Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Les opérateurs GRTgaz et Creos ont annoncé mercredi qu'ils allaient investir ensemble pour mettre en service le tout premier réseau transfrontalier de transport d'hydrogène bas carbone entre la France et l'Allemagne, pour alimenter une aciérie sarroise, d'ici fin 2027.
Dans l'étude ci-après publiée ce 18 mars par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, Jeanette Süẞ(1) décrit la nouvelle approche de la « diplomatie climatique » allemande et les défis associés. « Klimaauẞenpolitik » : une nouvelle approche de la politique étrangère allemande sur le climat
Temps de lecture : 12 minutes Il semble que la Cour Fédérale des Comptes, organe indépendant de contrôle financier et l’une des plus hautes autorités fédérales, soit indispensable non seuleme…
L'Allemagne a confirmé lundi son projet de développement massif de nouvelles centrales à gaz, convertibles à l'hydrogène, éléments-clé mais aussi controversés de la transition énergétique du pays.Le gouvernement d'Olaf Scholz a validé le cap fixé il y a près d'un an, mais récemment remis en cause par les difficultés budgétaires de la première économie européenne et des divergences politiques au sein de la coalition.
L'industriel Meyer Burger pourrait bientôt fermer son usine de panneaux solaires en Allemagne, l'une des plus grande d'Europe, pour se délocaliser aux États-Unis. Alors que l'UE tente d'assurer sa souveraineté énergétique, les mesures de protection américaines contre Pékin provoquent un envahissement des panneaux solaires chinois sur le marché européen. Un coup dur.
Les émissions de CO2 de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont atteint leur niveau le plus bas depuis environ 70 ans, grâce au recul plus fort qu'attendu du recours au charbon, selon une étude publiée jeudi.Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit "le plus bas niveau depuis les années 1950" et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes de 2022, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.
Part des énergies renouvelables en hausse, émissions de CO2 au plus bas: l'Allemagne a connu une année 2023 plus verte, en raison du net recul du charbon mais aussi de la profonde crise que traverse son puissant secteur industriel.Selon le bilan du groupe d'experts Agora Energiewende publié jeudi, la première économie européenne a émis l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit 9,8% de moins qu'en 2022, au plus bas niveau depuis environ 70 ans.
Les énergies renouvelables ont pour la première fois couvert plus de la moitié de la production d'électricité en Allemagne en 2023, alors que la part du charbon, en recul, représente encore un quart du bouquet énergétique, selon un bilan publié mercredi.La part de l'électricité produite à partir des renouvelables s'est établie à 55% l'an dernier, après 48,42% en 2022, a indiqué le régulateur allemand de l'énergie (Bundesnetzagentur) dans un communiqué.

2023

Plus de la moitié de la consommation d'électricité de l'Allemagne sera neutre pour le climat pour la première fois en 2023, selon les principaux organismes de recherche sur les énergies renouvelables.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.
Une décennie après une vague de faillites qui a décimé l'industrie photovoltaïque en Allemagne, le secteur reprend lentement des couleurs, mais reste fragile pour affronter la puissante concurrence internationale.Dans la ville de Bitterfeld-Wolfen, à l'est du pays, l'usine de cellules de modules solaires ouverte en 2021 par la société suisse Meyer Burger sur l'ancien site de Q-Cells, un ex-leader allemand, se veut le symbole d'une renaissance.
Pendant près d'un siècle, l'entreprise allemande Eberspächer a fabriqué des systèmes d'échappement et de chauffage pour les véhicules à moteurs thermiques, des technologies dont les jours sont comptés avec le passage aux voitures électriques.Son usine de Herxheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne, s'est donc lancée il y a quelques années dans la production de chauffage pour véhicules électriques et hybrides, un défi technologique et financier.
L'Allemagne a décidé de réactiver plusieurs centrales électriques au lignite, un type de charbon, afin de ne pas manquer d'électricité pendant les mois d'hiver. Les sites des sociétés énergétiques RWE AG et LEAG sont autorisés à rouvrir temporairement, comme l'an dernier.
La COP29 sur le climat, qui doit théoriquement se tenir l'an prochain dans un pays d'Europe de l'Est, aura lieu en Allemagne si ces derniers ne parviennent pas à se mettre d'accord, a souligné lundi l'ONU-Climat.
Outre-Rhin, la mine de charbon de Garzweiler fait de nouveau parler d'elle alors que l'énergéticien RWE a entrepris la démolition d'installations renouvelables pour notamment permettre l'extraction de lignite.
Les géants britannique BP et français TotalEnergies sont sortis vainqueurs d'un processus d'enchères inédit en Allemagne pour la construction de parcs éoliens en mer, acceptant de débourser 12,6 milliards d'euros, a annoncé mercredi le régulateur allemand.Cela confirme "l'attractivité des investissements dans l'éolien en mer en Allemagne", dont il s'agissait des plus grandes enchères de ce type, s'est réjoui le président de l'agence fédérale des réseaux, Klaus Müller, dans un communiqué.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de près de 2% en Allemagne l'an dernier grâce au déploiement des renouvelables et à la baisse de production industrielle en raison de la crise énergétique, selon des chiffres officiels publiés mercredi.La première économie européenne a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année 2022, en dépit de la relance temporaire de centrales à charbon pour compenser les coupures de gaz russe.
L'Allemagne comptait fin 2022 un peu plus d'un million de véhicules tout électrique en circulation, après une accélération l'an dernier grâce aux primes à l'achat, mais en demeurant encore loin de l'objectif des 15 millions de véhicules fixé d'ici 2030. Le nombre de voitures particulières électriques (en circulation) "a dépassé le seuil du million avec 1.013.009 unités" à fin décembre dernier, selon un communiqué de l'Agence fédérale pour l'automobile (KBA).
Le projet de pipeline européen d'hydrogène H2Med qui vise à développer l'emploi de l'hydrogène sur le continent va être étendu des pays du sud-ouest européen à l'Allemagne, ont annoncé dimanche le président français Emmanuel Macron et le gouvernement espagnol.
L'ex-vice président américain et militant écologiste Al Gore s'est dit "en accord" avec le combat de la militante Greta Thunberg contre l'extension d'une mine de charbon en Allemagne, dans une intervention virulente à Davos mercredi s'en prenant aussi à la Banque mondiale et aux Emirats arabes unis.La militante suédoise pour le climat et d'autres manifestants ont passé quelques heures en garde à vue mardi après avoir protesté contre ce projet minier dans l'ouest de l'Allemagne, selon une source policière.
Des militants allemands pro-climat ont annoncé jeudi occuper la permanence régionale du vice-chancelier écologiste, Robert Habeck, dans le Nord du pays, pour protester contre l'expulsion d'un camp d'activistes qui résistent à l'expansion d'une immense mine de charbon.
La police allemande lancera à partir de mercredi l'évacuation d'un camp de militants anti-charbon près d'une mine à ciel ouvert dans l'ouest du pays, disant s'attendre à une opération compliquée sur un site devenu un symbole pour les activistes climatiques.Après une ultime réunion d'information, mardi, destinée à la population, "nous procèderons à partir d'après-demain (mercredi) ou les jours suivants au début de l'expulsion", a indiqué lundi le chef du district de police d'Aix-la-Chapelle (ouest) Dirk Weinspach, sans plus de précision sur le calendrier.
La consommation de gaz en Allemagne a diminué de 14% l'an dernier, par rapport à la moyenne des quatre années précédentes, contribuant, grâce à une météo clémente et aux appels à la sobriété, à éloigner le spectre de pénuries."Les températures ont eu une influence majeure sur la consommation de gaz", a précisé vendredi dans un communiqué l'Agence fédérale des réseaux, qui publie ce bilan annuel.L'industrie a consommé 15% de moins, les ménages privés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont vu leur consommation reculer de 12%, selon la même source.
Les géants norvégien Equinor et allemand RWE ont convenu jeudi de coopérer en vue de décarboner l'énergie en Allemagne grâce à l'hydrogène, un ambitieux projet qui pourrait voir la pose d'un pipeline sous-marin entre les deux pays.Signé à l'occasion d'une visite à Oslo du ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck, le protocole d'accord prévoit de construire un nombre indéterminé de centrales, d'abord alimentées par du gaz norvégien, pour remplacer les centrales à charbon que Berlin veut fermer d'ici 2030.
L'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, a de nouveau manqué en 2022 son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant dû consommer davantage d'énergies fossiles pour pallier le sevrage de gaz russe, selon une étude publiée mercredi.Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne ont atteint l'an dernier environ 761 millions de tonnes de CO2, soit sensiblement autant qu'en 2021, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.

2022

Plein gaz sur le GNL: l'Allemagne inaugure samedi son premier terminal de gaz liquéfié, destiné à éviter les pénuries et à remplacer les livraisons russes, stoppées par la guerre en Ukraine. Mais l'approvisionnement à court terme demeure incertain.La cérémonie, présidée par le chancelier Olaf Scholz, se tiendra à bord du bateau FSRU "Hoegh Esperanza", amarré depuis jeudi sur la plateforme flambant neuve de Wilhelmshaven, au bord de la mer du Nord.
L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié destiné à soulager la crise énergétique du pays privé de livraisons russes, ont annoncé les autorités vendredi. Le "Hoegh Esperanza" doit accoster à Wilhemshaven (Nord), dans les prochains jours, chargé d'une quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) nigérian équivalant "à la consommation de 50.000 foyers pendant un an", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Economie.
L’État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté. Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l’Économie dans un communiqué.
Après la France, l'Espagne et les Pays-Bas, l'Allemagne va à son tour sortir du Traité de la Charte de l'Energie, vieux de 30 ans et accusé d'entraver les ambitions climatiques, a annoncé vendredi le gouvernement allemand. "Nous orientons de manière conséquente notre politique commerciale sur la protection du climat et en conséquence, nous nous retirons du Traité sur la Charte de l'Energie", indique la secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie et de la Protection du climat, Franziska Brantner, dans un communiqué.
La militante suédoise Greta Thunberg estime préférable de continuer à utiliser les centrales nucléaires actuellement en activité en Allemagne plutôt que de se tourner vers le charbon, dans un entretien paru mardi. "Si elles (les centrales nucléaires) sont en activité, je pense que ce serait une faute de les arrêter et de se tourner vers le charbon", a dit l'une des plus célèbres activistes au monde de la lutte contre le dérèglement climatique, dans un entretien à la chaîne de télévision ARD dont l'intégralité sera diffusé mercredi. C'est une "mauvaise idée" de miser sur le charbon, a-t-elle ajouté selon des extraits de l'interview postés sur twitter. Les déclarations de Greta Thunberg interviennent dans un contexte tendu où la coalition au pouvoir formée des sociaux-démocrates, des Verts et des Libéraux est tiraillée sur les solutions à trouver pour affronter une crise énergétique sans précédent.
Longtemps crainte, désormais à l'horizon: une récession est entrevue par le FMI en Allemagne et en Italie l'an prochain en raison de la guerre aux portes de l'Union européenne. Les deux premiers grands pays développés à basculer, trois ans seulement après la crise du Covid-19. Dans ses perspectives économiques mondiales publiées mardi, le Fonds monétaire international s'attend à des reculs respectifs de 0,3% pour le PIB allemand, et de 0,2% pour celui de l'Italie. La dégradation des perspectives de ces deux pays est lourde: respectivement 1,1 point et 0,9 point de moins par rapport aux précédentes prévisions en juillet. A mesure que les mois passent, l'optimisme du début d'année quant à une reprise économique forte après deux années de pandémie laisse place à une déprime qui ne cesse de s'aggraver.
Le premier producteur d’électricité outre-Rhin avance de huit ans ses plans de fermeture dans le bassin minier rhénan, cible régulière d’actions de militants écologistes contre l’extension des mines géantes de charbon à ciel ouvert.
C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.
Les autorités allemandes enquêtent à propos d'une "baisse de pression" inexpliquée sur le gazoduc Nord Stream 2, dont l'ouverture a été annulée en début d'année sur fond de guerre en Ukraine, ont-elles indiqué lundi. "Nous avons été informés (...) qu'il y a une forte baisse de pression sur le pipeline Nord Stream 2", a indiqué le ministère de l'Economie. Il n'y a pour l'instant "aucune certitude" sur la cause de ce phénomène, ont toutefois affirmé les autorités. Le gazoduc Nord Stream 2 relie la Russie à l'Allemagne. Le chantier est terminé, mais n'a jamais été inauguré, en raison des tensions entre Européens et Moscou sur le conflit ukrainien. Le pipeline a néanmoins été "préparé techniquement" en étant "rempli de gaz", explique à l'AFP Ulrich Lissek, porte-parole de la société Nord Stream 2. Une baisse de pression pourrait être le signe d'une fuite de gaz sur le tracé du pipeline. "Il est relativement probable qu'il y ait là une fuite mais où précisément, personne ne le sait", détail
Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam.
L'entreprise souffre des perturbations politiques. Sa nationalisation permet d'éviter des pénuries d'énergie pour des milliers de clients.
Tanzanie Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape vendredi avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole. Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a annoncé le ministère de l’Économie. Avec cette mise sous tutelle "il s'agit de répondre aux risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements" en énergie dans le pays, a précisé le ministère.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Contrairement à ce que souhaite l’Allemagne, prolonger la durée de vie de deux centrales nucléaires du pays n’est pas acquis. Et c’est l’exploitant lui-même qui le dit.
L'Allemagne va maintenir en veille jusqu'au printemps 2023 deux centrales nucléaires, une volte-face jugée nécessaire pour faire face à d'éventuelles pénuries énergétiques. Le gouvernement d'Olaf Scholz, au sein duquel siègent des écologistes, revient ainsi sur la fermeture définitive des trois dernières centrales allemandes prévue pour fin 2022, selon le calendrier de sortie du nucléaire décidé par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima.
Finies les locomotives diesel: l'Allemagne a inauguré mercredi la première ligne ferroviaire au monde fonctionnant entièrement à l'hydrogène, une avancée majeure pour la décarbonation du rail, malgré les défis d'approvisionnement posés par cette technologie innovante.
Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.
Dans l'ouest de l'Allemagne, le manque d'eau dû au pic de chaleur estival rend le Rhin difficilement navigable, faisant peser une menace supplémentaire pour une économie allemande déjà affaiblie. La perspective d'un arrêt partiel du trafic fluvial de ce fleuve parmi les plus fréquentés du monde constitue un nouveau casse-tête pour l'industrie allemande, déjà éprouvée par la crise du gaz russe et la flambée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine.
C'est un paradoxe: plus le soleil brille, plus l'installation photovoltaïque de l'entrepreneur allemand Jens Husemann a toutes les chances d'être déconnectée du réseau électrique, un gâchis de courant pourtant si précieux en ces temps de crise énergétique. "Il y a des coupures tous les jours", déplore auprès de l'AFP ce petit producteur d'énergie solaire, dont les panneaux tapissent le toit d'une entreprise de transport à Aurach, dans le nord de la Bavière. Sur les quelque 200 jours écoulés depuis le début de l'année, son installation a été coupée pendant plus de la moitié du temps. Le courant produit pendant ces déconnexions a été de facto jeté à la poubelle et ce parce que le réseau n'a pas la capacité de le transporter.
Cette crise a été causée par une trop forte dépendance du pays à la Russie pour son approvisionnement énergétique.
La raréfaction des livraisons de gaz russe en Allemagne remet sur le tapis la question de l'énergie nucléaire, en principe bientôt abandonnée, mais dont une prolongation n'est plus désormais complètement exclue. Le gouvernement allemand a indiqué lundi qu'il trancherait "dans les prochaines semaines" sur une possible prolongation des dernières centrales nucléaires, prévues pour s'arrêter définitivement en fin d'année, en s'appuyant sur une nouvelle expertise en cours.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, se sont accordés mardi pour réduire leur consommation de gaz de façon coordonnée et voler ainsi au secours de l'Allemagne, après une nouvelle baisse drastique des livraisons russes. "Ce n'était pas une mission impossible! Les ministres sont parvenus à un accord politique sur la réduction de la demande de gaz en prévision de l'hiver prochain", a annoncé la présidence tchèque de l'UE sur son compte Twitter. Le plan, proposé la semaine dernière par la Commission, a été profondément remanié, mais ses grands principes sont préservés.
Alors que l'approvisionnement en gaz depuis la Russie est de plus en plus menacé, l'Allemagne s'empresse d'essayer de dénicher cette ressource ailleurs.
Dans sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine exploite les failles de la politique énergétique allemande qui, en quelques décennies, a mis la première puissance économique de l'UE entre les mains de la Russie. Chronique d'un piège en cinq actes.
Le financement d'un projet de câble électrique géant entre le Royaume-Uni et l'Allemagne, d'un montant de 2,8 milliards d'euros, vient d'être bouclé, ouvrant la voie au début des travaux cette année, a annoncé jeudi l'entreprise NeuConnect, qui porte le projet. En pleine crise énergétique en Europe, il s'agira d'une "nouvelle liaison énergétique vitale entre deux des plus grands marchés européens de l'énergie", a fait valoir l'entreprise dans un communiqué. Elle doit être opérationnelle d'ici 2028.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Un cinquième projet de terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Allemagne a été lancé mercredi avec la participation du groupe français TotalEnergies, alors que Berlin tente d'éviter une crise énergétique cet hiver sur fond de menaces de coupures du gaz russe. TotalEnergies et l'allemand Deutsche Ostsee ont "signé un accord pour l'installation et l'exploitation d'un terminal flottant à Lubmin", au bord de la mer Baltique, où arrive également le gazoduc Nord Stream, selon un communiqué des deux entreprises.
En Allemagne, les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Elles ont fourni 49 % de la consommation d’électricité au premier semestre 2022, soit une hausse de six points par rapport à l’année précédente. Cette augmentation s’explique d’abord par des conditions météorologiques favorables, un plus grand rayonnement solaire et des vents plus forts, ont précisé dans un communiqué la Fédération allemande des industries de l’énergie et de l’eau (BDEW) et le Centre de recherche sur l’énergie solaire et l’hydrogène (ZSW).
L'Allemagne s'est fixé l'objectif ambitieux d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2045, en misant essentiellement sur le développement des énergies renouvelables et des gains d'efficacité énergétique. Dans l'analyse ci-après (en anglais) publiée le 30 juin par l'Oxford Institute for Energy Studies, Ralf Dickel(1) « montre pourquoi, pour l'Allemagne, une approche entièrement renouvelable et principalement électrique pour atteindre zéro émission nette d'ici 2045 ne fonctionnera pas, et ne permettra pas de maintenir un approvisionnement énergétique fiable ». Il souligne à ce titre le rôle essentiel du captage et de la séquestration du CO2 dans le cas allemand. L'auteur s'interroge en particulier sur les possibilités et infrastructures nécessaires pour exporter le CO2 capté sur le territoire allemand vers la Norvège.
Le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a appelé samedi, sur l'antenne de la radio France Inter, le gouvernement allemand à "sortir de l'idéologie" et à prolonger d'"un an ou deux" l'exploitation des trois dernières centrales nucléaires du pays, dont la fermeture est prévue d'ici à la fin de cette année.
L'Allemagne court à la pénurie de gaz et devra faire des "choix de société très difficiles" pour les ménages et les entreprises si les livraisons russes diminuent encore, a prévenu vendredi le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" du plan visant à garantir son approvisionnement en gaz qui rapproche le pays de mesures de rationnement, dans le sillage de la baisse de 60% des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
L'Allemagne a pris dimanche des mesures d'urgence pour sécuriser son approvisionnement en énergie face aux baisses récentes de livraison de gaz russe, avec notamment un recours "amer" à la plus polluante des énergies, le charbon.
L'Allemagne, qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, promet que cette solution sera temporaire et ne change rien à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Le gouvernement allemand veut obliger les collectivités locales à installer davantage d'éoliennes, en allégeant notamment les procédures administratives avec l'objectif d'en couvrir 2% du territoire national d'ici à 2032, selon un projet de loi présenté mercredi. "Nous faisons avancer le déploiement de l'énergie éolienne (...) L'objectif de l'Allemagne est de couvrir 2% de son territoire", a déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Economie et du Climat Robert Habeck.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi baisser de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream, des équipements nécessaires n'ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. "Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu'à un volume de 100 millions de m3 de gaz par jour au lieu des 167 millions de m3 par jour prévus", a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.
Le gouvernement allemand a appelé vendredi à la mobilisation nationale pour réaliser des économies d'énergie, enrôlant organisations syndicales et patronales dans une campagne destinée à réduire la consommation pour faire face à la hausse des prix et lutter contre le réchauffement climatique. "Celui qui économise de l'énergie aide l'Allemagne à devenir moins dépendante des importations russes et apporte sa pierre à l'édifice pour le climat", a affirmé le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck, en présentant cette initiative.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
C’est la première fois que les sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) se fixent ensemble un tel objectif. Les pays du G7 se sont engagés vendredi 27 mai à décarboner la majorité de leur secteur électrique ainsi qu’à mettre fin à tout financement international des projets liés aux énergies fossiles dès cette année.
Les coûts des actions d´équilibrage menées par les gestionnaires du réseau de transport (GRT) ont été en forte hausse en 2021, dépassant les 2,3 Md€ (2020 : 1,43 Md€). En cause la sortie du nucléaire, l´injection accrue d´électricité renouvelable intermittente et la lente modernisation du réseau électrique.
Le gouvernement allemand veut se donner la possibilité légale de prendre le contrôle de fournisseurs d'énergie, jusqu'à les exproprier, "pour garantir la sécurité d'approvisionnement" sur fond de conflit avec la Russie, selon un projet de loi consulté mercredi par l'AFP.
Posés non loin d'une tranchée boueuse, les grands tuyaux noirs vont être bientôt enfouis dans ce coin de terre au Danemark. Longtemps suspendu, le chantier d'un gazoduc reliant la Norvège à la Pologne a repris après l'invasion de l'Ukraine. De projets de terminaux méthaniers dans le nord de l'Allemagne, en Finlande ou en France, en passant par de possibles nouvelles voies par l'Espagne ou l'est de la Méditerranée, l'Europe met les bouchées doubles pour s'émanciper du gaz russe, même si la tâche prendra des années, selon les experts.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Du pétrole russe abreuve depuis des décennies la raffinerie de Schwedt, un ancien combinat est-allemand qui a survécu à la réunification mais pourrait ne pas se remettre d'un arrêt des importations de brut puisé dans les gisements sibériens.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, ont indiqué jeudi les gouvernements des deux pays, qui ont également réitéré leur opposition à tout paiement en roubles des livraisons. "Il peut y avoir une situation dans laquelle demain (...) il n'y aura plus de gaz russe", et "c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck.
L'inflation en Allemagne a bondi de 7,3% en mars, alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les prix de l'énergie et accroît les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, selon des chiffres provisoires publiés mercredi. Cet indicateur, en hausse de 2,2 points par rapport à février, est un record depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, selon l'institut de statistique Destatis.
L'Allemagne a annoncé vendredi qu'elle allait fortement réduire sa lourde dépendance à l'égard des ressources énergétiques de la Russie, en se passant de son charbon d'ici l'automne et de son pétrole à la fin de l'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
Le groupe gazier polonais PGNiG a annoncé jeudi qu'il continuerait à régler ses achats de gaz russe conformément au contrat en cours et refuserait les paiements en roubles réclamés par Moscou. L'Allemagne - pour qui un tel changement représente une "rupture de contrat" - et l'Autriche ont déjà rejeté cette demande formulée mercredi par le président russe Vladimir Poutine. "On ne voit pas trop une telle possibilité", a dit le président du groupe polonais Pawel Majewski, interrogé sur l'exigence de Moscou. "Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n'est pas prévu qu'une partie puisse le modifier selon son bon vouloir", a-t-il déclaré, selon l'agence PAP. "Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements", a-t-il conclu.
La coalition au pouvoir en Allemagne a annoncé jeudi qu'elle allait temporairement réduire les prix des transports publics afin d'encourager les usagers à laisser leur voiture, en réponse à la flambée des prix de l'essence et à la dépendance aux hydrocarbures russes. "Prendre le bus et le train n'aura probablement jamais été aussi bon marché en Allemagne", a déclaré la co-dirigeante du parti des Verts, Ricarda Lang, en dévoilant un programme qui verra les passagers ne payer que neuf euros par mois pendant 90 jours pour les transports publics locaux.
Le gouvernement allemand a annoncé jeudi qu'il se donnait la possibilité de "suspendre" la fermeture de certaines centrales à charbon pour remplacer le gaz russe, mais garde l'objectif d'une sortie de cette énergie fossile en 2030. "La fermeture de centrales à charbon pourra être suspendue jusqu'à nouvel ordre après examen par l'Agence fédérale des réseaux", indique un accord signé entre les partis de la coalition d'Olaf Scholz, présenté jeudi.
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
L'Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l'Economie et du Climat.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé mardi suspendre l'autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes, et menacé "d'autres sanctions". "Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service", a déclaré M. Scholz lors d'une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, ajoutant que le dossier allait être "réexaminé" par le gouvernement allemand.
L'Allemagne a fini par céder mardi en suspendant le gazoduc Nord Stream II suite à la reconnaissance par Moscou de provinces ukrainiennes pro-russes, un projet phare pour Berlin comme pour Vladimir Poutine longtemps mené malgré les critiques. Le coup d'arrêt, peut-être définitif, à ce chantier pharaonique a été donné par le chancelier allemand lui-même.
De nombreux pays européens, dont l’Allemagne, continuent à consommer massivement du gaz russe. Ce qui risque de peser lourd dans le dossier ukrainien.
Berlin est accusé d'ambiguïté dans la crise, entre l'impératif de solidarité avec les alliés occidentaux et Kiev, et la nécessité de ménager son grand fournisseur. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012, selon le dernier rapport "Statistic Review of World Energy".
Les États-Unis ont dit jeudi être persuadés que le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne ne sera pas activé si Moscou envahit l'Ukraine. "Nous continuons nos conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands et je veux être claire avec vous aujourd'hui: si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant", a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, devant la presse.
Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
La route vertigineuse de l’Allemagne pour le climat requiert non pas de contrer la France, mais un appui mutuel Allemagne : la production d'électricité d'origine renouvelable en baisse en 2021 2 articles
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !

2021

En Allemagne, la production d'électricité d'origine renouvelable va baisser en 2021 pour la première fois depuis 1997 selon les dernières estimations de l'Agence fédérale pour l'environnement (UBA)(1). Une chute de près de 5% de la production électrique d'origine renouvelable en 2021
La transition énergétique est nécessaire, "mais nous ne voulons pas de ces pylônes", martèle Hartmut Lindner qui se bat depuis quinze ans contre un projet de ligne à haute tension dans une zone naturelle protégée, à quelques kilomètres de Berlin.
L'Agence fédérale des réseaux, régulateur allemand de l'énergie, a annoncé mardi la suspension temporaire de la procédure d'approbation de Nord Stream 2, le gazoduc controversé entre la Russie et l'Allemagne, évoquant un obstacle juridique.
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
La République tchèque doit « préparer une sortie anticipée du charbon par rapport à ce que le pays envisage », plaide l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 13 septembre(1). La République tchèque est le 3e pays consommant le plus de charbon en Europe après l'Allemagne et la Pologne...
Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne a été "entièrement achevé", a annoncé le géant russe Gazprom, un chantier stratégique longtemps retardé par des menaces de sanctions américaines et des tensions géopolitiques.
Au coeur d'une bataille géopolitique et économique, il a opposé les Etats-Unis et l'Allemagne, principal promoteur du projet, mais aussi les Européens entre eux, ainsi que la Russie et l'Ukraine.
Le groupe nucléaire français Orano a annoncé jeudi avoir signé un contrat de plus d'un milliard d'euros pour le retour en Allemagne d'ici fin 2024 de déchets nucléaires qui ont été traités en France.
Un accord de principe a été trouvé pour permettre le retour en Allemagne de déchets nucléaires qui avaient été traités en France, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Selon la loi française, les déchets nucléaire qui entrent en France, notamment pour y être traités à l'usine Orano de La Hague (Manche), ne peuvent rester à terme sur le territoire national.
Un bâtiment pratiquement passif au cœur de Bruxelles, des bornes de recharge et des Tesla dans le parking souterrain, pas de doute, nous sommes bien au quartier général de Luminus. En effet, la filiale belge du géant français EDF a fait de la lutte contre le réchauffement climatique son principal axe de communication. Et l'homme chargé de connecter les paroles aux actes, le CEO Grégoire Dallemagne, entend bien faire de son entreprise l'un des principaux moteurs de la transition énergétique du territoire.

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2019