Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

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2022

Nous réalisons – même tardivement – que les enjeux climatiques sont des enjeux de guerre et de paix. Mais en avons-nous tiré toutes les conséquences  ? A l’heure où une génération se mobilise pour tenter de sauver le monde, d’autres se mobilisent pour le détruire. Le scandale est là. Alors, après le flop de la COP 25 à Madrid, et dans la perspective de Glasgow 2021, il va falloir pointer les méfaits de l’empreinte carbone des militaires et les risques encourus si les activités destructives ne sont pas intégrées dans les négociations à venir. 

2021

Très émettrices de gaz à effet de serre, les forces armées sont pourtant largement dispensées de tout effort dans la lutte contre le dérèglement climatique. Les auteurs de cette tribune appellent les chefs d’État réunis en Écosse à l’occasion de la COP26 à prendre des mesures pour que le secteur militaire fasse enfin sa transition écologique.
La coopération dans l’environnement et au nom de l’environnement a toujours eu ses limites. En 1962, les États-Unis et l’U.R.S.S. ont conclu leur premier accord concernant l’environnement : un instrument qui prévoit la coordination du lancement par les deux parties de satellites météo et l’établissement de liens de communication entre les centres météo des deux parties. Mais il ne fallait pas leur en demander trop : il y a les limites au confidentiel défense. Au « classified ». Certes, les services de renseignement des États-Unis étaient fort bien informés au sujet des dérèglements climatiques depuis la fin des années 70. Même auparavant d’ailleurs, ne serait-ce que pour procéder à des opérations comme Popeye.

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