Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

En Arabie saoudite, la gigantesque ville de Neom est l’un des projets phares du prince héritier Mohammed ben Salmane. Les forces de l’ordre auraient reçu l’ordre de tuer les habitants qui s’opposent à l’évacuation des terrains, selon une enquête de la BBC.

2023

Hut 8, une des plus importantes entreprises de minage d'actifs numériques outre-Atlantique, vient de réaliser un gros coup en achetant des centrales électriques au Canada, pour y miner tranquillement des cryptomonnaies, nous apprend Futurism. Si la Cour supérieure de justice de l'Ontario valide sa petite emplette, la société disposera donc bientôt de quatre centrales électriques au gaz naturel dans la province canadienne. Ces infrastructures génèrent une puissance combinée de 310 mégawatts, de quoi miner pas mal de bitcoins.

2022

Ecosystems rely on interconnectedness — bees pollinate the flowers, predators eats prey, and so on. But these webs, though highly evolved, can be delicate. One link goes missing, and a ripple effect is felt throughout the entire system. As more species are lost, that balance becomes increasingly fragile, sometimes to the point of collapse.
The team led by Robert Cowie, a research professor at the University of Hawaii, argues that the International Union for Conservation of Nature (IUCN) Red List of Threatened Species was too focused on the loss of bird and mammal species — and not focused enough on invertebrates, a much larger group.