La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
On arrive déjà au milieu de l'été météorologique, qui s'étend du 1er juin au 31 août. Il s'agit en général des trois mois les plus chauds de l'année. Après un départ plutôt chaud, mais pluvieux, que nous réserve la deuxième moitié? Aperçu.
Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne, a publié son rapport sur la température de l'air en avril 2024 et la planète a battu plusieurs records historiques de chaleur.
Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement: les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.
Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.
Les températures hivernales ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, bouleversant nos repères climato-météorologiques. Alors que les manifestations normales de l’hiver sont souvent perçues comme exceptionnelles, la douceur est à l’inverse banalisée dans les médias.
Une alerte rouge a été émise par Environnement Canada, pour la première fois depuis le début de la collecte des données. La raison : des pluies torrentielles viendront, une nouvelle fois, semer le chaos en Colombie-Britannique, à peine dix jours après qu'un phénomène similaire ait dévasté la province.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.