Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Des analystes avancent une hypothèse plausible expliquant pourquoi plusieurs milliardaires (dont Mark Zuckerberg) construisent des bunkers ultra-luxueux et entièrement autonomes.

2021

Des robots tueurs pour mener la guerre? La perspective d’un déploiement de systèmes d’armes létales autonomes sur le champ de bataille devrait faire se retourner dans leurs tombes Henry Dunant et Gustave Moynier. En fondant la Croix-Rouge au XIXe siècle, ces derniers avaient jugé nécessaire d’atténuer les souffrances en limitant la capacité destructrice des belligérants et en protégeant les populations civiles.
Un rapport de l’ONU suggère que des drones kamikazes autonomes ont pu être utilisés par les forces gouvernementales libyennes en mars 2020, assure le site du New Scientist. Ce serait la première fois que ce type d’arme est utilisé sans aucune intervention humaine sur le champ de bataille. Mais des experts interrogés par France 24 mettent en garde contre des conclusions hâtives.
Dans son nouveau livre, «Countdown», l'épidémiologiste environnementale et reproductive Shanna Swan prédit que le nombre de spermatozoïdes pourrait atteindre zéro d'ici 2045 grâce à des produits chimiques perturbateurs hormonaux qui sont «partout»