Cyrus Farhangi

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2024

Les climatologues sont particulièrement inquiets. Cette petite tache ne devrait pas être là en 2024. "Les modèles climatiques prévoyaient ce phénomène pour l’année 2100, sans certitude qu’il arrive, mais sûrement pas pour aujourd’hui", explique-t-il. Cette tache bleue représente un endroit où la température diminue. Le réchauffement climatique n'a pas comme seule conséquence un réchauffement global de la planète. Certaines zones deviennent aussi plus froides, avec un dérèglement complet des saisons.
Le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles est dans le rouge en raison du changement climatique.
L’État du Vermont a fait passer une loi, le 30 mai, pour réclamer de l’argent aux entreprises d’énergies fossiles, responsables de catastrophes climatiques. Une loi historique, pas si simple à mettre en place. Atlanta (États-Unis), correspondance Les groupes d’énergies fossiles devront payer. Du moins c’est ce qu’espère l’État du Vermont, dans le nord-est des États-Unis. La loi « Climate Superfund Act », première de ce genre dans le pays, est entrée en vigueur le 30 mai — d’autres États comme celui de New (...)
Dans un rapport publié ce mercredi 8 mai, l’Organisation météorologique mondiale recense 67 événements extrêmes qui ont touché l’Amérique latine et les Caraïbes en 2023 et nuit à leur production agricole.
Google présente une IA générative capable de prédire les futures catastrophes climatiques en un temps record. Le système peut générer 256 prévisions en trois minutes, d'une qualité comparable à celles du système de prévision opérationnel américain (GEFS).
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
Un total de 399 catastrophes naturelles ont coûté la vie à 86.473 personnes dans le monde en 2023, selon un rapport du Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (Cred) de l'UCLouvain, publié vendredi.
Le rapport remis au gouvernement préconise de revoir la surprime catastrophes naturelles pour éviter les "déserts assurantiels".
Un rapport a été remis ce mardi 2 avril au gouvernement pour tenter de répondre aux enjeux d’assurabilité dans les régions exposées aux phénomènes météorologiques extrêmes. L’exécutif se laisse cinq mois pour en étudier les préconisations.
La moyenne des coûts des sinistres climatiques a presque doublé ces dernières années, selon France assureurs.
Avec l'augmentation du risque de catastrophes naturelles, les tarifs des assurances risquent d'exploser. Jean-Marc Jancovici explique l'importance de mettre en place des mesures de prévention.
Les catastrophes climatiques se multiplient dans ce pays d’Afrique australe en faillite depuis 2020. Face à l’assèchement des cours d’eau qui alimentent les barrages, l’état d’urgence a été décrété.
Une base de données, reconnue mondialement et créée par la chercheuse de l'UCLouvain Debarati Guha-Sapir permet de prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles.
Inondations, sécheresse... Les catastrophes naturelles s’enchaînent dans les communes d’Ecques et de Blangy-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais. Refusant de fuir, les habitants s’organisent pour vivre avec.
La facture des catastrophes climatiques ne cesse de s’alourdir. Au point de faire craquer le système d’indemnisation français, basé sur une prise en charge à 50% par la Caisse centrale de réassurance et sur une garantie de l’État. Le gouvernement vient de décider d’une augmentation de la surprime sur les contrats d’assurance qui alimente ce régime en déficit constant depuis plusieurs années. Mais elle risque d’être insuffisante face à l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des événements climatiques.
C'est ce qu'affirme le réassureur allemand Munich Re.
"Je ne suis certainement pas opposée à l'ouverture d'une nouvelle antenne bien localisée [pour la Protection civile], comme dans le Westhoek ou le Limbourg", a indiqué vendredi matin la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden dans l'émission De Octhend sur Radio 1.
Vagues de résiliations, appels d’offres sans succès, hausse des cotisations… La multiplication des aléas climatiques pousse les assurances à se détourner du marché des collectivités, devenu peu rentable.

2023

Entre 1980 et 2022, les États-Unis ont connu 155 “catastrophes à 1 milliard de dollars”. Leur fréquence s’accélère.
Publié vendredi, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture indique que les inondations, sécheresses, tempêtes, guerres et autres catastrophes ont coûté 3 800 milliards de dollars de pertes en récoltes mais aussi en cheptels en l'espace de trois décennies.
Entre 2016 et 2021, quatre types de catastrophes climatiques (inondations, tempêtes, sécheresses, incendies), dont la fréquence et l’intensité augmentent avec le réchauffement de la planète, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants à l’intérieur de 44 pays, dont 95% liés aux inondations et aux tempêtes, détaille le rapport. Et ce n’est là que « la partie émergée de l’iceberg », souligne l’UNICEF, déplorant le manque d’attention portée à ces « victimes invisibles ».
Inondations, tempêtes, sécheresses : les catastrophes alimentées par le changement climatique ont provoqué...
Accentués par le changement climatique, les désastres se multiplient, causant des milliards de dollars de dégâts. En pleine croissance, le secteur de la reconstruction attire des acteurs financiers, selon un rapport commenté par “The Guardian”.
L’investissement dans les biens communs, la répartition des richesses et celle du pouvoir déterminent la vulnérabilité des populations aux catastrophes naturelles, explique le professeur Jean-Paul Vanderlinden.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Whilst fossil fuel companies' history of climate denial is common knowledge, there are still a worrying number of revolving door cases between fossil fuel companies and our EU politicians, Martha Myers writes.
Incendies géants, tempêtes historiques, déluges multiples... Cet été, les extrêmes climatiques ont frappé partout dans le monde, battant de nombreux records. Au point de susciter l’effroi des climatologues. Retour en carte sur cet été historique.
Le premier semestre 2023 s'avère dévastateur en termes d’événements climatiques extrêmes. Selon Swiss Re, le coût des catastrophes naturelles a atteint 120 milliards de dollars dans le monde, dont 50 milliards de coûts assurés. Pour le réassureur, des efforts d’adaptation au changement climatique doivent être faits. Mais l’ONG Reclaim finance pointe un double discours du secteur, qui continue de financer des projets d’énergies fossiles.
Canicules, tornades, tsunamis… La météo tend à s’intensifier à mesure que le réchauffement climatique gagne du terrain. Pointée du doigt par la série documentaire "Alerte météo", cette évolution de notre climat pourrait avoir des conséquences dévastatrices si des mesures ne sont pas prises rapidement.
Les  catastrophes naturelles n'auront jamais coûté aussi cher aux assurances. C'est ce que révèle une étude de Swiss Re parue le 12 août, mettant à jour les difficultés des assurances à couvrir ces événements climatiques de plus en plus fréquents. 
Entre 1980 et 2021, les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ont causé la mort de 195 000 personnes et coûté quelque 560 milliards d'euros, rapporte mercredi l'Agence européenne de l'environnement. À elles seules, les canicules comptent pour 81 % du nombre de morts.
La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine.
La plus grande assurance américaine refuse désormais d'établir de nouveaux contrats (CNN, Guardian). State Farm, géant de l'assurance en Californie, a dépensé toutes les réserves constituées au cours des vingt dernières années pour indemniser ses clients victimes de récentes catastrophes et refuse de prendre plus de risques. L'état le plus riche et le plus peuplé [...]
Environ 80% des municipalités canadiennes sont établies dans des zones inondables. Cette statistique peut s’expliquer par le développement historique des communautés le long des cours d’eau. En raison de la croissance démographique, nous estimons qu’aujourd’hui 20% des résidences sont situées dans une zone inondable répertoriée. Le phénomène ne fait que s’amplifier.
Aujourd'hui je vous livre une sélection de phrases exactes du résumé pour décideurs du rapport du GIEC avec le numéro de paragraphe. Si cela vous est utile, vous pouvez donc les citer ainsi. Ce document montre que le réchauffement causé par l'Homme contribue déjà à de nombreux événements extrêmes partout dans le monde. Pour chaque [...]
Le GIEC nous alerte cette semaine sur l’urgence de juguler le réchauffement climatique. Nous savons déjà que les catastrophes s’amplifieront dans les années à venir. Les réductions d’émissions porteront leurs fruits autour de 2050. Si elles restent incontrôlées, les catastrophes s'aggraveront encore. Les auteurs du GIEC expliquent que les années le plus chaudes vécues jusqu’à [...]
Il y a un an, l'ONU s'était fixée l'objectif ambitieux que d'ici 2027, chaque personne sur Terre puisse être prévenue de l'imminence d'un événement météo extrême, un programme chiffré à 3,1 milliards de dollars. Nous avons montré que vous récupérez au moins dix fois l'argent quand vous investissez dans ces services" qui ne sont présents que "dans la moitié" des pays du monde, a insisté jeudi Petteri Taalas, patron de l'Organisation météo mondiale (OMM), qui s'est engagée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur l'eau à accélérer la mise en oeuvre, en commençant par les désastres liés à l'eau.
L’ouragan Ian en Floride, les inondations et la sécheresse partout dans le monde, la grêle en France… Les dommages des épisodes météorologiques extrêmes ont atteint 275 milliards de dollars en 2022, dont 125 étaient couverts par les assurances. Avec l’avancée des changements climatiques, ces coûts risquent d’augmenter d’année en année.
Pour le climatologue liégeois Xavier Fettweis, ce n’est malheureusement pas ce nouveau rapport du Giec “qui fera bouger les choses mais le changement climatique lui-même et ses catastrophes…”
Un nouvel article de Yale Climate Connection se penche sur les événements extrêmes présents et futurs (lien). Ils notent l'augmentation d'événements extrêmes et les raisons de leur aggravation rapide récente. Ils relèvent que la combinaison de plus d'énergie thermique et d'une circulation atmosphérique perturbée a rendu les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses. Les [...]
Séismes, inondations ou tempêtes: le monde n'est pas assez préparé à affronter les catastrophes, auxquelles les gouvernements ne font trop souvent que réagir après coup, déplore un rapport publié mardi qui appelle à repenser la gestion des risques.
La société d'analyse des risques XDI a dévoilé son classement mondial des régions du monde dont les bâtiments sont les plus menacés par les catastrophes climatiques. Les provinces chinoises occupent la quasi-totalité des cent premières places du classement, suivies des États-Unis.
Le coût des catastrophes naturelles devrait atteindre 10 milliards d'euros pour 2022 d'après France Assureurs, un record depuis 1999.
L’accélération du réchauffement climatique commence déjà à peser très lourd sur les assureurs. Et la facture cumulée devrait dépasser les 140 milliards d’euros pour les 30 prochaines années.
L’augmentation des frais concernant les dégâts est liée à « l’intensification des phénomènes » climatiques extrêmes et à une « augmentation de leur fréquence », a annoncé jeudi la présidente de France Assureurs.
Selon le rapport climatique de 2022 effectué par un organisme australien, les sécheresses et inondations de l'année dernière sont directement dues à un bouleversement du cycle de l'eau.
Alors que 2022 est la cinquième année la plus chaude au niveau mondial, 11 000 personnes ont trouvé la mort dans des catastrophes naturelles, qui ont aussi causé de lourdes pertes financières.
Les principales catastrophes météorologiques ayant frappé les Etats-Unis en 2022 ont causé au moins 165 milliards de dollars de dégâts.
Depuis quelques mois, les tenants de la croissance nous abreuvent d'appels à la sobriété : il s'agirait d'un remède nécessaire face aux pénuries d'énergie fossile à venir. Mais cette sobriété est-elle pour autant à la hauteur des enjeux écologiques contemporains ? Ne faudrait-il pas plutôt penser des politiques terrestres à partir de la question de la panne, de la maintenance et du démantèlement des infrastructures néfastes ?

2022

L’économiste Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise des subprimes en 2006, publie aujourd’hui «Mégamenaces». Catastrophes naturelles, menaces climatiques, crise économique, endettement... Il nous a accordé une interview exclusive sur sa vision du monde en 2022.
Comme chaque année, l'ONG britannique Christian Aid dresse la liste des dix catastrophes climatiques les plus coûteuses de l'année 2022. Les Etats-Unis, frappés en ce moment par une impression tempête hivernale, payent le plus lourd tribut. L'ouragan Ian qui a frappé le pays en octobre dernier, l'un des plus meurtriers, a coûté 100 milliards de dollars. Outre les impacts économiques, Christian Aid dresse aussi une liste des catastrophes les plus coûteuses pour les populations dans les pays pauvres, ceux qui sont le moins responsables du changement climatique.
Most expensive storm cost $100bn while deadliest floods killed 1,700 and displaced 7 million, report finds
Les chiffres de l’Institut Swiss Re pour 2022 confirment la tendance d’une multiplication des catastrophes naturelles et des coûts associés à ces sinistres. Pour la 2ème année consécutive, les pertes assurées estimées dépassent les 100 milliards de dollars, poursuivant la tendance d’une « augmentation annuelle moyenne de 5 à 7% sur les dernières décennies. »
La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
Les Nations unies souhaitent mettre en place un réseau d'alerte précoce des catastrophes météo.
Somalie, Haïti, Kenya, Afghanistan, Guatemala… Le risque de famine progresse de façon alarmante dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique aggravent le phénomène. Une étude d’Oxfam sur dix pays particulièrement exposés aux catastrophes climatiques, comme la sécheresse, montre que le nombre de personnes souffrant gravement de la faim y a plus que doublé depuis 2016.
La tempête Fiona a ravagé une fois de plus la Guadeloupe. Elle a fait au moins un mort et des dommages considérables : routes, ponts, voitures dévastés… La brusque montée des eaux n’a occupé que quelques heures les médias de la métropole, renforçant le sentiment d’abandon d’une île qui essuie, pour la seconde fois en six mois, une catastrophe climatique qui détruit ses infrastructures.
Les inondations au Pakistan provoquent des « migrations climatiques ». Dans une tribune au « Monde », le politiste François Gemenne défend la mise en place d’une gouvernance internationale sur cette question.
Le Club de Rome, un groupe de réflexion de scientifiques et d’économistes fondé en 1968, publie un nouvel ouvrage sur les catastrophes que notre civilisation pourrait bientôt endurer : "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous : guide de survie pour l’humanité).
(cartes) Tempête extrême d’un côté, sécheresse de l’autre... Certes, le changement climatique n’explique pas l’intégralité de ces phénomènes, mais il est en moyenne plus rapide dans le bassin méditerranéen que dans le reste du monde
Il faut souhaiter que les situations d’urgence vécues depuis le début de l’été accélèrent une prise de conscience qui résiste au passage des saisons. La salutaire planification écologique annoncée par le gouvernement attend toujours d’entrer dans les faits. Or, le temps presse.
Alors que l'Europe avait été marquée par des inondations dévastatrices lors de l'été 2021, le vieux continent connaît cette année une sécheresse exceptionnelle, entraînant des catastrophes d'une ampleur inédite.
Selon un rapport du réassureur allemand Munich Re paru le 28 juillet dernier, les catastrophes naturelles telles que les vagues de chaleur, les pluies diluviennes et autres tornades ont déjà causé plus de 65 milliards de dollars de pertes économiques entre les mois de janvier et de juin.
Le début de l’année 2022 est marqué par une succession de catastrophes naturelles liées au climat. Au point que le coût des sinistres indemnisé par les assureurs a explosé, dépassant en seulement quelques mois les dernières moyennes annuelles. Et encore, ces données ne tiennent pas encore compte des dégâts causés par les feux de forêt de ce début d'été. La mise en place de politiques de prévention et d’adaptation aux aléas naturels se fait de plus en plus pressante.
Les forêts du monde entier perdent leur résilience et deviennent plus vulnérables aux perturbations à mesure que la planète se réchauffe. C’est particulièrement vrai pour les écosystèmes des régions tropicales, tempérées et sèches du monde, selon une nouvelle étude.
Les chercheurs Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra, Guntram Wolff plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les États membres.
La furie d’une rivière qui emporte tout sur son passage, des voitures qui s’empilent les unes sur les autres, des maisons qui perdent pied et s’effondrent sous la force de l’eau, des habitants épouvantés qui se réfugient sur les toits. Et puis des morts…
La semaine dernière, le commissaire aux assurances de la Louisiane, Jim Donelon, a tenu une conférence de presse pour annoncer de très mauvaises nouvelles. Quelques mois plus tôt, une grande compagnie d’assurance appelée Lighthouse avait fait faillite, laissant près de 30 000 propriétaires de l’État sans couverture contre les tempêtes. L’entreprise a fait faillite grâce à l’ouragan Ida de l’année dernière, qui a entraîné 400 millions de dollars de dommages et intérêts, soit bien plus d’argent que la société n’en avait sous la main. Il appartenait à Donelon de trouver une nouvelle société pour reprendre ces polices abandonnées, mais aucune autre société n’en voulait. En fait, d’autres entreprises fuyaient l’État en masse.
L’Unesco a rappelé mardi la certitude d’un raz-de-marée dans la zone d’ici les trente prochaines années. Bernard Aliaga, spécialiste des tsunamis, alerte sur les risques et la prévention de ces événements peu connus sur nos côtes.
Davantage de pays doivent «penser résilience» et adopter et améliorer de toute urgence des systèmes d'alerte précoce afin de réduire les risques liés à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a conclu vendredi un forum des Nations Unies sur les catastrophes.
En Allemagne, en Espagne ou encore en Inde et au Pakistan, les tempêtes, les températures records et les inondations ont fait la Une des journaux ces derniers temps. Ça ne pourrait être là qu’un avant-goût de ce qui nous attend, à en croire le dernier bilan du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe. Il prévoit que d’ici 2030, 1,5 catastrophe se produira tous les jours. Les populations les plus vulnérables sont les premières concernées.
Le monde connaîtra 1,5 catastrophe de moyenne à grande ampleur chaque jour jusqu'à la fin de la décennie, à moins que les pays n'intensifient leurs mesures de prévention et de réduction des risques, a déclaré mercredi la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina Mohammed, à Bali, en Indonésie.
Comment anticiper et gérer les catastrophes ? Gael Musquet, météorologue, informaticien, et spécialiste de l’anticipation et de la gestion des catastrophes naturelles.
Le cours du blé tendre a atteint un sommet, lundi 16 mai, clôturant à 438,75 euros la tonne. Une « succession de catastrophes » est venue plomber l’offre de blé, selon le cabinet d’analyse des marchés agricoles Agritel, et déséquilibre le marché mondial.
Les conflits et les désastres naturels ont fait fuir des millions de personnes l’an dernier à l’intérieur même de leur pays, portant le nombre total des déplacés à un record de près de soixante millions, selon une étude rendue publique jeudi par des ONG. Les personnes déplacées internes étaient 59,1 millions en 2021, dont près de la moitié avaient moins de 18 ans, selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). D’année en année, ce chiffre -qui ne tient donc pas compte des réfugiés à l’étranger- ne cesse de croître et un nouveau record devrait être établi à ce sujet en 2022 en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a commencé le 24 février. Il s’agit du deuxième chiffre annuel le plus élevé en dix ans, derrière 2020, qui avait enregistré un nombre record de déplacements dus à une série de catastrophes naturelles.
Avec les changements climatiques, les sécheresses deviennent plus nombreuses et plus intenses. Quelles en sont les conséquences dans le monde, et à quoi faut-il s'attendre dans le demi-siècle à venir ? Un nouveau rapport des Nations unies dresse un bilan chiffré et sonne l'alarme.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
L’humanité entre dans une spirale d’autodestruction. Voici le constat dramatique dressé dans un rapport publié le 26 avril par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
L'action de l'homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l'ONU, appelant à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
En 2021, 432 catastrophes naturelles ont été enregistrées, selon le rapport du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (Cred) de l’UCLouvain, rendu public lundi. C’est une augmentation par rapport à une moyenne annuelle qui se situait à 357 entre 2001 et 2020. Ces événements ont causé 10.492 décès, touché 101,8 millions de personnes et engendré environ 252,1 milliards de dollars de pertes économiques dans le monde.
Un dicton populaire espagnol déclare que l’être humain est la seule espèce capable de buter deux fois sur la même pierre… Dans les faits, les catastrophes survenues au cours des deux dernières décennies – et présentées de manière quasi systématique par les autorités, les médias et nombre d’experts comme « inédites », et donc imprévisibles – ont généralement des précédents que nous serions bien inspirés de ne pas oublier. La catastrophe du Covid, avec ses 124 000 morts en France et 5,5 millions dans le monde illustre magistralement la vulnérabilité croissante de nos sociétés induite par une rupture mémorielle généralisée.
« Les inondations touchent près d’un tiers de la population mondiale » Les inondations sont également un désastre économique. Dans son rapport sur les coûts des sinistres et catastrophes naturelles publié ce mercredi 30 mars, la société d’assurance et de réassurance Swiss Re évaluait à 82 milliards de dollars (73 milliards d’euros) pour le monde entier le coût des dégâts causés par les pluies intenses en 2021.
Depuis trois semaines, des évènements dans l’actualité climatique ont été totalement effacés. Le rapport du GIEC n’a même pas fait 24h dans l’actualité. Les catastrophes aux 4 coins du monde n’ont parfois même pas eu droit à un bandeau sur les chaines d’info en continu. Mais est-ce vraiment le moment d’en parler ? Est-ce vraiment le bon moment pour apporter d’autres mauvaises nouvelles ?
C’est un rapport qui a marqué les esprits quand il est sorti en mars 1972 et qui fête donc ses 50 ans, le rapport Meadows, du nom de Dennis Meadows, professeur au MIT, qui, à la demande du Club de Rome, a étudié cette question : quelles sont les limites à la croissance ? Avec une équipe de scientifiques, il s’est attelé en pleine Trente Glorieuses à cette problématique.
Les catastrophes naturelles ont représenté un coût pour les assureurs de près de 2,8 milliards d'euros en Belgique l'an dernier, ressort-il mardi du rapport annuel de la fédération sectorielle Assuralia. En 2020 et 2019, la perte avait respectivement avoisiné les 369 millions et 337 millions d'euros.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
Des canicules au Covid, les métropoles semblent mal préparées pour gérer les crises. Urbanisme ou architecture ne sont pas seuls en cause : d'après le sociologue Eric Klinenberg qui s'est basé sur l'étude de la canicule de 1995 à Chicago, ce sont d'abord les ruptures sociales qui nous fragilisent. Comment redessiner nos territoires, des villes aux campagnes pour faire face aux catastrophes ? Nos villes peuvent-elles devenir résilientes ? C’est tout l’objet du travail mené par le sociologue américain Eric Klinenberg. Son autopsie sociale de la canicule de 1995 à Chicago pose les jalons d’une analyse clinique et froide d’une condition urbaine contemporaine qui exacerbe les inégalités sociales et les injustices environnementales.
La modernité industrielle a de facto conduit l’humanité à se confronter à de nouveaux risques. À cela s’accompagnent des modifications profondes dans les rapports que les sociétés occidentales entretiennent avec le domaine des désastres et des catastrophes. Le divorce entre humanité et nature est un passage fondamental pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cette séparation a commencé à prendre corps au XVIIIème siècle, peu avant la diffusion du capitalisme industriel. Parmi les événements déclencheurs, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 constitue un moment décisif, non tant à cause de ses dégâts matériels, mais surtout en raison de son impact sur la culture européenne des Lumières.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Depuis ce lundi 14 février et pendant deux semaines, les 195 États membres du Giec sont réunis pour adopter un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés", estime son président. Sur presque tous les continents, le monde voit déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'œuvre, que ce soit en Californie où sévit une "canicule hivernale" ou en Europe où la sécheresse actuelle est exceptionnelle et inquiétante.
Dans un rapport publié ce jeudi, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) appelle à continuer de prendre des mesures d’adaptation tant au niveau individuel qu’étatique, constatant par ailleurs que les différentes catastrophes climatiques ont coûté 510 milliards d’euros dans le continent ces quatre dernières décennies.
Par rapport aux deux années précédentes (210 milliards de dollars en 2020 et 166 milliards de dollars en 2019), les dégâts financiers liés aux inondations, incendies et tremblements de terre ont été beaucoup plus élevés. Selon Munich Re, l'année 2021 a été la troisième année la plus coûteuse en termes d'indemnisations. L'année 2011, avec le séisme au Japon et la catastrophe de Fukushima a coûté le plus aux assureurs (355 milliards de dollars).
Près de 700 personnes sont décédées à cause de catastrophes météorologiques en 2021 dans les Etats américains, ..., un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2011, selon le rapport d'une agence fédérale publié lundi.

2021

Les dix plus grandes catastrophes climatiques en 2021 dans le monde ont coûté 170 milliards de dollars, révèle un rapport d'une ONG britannique, publié ce lundi. C'est une hausse de 24% par rapport à 2020. Des chiffres records qui inquiètent les assureurs.
Au cours des années 2019 et 2020, des centaines d'incendies ont brûlé dans la toundra de Sibérie, libérant des réserves de carbone similaires à l'ensemble des émissions annuelles de la France. Alors que l'Arctique continue de se réchauffer, des incendies similaires sont susceptibles de devenir plus fréquents : la foudre, l'un des rares allume-feu dans le Grand Nord, est de plus en plus courante.
L'Ouragan Ida qui a balayé la Louisiane, les inondations en Belgique et en Allemagne et le vortex polaire au Texas. Voici les trois catastrophes météo qui ont coûté le plus cher en 2021 et qui reflètent, selon l'ONG britannique Christan Aid, l'impact grandissant du réchauffement climatique. Les pays développés sont cette année sur-représentés dans ce classement, preuve qu'ils n'échappent pas à la crise.
Au total, les dix catastophes les plus coûteuses ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages, ont fait au moins 1 075 morts et déplacé plus de 1,3 million de personnes, d’après Christian Aid.
Les dix catastrophes météo les plus coûteuses de 2021 ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages au total, chiffre en augmentation sur 2020 et qui reflète l'impact grandissant du réchauffement climatique, selon une ONG britannique.
L'assureur Aon estime que 2021 sera la sixième année, et la quatrième consécutive, où les catastrophes naturelles dans le monde ont causé plus de 100 milliards de dollars de dommages.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
New York, géant urbain entouré par les eaux et menacé par le dérèglement climatique, se protège derrière un gigantesque mur anti-inondations, espérant éviter les catastrophes des dix dernières années.
Un graphique démontrant que le nombre de décès liés aux catastrophes climatiques a baissé drastiquement depuis 1920 circule sur internet. Le principe est correct. Les experts ont cependant remarqué que les données sur lesquelles le graphique était basé étaient incomplètes.
Ce mémoire est l’aboutissement d’un parcours d’étude unifié par le souci du monde. Après une licence de sciences informatiques, un bachelor de sciences sociales et un double master de sciences et politiques environnementales, la distance réflexive sur les problématiques globales me semblait toujours fragile. Au printemps 2019, dans le cadre de l’enseignement Théories et Politiques de la Décroissance (Sciences Po) assuré par Agnès Sinaï (Institut Momentum) et Luc Semal (Muséum National d’Histoire Naturelle), j’ai néanmoins été invité à découvrir le philosophe Günther Anders. Ce fut une rencontre bouleversante.
Pénurie d'eau, catastrophes climatiques, émeutes... les armées sont en première ligne face au changement climatique. L'enjeu a pris une nouvelle dimension ces derniers mois alors que les services de renseignements américains et le Pentagone estiment qu'ils pourraient même provoquer l'effondrement de certains États. Ses impacts bénéficient déjà au développement de certains groupes terroristes comme Boko Haram.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
La désorganisation logistique provoquée par la crise sanitaire, les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques et une flambée de la demande sur des produits en tension provoquent des ruptures d’approvisionnement. Les entreprises les plus engagées sont d’autant plus touchées par ce phénomène mondial que la demande de matières premières durables augmente. Certains groupes sont contraints de reporter des lancements, d’annuler des projets durables ou d’être moins exigeants sur les conditions de production.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
La Conférence COP26, à Glasgow prend la mesure du défi qui nous attend. Plusieurs dirigeants ont dit qu’il ont dit qu’il faut agir maintenant pour sauver le monde. L’ancien secrétaire-général de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré que nous avions laissé tomber le monde, laissé tomber les communautés les plus vulnérables.
Le photographe et réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand fait part sur franceinfo dimanche de ses doutes sur l'efficacité de sommets tels que la COP26, qui s'est ouvert dimanche à Glasgow.
Du haut de la Station spatiale internationale, à 400 km d’altitude, Thomas Pesquet a observé les dernières catastrophes survenues sur Terre ces six derniers mois : ouragans, feux de forêt et colonnes de fumée ininterrompues. Pour la seconde fois, il constate le changement climatique à l’œuvre et exhorte les gouvernements à écouter les experts.
M. Poutine a longtemps minimisé le rôle de l'humain dans le changement climatique, mais il s'est récemment montré plus engagé sur le sujet, notamment du fait de la multiplication de catastrophes naturelles --comme des incendies records-- dans son pays.
Au moins trente personnes ont été tuées et 13 sont portées disparues aux Philippines après le passage d’un puissant typhon accompagné de fortes précipitations qui a entraîné des inondations et des glissements de terrain, a annoncé jeudi l’agence nationale de gestion des catastrophes.
Zoonoses, pandémies, tout semble indiquer que la fréquence des catastrophes sanitaires provoquées par la modernité industrielle va s'accélérer au cours des prochaines décennies. Faut-il alors parler de Pathocène pour désigner notre temps?
Les générations d'aujourd'hui seront exposées à des événements extrêmes bien plus fréquents que ceux qu'ont connus leurs parents et leurs grands-parents au cours de leur vie. Nous léguons ainsi une énorme dette climatique à nos enfants, qui devront apprendre à vivre dans un monde plus pénible et plus dangereux.
Nous vivons ces derniers mois une explosion de catastrophes climatiques partout dans le monde. Canicules accablantes, records de chaleur, sécheresses interminables, méga-incendies, précipitations torrentielles, inondations dévastatrices, tempêtes ravageuses…
Selon une étude inédite, les enfants âgés de six ans en 2020 seront victimes de deux fois plus de cyclones et de feux de forêts que leurs grands-parents nés dans les années 1960.
On le savait déjà, mais une étude prouve l’ampleur du phénomène. La jeune génération subira de plein fouet les catastrophes dues au changement climatique. L’étude intitulée «Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques», publiée dimanche dans la prestigieuse revue Science, est la première à s’intéresser aux conséquences du réchauffement climatique selon les catégories d’âge.
L’ONG Save the Children, qui lutte pour la protection des enfants, souligne que ces derniers ont été particulièrement touchés.
Nous devons être conscients qu’en plus des événements présentes dans le rapport du GIEC; il y en aura d’autres. Certaines villes dans le monde seront frappées par des catastrophes exceptionnelles. Sur un million de villes dans le monde et quatre-vingt ans, il y aura de nombreux événements qui sont qualifiés  de  rares ou d’exceptionnels.
Face aux basculements et catastrophes que la science nous annonce, des sentiments divers nous envahissent qui souvent nous paralysent: déni, colère, angoisse, tristesse, impuissance... La première question qui nous vient est: "Que faire ?" Et s'il y avait une autre question, moins urgente mais plus importante?
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
The study from the UN University, the academic and research arm of the UN, looks at 10 different disasters that occurred in 2020 and 2021, and finds that, even though they occurred in very different locations and do not initially appear to have much in common, they are, in fact, interconnected.
Les récents dégâts causés par les catastrophes naturelles aux États-Unis montrent que le changement climatique menace sérieusement les vies et les moyens de subsistance.
Une nouvelle étude parue dans la revue Science montre que les vagues de froid pourraient se multiplier en Asie et en Amérique du Nord à cause de « l’étirement » du vortex polaire Arctique, une masse d’air froid qui génère des températures glaciales en hiver. Malgré les apparences, ce phénomène est directement lié à l’augmentation des températures.
Selon un rapport publié par l’ONU, 11 000 catastrophes attribuées aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes ont frappé le monde ces cinquante dernières années.
Véhicules emportés par les flots, rues transformées en torrents de boue: les fortes pluies qui se sont abattues sur l'Espagne n'ont pas fait de victimes mais laissé jeudi d'impressionnants dégâts.
Selon l'Atlas de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui répertorie le nombre de morts et les pertes économi,ques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes de 1970 à 2019, ces catastrophes ont été multipliées par cinq durant cette période.
En plus de frapper une des parties des États-Unis les plus exposées aux ouragans —la Louisiane— l’ouragan Ida a frappé de plein fouet, le 29 août, une région possédant une des plus grandes concentrations d’industries pétrolières, gazières et chimiques.
"Face à aux enchaînements de catastrophes sanitaires, climatiques et sociales survenus cet été, les habitudes et les routines ne peuvent plus constituer une réponse", souligne Céline Nieuwenhuys (Fédération des services sociaux), dans un texte coécrit avec Véronique van der Plancke et Paul Hermant. Voici une proposition de rupture.
Les événements climatiques du premier semestre 2021 auront causé près de 40 milliards de dollars de dommages assurés, selon une étude de Swiss Re. L’enchaînement de tempêtes, inondations, grêle, etc., en raison du dérèglement climatique fait monter le prix de ces catastrophes naturelles, qui atteignent de zones de plus en plus développées. Pour le réassureur, adapter ces zones économiques aux événements climatiques devient de plus en plus crucial pour pouvoir continuer à les assurer.
Du Groenland à la Grèce en passant par la Belgique, les catastrophes climatiques se sont enchaînées cet été. Nul n’a pu échapper à ces images, pas même les enfants. Alors comment leur expliquer ces scènes de chaos aux quatre coins du monde ?
Tortues d’Hermann, lynx du désert, oiseaux, amphibiens et reptiles… Les incendies massifs qui ont ravagé la planète cet été mettent en danger la faune sauvage à court comme à long terme. Les associations écologistes s’inquiètent de la fréquence de ces catastrophes, imputables à l’activité humaine.
« Il est important de nous engager de manière profonde et systématique à l’avenir dans le programme climatique et environnemental », a déclaré le président russe. Les feux de forêts en Sibérie ont déjà ravagé plus de 16,6 millions d’hectares.
Kyriakos Mitsotakis a déclaré qu’il considérait la crise climatique comme l’une des principales cause des incendies dévastateurs qui ravagent le pays.
En juin, la nouvelle fuita via l’AFP. Sans surprise le GIEC vient d’annoncer que du côté du climat, ça va chauffer. Dans cette grisaille, une bonne nouvelle. Toutes les catastrophes climatiques de cet été ne sont pas pires que celles qui viendront l’année prochaine et les années suivantes!
Après deux semaines de réunion à huis clos et en virtuel, 195 pays ont approuvé cette première évaluation complète du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) depuis sept ans et rendue publique lundi 9 août. Le "résumé pour les décideurs" a été négocié ligne par ligne et mot par mot.
Allemagne, Belgique, Afghanistan, Chine... Les inondations et autres catastrophes climatiques se succèdent dans le monde ces dernières semaines, sans pourtant faire l’objet de la même attention des citoyens et des médias. Analyse.
Les scènes d’apocalypse n’arrivent pas qu’ailleurs. Les Français découvrent qu’ils peuvent, eux aussi, souffrir d’événements naturels extrêmes. Le dérèglement climatique va plus vite que la réforme du système d’indemnisation des catastrophes naturelles. Derrière des maisons irrémédiablement condamnées, il y a les projets de vie en miettes.
Le GIEC avait prévu que le réchauffement climatique causerait une augmentation du nombre d’inondations, et celle-ci a été observée dès 2013 déjà. La température de la Planète est montée rapidement en 2015 et 2016. A ce moment-là, l‘Organisation Météorologique Mondiale prévenait que nous étions entrés en territoire inconnu, où nous attendaient des catastrophes nouvelles. et au cours de des dernières années, les débordements suivant les pluies intenses se sont encore multipliés.
Alors que les catastrophes naturelles en chaîne rappellent l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, les discussions censées préparer la COP26, grand rendez-vous international sur le climat, capotent. Les États ne parviennent pas à se mettre d'accord, ni sur des objectifs clés, comme la limitation du réchauffement à 1,5 °C, ni sur les stratégies pour y parvenir.
Après Liège, le parquet de Coblence lance un audit pour examiner si, lors des catastrophes de mi-juillet, les alertes et évacuations ont été «éventuellement négligées ou retardées» en Rhénanie-Palatinat.
Incendies de forêt gigantesques, canicules, sécheresse, tempêtes tropicales et hivernales. Les Etats-Unis sont victimes de catastrophes naturelles à répétition. Mais est-ce la faute du changement climatique ? Certaines agences nationales américaines font le lien et prévoient de lourdes conséquences sur l’économie américaine.
Dès le début des années 1970, le Club de Rome et les travaux de Meadows et Forrester ont donné le rapport intitulé Halte à la croissance !. Il y était établi, solides simulations à l’appui, que continuer à faire de l’économie-gestion-croissance sur le mode des années 1960 (déjà), c’était faire aller le monde de catastrophes en crises continues, qui culmineraient, selon les modélisations, en un cataclysme planétaire majeur vers les années 2015-2020 ! Prévision imparable !
Catastrophes naturelles et bouleversements majeurs pour l'humanité ne sont pas les seules conséquences du changement climatique: il modifie aussi le langage, obligé de s'adapter en créant de nouveaux mots.
Notre monde subit un réchauffement de +1,2 °C et déjà, des assureurs se désengagent de certaines zones qu’ils considèrent trop à risques. En Floride, région particulièrement touchée par les catastrophes climatiques, certains particuliers ne trouvent ainsi plus d’assureurs privés. En Allemagne, après les inondations historiques, les assureurs ont prévenu : si rien n’est fait pour limiter un réchauffement à +2 °C, l’assurance ne sera plus possible.
L’été n’est même pas à moitié fini, et nous avons vu vagues de chaleur dans le nord-ouest du Pacifique et au Canada avec des températures qui seraient chaudes pour la Vallée de la Mort, d’énormes incendies qui ont envoyé de la fumée à travers l’Amérique du Nord, et des inondations mortelles de proportions bibliques dans Allemagne et Chine. Les scientifiques ont mis en garde contre plus de 50 ans sur l’augmentation des événements extrêmes résultant de changements subtils du climat moyen, ...
Le début d’une action plus rapide et plus forte ? Au beau milieu d’un été marqué par des catastrophes climatiques, 195 pays entament ce lundi l’adoption des nouvelles prévisions des experts climat de l’Organisation des nations unies (ONU). Ce nouveau rapport de référence intervient sept ans après la dernière évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et devrait (dans l’idée) inciter à davantage lutter contre le changement climatique.
C’est un texte très attendu et dont certains points ont, d'ailleurs, fuité dans la presse en juin dernier. Le dernier rapport d'évaluation des scientifiques du Giec date de 2014 et le monde a beaucoup changé entretemps.
Alors que déluges et incendies ravagent le monde à un rythme effréné, 195 pays ont commencé lundi l'adoption des nouvelles prévisions des experts climat de l'ONU, un rapport « crucial pour le succès » de la conférence climat COP26 de novembre. Sept ans après la dernière évaluation, ce nouveau rapport du GIEC tombe au milieu d'une avalanche de catastrophes qui ont remis les effets du dérèglement climatique à la une...
À regarder attentivement les images et à écouter les témoignages, il y a un constat objectif qui peut être fait : les inondations n’ont manifestement pas touché toutes les couches sociales de la population locale de la même façon. Tous les bords de cours d’eau ne sont pas socialement défavorisés, mais on ne peut être que frappé par le nombre de ménages aux revenus relativement faibles habitant dans des “maisons ouvrières” qui sont touchées par ces catastrophes.
Précédés par une avalanche de catastrophes ayant remis le réchauffement à la Une, les experts climat de l'ONU s'apprêtent à publier leurs nouvelles prévisions du dérèglement climatique, un texte de référence à 100 jours d'une conférence climat cruciale pour l'avenir de l'humanité.
Depuis le mois de juin, l’été est marqué par des catastrophes naturelles en cascade, dont l’ampleur et la fréquence pourraient avoir été aggravées par le réchauffement climatique, selon de nombreux climatologues, qui alertent depuis des dizaines d’années.
Je souhaite partager mon expérience et mes réflexions d'agriculteur suite aux catastrophes vécues depuis quelques jour dans l’est et le sud de notre pays et face aux réactions timorées (depuis des années) de nos pouvoirs public concernant ce qu’on appelle l’aménagement de territoire.
Crise Covid, risques climatiques, catastrophes… La question des assurances et de leurs capacités à indemniser les clients se pose de plus en plus.
Les modèles scientifiques avaient vu juste : les catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes correspondent aux prévisions réalisées dès les années 1980 par les climatologues. Alors qu'il est de plus en plus difficile d'ignorer le réchauffement climatique, en percevons-nous vraiment les enjeux ?
Elle est proposée un peu partout depuis hier. Des groupes Facebook se sont créés. La solidarité est bien présente entre les Belges, que ce soit sur les lieux des catastrophes ou en ligne. Ceux qui ont gardé les pieds au sec proposent des logements et des bras pour aider mais aussi des vêtements secs, des couvertures et des repas chauds.
Les Etats-Unis sont en feu, et leur réseau électrique est plus que jamais en crise. Alors que dix des cinquante-deux états font face à des incendies d’une rare violence, la consommation électrique devient un problème pour les gestionnaires de réseau. Pics de consommation, feux qui menacent les lignes électriques, gestion des interconnexions… Alors que le pays fait face à des catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, la refonte de son réseau électrique devient urgente.
Parmi les rebuts gisant au fond des océans, on trouve aussi des déchets radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
Elle partage ainsi le diagnostic de Greta Thunberg: "Nous sommes dans une urgence climatique qui n'a jamais été considérée comme une urgence"
Le réchauffement climatique, la pollution, la déforestation, les guerres, les incendies : tous ces facteurs menacent la biodiversité. L’extinction des espèces végétales est très rapide, c’est pourquoi il est nécessaire de sauvegarder des échantillons de chacune de ces espèces, afin d’être certain de pouvoir les replanter si nécessaire.
L’état d’urgence est déclaré dans presque toute la Californie, en raison d’une sécheresse précoce et massive.
Pour Thierry Ribault, la résilience n’est pas une bonne chose en soi, une force humaine qui aurait été malencontreusement récupérée et instrumentalisée par le néolibéralisme, toujours enclin à compter sur les individus pour surmonter les catastrophes engendrées par un système qu’il n’est pas question de remettre en cause. Il s’agit foncièrement d’une idéologie de l’adaptation et de la soumission, et d’une technologie du consentement, qui transforme les victimes en « acteurs » cogestionnaires de la dévastation.
Pénurie d'eau, émeutes, catastrophes naturelles... Les armées sont en première ligne face à la crise climatique. Lors d'un Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs pays ont plaidé pour plus de coopération dans ce domaine alors qu'Emmanuel Macron appelle à la création d'un ou une envoyée spéciale pour la sécurité climatique. Le changement climatique en tant que "multiplicateur de menaces" doit devenir une priorité, alerte les Etats-Unis. 
Ouragans, inondations, incendies… L’année 2020 a dénombré 980 catastrophes naturelles, qui ont coûté 210 milliards de dollars, en forte augmentation par rapport à 2019. Le changement climatique, qui entraîne une température plus élevée de l’atmosphère et des océans, explique cette multiplication des événements extrêmes.
Comment agir efficacement pour protéger le climat et nos existences ? Dans cet entretien, Andreas Malm souligne le rôle central du capitalisme dans l’enchaînement des catastrophes écologiques. Et plaide pour le sabotage de biens matériels, sans se limiter à la non-violence.

2020

Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde en vingt ans, a alerté lundi l'ONU, signalant que les désastres naturels ont tué plus de 1,2 million de personnes depuis 2000.
Les témoignages venus des vallées de la Vésubie ou de la Roya dans le Sud Est de la France sont tous les mêmes : déluge brutal, coupure généralisée, plus de routes, plus d’eau, plus d’électricité ! En pleine crise du COVID 19, cette catastrophe illustre la nécessité d‘adapter nos infrastructures et nos modes de prévention à un monde de phénomènes violents, répétitifs et complexes.
Les incendies qui ravagent l'Ouest américain sont "des dizaines à des centaines de fois" plus intenses que la moyenne des 15 dernières années, avec une fumée particulièrement épaisse qui a même atteint l'Europe, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Mal de tête, toux, vision troublée: la fumée âcre qui remplit l'atmosphère de le côte ouest américaine, ravagée par des incendies géants, provoque des taux de pollution record et l'inquiétude de la population sur les risques sanitaires.
Avec plus d'un demi-million de personnes forcées à fuir les flammes et un bilan des morts appelé à s'alourdir, la situation sur le front des dizaines d'incendies qui ravagent l'ouest des Etats-Unis devenait vendredi encore plus critique. Alimentés par une sécheresse chronique et des vents violents, les feux disséminés de l'Etat de Washington, frontalier du Canada, jusqu'à la ville californienne de San Diego, à la frontière mexicaine, provoquaient de tristes records.
Après plusieurs années d’événements météorologiques extrêmes, dont les énormes feux de forêts dans l’Ouest américain cette semaine, le changement climatique s’est pour la première fois imposé comme un grand thème de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, sauf pour les républicains.
Une impression d'"enfer" et un ciel d'apocalypse: alimentés par la sécheresse et des vents violents, des incendies d'une ampleur historique continuaient mercredi de ravager la côte ouest des Etats-Unis, et ont causé la mort de six personnes dont un enfant d'un an. L'enfant, retrouvé par des équipes de secours auprès de ses parents gravement brûlés, a péri dans l'Etat de Washington, a annoncé mercredi le bureau du shérif du comté de Okanogan. Tous trois tentaient d'échapper aux flammes.


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