Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Choi Hee-woo n'était encore qu'un embryon de vingt semaines quand il est devenu l'une des plus jeunes parties civiles au monde, en se joignant à une action en justice contre la Corée du Sud pour inaction climatique.
Le principe de légalité ne peut pas toujours l’emporter. Pensons à ces personnes arrêtées, maltraitées et massacrées dans le respect de lois qui le permettent ou l’imposent. Le “maître de l’au-delà du droit” se nomme l’éthique. En perpétuelle évolution, il dévoile aussi la versatilité du droit.
À côté de la réponse positive qu’a donnée Antigone à cette question, Socrate et Thucydide nous aident à réfléchir, à l’heure où la désobéissance civile est invoquée à tout bout de champ.
Porte-parole du mouvement de désobéissance civile Riposte Alimentaire, Bertrand Caltagirone insiste sur la nécessité d’associer la population aux politiques écologiques à travers le projet d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
Ma compagne et moi avons une petite boutique bio depuis 2002. Nous y proposons des vêtements, de l’alimentation et de l’artisanat local ou du sud. Le 25 janvier dernier, nous avons participé à une rencontre entre des acteurs du monde paysan et d’autres acteurs de la société civile. Nous avons envoyé aux personnes de nos réseaux, aux client·es de notre magasin, un résumé de cette rencontre. Nous avons contacté quelques magasins bio que nous connaissons pour leur demander de relayer l’information auprès de leur client·es également. Trois d’entre eux l’ont déjà fait. Le résumé que nous avons envoyé se trouve ci-dessous.
Près de 100 ce samedi, tout autant le 17 février. En ce début d’année, tous ces citoyens entament leur formation théorique pour constituer la prochaine Réserve citoyenne de sécurité civile dans leur commune respective. Aujourd’hui, trois communes sont pilotes : Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre. Bientôt, ces entités pourront faire appel à des habitants capables de venir en aide aux services de secours et de police.
Cette semaine, dans le PODCAST "Le Tournant", c’est Jean-Marc Nollet, le co-président des verts francophones qui est convié à un grand entretien (près d’une heure) pour développer sa vision de la crise écologique et des solutions pour y faire face. L’occasion aussi de faire un bilan de l’action des écologistes dans les gouvernements (fédéraux et régionaux) auxquels ils participaient.
"Je ne suis certainement pas opposée à l'ouverture d'une nouvelle antenne bien localisée [pour la Protection civile], comme dans le Westhoek ou le Limbourg", a indiqué vendredi matin la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden dans l'émission De Octhend sur Radio 1.

2023

Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Après presque deux ans de mobilisation, Dernière Rénovation suspend ses gilets orange au porte-manteau et annonce la fin de ses activités. Usbek & Rica s’est entretenu, une dernière fois, avec l’un des coordinateurs de la campagne. L’occasion d’un bilan.
« On ne nous écoute pas. C’est pour ça qu’on fait des actions », tranche Athéna, lorsqu’on l’interroge sur la raison de son engagement dans la désobéissance
A l’initiative de l’association Intérêt à agir, un collectif de seize fondations, fonds de dotation et associations souligne, dans une tribune au « Monde », l’importance grandissante du contentieux stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique, et préconise de donner davantage de pouvoir aux associations et aux ONG désireuses d’utiliser l’arme du droit.
Donatella Rovera, enquêtrice senior pour Amnesty International était invitée dans l’émission “Premier sur l’Info” sur LN24. Elle est intervenue dans le cadre du conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis 21 jours.
Le Hamas (Mouvement de la résistance islamique) et d’autres groupes armés palestiniens ont bafoué de manière flagrante le droit international et fait preuve d’un mépris effrayant pour la vie humaine, en se livrant à des crimes cruels et brutaux, notamment des exécutions sommaires de masse et des prises d’otages, et en procédant à des tirs de roquettes aveugles sur Israël, a déclaré Amnesty International le 12 octobre 2023. Les éléments de preuve continuent d’affluer sur les horreurs qui se sont déroulées dans le sud d’Israël et Amnesty International poursuit ses investigations en vue de déterminer toute l’ampleur des crimes relevant du droit international.
Face à l’inaction des dirigeants sur la question climatique, les mouvements choisissant la désobéissance civile se multiplient. Jusqu’ici perçu comme « radical », ce mode d’action se popularise. Une Rencontre de Reporterre a exploré ce thème.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
TRIBUNE. Alors que les scientifiques constatent un dérèglement climatique, la réponse des pouvoirs publics n'est toujours pas à la hauteur du danger existentiel qu'il pose à l'humanité. Sur une proposition de la campagne citoyenne Dernière Rénovation, des dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent un appel à la résistance civile climatique, en écho à l'appel du général de Gaulle.
Distributeur de billets peinturluré de noir, ballon géant en forme de « bombe climatique », agences bancaires couvertes de tract… Le 10 mai, des dizaines de scientifiques à travers la France ont participé à des actions visant la BNP Paribas.
Le Conseil national de la transition écologique appelle à « affronter la réalité [du] changement climatique, de manière lucide », le pays étant plus touché que la moyenne mondiale.
Une action de désobéissance civile était organisée ce matin pour bloquer les entrées du Forum pour le Futur de l’Agriculture. Les militants du collectif ‘No future for agrobusiness’dénonçaient l’hypocrisie des organisateurs.
L'action de "désobéissance civile" a été menée place des Sciences.
Les Nations unies dénoncent le tribut "insupportable" payé par la population ukrainienne.
Just Stop Oil, Dernière Rénovation, Ultima Generazione … Si ces collectifs, lancés aux quatre coins de l’Europe, n’ont que quelques mois d’existence, leurs actions coup de poing ont su braquer la lumière sur la crise climatique. Des méthodes qui leur permettent au passage d’attirer de nouveaux militants, tandis qu’Extinction Rebellion, fer de lance de la désobéissance civile outre-manche, change de stratégie pour s’orienter vers une voie plus modérée. Une diversification qui montre les difficultés pour le mouvement climat de se réinventer. Cet article est le deuxième épisode d'une série consacrée à la désobéissance civile.
Il y a quelques semaines, Extinction Rebellion a créé la surprise. Au Royaume-Uni, le mouvement a pris la décision d’abandonner les blocages d'autoroutes et mains collés aux œuvres d'art. Une méthode de contestation jusqu'alors au cœur du collectif qui s’est construit autour d’actions de désobéissance civile spectaculaires. Mais, dépassé par des groupes militants plus radicaux et alors que le gouvernement britannique durcit le ton, le mouvement a choisi la voie du "rassemblement". Cet article est le premier épisode d'une série consacrée à la désobéissance civile.
Deux sites pétroliers de TotalEnergies bloqués par un millier de militant·es en Belgique, de la soupe jetée sur les vitres de la peinture « Les Tournesols » de Vincent Van Gogh, le blocage d’autoroutes en France, l’extinction d’enseignes lumineuses la nuit, etc. Face à l’inertie des mesures politiques prises contre le dérèglement climatique, de nombreux·euses militant·es parti­cipent à des actions de désobéissance civile. Ils et elles enfrei­gnent délibérément la loi pour tenter d’éveiller les consciences. Qu’est-ce que la désobéissance civile ? Quelles sont les réactions du monde judiciaire face à ces actions ?
En Grande-Bretagne, Extinction Rébellion a décidé le 1er janvier de suspendre ses multiples actions de désobéissance civile, préférant cibler le gouvernement central. Cette modification concerne les sections du mouvement en Suisse, qui devront discuter de leurs futures modalités d'action.
Cinq militants anti-bassines étaient jugés ce vendredi 6 janvier à Niort pour des dégradations et des violences commises lors de l’envahissement d’un chantier à Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021. Peines de prison avec sursis, interdictions de…
Des blocages de ponts ou de grandes avenues. Des sauces tomate balancées sur des (vitres de) peintures d’exception. Des manifestations sur le tarmac d’aéroports. Des évènements sportifs…

2022

Membre du mouvement Scientist rebellion en France, Kaïna Privet a décidé d’entrer en désobéissance civile à la fin de cet été brûlant. Elle raconte à Vert ce que la posture de scientifique apporte à l’activisme et explore l’avenir du collectif.
Les tensions auprès des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine ne feraient qu'augmenter, au point qu'une guerre civile serait inévitable.
Des œuvres d’art aspergées de soupe, des blocages de route, des sabotages de trains... Les actions “coup de poing” de mouvements comme Extinction Rebellion, Just stop oil, Dernière génération ou Scientist Rebellion se multiplient sur le terrain et sur les réseaux, provoquant le débat.
Il s’agit de l’une des six pièces-clés dans la mise en œuvre de ce programme, un grand projet scientifique international auquel la Russie prend toujours part, malgré les sanctions internationales imposées après l’invasion de l’Ukraine.
Ces dernières semaines, plusieurs actions de militants écologistes dans des musées ont largement choqué l’opinion, préoccupée par la préservation des œuvres d’art et souvent perplexe quant au message. Pour comprendre l’objectif de ces actions et analyser leur perception, notre interview croisée d’Alex De Koning, porte-parole de Just Stop Oil, et de la chercheuse américaine Eryn Campbell.
Les activistes de Renovate Switzerland exigent que 4 milliards de francs soient débloqués par le Conseil fédéral afin de rénover un maximum de bâtiments et d’ainsi soutenir plus de 100’000 emplois dans le secteur [1]. Cette demande très précise, détonne dans les milieux associatifs de protection pour le climat. En effet, il n’est pas question de décroissance ou d’économie alternative, demandes qui bien souvent n’engagent pas de mesures concrètes et précises....
Les actions des militants écologistes sont de plus en plus fréquentes. Leurs détracteurs dénoncent une surenchère menant à l’écoterrorisme. Ce concept, né dans les années 1970 en même temps que l’écologie radicale, n’a pourtant pas trouvé écho en France. Pour le moment.
Un deuxième cadre d'EDF a demandé à se constituer partie civile dans l'enquête menée par un juge à Marseille sur des soupçons d'obstacles au contrôle des inspecteurs de la sûreté nucléaire à la centrale de Tricastin (Drôme), a-t-on appris vendredi auprès de son avocat. Selon une copie de sa demande de constitution de partie civile, "il apparaît de manière incontestable que les responsables de cette centrale ont" en juillet 2018 "tout fait pour faire obstacle au travail d'inspection" de cet homme âgé de 51 ans, alors ingénieur au service d'inspection interne d'EDF depuis 2015 et qui se fait appeler Victor dans la presse pour garder son anonymat.
Pour avoir organisé les 16 et 17 septembre, un atelier sur la désobéissance civile lors de son Village des Alternatives, Alternatiba Poitiers, le groupe local de l’association pour le climat et la justice sociale, est sous le coup de la loi dite « Séparatisme ». Cette tribune publiée dans le journal l’Humanité du 24 septembre 2022 rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.
Face à l’urgence climatique, les activistes défenseurs de la désobéissance civile s’approprient cet outil de lutte non-violente afin de défendre des idéaux en faveur de la préservation du vivant.
Malgré la répression du Kremlin, encore accentuée depuis le début de la guerre en Ukraine, la société civile russe continue d’exister, en exil ou dans des réseaux informels, détaille la chercheuse Aude Merlin, spécialiste de l’espace post-soviétique.
Sans pour autant porter de jugement, il nous semble intéressant de relever que se multiplient des manifestations de désobéissance civile face à l’inertie des politiques par rapport au dérèglement climatique. Ainsi :
La COP15 contre la désertification a débuté, lundi, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en présence de plusieurs chefs d'État africains, de représentants de la société civile et du secteur privé réunis pour parler désertification et sécheresse dans le monde. Des phénomènes qui touchent directement l'Irak, où des tempêtes de sable et de poussière ont récemment causé l'hospitalisation de milliers personnes. Reportage de Lucile Wassermann, correspondante de France 24 à Bagdad.
Alors que le GIEC sonne encore l'alarme, certains scientifiques, voyant que les rapports ne suffisent pas pour inverser la tendance, vont encore plus loin, en s'engageant dans la désobéissance civile. Le mouvement "scientist rebellion" prévoit des actions dans 27 pays.
Tirer la sonnette d'alarme ne leur suffit plus. À partir de cette semaine, des scientifiques d'une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de désobéissance civile pour souligner l'urgence à agir pour le climat, inspirés par les militants d'Extinction Rebellion.
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.
Tirer la sonnette d’alarme ne leur suffit plus. Des scientifiques d’une vingtaine de pays entament des actions de désobéissance civile pour souligner l’urgence à agir pour le climat
Activiste pour le climat et cofondatrice de Rise Up Movement et Fridays For Future Uganda, Vanessa Nakate fait partie d'un groupe de représentantes de la société civile ougandaise actuellement en Europe. Elles témoignent des impacts négatifs de projets pétroliers de Total en Ouganda et Tanzanie, en matière de droits humains et d'environnement. Ils dénoncent également les menaces et harcèlement auxquels certains d'entre eux font face en tant que défenseurs des droits et de l’environnement.
Les houthistes, qui s’opposent, dans le cadre d’une guerre civile au Yémen, à une coalition dirigée par Riyad, ont frappé plusieurs sites industriels du royaume saoudien, dont une installation pétrolière.
Le Brésil vit une saison des pluies particulièrement meurtrière cette année. Deux jours après les pluies les plus fortes recensées en quatre-vingt-dix ans à Petropolis, au Brésil, au moins 104 personnes ont perdu la vie dans les inondations et les glissements de terrain de Petropolis, a annoncé, jeudi 17 février, la défense civile.
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Depuis la guerre civile yéménite, le navire FSO Safer est laissé sans maintenance. Problème : il contient plus d’un million de barils de pétrole. Une potentielle fuite causerait d’innombrables ravages sur un pays déjà au bord du gouffre, alerte Greenpeace ce jeudi.
Tête pensante d’Extinction Rebellion Belgique, Boris Libois trace la voie étroite d’une révolution citoyenne. L’oligarchie économique est au coeur des cibles potentielles du mouvement de désobéissance civile en 2022. Face à l’ampleur de la tâche, « Full Yéti » est prêt à devenir « prisonnier climatique ».

2021

Une politologue faisant partie d’un comité consultatif de la CIA sur l’instabilité politique à travers le monde a appliqué ses méthodes aux États-Unis. Pour elle, le pays n’est déjà plus tout à fait une démocratie et “est entré dans une zone très dangereuse”.
Au cœur de l’été, deux mille jeunes militants ont pris pour cible, pacifiquement, un projet de terminal gazier dans le nord de l’Allemagne. Le mouvement de désobéissance civile Ende Gelände rejette tout compromis face aux nouvelles infrastructures d’énergie fossile. La transition passe par la solidarité avec les populations victimes du gaz de schiste. Ce reportage est paru dans notre numéro 146 (septembre-octobre).
Dans l’attente d’un dialogue tendu, ce mardi, entre Biden et Poutine, et alors que l’armée russe continue de s’amasser aux portes du pays, des centaines d’Ukrainiens se préparent, dans des bataillons civils, à une possible invasion.
Dans notre précédent article, nous avons vu que les conflits actuels intègrent des tensions liées au climat. Ce processus transforme littéralement certains conflits en "proto-guerres climatiques" (Jean-Michel Valantin, "Que sont les guerres climatiques ?”, The Red Team Analysis Society2 novembre 2021). Cette transformation suit la manière dont la chaîne des conséquences du changement climatique influence la définition des buts de la guerre.
Le monde entier a les yeux rivés sur Glasgow, belle ville écossaise au demeurant, où se joue notre avenir en tant qu’humanité. Jamais on n’aura vu un tel décalage entre la société civile – en ce compris de nombreuses entreprises – et le monde politique et militaire. Comme si nous habitions deux planètes différentes.
Changer le monde sans violence, est-ce possible ? A l’occasion de la COP26, des mouvements de désobéissance civile non violents cherchent à faire pression sur les gouvernements pour lutter contre le changement climatique. C’est le cas notamment du mouvement écologiste Extinction Rébellion.
Incendies, inondations, sécheresses à répétition. Malgré un monde instable dû au chaos climatique, l’État mise tout sur le nucléaire. Pas de panique, grâce à un « guide pratique pour les habitants d’un territoire contaminé », on surmontera en douceur tout accident. Une politique glaçante, estime notre chroniqueuse Celia Izoard.
Plus de 260 organisations de la société civile s’y opposent, les Nations Unies ont adressé plusieurs lettres d’interpellation à la major pétrolière, à tel point que les plus grands investisseurs du monde se sont retirés du projet ! Pourtant, Total Energies signe et persiste pour accomplir son projet pétrolier pharaonique en Ouganda, et ceci avec la complicité active de l’Etat Français.
Le plan d'investissement "France 2030" que doit présenter mardi Emmanuel Macron devrait être l'occasion pour le chef de l’État de lever le voile sur ses intentions concernant le développement de petits réacteurs nucléaires. La puissance de ces réacteurs ne dépasse par les 300 mégawatts, contre plus de 1.000 MW pour les réacteurs nucléaires classiques, mais plusieurs peuvent être regroupés pour l'augmenter. Ils sont conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation.
Les fuites récentes du prochain rapport du GIEC, orchestrées par les scientifiques chargés de le préparer, pourraient conduire à l'événement politique le plus important, à l'échelle internationale, depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une exagération ? Pensons-donc à ce qui se passera lorsque la version officielle du rapport sera publiée.
Le mouvement de désobéissance civile non violent a organisé ce lundi une action de blocage rassemblant près de 200 personnes dans la capitale financière suisse pour alerter sur l’urgence climatique. Les militants comptent répéter l’opération sur plusieurs jours.
Une trentaine d’économistes, parlementaires, syndicalistes et représentants de la société civile ont lancé un appel à réformer les règles budgétaires européennes. Ils souhaitent remplacer le “pacte de stabilité et de croissance” par un “pacte de résilience et de solidarité” plus adapté aux défis écologiques.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
Cette grève de la faim constitue "l'ultime recours dans la désobéissance civile face à l'extrême gravité de notre situation", explique le jeune homme de 27 ans aux cheveux longs relevés sur le crâne, les traits tirés, manifestement éprouvé par plus de deux semaines de jeûne. "Nous sommes assis sur une bombe à retardement", renchérit Hannah Lübbert, une autre activiste de 20 ans qui fait partie de l'équipe de soutien.
L’une des motions les plus attendues était la protection de 80 % du territoire amazonien d’ici à 2025, contre 45 % actuellement, selon le consortium d’organisations de la société civile Raisg. Elle a été adoptée
Des équipes de sauveteurs cherchaient des survivants dimanche en Haïti au lendemain d’un séisme de magnitude 7,2, dont le bilan s’est alourdi dimanche, atteignant 724 morts et plus de 2800 blessés enregistrés, selon les services de protection civile du pays.
En l’absence de nouveau bilan global officiel, les bilans rapportés par les autorités locales, la protection civile et le ministère de la défense font état au total de quelque 90 morts depuis lundi. Le dernier bilan global officiel vendredi s’élevait 71 morts.
Attisés par un épisode de canicule, plus d’une cinquantaine de feux « d’origine criminelle » ravagent, mardi 10 août, le nord de l’Algérie, notamment en Kabylie, depuis la veille au soir. Le premier ministre évoque, lui, plus de 70 incendies dans 18 wilayas (préfectures), quand la protection civile a fait état d’une centaine de feux dans 16 wilayas.
Un rapport d'Amnesty international, publié mercredi, accuse des troupes éthiopiennes et érythréennes de centaines de viols et d'exactions contre des femmes et des filles du Tigré. Les combats font rage dans cette région d'Éthiopie depuis le mois de novembre.
Grâce au Mécanisme de protection civile, quatorze Etats membres, dont la France, se sont mobilisés pour venir en aide aux pays en proie aux incendies.
Les coupes budgétaires de ces dernières années dans les services de lutte contre les incendies dans les trois pays ont laissé les rares pompiers sans les ressources nécessaires pour faire face aux incendies d’été, même ordinaires.
Face à l'urgence climatique, les scientifiques sortent de la réserve prônée dans la discipline pour s'investir dans le débat public. Certains misent sur les réseaux sociaux et la sensibilisation, alors que d'autres n'hésitent pas à appeler à la désobéissance civile face à l'inaction des gouvernements.
Aux États-Unis, des parlementaires démocrates espèrent faire adopter un programme baptisé « Civilian Climate Corps » (« Protection civile climatique ») qui permettrait de créer des millions d’emplois publics dans la transition écologique. Une proposition inspirée du « Civilian Conservation Corps » lancé dans les années 1930 par le président Franklin D. Roosevelt, qui avait permis l’embauche de trois millions d’Américains.
Le Traité sur la Charte de l’énergie permet aux entreprises d’attaquer des États qui prennent des décisions en faveur du climat. La France réfléchit à la manière de le réformer. Des organisations de la société civile appellent à en sortir.
Elisa Loncón et les nouveaux constituants issus de la société civile ont un maximum de 12 mois pour écrire une nouvelle Constitution avant de la faire valider par référendum.
La justice climatique se développe de manière exponentielle depuis 2015, l’année 2021 illustrant en la matière une dynamique fructueuse1, qui fait évoluer le cadre juridique de manière convergente dans plusieurs contextes nationaux, et qui contribue à la mise en cohérence du cadre d'action concret des acteurs publics et privés avec les engagements pris à long terme. Les tribunaux sont de plus en plus exposés aux questions liées à l’urgence climatique, utilisée comme élément central dans des litiges de plus en plus nombreux venant consacrer ce qu’on appelle désormais les « litiges stratégiques »..
#EndEcocideBelgium est un mouvement qui réunit des citoyen·n·es, des parents, des ONG, des mouvements associatifs et de manière générale des actrices et acteurs de la société civile autour du thème de la reconnaissance des droits de la nature et du crime d'écocide comme des moyens efficaces pour mettre fin à l’annihilation de la biosphère et de ses écosystèmes.
Dit pour droit que, dans la poursuite de leur politique climatique, les parties défenderesses ne se comportent pas comme des autorités normalement prudente et diligentes ...
Peu connus de notre côté du Rhin, les militants allemands d’Ende Gelände orchestrent, chaque été depuis 2016, des blocages de mines de lignite massifs, non-violents et visuellement impressionnants. Derrière ces actions spectaculaires, une organisation millimétrée.
Des campements, des manifestants enchaînés ou enterrés… À Fairy Creek, sur l’île de Vancouver, des blocages entravent la coupe d’arbres pluricentenaires. Et la lutte en défense des forêts anciennes s’étend : « On se déplacera partout où nos arbres auront besoin de nous. »
... et comment la sécheresse peut déraciner des peuples et alimenter la guerre. A la fin du 16e siècle, des centaines de bandits à cheval ont pris d’assaut la campagne de l’Anatolie ottomane, pillant des villages, déstabilisant le sultan au pouvoir. 400 ans plus tard, dans l’ancien territoire ottoman de la Syrie, des manifestations ont dégénéré en une guerre civile sanglante en 2011. Ces épisodes sombres partagent des caractéristiques clés : les deux ont forcé des vagues de personnes à quitter leurs maisons. Tous deux ont eu des conséquences politiques dramatiques. Et les deux ont été alimentés par des conditions météorologiques extrêmes associées au changement climatique.
Des centaines d’Haïtiens, contraints de fuir leur domicile face aux affrontements entre gangs dans un quartier de l’ouest de Port-au-Prince, ont reçu une première assistance humanitaire, a fait savoir, dimanche 6 juin, la protection civile haïtienne.
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son Etat ?
Alexandre de Juniac, actuel Président de l’IATA et ex-PDG d’Air France-KLM déclarait le 9 mars dans Les Échos : « Le transport aérien est à la fois un secteur à la pointe de l'innovation, mais qui continue à fonctionner avec des règles des années 1950. » En fait, ces règles n’ont cessé d’être libéralisées au détriment des protections environnementales et sociales.
Plusieurs décisions de justice ont acquitté des personnes poursuivies pour avoir commis des infractions dans le cadre d’actions de protestation contre l’inaction ou l’insuffisance d’action de la part de gouvernements face aux dérèglements de l’environnement. Pour motiver leurs décisions, les juges concernés ont considéré que le comportement de ces personnes étaient justifiés par un état de nécessité.
Le 28 mai prochain, le groupe pétrolier Total présentera pour la première fois une résolution sur le climat à ses actionnaires. L’idée : s’engager dans la transition énergétique et se renommer TotalEnergies. Un nouveau cap critiqué par la société civile et des investisseurs, qui y voient une fausse mue énergétique.
dans La Terre au carré, l’émission d’environnement de France Inter. Mardi 4 mai, Émilie Massemin a présenté l’article de Reporterre sur les SMR, des réacteurs de petite taille. Les industriels du nucléaire espèrent en effet sauver leur filière avec ce nouveau concept.
Développement de Zones à défendre (ZAD), fauchage de champs OGM ou encore occupation de centrales nucléaires: les actions de désobéissance civile se multiplient dans de nombreux pays. Celles et ceux qui pensent que l’ordre établi est parfait s’en offusquent. Celles et ceux au contraire qui s’intéressent au mouvement infini de construction de la justice et du droit n’en sont guère surpris. Point d’étape nécessaire sur la désobéissance civile, ses origines, ses fondements et limites, cet ouvrage met au jour son rôle dans le développement de la justice elle-même; il rassemble des paroles activistes, judiciaires et académiques. Il permet encore de comprendre l’intérêt de l’argument de l’état de nécessité, notamment pour les questions de justice climatique, tout particulièrement devant les tribunaux français ou suisses.
Les industriels du nucléaire espèrent sauver leur filière avec un nouveau concept, les SMR, des réacteurs de petite taille. En France, EDF vante la puissance de son modèle. Pourtant, plusieurs études pointent le gouffre financier et l’aberration écologique que constitue cette technologie.
Le 26 avril 1986 survenait la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le 11 mars 2011 celle de Fukushima… C’est d’une certaine manière ce double anniversaire des 35 et 10 ans qui invite ces jours-ci à se poser la question : qu’a-t-on appris de ces événements ?
Youtube, Twitter, Linkedin... Les pro-atome envahissent les réseaux sociaux grâce à une kyrielle d’opérations de communication lancées par l’industrie électronucléaire. Leur argument phare : la faible empreinte carbone du secteur. Leur méthode : construire une opposition factice entre scientifiques (pronucléaires) et militants (anti).
Le Groenland, plus grande île du monde, aux prises avec l'urgence climatique, vote ce mardi pour élire son Parlement. Un scrutin aux allures de référendum sur un projet minier controversé et la diversification économique de la plus grande île du monde, confrontée au réchauffement accéléré dans l'Arctique.
L'annonce de la consultation publique sur l'impact environnemental du maintien jusqu'en 2025 des centrales nucléaires de Doel 1 et 2 a été publiée ce vendredi au Moniteur. Une moitié de l'Europe pourra participer, du 15 avril au 15 juin prochains, à ce qui constitue la plus grande enquête publique jamais réalisée en Belgique. Ce devoir n'avait pas été réalisé en 2015 lorsque le gouvernement Michel avait prolongé les deux réacteurs de dix ans pour garantir la sécurité d'approvisionnement du pays en électricité, alors que la Belgique s'était engagée en 2003 à désactiver ces deux réacteurs à cette échéance.
Entre les retards de déploiement des sources d’énergies renouvelables et la fermeture programmée des centrales à charbon, le mix énergétique français risque d’être un peu léger pour les hivers à venir, prévient RTE, qui préconise en compensation de prolonger la durée d’utilisation de plusieurs réacteurs nucléaires.
Bordant l’océan Arctique, la mer de Kara en Russie renferme une vingtaine de sous-marins et réacteurs nucléaires de l’époque soviétique. Aujourd’hui, la Russie désire régler la situation, mais cette décharge nucléaire représente de plus en plus un risque pour les eaux arctiques.

2020

Sécuriser les provisions nucléaires était un des points principaux à l'agenda de la ministre de l'Energie Tinne Van der Straeten (Groen). Et elle a lancé la réflexion sur une externalisation du fonds Synatom, cette filiale d'Engie Electrabel chargée de gérer ces provisions. Aujourd'hui, un pas a été fait dans cette direction par Synatom puisqu'un nouveau fonds, baptisé Belgian Nuclear Liabilities Fund (BNLF), a été créé. Cette sicav à actionnaire unique sera supervisée par la Commission des provisions nucléaires (CPN) et l'Etat belge conservera un certain contrôle puisque ses deux représentants au sein du conseil de Synatom exerceront le même rôle pour BNLF.
Une ministre verte à la manœuvre de la prolongation de deux réacteurs nucléaires? La situation est cocasse mais bien réelle. En effet, outre le dossier de prolongation des centrales après 2025, celui du fonctionnement des unités de Doel 1 et 2 jusqu'à cette date butoir fait partie des tâches dont doit s'acquitter la ministre fédérale de l'Énergie, Tinne Van der Straeten.
Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
Les citoyens belges paieront les conséquences de l’arrêt du nucléaire. Nos politiques auront-ils le courage de prolonger l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, et ainsi de privilégier la décision la plus favorable aux citoyens et à la Belgique de demain ?
En juillet dernier, en marge de résultats semestriels fortement impactés par la crise du coronavirus, l'énergéticien français Engie avait annoncé à grand fracas entamer un "recentrage stratégique" afin de se concentrer sur le développement des énergies renouvelables et des infrastructures.
Lundi, Engie a annoncé, en interne, l'arrêt de ses investissements pour la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires en Belgique. Une décision qui agite évidemment le monde politique. Le sujet est clivant et la situation pour le moins complexe.
Le premier réacteur nucléaire a été mis en service en 1954. Pourtant, près de 70 ans plus tard, aucune solution de stockage définitif n'a encore été mise en place pour accueillir les déchets les plus radioactifs. Ceux-ci représentent plus de 60 000 tonnes rien qu'en Europe, dont un quart se trouve en France. C'est ce que révèle le premier Rapport mondial sur les déchets nucléaires, réalisé par une dizaine d'experts internationaux, en partenariat avec la fondation Heinrich-Böll et Les Verts européens.
Scientist Rebellion est une organisation internationale de scientifiques, qui souhaite sensibiliser au réchauffement climatique en s'engageant dans la désobéissance civile non-violente.
« Je peux arrêter d’acheter. Mais si ensemble, nous les empêchions de vendre ? » Un nouveau collectif, la Ronce, compte bien riposter à la destruction du vivant par les multinationales via des « gestes simples et peu risqués », des « actions décentralisées, simultanées, pertinentes, faciles ». La première action est prévue le 14 octobre.
La Febiac, la fédération qui représente, entre autres, les constructeurs automobiles, s'est retrouvée lundi matin face au mouvement Extinction Rebellion (ER) qui avait mené des actions au Salon de l'automobile le 18 janvier dernier. Ce dernier mouvement qui "se rebelle et agit pour éviter l'extinction de la race humaine" provoquée par l'urgence climatique, veut faire supprimer une ordonnance et entendre dire la juge que les actions menées au Salon de l'automobile étaient légitimes.
La trajectoire de l’économie mondialisée détruit les conditions de vie sur Terre pour les jeunes vivants aujourd’hui, et ceux qui naîtront durant ce siècle. Le confinement pandémique a imposé aux jeunes, aux enfants (qui sont légalement soumis à l’autorité de leurs parents et n’ont aucun droit de vote) des sacrifices pour sauver la vie des vieux. On a impacté la santé mentale et physique des jeunes sans suffisamment de soucis pour eux. Dans un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail, on découvre maintenant que la crise socio-économique en gestation risque d’hypothéquer structurellement leur travail, leur carrière, et leur qualité de vie.
Dix ans déjà que l’Onu reconnaissait le droit fondamental à l’eau potable et à l’assainissement. Pourtant, aujourd’hui, la situation reste dramatique. Nous devons nous engager pour que, demain, le droit à l’eau soit effectif pour tous les habitants de la Terre. Une opinion de Riccardo Petrella, professeur émérite à l'UCLouvain et cofondateur du Comité international pour le Contrat mondial de l'eau. L’opinion est signée par 67 autres signataires issus de 21 pays. Retrouvez la liste complète au bas de l'article.
Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. Le collectif publie l’ouvrage collectif Écologie sans transition. Extrait.
Au fondement de la désobéissance civile se trouve la conviction d’un écart insupportable entre ce qu’une morale minimale exige et ce qu’autorise un État du droit ou quelque décision particulière des autorités publiques. D’un côté, un État du droit qui permet le développement des activités de ces sociétés sur son territoire; de l’autre, le caractère contradictoire de nombre de ces activités et de leur développement avec la préservation de l’habitabilité de la Terre, ou avec les accords de Paris sur le climat.
Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.

2019

Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
Une opinion de Cédric Chevalier, membre du comité "Déclarons l'état d'urgence environnemental et social".Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de ...

2018

Informations importantes pour les habitants de Suède
Des milliers de manifestants pour sauver le climat étaient rassemblé ce dimanche à Bruxelles. Parmi ceux-ci le collectif radical "Act for Climate Justice"déterminé à rompre avec les modes traditionnels d'action. Pour eux, l'urgence climatique impose de changer rapidement les règles qui prévalent dans les Etats. Un changement "systématique" s'impose, affirment-ils. Pour eux, il faut passer par la désobéissance civile et l'action directe. Des modes d'action non-violents mais parfois illégaux. La plupart des militants au sein de ces collectifs sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans
Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ?

2017

Depuis 2015, des actions en justice climatique ont fleuri un peu partout dans le monde Mais ces dernières années, la nouveauté consiste à réclamer à l’État de prendre ses responsabilités climatiques. Au nom de ses devoirs de protection des populations, celui-ci doit répondre pour son inaction ou ses actions inefficaces dans le domaine. Si elles sont nouvelles, ces réclamations ne supposent pourtant pas d’inventer de nouveaux droits

2015