Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

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2024

Allen samen op vrijdag 20 september om 17.30 uur in Brussel-Centraal!CONCERT EN MARS #NowForFutureTer gelegenheid van de Global Climate Strike roepen Youth for Climate, Rise for Climate, Grootouders voor het Klimaat en anderen op tot mobilisatie om politieke leiders te herinneren aan het belang van sociaal- en klimaatrechtvaardige maatregelen.We willen een beroep doen op de staatshoofden van de wereld die op 22 en 23 september bij de VN bijeenkomen voor een wereldtop over de toekomst.
Global average surface temperatures shattered all-time records in 2023 at 1.45 ± 0.12 ◦C above pre- industrial levels (WMO 2024). Worsened by climate change-induced drought, Canadian wildfires burned 18.5 million hectares, nearly three-times more land area than in any previous year on record (NRC 2023).
Steden in het Globale Zuiden zijn bijzonder kwetsbaar voor extreme hitte omdat ze gemiddeld minder groen hebben, stelt internationaal onderzoek in het vakblad Nature. Parken, bossen en ander groen kunnen de temperatuur in de stad met 3 graden verlagen.
High-level policy discussions have built momentum for “food system transformation” that would help farmers address the climate crisis.
Un des plus importants climatologues européens, Johan Rockström, a confirmé que le réchauffement s’accélère et que ses effets sont plus graves que prévu. Nous pourrions atteindre les 2°C dans 20 ans.
Ter gelegenheid van de Global Climate Strike roepen Youth for Climate, Rise for Climate, Grootouders voor het Klimaat politieke leiders op om sociaal-rechtvaardige klimaatmaatregelen te nemen. De wereldwijde klimaatstakingen, in 2019 gelanceerd door Fridays For Future op initiatief van Greta Thunberg, brengen jongeren, burgers en organisaties van over de hele wereld samen om zich te verzetten tegen de vernietiging van het klimaat en ecosystemen.
UN says a global ‘backlash’ against climate action is being stoked by fossil fuel companies
Cette semaine j’ai eu peur. Le Monde a publié la nouvelle que les puits de carbone terrestres se sont effondrés en 2023. Au cours des mois passés, des calculs précis ont été effectués sur les mesures satellitaires de l’année passée. Il s’avère que les forêts et les sols ont absorbé environ deux (1,5 – 2.6) milliards de tonnes de CO2, alors que l’année précédente ils avaient capté plus de 9 milliards. La sécheresse en Amazonie, et les feux au Canada et en Sibérie ont provoqué une émission de carbone de ces écosystèmes (FranceInfo).
En 2023 les températures de la Planète, et notamment de l’Atlantique Nord, ont fait un bond. Le réchauffement a accéléré. Les scientifiques étaient très inquiets, puis ont trouvé une explication.
Les épisodes de contamination de la Seine aux bactéries fécales montrent les limites du tout-à-l’égout, loin d’être une panacée sanitaire. Des solutions pour mieux confiner les pathogènes existent.
Notre système alimentaire utilise près de la moitié des terres de la Planète. Il provoque des émissions de carbone et aggrave le réchauffement climatique. Il entraîne donc la perte de biodiversité par la réduction de l’espace laissé aux écosystèmes et par le changement climatique. Une nouvelle étude a tenté de quantifier ces effets. Les dommages à la biodiversité ont été estimés en prenant en compte la richesse des écosystèmes et la rareté de espèces, par exemple leur présence dans une zone restreinte. Les dommages aux écosystèmes riches et uniques, notamment en Amérique centrale et du Sud apparaissent donc mieux dans cette analyse.
Monthly global surface air temperature anomalies (°C) relative to 1850–1900 from January 1940 to June 2024, plotted as time series for all 12-month periods spanning July to June of the following year. The 12 months from July 2023 to June 2024 are shown with a thick red line, while all other 12-month periods are shown with thin lines shaded according to the decade, from blue (1940s) to brick red (2020s).
Carbon Brief provides an updated analysis of when the world will likely exceed the Paris 1.5C limit
Le secrétaire-général de l’ONU appelle à une action immédiate pour le climat. Selon lui, la décennie actuelle est décisive. Le GIEC a publié leurs calculs détaillés concernant l’année 2023. Cette s…
Annually updated, IPCC AR6 consistent indicators of human-induced global warming, greenhouse gas emissions, and the remaining global carbon budget.
Abstract. Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) assessments are the trusted source of scientific evidence for climate negotiations taking place under the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC). Evidence-based decision-making needs to be informed by up-to-date and timely information on key indicators of the state of the climate system and of the human influence on the global climate system. However, successive IPCC reports are published at intervals of 5–10 years, creating potential for an information gap between report cycles. We follow methods as close as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One (WGI) report. We compile monitoring datasets to produce estimates for key climate indicators related to forcing of the climate system: emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radiative forcing, the Earth's energy imbalance, surface temperature changes, warming attributed to human activit
Sudden cut in pollution in 2020 meant less shade from sun and was ‘substantial’ factor in record surface temperatures in 2023, study finds
Natural ecosystems store large amounts of carbon globally, as organisms absorb carbon from the atmosphere to build large, long-lasting, or slow-decaying structures such as tree bark or root systems. An ecosystem’s carbon sequestration potential is tightly linked to its biological diversity. Yet when considering future projections, many carbon sequestration models fail to account for the role biodiversity plays in carbon storage. Here, we assess the consequences of plant biodiversity loss for carbon storage under multiple climate and land-use change scenarios. We link a macroecological model projecting changes in vascular plant richness under different scenarios with empirical data on relationships between biodiversity and biomass. We find that biodiversity declines from climate and land use change could lead to a global loss of between 7.44-103.14 PgC (global sustainability scenario) and 10.87-145.95 PgC (fossil-fueled development scenario). This indicates a self-reinforcing feedback loop, where higher levels
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Exclusive: Planet is headed for at least 2.5C of heating with disastrous results for humanity, poll of hundreds of scientists finds
Global Report on Food Crises (GRFC) 2024
L’analyse de 186 études d’évaluation de différentes mesures de conservation de part le monde prouve l’efficacité globale de ces dispositifs. Mais il faut en faire plus pour éradiquer la chute du vivant en cours.
Over the past 50 years, humans have extracted the Earth’s groundwater stocks at a steep rate, largely to fuel global agro-economic development. Given society’s growing reliance on groundwater, we explore ‘peak water limits’ to investigate whether, when and where humanity might reach peak groundwater extraction. Using an integrated global model of the coupled human–Earth system, we simulate groundwater withdrawals across 235 water basins under 900 future scenarios of global change over the twenty-first century. Here we find that global non-renewable groundwater withdrawals exhibit a distinct peak-and-decline signature, comparable to historical observations of other depletable resources (for example, minerals), in nearly all (98%) scenarios, peaking on average at 625 km3 yr−1 around mid-century, followed by a decline through 2100. The peak and decline occur in about one-third (82) of basins, including 21 that may have already peaked, exposing about half (44%) of the global population to groundwater stress. Most
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
Global projections of macroeconomic climate-change damages typically consider impacts from average annual and national temperatures over long time horizons1–6. Here we use recent empirical findings from more than 1,600 regions worldwide over the past 40 years to project sub-national damages from temperature and precipitation, including daily variability and extremes7,8. Using an empirical approach that provides a robust lower bound on the persistence of impacts on economic growth, we find that the world economy is committed to an income reduction of 19% within the next 26 years independent of future emission choices (relative to a baseline without climate impacts, likely range of 11–29% accounting for physical climate and empirical uncertainty). These damages already outweigh the mitigation costs required to limit global warming to 2 °C by sixfold over this near-term time frame and thereafter diverge strongly dependent on emission choices. Committed damages arise predominantly through changes in average tempe
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Over the past year, there has been a vigorous debate among scientists – and more broadly – about whether global warming is “accelerating”.
Il y a quelques années, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) a soigneusement élaboré un plan pour sauver la Planète. Les émissions de carbone planétaires devaient être réduites de 7,5% ou 8% par année dès 2020. Si ce plan avait été appliqué, elles auraient aujourd’hui baissé d’un tiers. Le PNUE note malheureusement à la fin de 2023 que les émissions de carbone ont atteint un nouveau record, même si celles de l’Europe diminuaient déjà à la fin de 2022. Il est devenu évident que ces objectifs ne seraient pas atteints et que chaque année nous ajoutons à l’atmosphère trop de CO2. D’autres plans de sauvetage de la biosphère ont donc été développés.
A long-term sea level dataset shows ocean surface heights continuing to rise at faster and faster rates over decades of observations. Global average sea level rose by about 0.3 inches (0.76 centimeters) from 2022 to 2023, a relatively large jump due mostly to a warming climate and the development of a strong El Niño. The total rise is equivalent to draining a quarter of Lake Superior into the ocean over the course of a year.
L’évaluation européenne des risques climatiques se penche sur les risques du changement climatique pour l’Homme, la société et l’environnement. Elle cite les chiffres du GIEC et remarque qu’i…
Elizabeth Kolbert on a record-breaking rise in global sea-surface temperatures, which suggests that scientists may not understand how fast the climate is changing.
Evidence shows a continuing increase in the frequency and severity of global heatwaves1,2, raising concerns about the future impacts of climate change and the associated socioeconomic costs3,4. Here we develop a disaster footprint analytical framework by integrating climate, epidemiological and hybrid input–output and computable general equilibrium global trade models to estimate the midcentury socioeconomic impacts of heat stress. We consider health costs related to heat exposure, the value of heat-induced labour productivity loss and indirect losses due to economic disruptions cascading through supply chains. Here we show that the global annual incremental gross domestic product loss increases exponentially from 0.03 ± 0.01 (SSP 245)–0.05 ± 0.03 (SSP 585) percentage points during 2030–2040 to 0.05 ± 0.01–0.15 ± 0.04 percentage points during 2050–2060. By 2060, the expected global economic losses reach a total of 0.6–4.6% with losses attributed to health loss (37–45%), labour productivity loss (18–37%) and i
L'inclusion ou non du Sud global dans un scenario décroissant est sujet à de nombreux débats. Car cela implique de penser les dépendances économiques, le risque d'être néocolonial et la dette écologique.
Jusqu’à présent, le site global-climat.com publiait les données journalières de température qui n’étaient pas facilement accessibles, à moins d’utiliser des logiciels dédiés pour extraire les données. Il fallait en outre coder en Python, un langage informatique, pour extraire des données plus détaillées sur l’historique. Mais bonne nouvelle, Copernicus a lancé un nouvel outil, et il est remarquable. Une page dédiée, « Climate Pulse », permet de visualiser les données journalières (anomalies, valeurs absolues) sous forme de graphique, de fichier CSV et de carte d’anomalies. Le lien vers cette page est le suivant : https://pulse.climate.copernicus.eu.
Le mois de février 2024 dépasse de façon spectaculaire les records de chaleur dans le monde entier. La température des océans est très élevée. La glace marine Antarctique est très réduite. Le phéno…
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
Les océans contiennent de l’oxygène (O2). Celui-ci permet aux poissons et à tous les animaux marins de respirer, par les branchies ou par la peau pour certains organismes. Il se dissout dans l’eau qui affleure au contact de l’air à la surface des océans. Le plancton photosynthétique, algues minuscules en suspension, en forme aussi dans les mètres supérieurs où pénètre la lumière du soleil. L’eau froide est plus riche en oxygène que l’eau tiède. Un excès de nutriments, d’azote et de phosphore dans l’eau, peut provoquer une prolifération d’algues. Celle-ci est souvent suivie d’un décuplement de la population de bactéries qui consomment finalement tout l’oxygène. Ainsi se forme une zone morte, ou zone en hypoxie (pauvre en oxygène). Les poissons qui y pénètrent ne peuvent pas respirer et meurent. La pollution agricole est actuellement la principale cause de formation de ces zones, et elle doit être soigneusement contrôlée. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. En Angleterre, 80% de rivières sont polluée
A crucial system of ocean currents may already be on course to collapse, according to a new report, with alarming implications for sea level rise and global weather — leading temperatures to plunge dramatically in some regions and rise in others. Using exceptionally complex and expensive computing systems, scientists found a new way to detect an early warning signal for the collapse of these currents, according to the study published Friday in the journal Science Advances. And as the planet warms, there are already indications it is heading in this direction.
Mitigating climate change necessitates global cooperation, yet global data on individuals’ willingness to act remain scarce. In this study, we conducted a representative survey across 125 countries, interviewing nearly 130,000 individuals. Our findings reveal widespread support for climate action. Notably, 69% of the global population expresses a willingness to contribute 1% of their personal income, 86% endorse pro-climate social norms and 89% demand intensified political action. Countries facing heightened vulnerability to climate change show a particularly high willingness to contribute. Despite these encouraging statistics, we document that the world is in a state of pluralistic ignorance, wherein individuals around the globe systematically underestimate the willingness of their fellow citizens to act. This perception gap, combined with individuals showing conditionally cooperative behaviour, poses challenges to further climate action. Therefore, raising awareness about the broad global support for climat