Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Unilever était une des entreprises les plus engagées vers la durabilité, portée par son charismatique PDG Paul Polman.
Les grandes entreprises ciblées par ce texte seront en outre tenues de prévenir, d’identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux et aux dommages environnementaux dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec David Chavalarias, chercheur, mathématicien et écrivain. Il est directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales (CAMS) de l’EHESS. Il est également directeur de l'Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France.
Le fil rouge de ce mémorandum ? A partir de nos axes de travail (travail social, précarité, accès aux droits fondamentaux et plus spécifiquement l’accès à l’alimentation, à l’énergie et à l’eau), nous avons dégagé des thématiques transversales et des thématiques spécifiques
L'environnement de travail des ouvriers n'a rien à voir avec celui des personnes qui travaillent dans les bureaux. Produits dangereux, fumées, poussières ou bruit : l'exposition aux nuisances est sans comparaison entre les milieux socioprofessionnels et les secteurs d'activité.
La période de prudence commence ce 9 février. Cela veut dire que les partis politiques vont devoir limiter leurs dépenses en communication pendant quatre mois, notamment sur les réseaux sociaux. Quelles sont les publications les plus sponsorisées depuis les dernières élections et que révèlent-elles de la stratégie des partis ? Analyse à l’aide de données rassemblées par le collectif Adlens.
Ce mercredi 24 janvier 2024, Xavier Degraux, spécialiste des réseaux sociaux en politique, était l’invité de Maxime Binet dans l’émission “Café sans filtre” sur LN24 et LN Radio.
Au Forum économique mondial, une table ronde sur les risques de nouvelle pandémie a été interprétée comme une preuve de complot des élites mondiales.
En 2023, les partis politiques ont dépensé 6 millions d’euros en publicités sur Facebook et Instagram, d’après les chiffres rassemblés par Adlens, un record depuis que le collectif collecte ces données. Le mouvement citoyen We Need To Talk en profite pour rappeler l’une de ses revendications : établir un plafond annuel des partis pour les dépenses des partis sur les réseaux sociaux.

2023

Bruxelles a annoncé, lundi, une "enquête formelle" visant le réseau social X (ex-Twitter), soupçonné de manquement à ses obligations, notamment en matière de lutte contre la désinformation, dans le cadre de la nouvelle réglementation sur les services numériques.
Les récentes violences urbaines en France doivent nous faire réfléchir aux risques sociaux et nous stimuler à débattre pour définir une approche globale qui fait défaut.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
Le 26 juin dernier, durant une entrevue sur le parquet de la Bourse de New York, Larry Fink a mentionné qu’il avait cessé d’utiliser l’acronyme ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance), car, selon lui, celui-ci a été entièrement politisé, voire « militarisé » par l’extrême gauche autant que par l’extrême droite. Le PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, était pourtant considéré comme le maître à penser et principal porte-étendard de l’investissement responsable fondé sur les critères ESG, une tendance qu’il a lui-même galvanisée par la publication de sa lettre annuelle adressée aux PDG.
La sensibilisation des influenceurs et des consommateurs aux enjeux environnementaux est croissante mais doit être accompagnée, estime dans une tribune le député PS-Nupes Arthur Delaporte.
Abusive, often violent tweets denying the climate emergency have become a barrage since Elon Musk acquired the platform, say UK experts
La production de fibres est la source la plus importante d’émissions de gaz à effet de serre. - Le problème de la pollution plastique par les microfibres synthétiques devient majeur - Protection de la nature : un million d'espèces sont menacées au niveau mondial - Croissance ou décroissance, notre modèle sociétal n’est plus viable -
Le président des Etats-Unis va faire barrage à un texte « inacceptable », selon sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
Depuis quelques semaines, le ton a changé sur TikTok. Cosmétiques, fast-fashion, accessoires… Fini les codes promo et les partenariats, les influenceurs présentent aujourd’hui à leur communauté les produits à ne pas acheter. Une tendance qui prend de l’ampleur mais qui ne relève pas toujours de la prise de conscience écologique.
Les entreprises à mission se multiplient. Elles viennent de franchir le seuil des 1000 sociétés qui répondent à des défis sociaux et environnementaux sans rogner sur leur rentabilité. Une étape symbolique qui dévoile un attrait de plus en plus fort, surtout des petites et moyennes entreprises. Reste à consolider le statut d'entreprise à mission pour qu'en se démocratisant il ne devienne pas un énième outil de social ou greenwashing.
Fossilficateurs. Les multinationales de l’industrie fossile et les sites d’extrême droite peuvent remercier les patrons de Google, Twitter et de Meta pour la tribune exceptionnelle que ces derniers leur offrent sur leurs plateformes.

2022

Pour s’informer sur le changement climatique, avoir les analyses les plus pointures et des éclairages nouveaux, suivez les comptes de ces experts dès maintenant sur vos réseaux sociaux.
Régulation de la température des bureaux, aménagement du temps de travail, désignation de "référents" sobriété: le Medef a transmis au gouvernement un "compte-rendu" des discussions des partenaires sociaux concernant la sobriété énergétique, en vue de la présentation du plan du gouvernement jeudi. Sollicités par le gouvernement au début de l'été pour faire connaître leurs propositions, syndicats et patronat se sont réunis le 13 septembre, et ont "souhaité identifier des mesures simples et pragmatiques", explique ce document dont l'AFP a obtenu copie.
Le visionnage de courtes vidéos décrivant les procédés rhétoriques des infox pourrait limiter la diffusion de celles-ci sur les réseaux sociaux, suggère une expérience menée en laboratoire et en vie réelle.
Nous sommes en 2037, en plein été, et selon Météo France, la ville lumière a connu son mois de juillet le plus « froid » de la décennie en manquant de franchir la barre des 42 degrés pour la première fois depuis 8 ans… Les efforts en terme de lutte contre le réchauffement climatique ont été certes importants, mais sans doute ont-ils été réalisés trop tard, de manière insuffisamment coordonnée et planifiée à l’échelle mondiale. La résistance ténue des grands groupes capitalistes face à la mobilisation citoyenne n’a certainement pas facilité la bascule vers un monde soutenable.
Sur les réseaux sociaux, les comptes qui proposent à leurs abonnés de suivre en ligne les trajets des jets privés des milliardaires sont de plus en plus populaires. Une façon de mettre la pression sur ces grands patrons ou stars de la pop, sommés de revoir à la baisse leur train de vie et le bilan carbone qui l'accompagne.
Le nombre d'infections au coronavirus a doublé ces deux dernières semaines parmi les travailleurs, ressort-il du rapport bimensuel publié jeudi par le Professeur Lode Godderis (KU Leuven), spécialisé en médecine du travail.
Le tourisme, « vert » ou de masse, détruit territoires et rapports sociaux. Il transforme tout en marchandise, en produit à consommer, dénonce Henri Mora dans « Désastres touristiques ».
Mick Lynch, le syndicaliste qui casse le message anti-grève. En direct à la télévision, il répond avec calme et fermeté aux critiques. Portrait.
Dans une tribune puissante publiée sur les réseaux sociaux, des étudiant·es du Master Développement Durable de Dauphine interpellent les influenceuses et les influenceurs qui contribuent à une hyperconsommation dévastatrice pour l'environnement.
Il existe une incompréhension importante entre les intentions des ‘écolos’ et les réactions générées. Une société où l’on se parle de moins en moins et où l’on préfère s’invectiver sur les réseaux sociaux. A titre d’exemple, j’ai personnellement reçu des menaces de mort sur Twitter pour avoir suggéré de baisser la vitesse à 110km/h sur l’autoroute. Vous avez bien lu : des menaces de mort pour une simple mesure recommandée par l’Agence Internationale de l’Energie et qui fait consensus parmi les scientifiques sur la décarbonation des transports.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
L’enchevêtrement de crises que nous vivons préfigure déjà les prochaines à venir. Pour s’en sortir, il s’agit de travailler collectivement sur les rouages démocratiques, à travers le prisme de l’éducation populaire et en visant la démocratie culturelle comme nouveau régime de démocratie approfondie. Les organisations sociales sont confrontées aux défis de l’égalité, de l’internationalisation et des conflits, auxquels elles doivent faire de la place dans leur analyse et action.
Diplômés après trois ou quatre années d'étude, ces étudiants d'AgroParisTech, l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, ont décidé de "bifurquer". Dans un discours donné à l'occasion de leur remise de diplôme, ceux-ci expliquent les raisons qui les poussent à claquer la porte "à l'issue d'une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours".
Cinquième producteur mondial de nickel, la Nouvelle-Calédonie fait face à des coûts de production élevés. Pour tirer son épingle du jeu sur le marché mondial, elle mise sur un "nickel vert", plus respectueux des standards sociaux et environnementaux. "On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.
Frappée par des pluies torrentielles qui ont fait trois morts et détruit une grande partie du parc automobile de Point-à-Pitre, inondé en quelques heures, la Guadeloupe paye un lourd tribut à un phénomène climatique intense et "jamais vu" sur l’île habituée aux cyclones. Cette catastrophe illustre la situation désespérante de l’archipel, qui cumule les risques environnementaux, sociaux et sanitaires et a voté à près de 70 % pour Marine Le Pen au second tour des Présidentielles.
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Mieux lutter contre les appels au meurtre, les images pédophiles, les campagnes de désinformation ou les produits contrefaits... L'UE a conclu samedi une nouvelle législation "historique" pour ramener l'ordre dans le Far West de l'Internet.
A l’université Stanford, en Californie, le 44e président des États-Unis a accusé les grandes plates-formes d’avoir largement amplifié « les pires instincts de l’humanité ».
Les réseaux sociaux ne font pas assez pour lutter contre la désinformation sur le climat. Telle est la conclusion d’un rapport d’une dizaine de pages publié jeudi 21 avril par l’association Avaaz et les branches étatsuniennes des Amis de la Terre et de Greenpeace.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, en 2017, l’urgence climatique a fini par s’imposer comme un sujet majeur en France. Rythmée par les rapports du GIEC, par les marches climat et par la Convention citoyenne pour le climat proposée par le président de la République, cette thématique à la fois écologique et environnementale a fini par colorer bon nombre de sujets de la vie quotidienne des Français : logement, énergie, transports, agriculture et biodiversité font ainsi parte des thématiques majeures. Mais au-delà des sujets, il est important de comprendre qui parle, et la manière dont les opinions ont fini par se structurer lors de ces cinq dernières années.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Malgré la répression, l’opposition à la guerre menée par Moscou en Ukraine mobilise les citoyens russes. Certains continuent de la manifester dans la rue, mais plus encore établissent des bases arrière sur Internet, contournant les restrictions par l'utilisation des réseaux sociaux, de messageries cryptées et de serveurs VPN.
De longues files d'Ukrainiens prêts à se battre : c’est ce que montrent des images diffusées sur les réseaux sociaux. Ce vendredi matin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné la mobilisation de tous les conscrits et réservistes dans toutes les régions de l’Ukraine pour protéger le pays de l’invasion russe.
La question climatique fait émerger une nouvelle lutte des classes, estime Bruno Latour. Si les anciens rapports de force sociaux demeurent, les manières de répondre, ou pas, à la crise écologique viennent bouleverser nos représentations politiques.
Afin qu’elles ne soient pas perdues dans les méandres des réseaux sociaux, vous pourrez désormais retrouver toutes les infographies du GIEC dans cet article !
L’aide alimentaire concernerait 600 000 personnes en Belgique. La crise du Covid n’a fait que renforcer leur nombre, mais les a aussi rendues visibles, obligées de faire la file dans la rue. Derrière les comptoirs des associations, ce sont des milliers de bénévoles ou salariés des services sociaux qui se démènent chaque jour pour récolter toujours plus de vivres, pour beaucoup des invendus de l’industrie agroalimentaire, de la grande distribution ou de petits commerces. Comment fonctionne ce système qui tourne à plein régime ?
De plus en plus contesté, même par les économistes classiques, l’indicateur de croissance phare, le PIB, utilisé notamment pour construire la loi de finance, pourrait être détrôné. Outre-Rhin, le ministre de l'Économie et du climat veut ajouter une trentaine de nouveaux indicateurs pour apprécier plus finement l’état du pays et ainsi optimiser les investissements pour atteindre bien-être et neutralité carbone. D’autres pays ont déjà franchi ce pas.
Les Français sont à 75 % méfiants à l'encontre des engagements sociaux et environnementaux des entreprises, selon un sondage Harris Interactive publié mercredi par le mouvement Impact France.
La centrale thermique de Gardanne (Bouches-du-Rhône), dont la mise en route a été perturbée par des conflits sociaux liés à sa transition du charbon à la biomasse, a redémarré jeudi, a annoncé vendredi son propriétaire, la société GazelEnergie. "Le redémarrage de la tranche biomasse souligne la détermination de l'entreprise à faire de la centrale de Provence un exemple de transition énergétique du charbon vers la production d'énergies décarbonnées", s'est félicité dans un communiqué Jean-Michel Mazalerat, président de GazelEnergie.
Les fausses solutions pour réduire les émissions de carbone qui réchauffent la planète ne sont pas nouvelles. Mais le nombre de personnes qui colportent ces réponses, et l'argent qui leur est consacré, ont considérablement augmenté ces dernières années. L’industrie du pétrole et du gaz ont dévoilé à Houston leur nouvelle stratégie : il est nécessaire d’utiliser les énergies fossiles afin d’éviter les mouvements sociaux et la pauvreté.
Sommes-nous tous coupables du dérèglement climatique ? Où cela relève-t-il plutôt de la responsabilité de certains pays, groupes sociaux ou systèmes économiques ? L'historien Andreas Malm estime que c’est une forme de capitalisme, qui, par l'utilisation massive de combustibles fossiles, est à l’origine de la crise.
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…

2021

Chiffres mal compris, montages mensongers ou pures affabulations… les infox et autres rumeurs se propagent sur les réseaux sociaux et les sites conspirationnistes, à la faveur de cette cinquième vague de Covid-19.
Conférence exceptionnelle avec Etienne Klein (philosophe des sciences & physicien) & Aurélien Barrau (astrophysicien & écologue). A l'heure où plus que jamais les individus sont en recherches de certitudes, plus que jamais la parole des scientifiques est remise en cause face aux médias & réseaux sociaux. Les croyances sont elles en train de supplanter les connaissances ? Un débat passionnant entre grands scientifiques.
faut-il envisager la décroissance ? Ou bien n’est elle que projet fou de doux rêveurs ? Le mot, dont les premiers usages remontent aux années 1970, effraie quelque peu. Aucun consensus ne domine sur sa définition, et pourtant, des personnalités politiques ou des experts scientifiques la brandissent comme une solution face aux défis sociaux et environnementaux. Qu’en est-il réellement ?
Qui sont ceux qui croient aux théories du complot ? Des adolescents confus qui se font manipuler par les réseaux sociaux ? Des individus crédules qui distillent leur haine, bien dissimulés derrière un pseudonyme ? Ou simplement des citoyens éveillés qui ne font qu’exercer leur droit bien légitime à « poser des questions » ?
Le Parlement européen s’apprête à voter une nouvelle réforme de la politique agricole commune (PAC) qui dessine les lignes du modèle agricole européen pour les prochaines années (2023-2027). Pourtant, cette nouvelle version est incapable de répondre aux enjeux actuels agricoles, sociaux, environnementaux et climatiques.
C’est sa première COP, ici à Glasgow, après le rendez-vous manqué de Madrid. Adelaïde Charlier, l’une des figures de proue du mouvement Youth for climate, avait entrepris, fin 2019, un périple en voilier, vers le Chili, où devait se tenir la COP25. Mais en raison de troubles sociaux dans le pays andin, la conférence climat s’était finalement tenue à Madrid. La COP26, elle ne pouvait donc pas la rater.
Malgré les menaces de mort, le jeune militant colombien Francisco Vera ne baisse pas les bras. Âgé de 12 ans seulement, il a fait de la cause environnementale son fer de lance et s’est rendu à Glasgow pour la COP26, qu’il documente sur les réseaux sociaux.
Une enquête récente, auprès d’un large échantillon de jeunes dans dix pays, révèle que 84 % d’entre eux sont « au moins modérément inquiets en raison du changement climatique » ; et que plus de la moitié ressentent des émotions négatives telles que la tristesse, la colère, l’impuissance ou la culpabilité. Enfin, plus de 45 % ont déclaré que ces sentiments négatifs à l’égard du changement climatique affectent leur vie quotidienne.
Entre les décroissants et les écomodernistes, il existe 50 nuances de vert. Vous retrouverez quotidiennement des expert(e)s énergétiques et militant(e)s écologiques s’écharper sur les réseaux sociaux. En effet, bien que le constat sur le changement climatique d’origine anthropique soit unanimement partagé, nous n’avons pas forcément les mêmes solutions à proposer pour résoudre l’urgence climatique.
L’approche aujourd’hui dominante, que nous qualifions ici d’approche séparatiste, ne vise pas seulement à ériger une frontière étanche entre systèmes sociaux et naturels mais à fractionner et isoler les systèmes naturels eux-mêmes en les instrumentalisant, en les réifiant et en les monétisant afin de les mettre à contribution pour nourrir une nouvelle forme de croissance économique, parfois qualifiée de « croissance verte », mais qu’il paraît plus juste de nommer « bio-croissance » : la croissance du produit intérieur brut (PIB) tirée de l’exploitation du vivant.
Le géant des réseaux sociaux a annoncé vendredi l’interdiction de la vente, sur ses sites, de parcelles situées dans des zones protégées de la forêt amazonienne. Une “petite victoire” contre la déforestation, pour les défenseurs de l’environnement.
La cryptomonnaie la plus populaire du moment n’aura jamais les qualités d’une monnaie “à l’ancienne”, mettent en garde deux directeurs de la BCE dans une tribune pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Sa diffusion de plus en plus large pourrait même causer “des dommages sociaux considérables”.
Depuis plusieurs décennies, les thèses conspirationnistes essaiment sur les réseaux sociaux. Le phénomène, parfois proche de l'emprise sectaire, a été amplifié par la crise du Covid-19, constatent les associations d'aide aux victimes. France 24 a recueilli les témoignages de personnes touchées par ce problème.
Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, les deux réseaux sociaux et les deux messageries du géant californien, émergeaient mardi d'une panne sans précédent, qui a plongé le groupe dans une double crise après les révélations au grand jour d'une lanceuse d'alerte.
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) estiment que 87 % des aides publiques annuelles aux producteurs agricoles nuisent à l’horizon 2030
"Face à aux enchaînements de catastrophes sanitaires, climatiques et sociales survenus cet été, les habitudes et les routines ne peuvent plus constituer une réponse", souligne Céline Nieuwenhuys (Fédération des services sociaux), dans un texte coécrit avec Véronique van der Plancke et Paul Hermant. Voici une proposition de rupture.
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la propagation des idées d'extrême droite, avertit l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) dans son rapport annuel. Cette idéologie gagne du terrain à un rythme alarmant, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws vendredi.
Face à l'urgence climatique, les scientifiques sortent de la réserve prônée dans la discipline pour s'investir dans le débat public. Certains misent sur les réseaux sociaux et la sensibilisation, alors que d'autres n'hésitent pas à appeler à la désobéissance civile face à l'inaction des gouvernements.
résoudre les enjeux globaux actuels devraient nous pousser à oeuvrer en faveur d’un Web plus “décentralisé” où tout le pouvoir de diffusion et de régulation ne serait pas aux mains d’une poignée d’acteurs. Cette transition s’avère nécessaire si on veut que se développe une “biodiversité numérique” qui augmenterait les probabilités d’émergence de réseaux sociaux plus adaptés aux défis globaux qui sont les nôtres.
Changement climatique, déclin rapide et massif des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des inégalités… À mesure que les signaux d’alerte sociaux et environnementaux se multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus incompatibles avec un avenir positif et durable.
La situation est cataclysmique en Belgique. Ce jeudi matin, plusieurs images choquantes nous sont parvenues sur les réseaux sociaux. A 6h05 du matin, un habitant de Rochefort postait notamment sur Twitter une vidéo de la Vesdre. L'armée évacue la population pour tenter de limiter les risques.
Interdire le port sur le lieu de travail du foulard islamique ou de quelque autre forme visible d'expression des convictions politiques, philosophiques ou religieuses n'est pas discriminatoire et peut au contraire permettre d'éviter des conflits sociaux, pour autant que l'employeur justifie un besoin réel de neutralité de l'entreprise à cet égard, a estimé jeudi la Cour de justice de l'Union européenne.
«La durabilité sera économique ou ne sera pas.» Dans une réflexion en deux parties, le spécialiste en durabilité René Longet se penche sur l’interdépendance des phénomènes économiques, sociaux et écologiques. Ce premier volet montre que la réussite d’une transition écologique et solidaire passe nécessairement par un changement de paradigme économique.
Pour lutter contre le vol du bois dans le nord de la Roumanie, T Boșutar utilise les réseaux sociaux. Plusieurs fois par semaine, il filme les coupes illégales en direct sur Facebook. « Il faut désormais agir à l’échelle nationale », assure-t-il.
dans un contexte d’intenses perturbations des écosystèmes écologiques et sociaux, le concept de résilience devient incontournable pour appréhender l’avenir. Pour ce faire, il nous faut comprendre le fonctionnement systémique de la relation entre l’Homme et son environnement. Nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer Relier et Résister.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
A l’ère des réseaux sociaux et des théories du complot, le rôle des médias dans la diffusion de l’information scientifique est devenu un véritable enjeu démocratique. Il faut changer notre regard sur la «science», trop souvent sacralisée, pour mieux la critiquer.
Youtube, Twitter, Linkedin... Les pro-atome envahissent les réseaux sociaux grâce à une kyrielle d’opérations de communication lancées par l’industrie électronucléaire. Leur argument phare : la faible empreinte carbone du secteur. Leur méthode : construire une opposition factice entre scientifiques (pronucléaires) et militants (anti).
Coincé dans la mégastructure, on se sent tout petit… condamné à l’impuissance. Mais ce n'est pas une fatalité. Deux ans après les marches pour le climat et nos espoirs formulés dans On S’est Planté, on se retrouve avec Vincent (Partager C’est Sympa) pour une conversation importante à nos yeux. Contraints dans un ordre social délétère, spectateurs d’effondrements écologiques et sociaux de plus en plus inquiétants, quelles sont les perspectives pour notre “génération sacrifiée” ? Que pouvons-nous espérer ?

2020

En vertu de l'article 150 de la Constitution, les « délits de presse » font l’objet d’une protection particulière : sauf exception, ils relèvent de la seule compétence de la Cour d’assises (à l’exclusion des tribunaux correctionnels).
Cinq ans après le scandale du Dieselgate, de nouvelles études ont chiffré les coûts sociaux engendrés par les émissions de véhicules dans les zones urbaines les plus polluées d'Europe. À l'occasion du cinquième anniversaire du Dieselgate, une nouvelle étude a montré que 130 millions d'habitants des plus grandes zones urbaines européennes ont payé des coûts sociaux de plus de 166 milliards d'euros par an à cause de la pollution du trafic routier.
Edgar Morin répond que la société est un système complexe qui se régule par lui-même tout en étant régulé par son environnement. Tout d’abord, la société est un système complexe c’est-à-dire que son organisation émerge des relations complexes entre ses constituants (les individus, les groupes sociaux ou encore les classes sociales). Aussi, ce système parvient à maintenir son équilibre par l’autorégulation qui repose sur un jeu de boucles de rétroaction (ou feedbacks)....

2019

Pour évaluer les interventions en soins de santé, l'approche du triple bilan prend en considération non seulement les coûts financiers, mais aussi les coûts environnementaux et sociaux.
Cette conférence montre un aperçu, pas du tout exhaustif, de blocages à l’action face aux enjeux environnementaux. Elle se focalise en grande partie sur des blocages agissant au niveau psychologique, biologique et cognitif. Ces freins qui jouent au niveau des individus et des groupes, facilitent l’effet de blocages plus structurels et importants, tels ceux institutionnels (politiques, économiques, sociaux) ou encore l’effet de campagnes de désinformation.
Trois groupes identifiés Si les médias dépeignent l’opposition classique entre « une jeunesse » idéaliste et « des adultes » inconséquents sur la question climatique, il convient de réaffirmer que LA jeunesse, en tant que groupe social homogène et uniforme, est une illusion.

2018

Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ?
L’intérêt des verts, des sociaux-démocrates et d’une partie du mouvement écologiste pour les actes individuels, les échanges de droits d’émission ou les « taxes vertes » fait désormais partie du problème.

2016

2011