Bombes Climatiques

OA - Liste

Bombes Carbone

2024

Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Ainsi, Seastemik a calculé que « pour nourrir et élever un seul saumon d’élevage, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons sauvages ». Elle rappelle que ces poissons sont prélevés, notamment, au large de l’Afrique de l’Ouest, concurrençant ainsi la pêche de subsistance et participant au « (...)
Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.
« En 2023, El Niño fait son grand retour, qui va avoir l’effet d’une bombe climatique sur l’actualité géopolitique. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, jusque dans un passé lointain. Le phénomène est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Certains épisodes du XIXe siècle sont corrélés aux pires violences. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Le cycle de 2023 est porteur de risques climatiques et géopolitiques inédits. Nos sociétés sont-elles prêtes à encaisser 1,5°C de réchauffement planétaire ? »
En entrant en dormance pendant des siècles, les plantes invasives pourraient être plus dangereuses pour l'écosystème que nous le pensions.
Engagée depuis des décennies pour protéger les civils des armes explosives, l’ONG Handicap International n'a de cesse de mettre en garde contre la contamination par les restes d’explosifs de guerre israéliens dans la bande de Gaza. Les conséquences sont très lourdes : pertes humaines, blessures complexes et invalidantes, traumatismes psychologiques, ou encore freins à l’acheminent de l’aide humanitaire et à la reconstruction...
Dans l’enclave palestinienne menacée par la famine et pilonnée sans relâche, le bilan de la riposte israélienne ­à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre a franchi la barre des 30 000 morts. En grande majorité des femmes et des enfants.
La vaccination contre la poliomyélite se heurte à une suspicion persistante au Pakistan, où des théories conspirationnistes lient les vaccins à un complot occidental pour stériliser les enfants musulmans.
Des fûts de déchets radioactifs, témoins silencieux d'une pratique controversée, reposent au fond des océans. Cette gestion hasardeuse, longtemps privilégiée par les États nucléarisés, soulève aujourd'hui des inquiétudes majeures.
Dans la jungle d’Afrique centrale, les tourbières piègent un immense stock de CO2. Encore intacts, ces marais sont de plus en plus menacés, tandis que la population locale voudrait être rémunérée pour les protéger.
En 2023, ChatGPT a fait irruption dans de nombreux outils professionnels. Mais, alors que cette IA implique une consommation énergétique massive, l'entreprise OpenAI aux manettes est de plus en plus opaque sur les émissions de CO2 qui lui sont associées. Dans son sillage, les autres géants de l'IA réduisent leur communication. Nombre d'utilisateurs, puissance de calcul nécessaire, emplacement des data centers... Le flou règne alors que le bilan carbone du numérique explose.

2023

Les internautes du « Soir » et de la RTBF ont préféré, de très peu, « bombe climatique » à « cyclostrade ». Plutôt l’aspect pessimiste de notre temps.
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Il y a peu d'événements climatiques qui peuvent nous donner un aperçu de ce que vivre au dessus de la limite des 2°C des accords de Paris à une échelle globale représente. C'est le cas d'El Niño. Laurent Testot est auteur-conférencier, expert en histoire globale (comprendre "appréhender l'histoire à grande échelle"). Dans cet épisode, vous comprendrez tout simplement : - L'explication scientifique du phénomène récurrent El Nino (et simplement, s'il vous plait) - Comment El Niño a participé à façonner et déconstruire des civilisations entières depuis des milliers d'années - Les impacts du Super El Niño auquel nous nous préparons sur le monde et la géopolitique en 2024
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
Des dizaines d’obus de la Première Guerre mondiale sont réapparus de la terre après les inondations dans le Westhoek.
La rédaction de France 3 Normandie a reçu dans la nuit un courrier assurant que des explosifs avaient été placés autour du tarmac de l’aéroport de Caen-Carpiquet. Ce vendredi matin, le site a été fermé et des démineurs sont sur place.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
L’été caniculaire qui vient d’être vécu en 2023 autour du bassin méditerranéen est-il la préfiguration de ce qui risque de devenir une situation normale pour les années à venir, voire annonce-t-il une situation bien pire ?
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
Un Un ministre ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu après avoir affirmé qu'un recours à la bombe nucléaire à Gaza, dans la guerre contre le Hamas palestinien, était "une option".ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé qu'un recours par Israël à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza dans la guerre en cours contre le Hamas palestinien était "une option".
Qui se cache derrière les « bombes carbone » ? Ces bombes sont des mégaprojets d’extraction de ressources fossiles dont les émissions de gaz à effet de serre sont estimées à plus d’un milliard de tonnes. Baptisées également « bombes climatiques », elles ont été référencées par Kjell Kühne, auteur d’une étude parue en 2022 dans la revue Energy Policy. Le Monde et un collectif de médias internationaux ont eu accès en exclusivité à des données fusionnées et analysées par les ONG Data for Good et Eclaircies (dont celles de Kjell Kühne). Les résultats de ce travail sont publiés sur CarbonBombs.org et révèlent l’implication des entreprises, banques et Etats dans le développement de ces bombes. A un mois de l’ouverture de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28), le 30 novembre, ces données permettent de montrer l’ampleur des bombes carbone en développement, et la constellation d’acteurs qui leur permettent d’aller de l’avant.
Ce membre du gouvernement chargé du patrimoine, élu d’extrême droite, a été suspendu «jusqu’à nouvel ordre» de toute réunion gouvernementale par Nétanyahou, selon la presse israélienne.
VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.
À ce jour, 425 "bombes climatiques" - c'est-à-dire des gisements de gaz, charbon ou pétrole qui devraient causer chacun l'émission d'au moins un milliard de tonnes de CO2 - sont recensées dans le monde, en activité ou à l'état de projet.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Les Etats-Unis vont développer une nouvelle version de la bombe nucléaire tactique B61 destinée à être utilisée potentiellement contre des cibles militaires "plus durcies", a annoncé vendredi le Pentagone.
Si le projet Eacop/Tilenga mené par Total en Ouganda et en Tanzanie fait régulièrement la Une, la major est en réalité impliquée dans de nombreux projets climaticides. L'ONG Greenpeace a recensé 33 bombes climatiques, des projets super-émetteurs à plus d'un milliard de tonnes de CO2, qui vont sérieusement mettre en péril l'objectif 1,5°C.
À travers le monde, TotalÉnergies est impliquée dans trente-trois projets super-émetteurs, qui risquent de « faire exploser le climat ». Tel est le résultat d’un rapport publié par Greenpeace, le 25 octobre, intitulé « Les bombes climatiques de TotalÉnergies, la forêt derrière l’arbre Eacop », qui liste les projets fossiles auxquels la major participe.
Une bombe cachée dans une cage à chat pour traverser la frontière et tuer en Russie une célèbre défenseure de la guerre : les services secrets ukrainiens utilisent les assassinats ciblés contre leur ennemi russe, soutient lundi le Washington Post dans une longue enquête.
Vols déroutés ou retardés, terminaux évacués, des doutes levés mais pas encore partout : au moins dix aéroports ont été évacués mercredi en France après des menaces d’attentats, provoquant d’importantes perturbations.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
Et si la Russie bombardait… la Russie ? Et pas avec n’importe quelle arme, puisque la proposition suggère d’utiliser une bombe thermonucléaire au-dessus de la Sibérie. Elle a été émise lundi 2 octobre par Margarita Simonian, la reine de la propagande russe et patronne de la chaîne d’information RT. Une idée qui n’a pas manqué d’entraîner depuis lors des réactions plus que mitigées de Moscou à Novossibirsk, la plus importante ville de Sibérie.
Popularisée par un groupe de jeunes new-yorkais lassés par la bétonisation, la « green guerilla » ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe. En France, c’est Ophélie Damblé, autrice et agricultrice, qui semble en être l’une des figures de proue. Retour sur cette révolution verte.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, TotalÉnergies s’apprête à lancer le projet gazier Papua LNG. Peter Bosip, activiste papouasien, s’est rendu en France pour encourager les banques à ne pas le financer.
L’Afrique représente aujourd’hui 16 % des émissions mondiales de méthane. Un chiffre en constante augmentation du fait de l’extension des zones humides tropicales.
Peinture rouge écaillée, manomètre cassé, manivelles au sol... comme des centaines de milliers d'autres, ce puits de pétrole de l'ouest canadien est à l'arrêt depuis plusieurs décennies sans jamais avoir été fermé. La plupart de ces petits forages, souvent creusés à des centaines de mètres sous la surface à la recherche des riches gisements de pétrole et de gaz de l'Alberta, "s'érodent et se dégradent", explique le militant Regan Boychuk.
Le climat n’est pas le seul élément de la planète à souffrir de l’influence humaine. Ces dernières décennies, la biodiversité ou les ressources en eaux ont également pâti des actions de l’Humanité, si bien que, sous de nombreux aspects, la planète semble avoir atteint ses limites. Un constat sur lequel revient la journaliste Audrey Boehly, autrice du livre « Dernières Limites » et productrice du podcast du même nom.
Faut-il montrer sa capacité nucléaire ? Et comment ! répond Dimitri Trenine. • Une nouvelle intervention du débat en cours en Russie sur l’emploi du nucléaire, –en Ukraine et ailleurs. • Ce débat s’impose parce que s’impose le constat que la dissuasion est morte et que pour que l’arme nucléaire soit efficace, il faut la montrer et il faut montrer qu’on est prêt à s’en servir dès qu’on jugera nécessaire de le faire. • La guerre en Ukraine est une effrayante leçon de travaux pratiques sur la plus terrible des armes de destruction massive.
Sur fond de changement climatique, les incendies, sécheresses et autres catastrophes ont considérablement affaibli les forêts, qui perdent leur capacité d’absorption de CO2. Un désastre annoncé si l’exécutif ne revoit pas sa stratégie.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
La surface des mers a battu en avril son record annuel et se maintient depuis à des niveaux inédits: le phénomène, alarmant mais sans surprise pour les scientifiques, illustre surtout comment les activités humaines ont transformé les océans en "bombe à retardement" du réchauffement climatique.
[VIDÉO] - Le plastique, omniprésent dans notre quotidien, semble impossible à éradiquer. Dans un rapport, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) recommande d'interdire le plastique à usage unique d'ici à 2040. Un "objectif international ambitieux" face à une "bombe à retardement", selon les membres du Cese.
Plusieurs études montrent que les émissions de méthane dans les zones humides augmentent sous l’effet du changement climatique, dépassant même les prévisions des scénarios climatiques les plus pessimistes. Des données qui ne sont pas encore prises en compte dans les rapports influents comme ceux du Giec et qui impliquent d'accélérer encore sur la réduction des émissions de méthane liées aux activités humaines.
L’administration Biden a donné son feu vert à un mégaprojet de forage pétrolier en Alaska sur des terres appartenant à l’État. Durant la campagne présidentielle, Joe Biden avait déclaré : « Plus de forage sur les terres fédérales, un point c’est tout. »
Du pur “en même temps”. Lundi 13 mars, le gouvernement américain donnait son feu vert au projet pétrolier Willow du géant américain ConocoPhillips en Alaska, au cœur de la plus grande propriété foncière de l’État fédéral. Le même jour, le même gouvernement annonçait son intention d’interdire les forages pétroliers et gaziers sur plus d’un million d’hectares dans la mer de Beaufort et l’océan Arctique.
Le gouvernement étasunien a approuvé, le 13 mars, l’immense projet Willow, porté par le géant texan ConocoPhillips. Ce dernier espère produire 576 millions de barils de pétrole sur environ trente ans. Au grand dam des écologistes et de certaines communautés autochtones, qui s’inquiètent des répercussions environnementales de cette nouvelle « bombe climatique ». La bataille autour de ce projet, situé sur des terres fédérales publiques, dure depuis des années : approuvé dans un premier temps par (...)
Un salarié sur trois en Grande-Bretagne et aux États-Unis aurait déjà démissionné car les valeurs de son entreprise ne s'alignaient pas sur les siennes. Cette tendance de fond, le "conscious quitting", vient d'être révélée dans une nouvelle étude alors qu'en France la jeunesse étudiante multiplie les tribunes pour appeler à bifurquer. "C'est une véritable bombe à retardement" pour les entreprises, prévient l'ancien PDG d'Unilever, Paul Polman.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu vendredi soir à Téhéran pour des discussions sur le programme nucléaire iranien, une visite qui intervient après la découverte de particules d'uranium enrichi proches du niveau pour fabriquer une bombe atomique.M. Grossi doit s'entretenir samedi avec plusieurs responsables iraniens, notamment le président Ebrahim Raïssi, selon des sources diplomatiques à Vienne, où siège l'agence spécialisée de l'ONU.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a entamé, vendredi, une série de rencontres avec de hauts responsables iraniens à Téhéran. Cette visite en urgence intervient quelques jours après la découverte en Iran de particules d'uranium enrichies à un seuil proche de la quantité nécessaire pour produire une bombe atomique.
L'AIEA a détecté en Iran des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, sans pouvoir dire à ce stade si ce seuil a été atteint accidentellement ou volontairement.Ces particules ont été découvertes à la suite de la collecte d'échantillons en janvier dans l'usine souterraine de Fordo, a précisé l'instance onusienne dans un rapport consulté mardi par l'AFP, qui confirme ainsi des informations données par des sources diplomatiques.
Deux départements du Sud de la France subissent déjà des restrictions d'eau, en raison de la sécheresse exceptionnelle de cet hiver. 
Le modèle productif, la compétition entre pays et les besoins de rentabilité des firmes ont tous contribué, à leur niveau, à la pénurie actuelle de médicaments. Des usages détournés de médicaments contre le diabète mis en avant par des influenceurs pour les effets amaigrissant perturbent également les approvisionnements. Au détriment des malades.
La baisse du nombre d'actifs, et de la population de manière globale, va être un défi pour la Chine. Une chronique de Sylviane Delcuve, senior economist, BNP Paribas Fortis.
La résistance aux antibiotiques s’aggrave depuis un demi-siècle et menace plus que jamais l’efficacité des traitements de maladies infectieuses. Face à cette bombe sanitaire mondiale potentiellement « plus grave que le réchauffement climatique », des alternatives se développent.
Placée en état d’urgence depuis le mercredi 4 janvier, la Californie fait face à un nouvel épisode météorologique extrême. Frappée par une "bombe cyclonique", la région subit de fortes précipitations et des vents violents qui fragilisent une fois encore ses infrastructures. Tandis que de nombreux foyers sont déjà privés d’électricité, les routes et aéroports sont bloqués par la tempête.
Des dizaines de milliers de Californiens étaient privés d'électricité mercredi en raison d'une "bombe cyclonique" potentiellement meurtrière. Alors que plusieurs routes de l'État de l'Ouest américain ont déjà été coupées, les autorités redoutent des glissements de terrain et des inondations.
Déjà fragilisé par des mois de sécheresse puis par une tempête qui a frappé le soir du réveillon, l’Etat de l’ouest américain est à nouveau balayé par de forts vents et des pluies diluviennes provoquant de vastes dégâts.

2022

Des blizzards, des rafales glaciales, des températures polaires qui atteignent jusqu’à moins 50 degrés Celsius à...
L’Antarctique se dissout à vue d’œil. Au risque d’accélérer la montée des eaux partout sur le globe. Les scientifiques tentent d’éclaircir le mystère de cette fonte apocalyptique. [4/4]
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
La Commission européenne propose des normes pour certifier le stockage de carbone, notamment celui absorbé dans les sols agricoles, mais ONG et experts jugent le texte trop vague et dénoncent les risques de greenwashing.
Nous vous alertions en début de semaine sur les intérêts pétroliers et milices armées qui menacent le parc national des Virunga situé dans l’Est du Congo. Pour approfondir ce dossier, nous vous proposons le décryptage du nouveau rapport publié par Rainforest Foundation Uk et Earth InSight. Présenté lors de la COP 27 qui s’est récemment clôturée à Sharm El-Sheikh en Égypte, il dénonce les menaces qui pèsent sur le bassin du Congo, ses riches écosystèmes et les millions de personnes qui en dépendent. Le rapport cartographie les potentiels futurs projets d’expansion pétrolière et gazière dans la région. Alors qu’un consensus scientifique exhorte de ne développer aucun nouveau projet d’exploitation d’énergie fossile pour respecter les Accords de Paris, cette expansion dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde pourrait libérer plusieurs milliards de tonne de carbone dans l’atmosphère, compromettant nos objectifs climatiques, déjà peu ambitieux, et constituer une véritable menace existentielle pour notr
Le géant français Total a été sélectionné pour devenir le « premier partenaire international » de la compagnie Qatar Energy en vue de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel (GNL) North Field, au large des côtes qataries. Décryptage de ce projet considéré comme la « pire bombe climatique au monde » par les scientifiques, dans le cadre notre opération #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, Les Échos-Planète et France Culture.
Alors que les scientifiques ne cessent de marteler que la planète doit sortir de son addiction au pétrole, au gaz et au charbon pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, des projets d'exploitation d'hydrocarbures continuent à voir le jour. Plusieurs pays, villes et ONG appellent à la mise en place d'un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
Il y a peu, la Russie a accusé l’Ukraine de préparer une « bombe sale », que l’on nomme plus précisément « dispositif de dispersion radiologique ». Si ladite accusation a été réfutée, cette affaire est l’occasion de rappeler ce qu’est réellement ce type de bombe.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
Selon Moscou, des organisations ukrainiennes confectionnent ce type d’arme qui fait l’objet de toutes les spéculations depuis de nombreuses années.
Les 425 bombes climatiques qui pourraient réduire à néant la lutte contre le dérèglement climatique
Alors que la menace d’utilisation d’armes nucléaires grandit, que ce soit du côté de la Russie ou de la Corée du Nord, la discussion tourne essentiellement autour du recours aux bombes dites "tactiques". Une famille d’armes nucléaires présentées comme "moins puissantes". Au risque de rendre plus acceptable l'utilisation d'armes de destruction massive ?
En raison du sabotage des conduites de gaz Nord Stream dans la mer Baltique, une énorme quantité de méthane a été rejetée dans l’atmosphère. La fuite est estimée égale à la taille des émissions de méthane d’une année entière pour une ville de la taille de Paris ou d’un pays comme le Danemark. Les fuites n’étant toujours pas colmatées, les conséquences de ce relargage de gaz à effet de serre dans l’atmosphère laissent entrevoir une catastrophe écologique sans précédent.
Les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne ont été tous deux subitement touchés par des fuites, pour le moment inexpliquées, en mer Baltique, lundi 26 et mardi 27 septembre 2022. De ces deux immenses tuyaux, et pour encore plusieurs jours, s’échappe du méthane, un gaz dont la diffusion dans l’atmosphère a des conséquences désastreuses sur le climat.
Trois grandes fuites sont apparues sur les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique. Des millions de mètres cubes de méthane, très polluant, s’échappent. L’Union européenne parle de sabotage.
L’effet sera moins tangible qu’une marée noire. Mais les conséquences seront bien là pour l’environnement. Si la faune locale devrait être relativement épargnée, les fuites massives détectées ce mardi sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 au large du Danemark sont une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Les gros tuyaux enfouis sous l’eau renferment du méthane (CH4), gaz à effet de serre redoutable. «Le méthane est un gaz au pouvoir réchauffant 84 à 87 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans», rappelle Anna-Lena Renaud, des Amis de la Terre. Il se dégrade assez rapidement dans l’atmosphère mais au bout d’un siècle, son pouvoir de réchauffement est encore environ 30 fois supérieur à celui du CO2.
Avec 141 projets d’extraction de combustibles fossiles, la Chine est le pays qui compte le plus de “bombes climatiques” sur son territoire.
L’extension du Terminal 2 de l’aéroport de Nice vise à accueillir d’ici 2030 plus de 20 millions de passagers, soit une hausse de 50 % de la fréquentation. Le projet, toujours d’actualité malgré la crise sanitaire, est vivement contesté pour son impact climatique, avec une projection de plus de 28 millions de tonnes équivalent CO2 émis sur trente ans. Toute la semaine, Novethic vous propose un tour de France des projets les plus climaticides, en s’appuyant sur l’étude "Projet local, impact global" publiée en mai dernier par le cabinet BL Évolution et l’association Terres de luttes*.
"Montagne d’Or bis". C’est comme cela que les opposants au projet de mine d’or Espérance en Guyane l’ont rebaptisé. Situé dans le nord-ouest du pays, en plein cœur de la forêt, il est encore aujourd’hui au stade de la recherche. Mais s’il venait à voir le jour, il serait l'un des projets les plus émetteurs de gaz à effet de serre actuellement menés dans l’Hexagone. Toute la semaine, Novethic vous propose un tour de France des projets les plus climaticides, en s’appuyant sur l’étude "Projet local, impact global" publiée en mai dernier par le cabinet BL Évolution et l’association Terres de luttes*.
L'Iran "a les capacités techniques de fabriquer une bombe nucléaire", a déclaré dimanche Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations internationales, qui dépend du ministère des Affaires étrangères iranien, assurant toutefois que Téhéran n'avait pas pris la décision de le faire. Dans des déclarations à Al-Jazeera publiées sur le site de la chaîne du Qatar, il a ajouté que l'Iran avait mené de "vastes manoeuvres pour pouvoir frapper Israël en profondeur si ses installations sensibles sont prises pour cibles".
TotalEnergies vient d’être choisi par le Qatar comme premier partenaire étranger pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde. Selon une enquête du Guardian, publiée en mai dernier, ce gisement constitue aussi la plus importante bombe climatique, émettant plus d’un milliard de tonnes de CO2. Pour le spécialiste Alexandre Joly, il s’agit là d’un actif échoué si on veut être cohérents avec les objectifs de l’Accord de Paris.
Après 35 ans de déclin, le nombre d'armes nucléaires dans le monde devrait repartir à la hausse dans la décennie à venir, selon un rapport de référence publié lundi.
La séquestration de carbone est-elle menacée en République démocratique du Congo (RDC). On peut tenter de répondre par l’affirmative. En effet, la RDC prévoit d’ouvrir au marché 16 blocs d’exploration pétrolière à partir du mois prochain. On estime que ceux-ci contiennent 16 milliards de barils de réserves de pétrole brut. D’après Bloomberg qui donne l’information et repris par comprendre.media, cette décision menace certains des puits de carbone les plus importants au monde. Elle pourrait également compromettre l’accord de préservation des forêts de 500 millions $, adopté lors de la COP26 à Glasgow en Ecosse.
Alors que resurgit le spectre des bombes nucléaires, on oublie qu’il en existe d’autres, moins expéditives mais tout aussi meurtrières. On les appelle les « bombes carbone » et elles se révèlent particulièrement pernicieuses. Cerise sur le gâteau, elles agissent en toute impunité si l’on en croit une enquête menée durant 5 mois et publiée le 11 mai dernier dans la revue Energy policy et la très sérieuse rédaction britannique du Guardian.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, a study by Kjell Kühne, from the School of Geography is referenced in a Guardian special report on climate breakdown
(Québec) Le Canada compte 12 « bombes carbones » qui pourraient faire échouer tous les efforts en vue de limiter les dérèglements climatiques dans les prochaines années.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
La Russie n’a jamais reconnu avoir utilisé ces deux types d’armes, interdites par la Convention de Genève, dans la guerre qu’elle mène en Ukraine depuis le 24 février. Pourtant, les autorités ukrainiennes et des ONG accusent sans détour Moscou de faire usage d’armes à sous-munitions et de bombes thermobariques sur le territoire de son voisin.
A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.
Ces bombes incendiaires qui causent, notamment, d’atroces brûlures, ne sont pas interdites par les traités internationaux. En revanche, leur utilisation contre les populations civiles est strictement prohibée.
Aujourd’hui, les centrales nucléaires reposent sur des infrastructures informatiques, si bien qu'on s'expose à un type de "danger" inaugural : les cyberattaques. Ce danger ne constitue pas un argument définitif à l’encontre de l’énergie nucléaire — loin de là ! Mais dans un contexte où le spectre de la guerre plane sur l'Europe, il semble légitime de garder toutes les dérives à l’esprit.
Interdites dans la plupart des pays au monde et régies par une convention internationale, ces armes tuent quasi exclusivement des civils. Elles ont pourtant été utilisées au moins à deux reprises par la Russie la semaine dernière.
La "bombe de pluie" qui s'abat à l'est de l'Australie provoque des inondations records et force des milliers de personnes à évacuer les régions où les niveaux ne cessent de grimper mardi. Les médias australiens diffusent des images d'inondations atteignant le toit de maisons, d'opérations de secours par bateaux ou hélicoptères dans des situations d'urgence absolue.
Le nord-est du pays subit des inondations jamais vues qui ont déjà fait 9 morts. Sydney et ses 5,5 millions d’habitants sont en état d’alerte.
Des gisements en déclin Les 8000 tonnes annuelles d’uranium, qui alimentent les centrales de l’Hexagone, sont extraites principalement au Niger, au Canada et au Kazakhstan. Dans ce contexte, la faillite de l’action Barkhane au Mali sonne comme un signal d’alarme inquiétant. La force russe Wagner, stationnée au Sahel, se trouve à une portée d’obus des mines d’uranium du Niger. De son côté, la Chine grignote de plus en plus l’hégémonie de la France-Afrique. Pour garder la face, Paris a dû s’engager à livrer à Pékin, une partie de la production nigérienne d’uranium. Au Kazakhstan, inutile de rappeler les événements du début d’année et la franche camaraderie avec Vladimir Poutine. Le Kazakhstan est le premier producteur mondial d’uranium et le lien, qui relie les 56 réacteurs français à cette manne, ne tient qu’à la volonté du président russe. Combien de temps encore le Mali et le Kazakhstan seront d’accord et capables de livrer leurs trésors à la France? La question reste ouverte. Du côté géologique, le Niger a
L’armée russe a pénétré sur le territoire ukrainien depuis quatre points d’entrée principaux, et tente de s’emparer d’un aéroport stratégique aux portes de la capitale.
En mars 1972, il y a cinquante ans, une équipe de quatre jeunes chercheurs du Massachussetts Institute of Technology publie un rapport qui fera l’effet d’une bombe dans le monde occidental. Grâce à un ordinateur très puissant pour l’époque, ils ont essayé de comprendre ce qu’il se passerait sur la planète si le nombre d’êtres humains continuaient d’augmenter et si la croissance économique se poursuivait sur le même rythme.
Le passage d'une bombe d'eau dans le ciel flamand, avec des précipitations de l'ordre de 230 mm en 48 heures comme l'été dernier sur la Wallonie, pourrait affecter 90.000 habitations et provoquer des dégâts d'un montant de plus de 8 milliards d'euros.
Ces rejets massifs représentent une véritable bombe climatique car le méthane(CH4) est un contributeur majeur au changement climatique, avec un pouvoir de réchauffement environ 30 fois supérieur à celui du CO2 sur une période de 100 ans.
En riposte au retrait américain de l'accord sur le nucléaire en 2018, Téhéran a accéléré ses activités nucléaires ces dernières années. En 2021, la République islamique a franchi plusieurs étapes, parvenant à porter le taux d'enrichissement d'uranium au seuil inédit de 60 %. L'Iran se rapproche ainsi de la barre des 85 % nécessaires à la confection d'une bombe, même si de nombreuses étapes sont encore requises avant de disposer de missiles équipés d’une ogive nucléaire.
Il y a une dizaine de jours, le volcan Hunga Tonga est entré en éruption avec une puissance phénoménale. Selon l’agence spatiale américaine, cette éruption a alors libéré une puissance plusieurs centaines de fois plus importantes que la bombe atomique ayant touché la ville d’Hiroshima (Japon) en août 1945.
Les températures océaniques viennent de battre un nouveau record pour la sixième année consécutive. Dans le monde entier, la température des océans augmente à un rythme effréné alors que l’homme continue de modifier l’atmosphère qui les entoure. En 2021, selon une nouvelle synthèse de deux ensembles de données internationaux, la vague de chaleur dans nos océans a atteint un nouveau pic, éclipsant l’influence des épisodes régionaux plus frais.
La Technique ne serait-elle pas, paradoxalement, le talon d'Achille de notre civilisation moderne, elle qui nous complique souvent la vie plutôt que la simplifier ? Le coût en termes environnementaux, relationnels, culturels, et de qualité de vie que nous payons pour notre confort et notre efficacité n'est-il pas démesuré ? Ne serait-elle pas une bombe à retardement ?

2021

L'Administration nationale de sécurité nucléaire (NNSA) américaine a terminé "avec succès" la première unité de production (FPU) du programme de prolongation de la durée de vie de la bombe atomique B61-12, appelée notamment à remplacer les engins actuellement déployés en Europe, a annoncé le département de l'Energie.
Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la débrancher et de la détruire. Il en va de même pour notre planète. C’est le constat fait récemment par le chercheur et activiste Andreas Malm dans une tribune publiée par le journal britannique The Guardian. Terrestres propose une traduction de ce texte qui touche à une question brûlante pour le mouvement écologiste et climatique.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
L'envolée des prix de l'énergie est une "bombe à retardement", estiment les associations d'aide aux plus démunis mais aussi les syndicats, qui craignent une explosion de la précarité énergétique.
L'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. La banquise et le pergélisol fondent vite, très vite. Cela aiguise les appétits des pays limitrophes qui explorent ces sous-sols jusqu’ici inaccessibles. Il y aurait de gigantesques réserves de pétrole, de gaz, de minerais... pas étonnant que le secteur financier s’y intéresse. Mais que dirons-nous à nos enfants pour justifier tout cela ?
Ce 21 septembre, Journée internationale pour la paix, 112 villes et communes belges arborent le drapeau de la paix contre les armes nucléaires, à l’initiative de la CNAPD, Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie, et la coalition belge contre les armes nucléaires.
Cette grève de la faim constitue "l'ultime recours dans la désobéissance civile face à l'extrême gravité de notre situation", explique le jeune homme de 27 ans aux cheveux longs relevés sur le crâne, les traits tirés, manifestement éprouvé par plus de deux semaines de jeûne. "Nous sommes assis sur une bombe à retardement", renchérit Hannah Lübbert, une autre activiste de 20 ans qui fait partie de l'équipe de soutien.


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