc sous-marin appartenant à la compagnie pétrolière Pemex, s’est déclaré dans le golfe du Mexique, le 2 juillet. Greenpeace México et Greta Thunberg remettent en cause l’exploitation des énergies fossiles et pointent du doigt les leaders du monde.
Des munitions, des épaves pleines de carburants fossiles ou de cargaisons dangereuses gisent au fond de nos mers. Des opérations ponctuelles de dépollution ont bien lieu, mais la masse de ces déchets et leur impact environnemental sont effrayants.
Une vague sans précédent de poursuites judiciaires, intentées par des villes et des Etats américains, vise à obliger l’industrie pétrolière et gazière à rendre des comptes pour ce qui est de la dévastation environnementale causée par les combustibles fossiles – et dans le même mouvement à dissimuler ce qu’elle en savait tout au long des années passées.

juin 2021

Alors que les combustibles fossiles alimentaient la croissance économique des pays riches aux XIXe et XXe siècles, de nombreux pays du Sud sont restés largement appauvris. Les combustibles fossiles sont toujours parmi les moyens les moins chers de stimuler la croissance économique, ce qui les rend difficiles à ignorer pour les pays en développement.
Notre opulence matérielle des 200 dernières années est directement imputable aux combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Mais, comme toutes les drogues, l’énergie fossile produit son lot d’effets secondaires, désormais trop visibles pour être ignorés. Boosté par ce cocktail charbon-pétrole-gaz, le rêve moderne s’est peu à peu transformé en cauchemar. En cause, une perturbation sans précédent du système Terre qui affecte déjà l’espèce humaine.
L’institut Rousseau a publié un rapport sur les actifs fossiles détenus par les plus grandes banques mondiales. Pendant des décennies, les plus grandes banques mondiales ont apporté un soutien répété aux entreprises du secteur des énergies fossiles. Ces actifs fossiles représentent désormais un risque majeur pour le bon fonctionnement du système économique face à la crise environnementale.
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.
Nos sociétés modernes ne peuvent fonctionner que parce que nous sommes capables d’utiliser une grande quantité d’énergie, qui provient pour le moment largement du pétrole, du gaz et du charbon. Et pourtant nous allons devoir apprendre à nous en passer,... La fusion nucléaire est souvent présentée comme La grande énergie d’avenir, la promesse d’une source d’énergie quasi infinie.
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Le gouvernement belge projette de construire de nouvelles centrales électriques au gaz. Or, la lutte contre la crise climatique implique que nous cessions de construire de nouvelles infrastructures basées sur les combustibles fossiles. Tout de suite.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 18 mai dernier un rapport de 224 pages intitulé « Net Zero by 2050 : a Roadmap for the Global Energy Sector ». Réalisé à la demande du gouvernement britannique dans l’optique de la COP 26 à Glasgow en novembre prochain, ce rapport sonne le glas des énergies fossiles… Si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, fixé lors de la COP21 à Paris en 2015, entend être tenu.
pour enrayer les pires scénarios en matière de changement climatique, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront diminuer de moitié d’ici à 2030, avant de descendre au niveau net nul vers le milieu du siècle. En clair, il s’agit d’éliminer de l’atmosphère, par des moyens technologiques ou naturels, toutes les émissions de CO2 liées aux activités humaines dans le but de parvenir à « zéro émission nette », c’est-à-dire à la neutralité carbone. Dans son rapport intitulé Net Zero by 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme quant à la nécessité de limiter la part des combustibles fossiles dans la consommation d’énergie. La feuille de route présentent des scénarios concrets de transition
Ce rapport démontre que non seulement les grandes banques continuent de financer massivement les énergies fossiles mais également que ce type de financement peut constituer un danger de toute première importance pour la stabilité financière et monétaire.
La valeur des actifs liés à l'exploration, l'extraction et la distribution des énergies fossiles des onze plus grandes banques européennes est presque aussi importante que la totalité de leurs fonds propres, ont alerté plusieurs ONG, qui qualifient ces actifs de "nouveaux subprimes".
Le nouveau rapport (synthèse disponible en français) d’Amnesty International présente un bilan accablant de la carence de mesures, à travers le monde, visant à protéger les droits humains face au changement climatique, et montre que le droit relatif aux droits humains peut contribuer à obliger les gouvernements et les entreprises à rendre des comptes.
Les États membres du G7 devraient prendre des mesures immédiates et concrètes pour mettre fin aux subventions des combustibles fossiles, a déclaré Human Rights Watch. Mettre fin à de telles subventions est crucial pour permettre aux pays de remplir leurs obligations relatives au respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
The nations that make up the G7 have pumped billions of dollars more into fossil fuels than they have into clean energy since the COVID-19 pandemic, despite their promises of a green recovery. A new analysis reveals that the countries attending committed $189 billion to support oil, coal, and gas between January 2020 and March 2021. In comparison, the same countries spent $147 billion on clean forms of energy. The support for fossil fuels from seven of the world’s richest nations included measures to remove or downgrade environmental regulations as well as direct funding of oil, gas and coal.
En dépit des déclarations sur l’écologie et les énergies vertes, les pays du G7 ont dépensé plus d’argent dans les secteurs de l’aviation et de l’automobile depuis le début de la pandémie.

mai 2021

Jean-Marc Jancovici parle du climat, de l’énergie, de l’économie, mais en dehors du bilan carbone, il n’est pas un expert ni un scientifique, et il le reconnaît. Si plusieurs de ses constats, repris de la pensée écologiste, sont exacts, il multiplie erreurs et argumentations discutables sur l’énergie et le nucléaire.
C'est un "pas en avant important" pour les pays industrialisés. Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. À trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
La Pologne doit "cesser immédiatement" l'exploitation d'une mine de charbon proche de la République tchèque et dont les effets nocifs pour l'environnement ont été dénoncés par Prague, a ordonné vendredi la Cour de justice de l'UE. La juridiction établie à Luxembourg était saisie d'une demande en référé du gouvernement tchèque qui souhaitait obtenir d'urgence l'arrêt de l'exploitation. L'affaire sera examinée sur le fond plus tard.
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
The framing of climate change, in particular, as something that wouldn’t be an issue if “we” had all just made better consumer choices has been persistent and effective. Every Earth Day, we’re bombarded with tips about how to minimize our personal carbon footprints; meanwhile, it’s 2021 and the GOP is still suggesting tree-planting as climate policy.
Entre 2008 et 2018, la teneur atmosphérique mondiale en ammoniac (NH3) a augmenté de 13%. L’Asie de l’Est est marquée par la plus forte croissance, soit 76%, sur cette période. Avec 21%, les pays européens ne sont pas en reste.Si l’agriculture contribue à plus de 80% des rejets d’ammoniac, via la volatilisation des effluents d’élevage et des engrais synthétiques, des études récentes ont souligné l’importance croissante des industries.
Même si chaque nouvelle voiture sortant aujourd’hui des usines était électrique, il faudrait encore 15 à 20 ans pour remplacer le parc automobile mondial fonctionnant grâce aux combustibles fossiles. Les réductions des émissions de gaz à effet de serre et des particules résultant du remplacement de tous ces moteurs thermiques par des alternatives sobres en carbone ne seront pas assez rapides pour faire la différence dans les quelques années qui nous restent. Pour s’attaquer aux crises du climat et de la pollution atmosphérique, il faut réduire au plus vite tous les transports motorisés, voitures particulières en tête.
par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)

avril 2021

Le gouvernement et les syndicats polonais sont parvenus mercredi à un accord préliminaire sur la fermeture d'ici 2049 de toutes les mines de charbon dans le pays, prévoyant des indemnités de départ pour 120.000 travailleurs et des aides pour le bassin minier de Silésie.
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
Freshwater is a fundamental resource in our world, even more than crude oil. Without freshwater, it would be impossible to maintain the current agricultural production that manages to feed nearly 8 billion human beings. Most of the world's agriculture, nowadays, is based on irrigation. It means that production depends on water that has been stored somewhere, naturally or artificially. And once you start depending on a limited stock of resources, you face a problem. Even renewable, if you exploit it faster than it renews itself, you will eventually run out of it. It is the phenomenon called "overexploitation"
Three out of every four board members at seven major US banks (77%) have current or past ties to climate-conflicted companies or organizations – from oil and gas corporations to trade groups that lobby against reducing climate pollution, according to a first-of-its-kind review by climate influence analysts for DeSmog. and they continue to invest deeply in fossil fuel projects.

mars 2021

En amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et la présidence britannique de la conférence climat COP26 réunissaient aujourd’hui le monde de l’énergie pour une réunion internationale à distance. Baptisée “Sommet Net Zéro“, la réunion visait à trouver les moyens de limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie, source de trois quarts des émission mondiales. Ces acteurs craignent un “très fort rebond” cette année avec la reprise économique.
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
Fondatrice et directrice de l’ONG Reclaim Finance, Lucie Pinson a été récompensée par le prix Goldman pour l’environnement pour sa bataille contre les investissements des banques et des assurances dans les énergies fossiles. Imagine l’a rencontrée.

février 2021

Prague a annoncé poursuivre en justice Varsovie pour mettre à l’arrêt la mine de charbon de Turów. Située à la frontière entre les deux pays, elle menace l’approvisionnement en eau potable des villages tchèques. Vu du ciel, l’immense cratère de la mine de lignite – un type de charbon –, de Turów, au sud-ouest de la Pologne, semble faire office de borne frontière géante. A l’ouest s’étend l’Allemagne, au sud et à l’est la République tchèque.
En 2020, Lucie Pinson a reçu le prix Goldman pour l’environnement, qui récompense chaque année des militants engagés pour l’environnement. Ce prix, la jeune femme le doit à l’action de son ONG Reclaim Finance, qui tâche de forcer la main aux banques et aux assurances pour que celles-ci se désengagent des énergies fossiles. Elle nous explique pourquoi la négociation peut s’avérer plus efficace que l’affrontement direct.

janvier 2021

Après Vancouver, la ville de Barcelone a rejoint le traité sur la non-prolifération des combustibles fossiles, qui entend faire des énergies fossiles une menace aussi dangereuse que les armes nucléaires.
La Belgique est un des pays européens où les énergies éoliennes et solaires ont progressé le plus l'an dernier. Les énergies renouvelables ont dépassé les énergies fossiles comme source de production d'électricité pour la première fois l'an dernier dans l'Union européenne (UE27), selon une étude annuelle réalisée par les groupes de réflexion Agora Energiewende et Ember.
L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.
La tâche pour l'industrie pétrolière et gazière est maintenant de s'assurer qu'il n'y ait pas de résurgence des émissions de méthane, même avec la reprise économique mondiale, et que 2019 reste comme leur pic historique, a déclaré le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. Ce gaz possède un effet réchauffant sur le climat bien plus important que celui du CO2. Outre l'agriculture, ses émissions proviennent pour bonne partie des fuites liées à l'industrie pétrolière et gazière.
L'abondance d'énergie fossile, outil de séduction des groupes et régimes fascistes

décembre 2020

Lourdement dépendante du charbon, la Pologne compte fermer son dernier puits de mine à l'horizon 2050 fixé par l'UE, mais son passage au « vert » arrive tard, selon les experts, et risque de se heurter à de nombreux obstacles. Malgré trois décennies de réformes de marché réussies et une croissance soutenue depuis sa transition du communisme à la démocratie, le charbon compte encore pour environ 45% de la consommation énergétique de ce pays et pour les trois quarts de la production électrique nationale.
Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
le quotidien britannique The Guardian alertait cette semaine sur les pénuries d’eau qui touchent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde. En 20 ans, la quantité d’eau douce disponible par personne a diminué de 20% et des milliards de personnes vont devoir faire face à des pénuries alimentaires chroniques. Et pourtant ! Non seulement, le système alimentaire mondial est entièrement dépendant au pétrole, comme le démontre de manière limpide l’association Les Greniers d’Abondance, qui rassemble des personnes issues de la recherche et du terrain pour agir sur la résilience alimentaire des territoires, mais le pétrole intervient bien plus directement sur les réserves d’eau douce de la planète : il les souille.

novembre 2020

octobre 2020

La militante écologiste Greta Thunberg a dénoncé vendredi soir au côté d'autres militantes pour le climat la nouvelle politique agricole commune (PAC) adoptée plus tôt par le Parlement européen, qui "alimente la destruction écologique".
Le Parlement européen a adopté vendredi une nouvelle politique agricole commune (PAC) plus "verte" pour l'UE, qu'il doit désormais négocier avec les Etats. Les eurodéputés ont voté à une large majorité les trois rapports constituant la future PAC. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord mercredi sur leur feuille de route après d'âpres pourparlers. Mais les ONG et nombre d'eurodéputés jugent très insuffisante cette nouvelle PAC face aux enjeux environnementaux et climatiques. Ils regrettent des subventions soutenant toujours une agriculture intensive et encourageant insuffisamment selon eux des modèles plus durables et respectueux de l'environnement.
Le Parlement européen a adopté vendredi la prochaine politique agricole commune (PAC) de l'UE, avec notamment des obligations environnementales accrues pour les agriculteurs -- provoquant la colères d'ONG écologiques et d'eurodéputés qui jugent ces propositions insuffisantes face aux enjeux climatiques. Les trois rapports constituant la future PAC ont été adoptés à une large majorité, en dépit d'incertitudes sur l'issue du vote. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord sur leur feuille de route.
Une étude publiée le 20 octobre par l’institut australien IEEFA spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, a passé au crible les politiques de 50 investisseurs de poids qui excluent les sables bitumineux et le forage gazier en Arctique. Leurs conclusions : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé.
Les gens pensent généralement que lorsque les marchés sont à court d’une ressource ou, dans le cas des baleines, exterminent plusieurs espèces, la civilisation trouvera une nouvelle ressource qui remplacera l’ancienne. De la même manière, les énergies renouvelables sont censées mettre à la retraite les combustibles fossiles, n’est-ce pas ? Mais le massacre passé des baleines raconte une histoire beaucoup plus complexe et nuancée...

septembre 2020

l’hydrogène revient en force dans le débat énergétique. Représentant 75 % de la masse gazeuse du soleil, l’hydrogène est considéré comme l’élément le plus abondant de l’univers.Tant que l’hydrogène reste un sous-produit des énergies fossiles, rouler à l’hydrogène ou l’utiliser pour produire de la chaleur permet de réduire les pollutions locales, mais pas d’abattre les rejets de CO2.

août 2020

juillet 2020

Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?

juin 2020

Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 

mai 2020

Si nos décideurs politiques veulent véritablement nous faire basculer dans un monde d’après plus sensible à l’enjeu du climat, l’heure n’est plus à l’incitation mais à l’exclusion des entreprises ne respectant par l’Accord de Paris, plaide Alexandre Poidatz (Oxfam).

avril 2020

Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie. D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ? Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.

mars 2020

Une alternative crédible aux énergies fossiles est-elle possible ? Pour quels pays ? Avec quels inconvénients ? Pour répondre à ces questions, place au premier volet de notre grande série "Vers un monde postcarbone ?" Au programme : trois reportages dans des pays qualifiés de "modèles". Episode 1 : la Norvège. En mer, sur terre, dans les airs… le royaume scandinave mise sur la mobilité électrique pour réduire ses émissions polluantes. Paradoxe : ce pays est aussi un roi du pétrole !
Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
l est temps de reconnaître le rôle majeur de l’agriculture industrielle dans la crise climatique. Le mouvement pour la justice climatique a su exposer avec succès comment l’industrie des énergies fossiles est en train de brutalement tuer la planète afin de faire des profits, mais jusqu’à présent le rôle du système agricole industriel est largement passé inaperçu.

février 2020

Les promesses du géant pétrolier BP d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, même encore floues, sont parmi les plus volontaristes d'un secteur critiqué pour son manque de prise de conscience dans la lutte contre la crise climatique. Voici un tour d'horizon des engagements des principaux groupes pétroliers.

janvier 2020

décembre 2019

novembre 2019

Les 4x4 urbains représentent plus de 40 % des ventes mondiales de voitures. Ils consomment 25 % de carburant de plus qu'un véhicule de taille moyenne. Si l'engouement des automobilistes se poursuit, il annulera une bonne partie de la réduction des émissions de CO 2 permise par l'essor du véhicule électrique, prévient l'Agence internationale de l'énergie.
C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
« L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2100* sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
Arnaque, crime et agriculture : comment la Politique agricole commune ruine l'environnement et les petits exploitants - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{
L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2030 sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.

octobre 2019

Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
For decades fossil fuel majors tried to fight the consensus – just as big tobacco once disputed that smoking kills.

septembre 2019

août 2019

Trois quarts des terres émergées sont exploités et un quart peut même être considéré comme dégradé. Des terres qui de fait -- alors qu'elles stockent aujourd'hui l'équivalent de presque un tiers des émissions dues aux combustibles fossiles et à l'industrie -- absorbent moins de dioxyde de carbone (CO2). Et participent ainsi au réchauffement climatique qui les met sous pression.

juillet 2019

juin 2019

avril 2019

mars 2019

Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?

février 2019

Une étude commandée par le WWF démontre que l’État belge distribue chaque année au moins 2,7 milliards € d’avantages fiscaux pour les énergies fossiles (pétrole, kérosène, mazout, gaz), cause majeure du changement climatique, dans deux domaines de notre vie quotidienne  : le logement et la mobilité. Étant donné le manque de transparence de l’État sur les montants exacts alloués aux énergies fossiles, cette somme est sans doute encore plus élevée.
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.

décembre 2018

Des milliers de manifestants pour sauver le climat étaient rassemblé ce dimanche à Bruxelles. Parmi ceux-ci le collectif radical "Act for Climate Justice"déterminé à rompre avec les modes traditionnels d'action. Pour eux, l'urgence climatique impose de changer rapidement les règles qui prévalent dans les Etats. Un changement "systématique" s'impose, affirment-ils. Pour eux, il faut passer par la désobéissance civile et l'action directe. Des modes d'action non-violents mais parfois illégaux. La plupart des militants au sein de ces collectifs sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans
La COP24 s’ouvre dimanche 2 décembre à Katowice, en Pologne. Reporterre explique en les trois enjeux principaux : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.

novembre 2018

Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.

octobre 2018

Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.

septembre 2018

août 2018

juillet 2018

Gérer la contrainte carbone, un jeu d'enfant ?

mai 2018

avril 2018

bilan fait des flux planétaires toujours plus complexes, de productions intermédiaires et de produits finis, nos sociétés n’ont jamais été aussi matérielles – elles sont même devenues "hyper-industrielles". Nous découvrons avec un certain effarement que l’industrie numérique consomme des quantités de métaux rares et polluants à extraire, que les énergies renouvelables et la croissance verte ajoutent à l’"extractivisme" des énergies fossiles un "extractivisme" métallique qui n’a rien à lui envier.

mars 2018

janvier 2018

décembre 2017

Emmanuel Macron organise le 12 décembre à Paris un sommet consacré au financement des politiques climatiques. Près de 80 économistes demandent la fin des investissements dans les énergies fossiles.

septembre 2017

août 2017

Le leadership climatique exige un déclin contrôlé de la production des combustibles fossiles

mars 2017

janvier 2017

Cherchant à concilier climat et croissance économique, le premier ministre canadien veut que la transition énergétique se fasse progressivement. Le Canada, sixième producteur mondial de pétrole, doit «mettre un terme progressivement» à l’exploitation des sables bitumineux d’Alberta et cesser sa «dépendance» aux hydrocarbures, a plaidé vendredi 13 janvier son premier ministre, Justin Trudeau.

novembre 2016

août 2016

mai 2016

Percutant et superbement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.

février 2016

La biodiversité connaît aujourd’hui l’une de ses plus importantes altérations : les taux actuels d’extinction des espèces animales sont de 100 à 1 000 fois supérieurs à ceux enregistrés à partir des données fossiles. Si cette altération majeure est généralement étudiée sous l’angle de ses impacts écologiques, elle intéresse également le domaine de la santé, en particulier les maladies infectieuses causées par des agents pathogènes (en particulier les virus et les bactéries).

décembre 2015

novembre 2015

janvier 2015

septembre 2012

Les énergies, bien que nécessaires dans notre quotidien moderne, sont toutes émettrices de CO2 (directes ou indirectes). Les énergies fossiles étant largement en tête. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixée d’ici 2050, il est crucial de mesurer les émissions de CO2 produites pour chacune de ces énergies afin de mettre en place des plans de suivis et d’actions. Retrouvez les données récentes sur les émissions de Co2 par énergie, et notamment de nos énergies de chauffage.

mars 2011

juin 1992

En marge du sommet de la Terre qui se tient à Rio, René DUMONT, 88 ans, pionnier de l'écologie, est l'invité en plateau du journal de Bruno MASURE : il dénonce l'effet de serre responsable d'une sécheresse dramatique dans la partie sud orientale de l'Afrique, et dit que la survie de l'humanité tient au prix du pétrole. Il accable ensuite les Américains et leur mercantilisme ("Les Américains veulent accaparer tous les gènes sauvages, croiser et vendre... Le GATT veut obliger l'Indonésie à exporter du bois .."). Les conséquences et la portée du sommet de Rio. Pour lui, il est important de débattre. Le sort du monde dépend des médias et de la bonne compréhension des enjeux par l'opinion publique.