Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Entre le lancement du premier satellite artificiel en 1957, le satellite soviétique Spoutnik-1, et la fin de l'année 2019, l'humanité avait placé en orbite un total de quelque 8.500 objets, dont environ 5.100 étaient encore en place selon un recensement réalisé il y a trois ans et demi. À peine cinq ans plus tard, avec l'émergence de nouveaux acteurs dans le secteur spatial, notamment des entreprises privées, le nombre d'objets envoyés dans l'espace autour de notre planète, catalogués par le Bureau des (...)

2022

Par sa géographie, la Floride située entre le golfe du Mexique et l'océan Atlantique, est déjà particulièrement exposée aux phénomènes climatiques intenses, notamment les ouragans. Ces tempêtes tropicales touchent plusieurs fois par an les côtes de l'état américain, parfois très violemment tel le dernier en date, « Ian », qui a tué au moins 125 personnes en septembre 2022. Mais elle est également de plus en plus affectée par des inondations, des submersions marines et l'érosion du littoral causée par (...)
Un mouvement croissant d’activistes climatiques et de travailleurs humanitaires au Pakistan réclame des réparations afin d’obliger les grands pollueurs du Nord à rendre des comptes. Ils espèrent ainsi remettre en cause le langage de la charité qui occulte l’enjeu fondamental, à savoir : la justice climatique. La notion de « réparations climatiques » sert à véhiculer un large éventail d’idées et de critiques qui visent à établir un lien entre la justice climatique et d’autres formes d’injustices, économiques et sociales.
Le nouveau Premier ministre Anthony Albanese a promis de faire de l’Australie une « superpuissance des énergies renouvelables » et de réduire de 43% les émissions de CO₂ du pays d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2005. Ainsi se pose de nouveau la question de l’avenir des énergies fossiles, et par conséquent des 50.000 emplois directs et 120.000 emplois indirects (chiffres du lobby Minerals Council of Australia) liés à l’industrie du charbon en Australie.
C’est un mur de sable orangé de plusieurs centaines de mètres de haut, poussé par de puissantes rafales de vent, 50 nœuds en moyenne, qui peut engloutir et plonger une ville dans la nuit en quelques minutes. Les populations du Niger, du Tchad, du Mali, du Soudan, mais aussi d’Irak, d’Iran, du Koweït, jusqu’au Texas et dans l’Arizona connaissent bien ce phénomène spectaculaire, que les météorologues nomment « haboob » (« vent fort » en arabe), l’une des manifestations les plus virulentes des tempêtes de sable et de poussières.