La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Le changement climatique est une réalité et il nous affecte tous… mais pas de la même façon. Au Nord, l’Arctique se réchauffe environ quarante fois plus vite que le reste du monde. En Antarctique, la situation est également critique car la neige, en fondant, devient plus foncée. Par conséquent, elle réfléchit moins les rayons du soleil, absorbe davantage de chaleur (puisqu’elle est plus foncée) et fond plus vite, on dit donc que son albédo diminue.
Nous le savons, le réchauffement climatique pourrait avoir, à terme, des conséquences désastreuses pour notre planète et les espèces vivantes qui y évoluent. Mais ne serait-ce pas déjà le cas ? Et notamment en ce qui concerne les glaciers à travers le monde ?