La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Tête pensante d’Extinction Rebellion Belgique, Boris Libois trace la voie étroite d’une révolution citoyenne. L’oligarchie économique est au coeur des cibles potentielles du mouvement de désobéissance civile en 2022. Face à l’ampleur de la tâche, « Full Yéti » est prêt à devenir « prisonnier climatique ».
Si la plus belle des ruses du diable était de nous persuader qu’il n’existe pas, notre devoir serait de réduire la dissonance cognitive par laquelle ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde.
Dans quelle case de l’échiquier ranger Extinction Rebellion (XR), ce mouvement social qui perturbe le théâtre politique habituel et brouille les clivages idéologiques dominants ? Le lecteur trouvera ici une brève introduction à XR Belgium.
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l’actualité et les limites de l’action directe non-violente? Ma tentative d’y répondre en trois moments. (1) Rappel théorique des notions et enjeux de la lutte nonviolente. (2) Présentation sommaire d’Extinction Rebellion (XR), illustrée par trois actions de XR Belgium. (3) Discussion critique de ce mode de contestation sociale.