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transports
Depuis 2020, le WWF n’a cessé d’alerter le gouvernement français sur l’augmentation fulgurante des ventes de SUV qui plombe la trajectoire climatique du secteur des transports et menace l’ambition écologique de la France. Plus lourds et plus émetteurs que la moyenne, les modèles SUV vendus en France ont constitué la 2 e source de croissance des émissions françaises de CO 2 ces dix dernières années et coûteront bientôt 400 € de plus chaque année aux plus modestes, piégés par un marché de l’occasion qui s’alourdit de plus en plus de SUV. Depuis notre première alerte en 2020, le gouvernement s’est décidé à agir, sans encore s’en donner les moyens : le « malus poids » imposé aux voitures pesant plus de 1,6 tonne ne touche encore à peine que 8 % des voitures vendues en France et reste bien en peine d’enrayer un phénomène qui touche tous les segments du marché, de la citadine à la berline. Pour preuve : le poids moyen des voitures commercialisées en France a augmenté de 100 kg entre 2020 et 2022. Dans le même temps
I l y a quelques mois, les déclarations d’Augustin de Romanet, le patron d’Aéroports de Paris, invitant « les gens à être plus raisonnables » et à faire preuve de modération dans leur usage du transport aérien, ont été remarquées, voire saluées. Dans le même temps, il ajoutait que « sur le long terme, c’est le transport aérien qui sera le système le moins émetteur de CO2 », car « l’infrastructure de l’avion, c’est l’air » et si « vous analysez la quantité de CO2 émise pour faire des voies de chemin de fer, du ballast, vous savez que sur le long terme, le transport aérien est extrêmement vertueux » 1 .
Les transports ont compté pour près de 31% de la consommation d'énergie finale en France en 2021, selon les dernières données officielles du Ministère de la Transition énergétique(1). Et les émissions de gaz à effet de serre du secteur (qui comptent pour près de 30% de l'ensemble des émissions nationales de GES) ont augmenté de 1,9% depuis 1990 alors que celles de l’ensemble des autres secteurs ont diminué de 30,5% durant cette période.
Tirée par l’essor de l’automobile électrique, l’industrie du stockage d’énergie est en pleine révolution, avec un impact technologique, économique, social et environnemental qui dépasse largement le secteur des transports
Début avril est paru le rapport du troisième groupe de travail du GIEC portant sur les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le changement climatique, autrement dit, les moyens d’action. Hélène Chauviré et Louise Badoche de Carbone 4 en ont proposé récemment une synthèse des points clés [1].
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
La thèse s’intitule « Les transports face au défi de la transition énergétique. Explorations entre passé et avenir, technologie et sobriété, accélération et ralentissement ». Elle a été soutenue le 23 novembre 2020 en visioconférence. En voici les principaux rendus :
En 2019, la circulation routière en France métropolitaine se stabilise et atteint 623 milliards de véhicules-kilomètres. Les voitures et les véhicules utilitaires légers français et étrangers réalisent 92 % du trafic. En 2019, 28,5 % de la circulation des voitures a été réalisée par des véhicules essence (23,6 % en 2016) et 70,6 % par des véhicules diesel (75,8 % en 2016). Les autres motorisations (GPL, électriques, hybrides rechargeables) représentent moins de 1 % du trafic des voitures immatriculées en France en 2019. Une voiture immatriculée en France métropolitaine a roulé en moyenne 12 200 km dans l’année et un véhicule utilitaire léger 14 700 km. Les véhicules lourds immatriculés en France roulent beaucoup plus : 44 400 km pour un poids lourd et 34 300 pour un bus ou car. Avec 3 millions d’immatriculations en 2019, le marché des véhicules neufs croît de 3,2 % sur un an, après + 2,1 % en 2018. Les livraisons de supercarburant sont en hausse (+ 7,3 % en 2019 après + 3,8 % en 2018) et celles de gazole recu
Analyse et modélisation de l’impact climatique du transport aérien actuel et à venir en France
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