Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2021

Alors que l’urgence écologique menace plus que jamais les conditions mêmes de la vie sur Terre, la décroissance prospère, soit une décrue du PIB associée à une gestion collective des communs, apparaît comme le seul chemin sociétal permettant d’assurer un avenir pérenne à l’espèce humaine.
Alors que les multiples feux de forêts embrasaient une partie des terres occidentales à l’été 2021, une autre crise liée au réchauffement climatique faisait rage outre-manche, un cataclysme social cette fois.
Dans quelle mesure les étudiants en écoles de commerce, qui ne croisent jamais ou presque la route d’un sociologue ou d’un écologue le temps de leur cursus, peuvent-ils nous sortir de l’urgence environnementale ? Dans cet article, Gabriel Malek, lecteur-contributeur régulier d’Usbek & Rica, imagine comment adapter ces établissements aux besoins de notre temps.
Alors que les entreprises comme l’État n’ont jamais autant parlé d’écologie, la publicité peuple la sphère publique comme privée, alimentant la grande machine consumériste et productiviste. Quelles solutions imaginer pour sortir de ce cruel paradoxe ?
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.