Greta Thunberg

OA - Liste

Résultats pour:
guerre Russie

2024

Trois jours, trois frappes : les Russes ont revendiqué, images de drones à l'appui, avoir touché trois bases aériennes ukrainiennes, des succès préoccupants pour la capacité anti-aérienne de l'Ukraine, et pour les F-16 occidentaux attendus par Kiev.
Depuis l’arrivée des missiles américains ATACMS à longue portée, l’armée ukrainienne affirme décimer les moyens de défense aérienne russe en Crimée, dans le cadre d’une campagne destinée à en couper les voies logistiques.
Cette initiative, qui sera officialisée la semaine prochaine lors d'un sommet de l'Alliance, avait été lancée par le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Ce dernier souhaitait un engagement pluri-annuel des alliés afin d'ancrer dans la durée cette aide militaire, indispensable à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie.
Huit personnes ont été blessées dans un raid de drones ukrainiens sur le site d'une sous-station de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie, a affirmé mercredi le groupe russe Rosatom, qui dénonce une multiplication des attaques."Les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque contre la sous-station de Radouga, où le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijjia effectuait des travaux visant à optimiser le système d'alimentation électrique de la ville d'Energodar", a déclaré Rosatom sur Telegram.
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a annoncé mardi un nouveau volet de 2,3 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, incluant des moyens de défense antiaérienne et des armes antichar.
L'administration de Joe Biden devrait opérer un changement important de sa politique sur la guerre en Ukraine en levant l'interdiction de la présence des entreprises militaires américaines sur le territoire ukrainien.
Un dépôt pétrolier était en feu vendredi matin dans la région russe de Tambov, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière avec l'Ukraine, suite à l'attaque d'un drone ukrainien, a indiqué le gouverneur régional, Maxime Egorov."A 04H35 (01H35 GMT) dans le district municipal de Mitchourinskiï de la région de Tambov, un vol de drone vers un dépôt de pétrole a été enregistré", a-t-il d'abord indiqué dans un communiqué publié sur Telegram.
Les vols de drones militaires américains en mer Noire accroissent "le risque de confrontation directe" entre la Russie et l'Otan, a dénoncé vendredi le ministère russe de la Défense, promettant de préparer une réplique, en plein conflit ukrainien.
La Russie a menacé vendredi les Occidentaux de "confrontation directe", à cause de "l'intensification" des vols de drones militaires américains en mer Noire, au large de l'Ukraine, quelques jours après de premières menaces visant Washington à la suite d'une frappe en Crimée annexée.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi travailler à un nouveau plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine, tout en continuant de se renforcer sur le plan militaire pour pouvoir forcer la Russie à accepter une "paix juste".
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à produire des missiles de courte et moyenne portée, auparavant interdits en vertu d’un traité avec les États-Unis qui n’est plus en vigueur.
La Pologne et les pays baltes ont demandé jeudi à Bruxelles son aide pour renforcer leurs frontières avec le Bélarus et la Russie, limite orientale de l'Union européenne et cible, selon eux, d'attaques hybrides "sans précédent" de la part de Moscou et Minsk.
Le chef d’état-major russe Valeri Guerassimov et l’ancien ministre Sergueï Choïgou sont sous le coup de mandats d’arrêts, annonce la Cour pénale internationale ce mardi 26 juin. Vladimir Poutine avait déjà été ciblé par la CPI.
La Cour européenne des droits de l'Homme, siégeant en Grande Chambre, a conclu mardi à de multiples violations de la Convention par la Russie, dans le cadre de son occupation de la Crimée depuis 2014.
« Moment historique » pour le président du Conseil européen, Charles Michel, « jour historique » pour Volodymyr Zelensky : les superlatifs n’ont pas manqué pour saluer l’ouverture de ces négociations attendues avec impatience à Kiev, plus de deux ans après le début de l’invasion russe.
La Russie a intensifié ses attaques à l'aide de gaz lacrymogène détourné de son utilisation première, a affirmé lundi l'armée ukrainienne, qui a recensé 715 attaques de ce type pour le seul mois de mai.
Moscou a menacé lundi Washington de représailles au lendemain d'une frappe ukrainienne en Crimée annexée. Celle-ci a été menée, selon la Russie, à l'aide de missiles américains. Les autorités locales mises en place par la Russie affirment qu'au moins quatre personnes ont été tuées, dont deux enfants, et que plus de 150 personnes ont été blessées.
L'Ukraine prévoit des coupures de courant partielles pendant toute la journée de lundi à travers le pays, a annoncé dimanche l'opérateur Ukrenergo, expliquant que le réseau électrique connaissait de graves difficultés après des attaques russes "massives"."Le 24 juin, toutes les compagnies régionales de distribution d'électricité mettront en place des coupures de courant prévues" tout au long de la journée, a indiqué l'opérateur sur Telegram.
Kyiv a dénoncé une nouvelle attaque « massive » russe dans la nuit de vendredi à samedi contre des infrastructures énergétiques dans l’ouest et le sud du pays.
Les détails d’un vaste programme russe pour développer le tourisme et créer des stations balnéaires au bord de la mer d’Azov, y compris dans les territoires ukrainiens occupés, ont été publiés dans les médias russes. Si ce plan peut sembler extravagant pour un pays en guerre, il vise à rendre la présence russe irréversible dans cette région.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
Nazariï Guitchka grimpe sur le toit de la maternité de Kiev qu'il dirige pour observer des ouvriers qui y fixent des panneaux solaires, une installation devenue primordiale en Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes.
Une centrale électrique ukrainienne a été endommagée lors d'une attaque russe massive dans la nuit de mercredi à jeudi, la dernière en date visant des installations énergétiques ukrainiennes, a annoncé son opérateur privé DTEK."Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi la société dans un communiqué, faisant état de "sérieux dégâts" et de trois employés blessés.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Les Etats-Unis vont désormais privilégier l'Ukraine dans la livraison de missiles destinés à la défense antiaérienne, ce pays subissant des frappes russes "massives" sur ses installations énergétiques qui provoquent des pénuries d'électricité croissantes.Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à monter des panneaux solaires et des unités de stockage d'énergie "dans chaque école et dans chaque hôpital, dès que possible". "Les administrations militaires régionales ont été chargées de superviser ces mesures au niveau local", a-t-il ajouté.
Des infrastructures énergétiques, dont une centrale, ont été endommagées en Ukraine par une importante attaque russe nocturne qui a fait sept blessés parmi leurs employés, ont annoncé jeudi les autorités de ce pays, dont le réseau électrique peine à résister aux frappes ciblées des Russes.Il s'agit de la septième attaque "massive" contre des centrales électriques ukrainiennes au cours des trois derniers mois, selon l'opérateur DTEK, ce qui a contraint à imposer de fréquentes coupures d'électricité.
Un appel à la participation et au dialogue "entre toutes les parties" a marqué le premier sommet international pour la paix en Ukraine, qui s'est tenu ce week-end à Genève en l'absence de la Russie. Forte du soutien de la très grande majorité des participants, la déclaration finale réaffirme également "les principes de souveraineté, d'indépendance et d'intégrité territoriale de tous les États, y compris l'Ukraine".
La vaste majorité des pays réunis au Bürgenstock ont réitéré dimanche leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Ce rendez-vous diplomatique est un succès pour le président ukrainien même si les Brics n’ont pas voulu signer la déclaration finale, note la presse internationale.
L'Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu'à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.
Alors que la conférence de paix pour l’Ukraine, organisée jusqu’à ce dimanche en Suisse, se poursuit avec un défilé de délégations, une nouvelle étude vient de quantifier l’impact environnemental de l’invasion russe. En 24 mois, la guerre a généré environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout : les dégâts économiques associés à ces émissions s’élèvent à plus de 32 milliards de dollars, soit 29,8 milliards d’euros. Les auteurs du rapport ont basé leurs conclusions sur le coût social du carbone, évalué à 185 dollars par tonne de carbone émis. Ce rapport, provenant de l’Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War (IGGAW), utilise la dernière méthodologie évaluée par des pairs pour chiffrer le coût de chaque tonne de carbone émise, mettant en évidence les principales sources de ces émissions.
Le président russe Vladimir Poutine a détaillé vendredi les conditions d’un cessez-le-feu en Ukraine, exigeant de Kiev l’abandon de quatre de ses régions et sa renonciation à intégrer l’Otan. Son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a immédiatement rejeté ce qu’il considère comme un “ultimatum” à la “Hitler”.
Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi à la télévision que près de 700.000 militaires participaient actuellement à l'offensive en Ukraine.
Les émissions de deux années d’invasion s’élèvent à environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Quatre enfants ont ainsi pu être identifiés et localisés.
L'ancien Premier ministre russe Dmitri Medvedev a revendiqué l'appartenance de l'ensemble de l'Ukraine à la Russie, à l'occasion de la fête de l'indépendance russe, le 12 juin.
A la veille du sommet du G7, Washington a annoncé ce mercredi 12 juin une nouvelle batterie de sanctions, visant notamment des individus ou des structures installés à l’étranger et qui collaborent avec l’industrie russe de la défense.
Une "guerre de l'énergie" : alors que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes se sont intensifiées, les alliés de Kiev s'activent pour aider le pays à les réparer avant l'hiver prochain.Depuis que les troupes russes ont lancé une offensive en mai sur la région de Kharkiv (Est) pour accroître la pression sur l'armée ukrainienne, une pluie de missiles s'abat sur ces infrastructures stratégiques.
Face à la menace russe, l'Allemagne a mis à jour ses plans en cas de conflit en Europe pour la première fois depuis la Guerre froide.
Nouveau ministre de la Défense, modernisation de l’armement financée par une économie de guerre portée à hauteur de 8,7 % du PIB… Moscou se donne les moyens de livrer un conflit dans la durée face à l’Ukraine et ses alliés.
Vladimir Poutine a appelé son ministre de la Défense à moderniser l’équipement militaire russe. Mais ce n’est pas chose aisée, Moscou manque de composants et de main-d’œuvre.
"L'Europe n'est plus un continent de paix" depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky vendredi devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
Alors que les pays occidentaux sont de plus en plus favorables à autoriser l'Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper la Russie, Vladimir Poutine a menacé mercredi, lors d'une interview avec une quinzaine d'agences de presse, de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper ces mêmes intérêts occidentaux.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.
Alors que l’armée ukrainienne connaît des revers sur les fronts est et nord-est, de nombreux observateurs du conflit s’interrogent sur les choix de l’état-major ukrainien. Au centre du débat, les fortifications ukrainiennes qui seraient insuffisantes. Entre le manque de moyens et la corruption, des Ukrainiens évoquent plusieurs explications possibles. La rédaction des Observateurs fait le point sur cet aspect central de la guerre contre la Russie.
Les sept piliers de sûreté et de sécurité de la centrale nucléaire ukrainienne de Zapporijjia, définis par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ont été compromis, a indiqué lundi le directeur général de l'agence onusienne Rafael Grossi. "La situation sur le site nucléaire de Zaporijjia demeure précaire", a affirmé le directeur général lors du conseil des gouverneurs de l'AIEA. "Les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires ont été partiellement ou entièrement compromis", a-t-il avancé.
Une quinzaine de femmes de soldats russes mobilisés en Ukraine se sont rassemblées lundi devant le ministère de la Défense à Moscou pour demander leur retour du front et une rencontre avec le nouveau ministre, Andreï Belooussov.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, a, lui, réclamé que les pays alliés de l’Ukraine la laissent frapper la Russie avec les armes qu’ils lui fournissent.
Alors que l’armée ukrainienne est en difficulté face à la Russie dans la région de Kharkiv, où trois nouvelles personnes ont été tuées dans un bombardement, Joe Biden a autorisé Kyiv jeudi 30 mai à frapper des cibles russes.
D'autres pays l'avaient fait avant l'Allemagne. L'Allemagne autorise l'Ukraine à utiliser des armes allemandes contre des cibles militaires en Russie pour se défendre des attaques lancées par Moscou, notamment dans la région de Kharkiv, a annoncé vendredi le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi "un pas en avant" après le feu vert donné par les États-Unis pour que Kiev utilise des armes fournies par les Américains pour frapper, sous conditions, des cibles sur le sol russe. L'aide militaire fournie par les pays de l'Otan à l'Ukraine doit au minimum atteindre les 40 milliards d'euros par an, a par ailleurs déclaré depuis Prague le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.
Après les propos de plusieurs dirigeants occidentaux, qui envisagent d’autoriser l’Ukraine à frapper des cibles en Russie avec des armes occidentales, la presse russe est en ébullition. Selon les médias officiels, les Occidentaux devraient prendre plus au sérieux les avertissements du Kremlin.
Les pays alliés de l'Ukraine doivent la laisser frapper la Russie avec les armes qu'ils lui fournissent, a réclamé jeudi à Prague le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg, peu avant le début d'une réunion ministérielle de l'Alliance atlantique.
La Suède a dévoilé mardi un nouveau plan d'aide pour "garantir l'approvisionnement énergétique" de l'Ukraine afin de lui permettre de résister aux forces russes qui continuent de progresser dans le pays."L'accès à l'énergie est essentiel pour que la société, l'économie et les entreprises ukrainiennes continuent à fonctionner", a constaté lors d'une conférence de presse Johan Forssell, ministre du Commerce extérieur et de l'aide internationale.
Le président russe s'est exprimé ce mardi quant à l'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi vouloir permettre aux Ukrainiens de "neutraliser" les bases en Russie d'où sont tirés des missiles sur l'Ukraine. En réponse, Vladimir Poutine a menacé de "graves conséquences" en cas d'usage d'armes occidentales contre le territoire russe.
La Russie prévoit des augmentations d'impôts pour les hauts revenus et les entreprises, a annoncé mardi le ministère des Finances, quand le pays recherche des recettes supplémentaires pour financer le conflit en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite à Madrid, a appelé l'Occident à "user de tous les moyens" pour contraindre la Russie à la paix.
Les six pays membres de l'Otan voisins de la Russie sont tombés d'accord pour ériger une "muraille de drones" afin de défendre leurs frontières contre les "provocations", a annoncé vendredi le gouvernement lituanien.
Kirill Logvinov, représentant permanent par intérim de la Russie auprès de l’Union européenne, a récemment souligné que les conséquences de la décision de l’UE de saisir les revenus des actifs russes seraient imprévisibles. Selon lui, cette mesure marque un tournant inédit dans les relations internationales et financières entre la Russie et l’Europe.
La Belgique a déjà formé près de 2500 militaires ukrainiens, afin de les aider dans leur lutte contre l'invasion russe,...
L'armée russe a annoncé mardi avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques, ordonnés début mai par le président Vladimir Poutine, en assurant qu'il s'agissait d'une réponse aux "menaces" occidentales.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a proposé mardi que les alliés de l’Ukraine abattent de leur territoire les missiles russes visant son pays. "Il n’y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d’abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l’Ukraine à partir de leur territoire", a dit M. Kouleba au cours d’une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
Depuis plus d’une semaine, Kiev fait face à une offensive russe dans le nord du pays. Alors que les troupes du Kremlin ont Kharkiv en ligne de mire, “The Guardian” s’est rendu à Vovtchansk, à seulement cinq kilomètres de la frontière avec la Russie. La ville, qui comptait près de 20 000 habitants au début de la guerre, est désormais presque totalement désertée.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre, dans un entretien exclusif à l'AFP, à une offensive russe plus large dans le Nord et dans l'Est qui viserait à prendre Kharkiv, régions où Moscou poursuit son assaut d'ampleur lancé le 10 mai.
Kiev a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, que son armée a dû se replier "dans certaines zones" du front nord-est dans la région de Kharkiv. Les Russes ont, de leur côté, avoir repris la localité symbolique de Robotyné, dans le sud ukrainien. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui était attendu le 17 mai à Madrid, a annulé sa venue.
Le département d'Etat américain a commenté les récents événements survenus en Russie.
Une attaque de drone ukrainien a provoqué dans la nuit de samedi à dimanche un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie, a déploré le gouverneur de la région éponyme, Andreï Botcharov."Dans la nuit du 12 mai, les forces de défense aérienne et de guerre électronique ont repoussé une attaque de drone sur le territoire de la région de Volgograd", a-t-il d'abord indiqué sur Telegram."Les conséquences de la chute d'un drone suivi d'une détonation ont provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de pétrole de Volgograd", a-t-il ajouté.
Alors que plus de 30 localités autour de la deuxième ville d’Ukraine, dans le nord-est du pays, ont été la cible de tirs russes, près de 2000 personnes ont dû se déplacer.
L'offensive russe en Ukraine va "s'intensifier" mais sans produire d'avancées "majeures", selon Washington
L'Ukraine a mis en garde mercredi contre de possibles coupures de courant en fin de journée, l'opérateur national prédisant une situation "particulièrement difficile" après une nouvelle attaque russe "massive" qui a visé le réseau énergétique et fait six blessés."L'ennemi ne renonce pas à ses plans visant à priver les Ukrainiens de lumière. Une nouvelle attaque massive contre notre industrie énergétique!", a écrit sur Telegram le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné la tenue prochaine d’exercices nucléaires impliquant notamment des troupes positionnées près de la frontière ukrainienne, a annoncé ce lundi 6 mai le ministère de la Défense.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé lundi l'organisation d'exercices militaires à proximité de l'Ukraine. Il a par ailleurs menacé de frapper "toute installation ou équipement militaire britannique sur le territoire ukrainien et au-delà", si Kiev utilisait des "armes britanniques" contre des cibles en Russie.
Les États-Unis ont accusé, mercredi, la Russie d’utiliser la chloropicrine comme arme chimique contre les soldats ukrainiens. Interdit par la Convention internationale sur les armes chimiques, ce composé est un puissant irritant qui peut être mortel à forte dose.
Le président français a de nouveau assumé la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, estimant dans un entretien publié jeudi par The Economist qu'il faudrait "se poser la question" si Moscou "allait percer les lignes de front" et que Kiev le demandait.
Dans un entretien au journal russe indépendant Novaya Gazeta publié vendredi, le ministre français des Affaires étrangères a affirmé que 150 000 soldats russes avaient perdu la vie depuis le début de la guerre en Ukraine. "L'échec militaire de la Russie est déjà là", a martelé Stéphane Séjourné.
La Russie a placé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la liste des personnes recherchées, rapportent samedi les médias russes.
Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir eu recours à un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes, en violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), selon un communiqué mercredi du département d'Etat.
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir mené une attaque nocturne avec un drone contre une importante raffinerie russe dans la région de Riazan, située dans l'ouest de la Russie, à près de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.Cette nouvelle attaque a eu lieu sur fond de tensions avec Washington qui a critiqué ces derniers mois, selon des médias, les frappes de Kiev contre des installations énergétiques situées sur le sol russe et lui a demandé d'y mettre fin.
Kiev a reconnu dimanche que la situation sur le front s’était “détériorée”, les troupes russes ayant remporté des “succès tactiques” dans plusieurs zones. Pour la presse internationale, Moscou tente de profiter au maximum de sa supériorité militaire avant que l’Ukraine ne reçoive les nouvelles armes américaines.
Les services de renseignement britanniques ont comptabilisé une augmentation alarmante des meurtres impliquant des militaires russes en Russie. Il y a près de 900 % de crimes en plus par rapport à l’année 2022 d’avant-guerre avec l’Ukraine.
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé dimanche que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
Après de longues et laborieuses tractations, la Chambre américaine des représentants a voté samedi en faveur d’un énorme plan d’aide à l’Ukraine, Israël et Taïwan, soutenu par des élus des deux bords. Pour la presse américaine, l’adoption de ces mesures représente un revers pour Trump et ses soutiens au sein du parti républicain.
Le plan d'aide à l'Ukraine voté samedi par la Chambre des représentants des États-Unis montre que l'Ukraine ne sera pas "un deuxième Afghanistan", a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans l'émission "Meet the press" diffusée dimanche sur la chaîne NBC. Cette déclaration intervient après l'adoption la veille d'un plan d'aide américain à l'Ukraine de près de 61 milliards de dollars.
Les pays membres de l’Otan ont accepté vendredi de fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne à Kiev, alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté les Occidentaux à fournir plus d’armes à son pays. “Nous ne pouvons plus attendre”, a-t-il martelé.
L'Ukraine a lancé des drones sur plusieurs régions russes dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle annoncé dans la matinée, touchant un dépôt de carburant. En parallèle, les deux pays s'accusent mutuellement d'attaques contre des civils.
Tous ces projets doivent revenir dans le courant de la semaine prochaine au Sénat, à majorité démocrate, avant d’être potentiellement promulgués par le président des Etats-Unis, Joe Biden.
L’Ukraine a abattu un bombardier russe, selon l’armée de l’air ce vendredi 19 avril. La Russie évoque la mort d’un membre d’équipage dans le crash d’un bombardier, sans dire s’il s’agit du même appareil.
Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se sont engagés vendredi à "renforcer les moyens de défense aérienne de l'Ukraine" contre les attaques de la Russie.
Les États membres de l'Otan ont convenu de renforcer leur soutien à l'Ukraine en lui fournissant des systèmes de défense aérienne supplémentaires, notamment des batteries Patriot, a annoncé vendredi le secrétaire général Jens Stoltenberg lors du conseil Otan-Ukraine.
Les pays occidentaux tentent de relancer leurs fournitures d’aide militaire à l’Ukraine, mais il est probablement trop tard pour inverser le cours de la guerre. L’armée russe s’est réorganisée et s’est solidement implantée dans l’est de l’Ukraine. La Russie a basculé rapidement vers une économie de guerre qui lui permet d’alimenter le front. Désormais, les troupes russes grignotent du terrain face à une armée ukrainienne en position défensive inconfortable. Des négociations s’annoncent dans les prochains mois, et pourraient être l’occasion de concessions douloureuses.
Éclipsée par le confit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine s’enfonce dans les ténèbres. La situation se détériore particulièrement sur le front Est où l’armée ukrainienne peine à résister. Les troupes russes progressent. Et pour progresser, la Russie utiliserait des armes totalement interdites : des armes chimiques.
La Russie ne fournit aucun bilan officiel et ce chiffre, basé sur l’exploitation de communiqués officiels, d’articles dans les médias et sur les réseaux et même de visites dans les cimetières. est sans doute sous-estimé.
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué mardi que vingt pays s'étaient engagés à acheter un demi-million d'obus pour l'Ukraine en dehors de l'Europe. La République tchèque a pris l'initiative d'une opération internationale de levée de fonds visant à acheter des munitions pour l'armée ukrainienne, qui en manque dans sa guerre contre la Russie. Les pays de l'UE s'étaient engagés à fournir à Kiev un million d'obus avant la fin du mois de mars dernier, mais ils n'ont pas été en mesure, faute de capacités de production suffisantes, de les livrer.
L'Ukraine a annoncé mardi avoir identifié près de 37.000 civils et militaires portés disparus depuis le début de l'invasion russe, un nombre incomplet du fait notamment de l'occupation par Moscou de près de 20% du territoire national.
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
À 17 ans, Lyubov Lizunova est devenue la première mineure de Russie à être enfermée dans un centre de détention provisoire pour des déclarations anti-guerre.
L’Ukraine a commencé à construire deux réacteurs de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l’ouest. Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
Le Parlement ukrainien a adopté jeudi un texte pour mobiliser plus d’hommes face aux assauts de Moscou. Quelques heures plus tôt, la Russie avait lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l’Ukraine, en ciblant ses infrastructures énergétiques.
La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant ses "infrastructures essentielles", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La région de Kiev a été "massivement attaquée", a rapporté le chef de l'administration militaire locale.
La centrale thermique de Trypilska, à la périphérie de la capitale ukrainienne, a été totalement détruite, a annoncé son exploitant. Cette centrale fournirait 50% de l’électricité consommée dans la capitale ukrainienne. Les combats s’intensifient en ce 777e jour de guerre en Ukraine. Les forces russes ont effectué au moins une quarantaine de frappes contre l’Ukraine, touchant notamment des "infrastructures essentielles" de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine entièrement en état d’alerte aérienne.
Le risque d'une marée noire en mer Baltique a augmenté depuis que la Russie a commencé à recourir à une "flotte fantôme" de tankers pétroliers pour contourner les sanctions occidentales, ont mis en garde jeudi les garde-frontières finlandais.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que les bombardements meurtriers visant le réseau énergétique ukrainien, qui ont entraîné d'importantes coupures de courant, suivaient l'objectif de "démilitarisation" de l'Ukraine fixé par le Kremlin.
Deux sites énergétiques situés dans le sud de l'Ukraine ont été touchés dans la nuit de mardi à mercredi par des frappes de la Russie, qui poursuit sa stratégie de ciblage du réseau électrique du pays.Deux femmes et un enfant ont également été tués mercredi dans une frappe russe sur la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, qui est régulièrement prise pour cible, a indiqué sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.
La Moldavie a démarré mardi des travaux pour mieux relier son réseau électrique à la Roumanie voisine et réduire sa dépendance à l'énergie russe, dont le petit pays candidat à l'UE veut s'émanciper totalement.Le projet permettra à Chisinau de se passer de la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, qui fournit actuellement 70% de l'électricité.
Il pourrait s’agir de la première attaque ukrainienne d’un navire russe en mer Baltique. Kiev a revendiqué le 8 avril être à l’origine d’un incendie survenu sur le “Serpoukhov”, navire lance-missile russe, au large de l’enclave de Kaliningrad.
L'un des dômes de la centrale de Zaporijjia a été touché par une frappe dimanche, selon les autorités prorusses qui contrôlent les lieux. Elles assurent également qu'un drone a explosé près de la cantine de la centrale, endommageant un camion garé à proximité.
Les suppliques du président ukrainien surviennent quelques jours avant la reprise des activités de la Chambre des représentants, où la pression grandit pour passer au vote d’une aide militaire à Kiev, malgré l’opposition de Donald Trump.
Les frappes russes ont visé ces dernières semaines 80% des centrales thermiques ukrainiennes et la moitié des centrales hydroélectriques, a rapporté lundi le ministre ukrainien de l'Energie, en dénonçant "la plus grande attaque" contre le secteur énergétique du pays."On peut dire que jusqu'à 80% des centrales thermiques ont été attaquées, plus de la moitié des centrales hydroélectriques. Et un grand nombre de stations relais" de transmission électrique, a déclaré le ministre Guerman Galouchtchenko dans une conférence de presse.
Deux attaques de drones ont été signalées, les 7 et 8 avril, à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe, actuellement sous contrôle russe. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’être responsables de ces incidents, qui accentuent les risques d’une catastrophe nucléaire de grande ampleur.
Le 7 avril 2014, dans l’est de l’Ukraine, un coup de force de militants pro-russes dans la ville de Donetsk enclenche la guerre du Donbass. Au cœur de ce bassin industriel, peuplé alors par 6 millions d’habitants majoritairement russophones, l’affrontement militaire entre l’expansionnisme russe et les aspirations de l’Ukraine à l’indépendance commence. Zone de guerre, le Donbass est devenu en dix ans un champ de ruines où la russification est imposée avec brutalité.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a averti dimanche que son pays perdrait la guerre si l'aide américaine attendue de 60 milliards de dollars restait bloquée au Congrès, au moment où la Russie accroît sa pression dans l'est du pays.
La Transnistrie , une région séparatiste prorusse de Moldavie, a affirmé vendredi qu'un drone explosif avait frappé une station radar sur l'une de ses bases militaires, sans faire de victimes, ni de dégâts importants, trois semaines après un incident similaire.
Le soutien militaire belge à l'UKraine depuis le début de la guerre atteint un milliard d'euros, a annoncé mercredi la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, en commission de la Chambre.
Une attaque de drones a visé mardi des usines au Tatarstan, à plus de 1.100 km de la frontière avec l’Ukraine, en faisant des blessés, ont indiqué les autorités régionales.
Les Ukrainiens peuvent désormais déposer une demande de dédommagement pour la destruction de leur propriété due à l'invasion russe via un nouveau mécanisme inauguré mardi, pour lequel des millions de requêtes sont attendues.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg va proposer la création d'un fonds de 100 milliards d'euros sur cinq ans pour aider l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques.
Le président ukrainien a signé ce mardi 2 avril un projet de loi prévoyant l’abaissement de l’âge de la mobilisation militaire de 27 à 25 ans. Les forces armées manquent d’hommes pour faire face à l’invasion russe.
En Ukraine, dans les tranchées du sud du pays, des lignes de défense sont fortifiées à la hâte dans la région de Zaporijjia. Le gouvernement ukrainien a annoncé un budget de plus de 500 millions d'euros pour creuser et construire au plus vite des lignes de défense sur plus de 2 000 kilomètres de long.
La France va livrer à l’Ukraine des "centaines" de blindés anciens mais "encore fonctionnels" et des missiles Aster, dans le cadre d’un nouveau paquet d’aide à Kiev dans sa guerre contre la Russie, selon son ministre des Armées.
Cinq mille enfants ont été évacués de la région russe de Belgorod, frontalière avec l'Ukraine, après des semaines de bombardements menés par Kiev, a annoncé samedi le gouverneur de la région.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a prévenu que "la guerre n’est plus un concept du passé" en Europe, désormais entrée dans l'"ère de l’avant-guerre" selon lui, lors d’un entretien accordé à la presse européenne.
Le groupe Etat islamique (EI), auteur revendiqué de l'attentat près de Moscou, fait payer à la Russie son rôle en Afghanistan, Syrie et Afrique, ainsi que ses liens avec l'Iran, alors que les services russes sont obnubilés par l'Ukraine.
Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Varsovie faisant état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais. Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine.Cette "attaque massive" a visé des cibles, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko.
Le groupe Etat islamique a confirmé vendredi l'arrestation en Russie de quatre de ses membres, auteurs de l'attentat meurtrier contre une salle de concert près de Moscou, au lendemain de nouvelles accusations des autorités russes dénonçant des "liens avec les nationalistes ukrainiens".
Le conseil des ministres a approuvé vendredi un 25e plan d'aide militaire à l'Ukraine, a annoncé la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a plaidé jeudi avec insistance auprès du président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson, en faveur d'une "adoption rapide" d'un vaste programme d'aide militaire "vital" pour son pays sur fond d'intensification des attaques russes.
Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré mardi que l'Otan envisageait la possibilité d'abattre les missiles russes qui s'approcheraient trop des frontières de l'Alliance atlantique, deux jours après que la Pologne a signalé une violation de son espace aérien.
Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser les attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire monter les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles de la part de Moscou. Depuis l’attaque d’une dizaine de raffineries, sur les marchés les prix ont grimpé à plus de $87 à Londres et +$80 à New York. Pire, à la pompe, l’essence américaine dépasse les $3,50 le gallon (3,6 lt) ce qui raisonne comme une douce musique aux oreilles de Trump.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Guerachtchenko, a prévenu lundi que les dégâts infligés aux infrastructures énergétiques la semaine passée se chiffraient en "milliards" après la "plus grosse attaque" russe contre ce réseau depuis le début de l'invasion.Vendredi, de lourdes frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien avaient entraîné des coupures d'électricité d'ampleur, plongeant dans le noir la deuxième ville du pays, Kharkiv.
La Russie a lancé dimanche des attaques aériennes contre Kiev et la région de Lviv, d'après des responsables ukrainiens. La Pologne a dénoncé le survol de son territoire lors de cette attaque contre l'ouest de l'Ukraine, affirmant que des missiles russes avaient violé l'espace aérien polonais.
Au lendemain de l’attaque sur le Krokus City Hall, les autorités russes et Vladimir Poutine lui-même ont accusé Kiev d’être impliqué. Un nouveau “conte de la propagande russe” selon les médias ukrainiens.
La Russie est "en état de guerre" en Ukraine, a reconnu le porte-parole du Kremlin dans une interview parue vendredi, changeant de terminologie deux ans après le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, présentée jusqu'ici par Moscou comme une "opération spéciale".
Vendredi des individus ont ouvert le feu dans une salle de concert de la banlieue de la capitale russe, où un incendie a suivi. 115 personnes ont été tuées dans l'attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Le Kremlin a par ailleurs annoncé l'arrestation de 4 assaillants présumés.
Les dirigeants du monde entier ont condamné l’attaque armée sanglante survenue vendredi 22 mars en banlieue de Moscou. Le président russe accuse, lui, l’Ukraine d’avoir «ouvert une fenêtre» pour que les assaillants passent la frontière.
Les Etats-Unis ont mis en garde la Russie, au début du mois de mars, contre une attaque terroriste susceptible de viser de "grands rassemblements" à Moscou, a déclaré la Maison Blanche vendredi, quelques heures après l’attentat qui a fait plus de 115 morts dans une salle de concert près de la capitale.
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainiennes.
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire a été coupée par un bombardement, a annoncé le ministre ukrainien de l’Energie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur.
Le président ukrainien a évoqué une "terreur".
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
Les Etats-Unis avaient déposé à l’ONU un projet appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable, rappelant le risque de famine dans l’enclave palestinienne. Jusqu’ici, Washington, principal allié d’Israël, a mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu.
Les missiles ont infligé des « dégâts très importants » sans provoquer de danger immédiat. « Il s’agit de l’attaque la plus massive contre des installations énergétiques [ukrainiennes] » en 2024, selon le procureur général d’Ukraine.
La reconnaissance par le Kremlin que la Russie est "en état de guerre" contre l'Ukraine "ne fait que prouver qu'il a trahi la population russe" en prétendant, depuis le 24 février 2022, qu'il ne s'agissait que d'une "opération spéciale", a affirmé vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a utilisé pour la première fois le terme de "guerre" pour désigner la situation en Ukraine. Moscou n’abandonne pas pour autant la notion d'"opération spéciale", mais y ajoute une nouvelle réalité alternative permettant de préparer le pays à une mobilisation massive.
Huit missiles russes ont touché vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d'Ukraine, située sur le fleuve Dniepr, infligeant des "dégâts très importants" mais sans provoquer de danger immédiat pour la population, a indiqué le parquet ukrainien."Huit missiles ont touché" la centrale de DniproHES située dans la ville de Zaporijjia (sud) et provoqué sa mise "hors service", a indiqué à la télévision Ioury Belooussov, un responsable du parquet général.
En dépit du conflit qui les oppose, Kiev et Moscou parviennent à se parler pour entretenir la plus grande centrale d’Europe, aujourd’hui en territoire occupé. L’Agence internationale de l’énergie atomique s’est imposée comme interlocuteur unique.
L'explosion a provoqué un incendie sur la base militaire.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
Débarrassé de toute opposition, Vladimir Poutine devrait facilement être réélu à l’issue de la présidentielle russe qui se tient du 15 au 17 mars. Pour mieux comprendre ce qui se joue malgré tout dans ce scrutin et surtout la façon dont le maître du Kremlin a assis son pouvoir depuis plus de vingt ans, nous vous proposons une sélection d’articles publiés dans l’hebdomadaire ou sur notre site ces dernières années.
Après l’agression de Leonid Volkov, un proche d’Alexeï Navalny, les nombreux opposants russes présents dans l’État balte s’inquiètent des suites de l’attaque attribuée au régime russe.
Il est détenu pour avoir dénoncé l'assaut de la Russie contre l'Ukraine.
L'Union européenne a annoncé vendredi le déblocage de 500 millions d'euros pour aider son industrie de défense à produire deux millions d'obus d'artillerie par an d'ici 2025, une demande insistante de l'Ukraine pour se défendre contre la Russie.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé vendredi l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée, des armes réclamées par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.
Les pays du G7 ont mis en garde vendredi l'Iran contre toute livraison de missiles balistiques à la Russie, qui entraînerait de "nouvelles sanctions importantes" contre Téhéran, selon un communiqué commun.
Courant 2024, cet outil européen financera à hauteur de 5 milliards d’euros des cessions de matériels ainsi que des commandes de munitions, missiles ou drones pour le compte de Kiev.
'Si la situation se dégrade' en Ukraine, 'nous devons être prêts et nous serons prêts à prendre les décisions qui...
Une nouvelle attaque de drone a visé mercredi un site énergétique en Russie, visée pour le deuxième jour consécutif depuis l'Ukraine que Vladimir Poutine a accusé de vouloir saper la présidentielle russe.
Il est temps d’ouvrir les yeux en Europe et en Occident : Poutine s’arrêtera là où on l’arrêtera, pas avant.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent au sein de la rédaction. Dans ce numéro, à l’occasion de l’élection présidentielle qui se tient du 15 au 17 mars, nous consacrons un long dossier à la façon dont Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de vingt ans, a changé la société russe. Le président, qui se pose en rempart contre l’Occident, est assuré de sa réelection. Comment les Russes le perçoivent-ils ? Sur quoi s’appuie son régime ? Les points de vue de la presse à Moscou, mais aussi des médias en exil et des journaux européens.
Le président russe Vladimir Poutine a vanté mercredi l'armement nucléaire de son pays, le jugeant "plus avancé" que celui des Etats-Unis et assurant que son arsenal était toujours "prêt" à une guerre nucléaire.
Une nouvelle attaque de drone a visé mercredi un site énergétique en Russie tandis que des volontaires russes combattant pour l'Ukraine annonçaient des frappes sur deux grandes villes russes situées près de la frontière ukrainienne. Une multiplication d'attaques destinée à saper la présidentielle russe, a accusé Vladimir Poutine.
La Gagaouzie pourrait-elle devenir une seconde Transnistrie ? C'est ce que l'on pourrait penser après que la gouverneure de cette petite région de Moldavie a reçu l’assurance de Moscou de la soutenir contre “les actions illégales” du gouvernement moldave. France 24 fait le point sur cette nouvelle porte d'entrée pour les opérations de déstabilisation russes.
Deux sites énergétiques ont été ravagés par des incendies en Russie, dont l'un à des centaines de kilomètres de front, après une importante attaque de drones ukrainiens dans la nuit de lundi à mardi. L'Ukraine, qui est visée tous les jours depuis plus de deux ans par les missiles, les roquettes et les drones russes, réplique régulièrement. L'attaque de la nuit intervient en outre à trois jours du début de la présidentielle russe, qui doit voir triompher Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donné lundi une interview à la chaîne BFMTV et au quotidien Le Monde dans laquelle il a estimé que "l'avancée de la Russie a été stoppée" et que la situation était "bien meilleure" sur le front.
Le New York Times a obtenu des informations de la Maison Blanche.
Des députés russes ont introduit une proposition de loi visant à annuler un décret de 1954 qui à l'époque entérinait la cession de la Crimée à l'Ukraine.
La Gagaouzie et Transnistrie, régions séparatistes et autonomes de la Moldavie, comptent plus de 1 500 soldats russes sur leur territoire. Fin février 2024, ces régions pro-russes demandent le protectorat de la Russie. La présence de ces militaires se remarque de plus en plus dans ce pays candidat à l’adhésion de l’UE.
Les forces armées russes et leurs supplétifs recourent de manière systématique à la torture dans les territoires...
À l'occasion d'une rencontre à Istanbul avec Volodymyr Zelensky, vendredi, Recep Tayyip Erdogan s'est dit prêt à accueillir un sommet Russie-Ukraine. Le président turc se présente depuis le début du conflit comme un intermédiaire entre les belligérants. Il a toutefois réitéré son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, son "allié stratégique".
Des dizaines voire des centaines d’Indiens et Népalais ont été envoyés sur le front ukrainien ces derniers mois.
La Russie se prépare à une confrontation avec l'Otan, avertissent jeudi les services de renseignement lituaniens. Selon eux, le Kremlin a entrepris une vaste réforme militaire et étend progressivement ses capacités vers l'ouest.
Un dépôt pétrolier dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, était en flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens, un type d'opération devenu de plus en plus fréquent après deux ans de guerre.De son côté, l'armée de l'air ukrainienne a dit avoir détruit dans la nuit 38 des 42 drones explosifs lancés par la Russie lors d'une attaque sur une dizaine de régions d'Ukraine qui a fait au moins sept blessés.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.M. Grossi est en visite en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine pour la première fois depuis 2022 et évoquer notamment la situation "précaire" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a mis en garde mercredi la Russie contre tout redémarrage précipité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces de Moscou dans le sud de l'Ukraine.
Nouvelle opération de sabotage en Russie. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé lundi 4 mars avoir endommagé un pont ferroviaire dans la région russe de Samara (Volga), à plus de 750 km de la frontière ukrainienne, assurant que cette action ralentissait le transport de matériel militaire.
La guerre en Ukraine n'a jamais fait autant de victimes russes par jour, selon Londres.
Il y a 10 ans, presque sans un coup de feu, la Fédération de Russie arrachait en à peine trois semaines la péninsule de Crimée à l’Ukraine. Avec ce coup de force magistral, Vladimir Poutine défiait les Occidentaux, partagés alors entre désintérêt et impuissance. Retour sur l’acte 1 du projet russe de mise au pas de cette ancienne république soviétique.
La Lituanie a fermé vendredi deux nouveaux postes de contrôle frontaliers avec le Bélarus, allié de la Russie, motivant sa décision par des menaces sur la sécurité nationale.
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.
La Russie a assuré mercredi avoir pour "priorité" la "protection" de la population de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie qui a appelé Moscou à l'aide face à la "pression accrue" de Chisinau.
Une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements sont réunis à l’Elysée ce lundi 26 février, à l’invitation du président français. Objectif : renforcer le soutien à Kyiv, mis en difficulté par les troupes russes.
Emmanuel Macron n’a pas exclu cette hypothèse après une conférence organisée à Paris pour témoigner du soutien de l’Europe à Kiev après deux ans de conflit.
Le Kremlin continue de revendiquer de maigres avancées sur un front globalement gelé. Manière de souligner les difficultés de l’armée ukrainiennes pour décourager les Occidentaux dans leur soutien. Sans succès.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
La police danoise a annoncé lundi clore son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022, estimant ne pas "avoir les bases nécessaires" pour des poursuites, une décision "proche de l'absurde" selon le Kremlin.Outre le Danemark, deux autres enquêtes avaient été ouvertes en Allemagne et en Suède, mais le parquet suédois a clôturé ses investigations début février sans aucune poursuite, jugeant que les faits n'étaient pas de son ressort. L'enquête est toujours en cours en Allemagne.
Près de trente chefs d’Etat, de gouvernement, ministres européens et nord-américains se réunissent lundi 26 février à Paris pour discuter des aides allouées à l’Ukraine. Signe d’une cohésion occidentale presque totale contre la Russie.
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a salué lundi "un jour historique" après la ratification hongroise de l'adhésion de la Suède à l'Otan, ouvrant la voie à son entrée dans l'Alliance atlantique.
Lors d’un sommet virtuel présidé par Giorgia Meloni, les dirigeants du G7 ont réaffirmé samedi 24 février leur soutien à l’Ukraine et promis de “faire monter le coût de la guerre” pour Moscou. Volodymyr Zelensky, quant à lui, a exhorté ses alliés à livrer davantage de matériel militaire “tant qu’il est temps”.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
Le Premier ministre Alexander De Croo, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et le Premier ministre canadien Justin Trudeau sont arrivés samedi matin à Kiev, deux ans jour pour jour après le début de l'invasion russe.
Pour les deux ans de la guerre en Ukraine, nous avons voulu approcher une facette de cette guerre que l’on appelle hybride. C’est une tactique de guerre beaucoup plus sournoise que la guerre militaire classique. Celle-ci a pour but de déstabiliser un ennemi sans lui déclarer ouvertement la guerre. Les moyens mis en œuvre peuvent inclure la désinformation (fake news), les cyberattaques, l’usage secret de forces spéciales, ou alors de civils armés (dans le cas d’une rébellion locale par exemple), voire de mercenaires, ou la production de film à grand spectacle au contenu partial et orienté. C’est un exemple de la stratégie mise en œuvre par la Russie depuis 2014 pour attaquer l’Ukraine et annexer la Crimée.
L'accord prévoit une aide financière et militaire.
Les États membres de l'Union européenne "doivent admettre qu'ils doivent en faire davantage" pour approvisionner l'Ukraine en armes, a dit le Premier ministre Alexander De Croo samedi, lors d'une visite au Parlement à Kiev.
À une heure de Madrid, le Toledo Training Command est l’un des plus grands centres d’entraînement militaire d'Europe. Des centaines de civils ukrainiens qui ont choisi de partir pour le front sont formés dans cette base dans le cadre de la Mission d’assistance militaire de l’UE en soutien à l’Ukraine (Eumam), créée en octobre 2022. L’Espagne est l’un des meilleurs élèves en matière de formation : elle offre le plus grand nombre de modules militaires – dix cours différents – et a déjà entraîné 4 000 soldats ukrainiens. Un reportage de Rémi Cadoret, Armelle Exposito et Bertrand Aguirre.
Deux ans après le déclenchement de l'invasion russe le 24 février 2022, le manque d'hommes et de munitions ainsi que la profondeur des lignes de fortifications érigées par Moscou contraignent l'Ukraine à adopter une stratégie défensive en attendant des jours meilleurs.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
Selon le renseignement militaire espagnol cité par le quotidien «El País», des tueurs à la solde de la Russie ont abattu le 13 février Maxime Kouzminov, militaire russe transfuge en Ukraine. Si ces faits «gravissimes» sont avérés, l’Espagne
L'incident se serait déroulé il y a un mois, en mer Noire. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a dénoncé jeudi 22 février des menaces russes contre des patrouilles françaises.
In Munich I heard both Ukrainians and Alexei Navalny’s widow tell us why Putin must be defeated, says Guardian columnist Timothy Garton Ash
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur l’inquiétude qui se manifeste partout en Europe face à la menace russe, deux ans après l’invasion de l’Ukraine. Retour de la conscription, armées de réserve, augmentation des budgets de la Défense… De l’Estonie à l’Allemagne, en passant par la Pologne et les Balkans, le continent se mobilise et se réarme tous azimuts. Et la presse étrangère reparle avec force d’une défense européenne. Décryptage.
Dans son message quotidien ce lundi 19 février au soir, le président ukrainien a notamment critiqué le retard de l’aide des Occidentaux dans la livraison d’armes dont profite l’armée de Vladimir Poutine.
European and US oil and gas majors have made profits of more than a quarter of a trillion dollars since Russia invaded Ukraine, according to a new analysis by Global Witness marking two years since the conflict began. After posting record gains in 2022 off the back of soaring energy prices, the big five fossil fuel companies paid shareholders an unprecedented $111 billion in 2023. In the hottest year ever recorded, this figure is some 158 times what was pledged to vulnerable nations at last year’s COP28 climate summit.
La destruction de mines de charbon et l'arrêt de certaines centrales électriques en Ukraine poussent le pays à chercher d'autres solutions pour se fournir en énergie: la transition énergétique vers les éoliennes et panneaux solaires "va arriver plus vite que prévu", assure le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.Lorsque l'armée russe est rentrée en Ukraine il y a deux ans "leurs tanks ont détruit onze mines de charbon", explique M. Galouchtchenko, rencontré par l'AFP en marge du sommet de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) cette semaine à Paris.
Le patron républicain de la Chambre des représentants a affirmé, lundi soir, que le texte négocié par les sénateurs prévoyant une enveloppe de 60 milliards de dollars pour l'Ukraine ne serait pas examiné en l'état. Il suit ainsi les directives de l'isolationniste Donald Trump.
D'après le renseignement estonien, la réforme de l'armée entreprise par Moscou témoigne que la Russie se prépare à une confrontation militaire prolongée avec l'Occident.
La guerre en Ukraine a causé pour 3,5 milliards de dollars de destruction au patrimoine et au secteur culturel de ce pays et engendré 19 milliards de dollars de pertes de revenus dans le divertissement, l'art et le tourisme, a estimé l'Unesco mardi.
Les forces russes ont commencé à utiliser sur le front le service d'accès à internet par satellite Starlink du milliardaire Elon Musk, a affirmé samedi le renseignement ukrainien, alors que ce réseau était jusque-là utilisé uniquement par les troupes de Kiev. "Oui, des cas d'utilisation de ces dispositifs par les occupants russes ont été enregistrés. Cela commence à prendre un caractère systémique", a affirmé Andriï Ioussov, porte-parole de la direction principale du renseignement militaire ukrainien au journal RBC-Ukraine.
L'année 2024 représente pour Vladimir Poutine une "fenêtre d'opportunité" pour tirer parti des faiblesses de l'Occident.
La Russie est en train de prendre militairement le dessus en Ukraine grâce à un réservoir de forces plus grand et au soutien matériel de pays comme la Corée du Nord et la Chine, a averti le renseignement norvégien lundi. En présentant le rapport annuel d’évaluation des risques par les services de sécurité norvégien, le chef du renseignement militaire Nils Andreas Stensønes a affirmé que Kiev aura besoin d’une aide militaire occidentale "substantielle" pour espérer renverser la situation.
Le chancelier Olaf Scholz a appelé lundi les Européens à se tourner vers une production de masse de matériel militaire, en privilégiant commandes groupées et de long terme, mettant en garde contre la menace durable représentée par la Russie.
Le milliardaire s’est souvent montré dubitatif, et parfois hostile, quant à la poursuite de l’aide américaine à l’Ukraine et a même menacé de sortir de l’OTAN s’il revenait à la Maison Blanche.
Il semblerait que la guerre en Ukraine contribue à la pénurie de professionnels de la santé en Russie, selon le dernier rapport du ministère britannique de la Défense. "Peu après la mobilisation de l’armée russe en septembre 2022, les professionnels de la santé ont été invités à ne pas quitter le pays. Cependant, jusqu’à 2% des médecins et professionnels de la santé russes ont quitté le pays pour éviter l’appel sous les drapeaux. Jusqu’à 3000 membres du personnel médical ont probablement été mobilisés pour participer aux soins médicaux de combat", indiquent les experts du ministère dans leur dernier rapport.
L'Ukraine a revendiqué vendredi une attaque nocturne de drones sur deux raffineries de pétrole en Russie dans la région de Krasnodar (sud), tandis que le ministère russe de la Défense a lui assuré avoir détruit 19 de ces engins dans son ciel dans la nuit."Les drones du service (de sécurité ukrainien, ndlr) ont frappé deux raffineries de la région de Krasnodar en même temps: non seulement celle d'Ilsky, mais aussi celle d'Afipsky", s'est félicité auprès de l'AFP une source au sein des services spéciaux ukrainiens.
Le président russe Vladimir Poutine a choisi le conservateur américain Tucker Carlson pour accorder son premier entretien avec un journaliste occidental depuis le conflit en Ukraine. Dans l'entretien mis en ligne jeudi sur le site du journaliste vedette, il estime que la Russie ne peut pas être vaincue en Ukraine et dit écarter l'idée d'envahir la Pologne ou la Lettonie.
Le président de la Russie a affirmé dans une longue interview diffusée jeudi, qu’une défaite de la Russie en Ukraine était «impossible» et a exclu une invasion de la Pologne ou de la Lettonie.
Entre mars 2022 et février 2023, au moins 8000 personnes tuées au combat ou décédées de causes liées à la guerre...
Moscou doit mettre fin au "transfert forcé" d'enfants ukrainiens vers la Russie, fournir des informations à propos de ceux qui en ont déjà fait l'objet et s'assurer qu'ils rentrent chez eux, a réclamé jeudi le Comité des droits de l'enfant de l'ONU.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, à la veille de sa visite sur place.Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué M. Grossi lors d'un point-presse à Kiev.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drone imputée à l'Ukraine, a affirmé un responsable local. "Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
Un incendie a touché samedi une importante raffinerie dans la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, a affirmé un responsable local, après une attaque de drone revendiquée par l'Ukraine."Cette nuit, la défense anti-aérienne et les moyens de brouillage électronique ont repoussé une attaque de drones dans la région de Volgograd, dans les districts de Kalatchiovski et de Zakanalié", a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov sur Telegram.
L'Ukraine recevra des 27 pays membres de l'Union européenne 50 milliards d'euros, a annoncé jeudi le président du Conseil européen Charles Michel. Cette aide, 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons, est incluse dans une rallonge au budget de l'UE jusqu'en 2027.
L'Ukraine a affirmé jeudi avoir 'détruit' dans la nuit une vedette lance-missiles appartenant à la flotte russe de la mer...
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a décidé d'interdire l'accès à tout employé de l'opérateur ukrainien Energoatom, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, attendu sur place la semaine prochaine, "va soulever la question cruciale du personnel et demander des informations au sujet de cette nouvelle annonce", selon un communiqué.
L'Ukraine a annoncé lundi prévoir la construction de quatre nouveaux réacteurs nucléaires dans sa centrale de Khmelnitskiï (ouest) en 2024, afin de compenser la perte de celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis mars 2022."En 2024, la construction de quatre nouvelles unités à la centrale nucléaire de Khmelnitskiï devrait commencer", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué, tout en admettant que la procédure prendrait "du temps".
Selon le chef du commandement logistique de l’Otan, Alexander Sollfrank, l'UE doit se préparer à faire face à une attaque de la Russie dans les prochaines années.
"Pour les Russes, je suis déjà mort deux fois", annonce Franck, barbe généreuse et sourire sarcastique aux lèvres: "Heureusement, ce ne sont pas des morts très graves puisque je ressuscite" ensuite, plaisante ce combattant de la Légion internationale ukrainienne interrogé par l'AFP.
Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a confié jeudi lors d’une visite en Ukraine...
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a tenu des propos inquiétants.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir jeudi en urgence, à la demande de Moscou, qui accuse l'Ukraine d'avoir abattu un avion de transport militaire russe. L'appareil, qui transportait 74 personnes dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens, s'est écrasé dans la région de Belgorod.
L'Ukraine a revendiqué jeudi une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes avaient fait état d'un incendie, selon une source militaire à l'AFP.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont frappé une raffinerie de Touapsé, ville située sur les côtes de la mer Noire, et une "unité de traitement de pétrole" a été endommagée, a indiqué cette source. Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre.
Les effectifs de l'armée britannique ne sont pas suffisants. Ce qui inquiètent des hauts responsables dans la perspective d'une possible guerre avec la Russie.
Les autorités de Kiev affirment, à la suite de leurs alliés américains et britanniques, que la Corée du Nord est le principal pourvoyeur d’armes à la Russie. Et que ces dernières seraient déjà utilisées sur le front ukrainien.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
Des mines ont été replacées autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a assuré vendredi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer."Des mines ont été replacées le long du périmètre de la ZNPP (acronyme anglais de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ndlr) a indiqué dans un communiqué l'AIEA, basée à Vienne.
Les Nations unies ont lancé lundi un appel aux dons pour rassembler 3,8 milliards d'euros pour soutenir les populations touchées par la guerre en Ukraine et les réfugiés ukrainiens en 2024, alors que la guerre fait toujours rage près de deux ans après l'invasion de la Russie.
La Suisse a accepté d'organiser à la demande de l'Ukraine un "sommet" de haut niveau sur la paix, ont annoncé lundi les présidents des deux pays lors d'une conférence de presse à Kehrsatz, près de Berne, la capitale helvétique.
C’est une pierre en plus à l’édifice de ceux qui crient à l’urgence militaire face à une guerre en Europe. La...
L’initiative « MCM Black Sea » vise à sécuriser la navigation dans les eaux de la mer Noire, dont l’exportation de céréales ukrainiennes le long des côtes roumaines et bulgares.
Située près de la frontière ukrainienne, la ville russe de Belgorod fait l’objet de frappes répétées. Environ 300 personnes ont été évacuées ces derniers jours.
Des fragments retrouvés après une frappe le 2 janvier sur la deuxième ville d’Ukraine présentent des caractéristiques similaires à celles de missiles fournis à la Russie par la Corée du Nord.
Les signaux envoyés ces derniers temps par le Kremlin donnent du crédit à l’hypothèse d’une volonté russe de geler le conflit. Une telle solution signerait l’échec de toutes les parties impliquées dans la guerre depuis février 2022, estime l’hebdomadaire britannique “The Spectator”. Mais elle semble aussi la plus réaliste de toutes.
Des femmes de Russes mobilisés pour combattre en Ukraine ont déposé symboliquement samedi des fleurs sur la flamme du soldat inconnu sous les murs du Kremlin, en signe de protestation, pour demander le retour de leurs maris du front.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.
Les autorités de la région russe de Belgrorod, frontalière de l'Ukraine et visée par des bombardements ukrainiens qui s'intensifient, ont proposé vendredi aux habitants le souhaitant d'évacuer et de sécuriser leurs fenêtres pour se protéger des éclats d'obus.
La Russie a annoncé jeudi prolonger les vacances scolaires dans les écoles de Belgorod, touchée samedi par une frappe ukrainienne meurtrière sans précédent, tandis que Kiev recensait plusieurs civils tués dans de nouvelles attaques russes.
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.
La Russie a lancé, mardi, plusieurs missiles sur Kiev, provoquant notamment des coupures d'électricité dans plusieurs zones de la ville. Lundi, Vladimir Poutine avait promis de "venger" la mort de plusieurs civils au cours d'une attaque ukrainienne contre la ville russe de Belgorod.

2023

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, s'est déclaré vendredi "choqué" par la nouvelle vague de frappes russes en Ukraine.
Les forces aériennes des pays de l'Otan ont effectué en 2023 plus de 300 sorties sur alerte pour intercepter des appareils militaires russes qui s'approchaient de l'espace aérien de l'Alliance atlantique, a annoncé vendredi l'organisation.
La différence de puissance de feu entre Kyiv et Moscou se fait durement ressentir côté ukrainien. En cause : la faible production de munitions côté occidental, dont l’augmentation annoncée met du temps à se concrétiser.
Les procédures de mobilisation doivent être "améliorées" pour répondre plus efficacement à l'agression russe, selon deux propositions de loi présentées en ce début de semaine par le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal. L'un de ces textes vise à abaisser l'âge minimum des réservistes de l'armée ukrainienne, de 27 à 25 ans.
Pour l’ancien colonel Roger Housen, le président russe n’a aucune raison de faire des concessions à l’heure actuelle.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a réitéré l'engagement de son pays à continuer de soutenir l'Ukraine, affirmant que le président russe Vladimir Poutine avait l'intention de "détruire" le pays à la suite de l'invasion qu'il a lancée il y a près de deux ans, le 24 février 2022.
Selon le New York Times, le président russe afficherait un message différent en coulisses et serait prêt à conclure un accord de cessez-le-feu
La Russie est en train de glisser vers le "totalitarisme", s'inquiète l'écrivain Boris Akounine, en exil depuis 2014 et placé il y a quelques jours sur la liste des personnalités "terroristes" par Moscou.
Environ 17,5 % du territoire ukrainien est encore occupé par l’armée russe. Malgré la contre-offensive ukrainienne lancée en juin dernier, la ligne de front reste quasiment figée depuis plusieurs mois.
Après l’échec de la contre-offensive de l’été, Kiev s’installe dans une logique de guerre longue. L’objectif est désormais d’être moins dépendant de l’Occident face à la reprise des assauts russes. Une mobilisation massive pourrait avoir lieu.
Les revenus que la Russie tire de l'exportation de pétrole et produits pétroliers ont été réduits d'un tiers en 2023 par rapport à 2022, en raison du plafonnement des prix par une coalition de pays, ont annoncé mercredi ces derniers.
Les F-16 belges, basés en Lituanie depuis le 1er décembre pour assurer la défense de l'espace aérien des pays baltes, ont intercepté huit avions militaires russes au cours de cette dernière semaine, a-t-il été annoncé mardi lors d'une visite sur place de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder.
Le Danemark va participer à la donation de la Suède de chars légers suédois CV90 à l’Ukraine, pour un montant de 1,8 milliard de couronnes (241 millions d’euros), a annoncé lundi Copenhague. "Le gouvernement, en collaboration avec le gouvernement suédois, a décidé de cofinancer la donation déjà en cours de véhicules de combat d’infanterie CV90 ainsi que la production de chars supplémentaires", a écrit le ministère danois de la Défense dans un communiqué. L’enveloppe comprend également des pièces détachées, des munitions et un accord de maintenance après livraison.
L'Union européenne a adopté lundi un douzième paquet de sanctions contre la Russie, qui comprend notamment l'interdiction des importations de diamants russes dans l'UE.
Vladimir Poutine est en train de préparer un nouveau plan de guerre précis pour les mois à venir. Un plan qui ne présage pas une fin rapide du conflit en Ukraine.
En cas de victoire de la Russie en Ukraine, il y a un 'risque réel' que le président russe Vladimir Poutine ne s'arrête...
La paix et la sécurité internationales sont aussi en danger en Europe. Le Secrétaire Général de l’Onu doit utiliser une nouvelle fois l’article 99 de la Charte des Nations Unie pour faire pression sur le Russie qui brandit de façon irresponsable la menace du feu nucléaire.
Le blocage de l’aide militaire américaine à l’Ukraine par les élus républicains au Congrès ne peut qu’inciter la Russie de Vladimir Poutine à prolonger les combats en espérant qu’ils tournent à son avantage.
Le président ukrainien a lancé mercredi à Oslo un appel à ses alliés européens et américains.
Ce chiffre est cité dans un document qui estime également que la Russie a perdu 2.200 chars.
Le chef d’état-major du président ukrainien Volodimir Zelenski, Andri Jermak, a mis en garde contre une possible défaite de l’Ukraine face à la Russie en cas d’échec du financement américain.
Des forêts ravagées, des villes inondées... Depuis le début de l'invasion russe et après bientôt deux ans de guerre, les destructions de l'environnement en Ukraine sont une "tragédie" d'une ampleur rare qui affectera "plusieurs générations", s'inquiètent des experts.
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi un décret ordonnant d'augmenter de 15 % le nombre de soldats que compte l'armée russe, qui a expliqué cette hausse par "l'augmentation des menaces" liées au conflit en Ukraine.
Le site industriel ukrainien, devenu base militaire russe, a subi une «panne totale» dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 décembre. Le courant a finalement été rétabli.
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi un décret ordonnant d'augmenter de 15% le nombre de soldats que compte l'armée russe, qui a expliqué cette hausse par "l'augmentation des menaces" liées au conflit en Ukraine.
Les dangers se multiplient autour des centrales nucléaires ukrainiennes du fait de la proximité des combats et des coupures d'électricité, s'est inquiété mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi."Il y a un tas de dangers qui se multiplient et qui sont là jusqu'à la fin du conflit", a déclaré M. Grossi devant la presse, en marge d'une visite du site prévu pour l'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), dans l'est de la France.
Selon des informations relayées par “The Washington Post”, Moscou envisagerait de construire un tunnel sous-marin pour garantir une connexion sûre, à l’abri des bombardements ukrainiens, entre son territoire et la Crimée. Pékin pourrait l’aider dans cette entreprise pharaonique.
Plus de 13.500 civils ukrainiens sont parvenus depuis juillet à quitter la Russie via un couloir humanitaire mis en place dans la région frontalière de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé Kiev vendredi.
Selon un rapport d’une ONG militaire ukrainienne, l’armée de Zelensky aurait mis en place un projet secret d’attaque. Parmi lequel, l’utilisation d’un drone de longue portée qui aurait déjà infligé plus de 900 millions de dollars de dégâts à l’armée russe
Des milliers d'Ukrainiens sont privés d'électricité dans les zones du sud et l'est du pays proches de la ligne de front à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques, a indiqué vendredi le ministère ukrainien de l'Energie. Dans le Sud, les bombardements ont plongé dans le noir plus de 28.000 consommateurs dans la ville de Kherson pilonnée par l'armée russe quasi-quotidiennement et environ 3.000 autres dans sa région, a indiqué le ministère sur Telegram sans pour autant préciser quand les coupures ont eu lieu.
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
Les repris de justice russes engagés en Ukraine au sein de l’armée russe en échange d’une amnistie future 'expient...
Le bouquet sera en langue russe.
Soixante personnes suspectées d'avoir pris d'assaut un aéroport au Daguestan, une région de Russie, visiblement à la recherche d'Israéliens, ont été interpellées et neuf policiers ont été blessés lors de ces heurts, ont indiqué lundi les autorités russes.
Les régions les plus touchées sont celles de Khmelnytsky, Rivné et Lviv, dans l'ouest du pays.
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir visé la veille à l'aide de drones une centrale nucléaire dans la région russe frontalière de Koursk, sans faire de dégâts ni provoquer de hausse de la radioactivité."Dans la soirée du 26/10/2023, une attaque de trois drones ennemis sur la centrale nucléaire de Koursk a été stoppée. Cet événement n'a pas affecté le fonctionnement de la centrale", a indiqué l'opérateur du site sur Telegram.
Dans un ravin sablonneux près de Kiev, la capitale ukrainienne, des soldats en tenue de camouflage apprennent les rudiments de la guerre. Ils sont Russes et sont venus pour se battre contre leurs concitoyens.
C'est la Maison blanche qui l'annonce.
Une bombe cachée dans une cage à chat pour traverser la frontière et tuer en Russie une célèbre défenseure de la guerre : les services secrets ukrainiens utilisent les assassinats ciblés contre leur ennemi russe, soutient lundi le Washington Post dans une longue enquête.
L’Ukraine semble avoir réussi son incursion la plus importante de l’autre côté du Dniepr, dans la région de Kherson, depuis le début de la contre-offensive début juin. Mais nul ne sait pour quelle raison plusieurs centaines de soldats ukrainiens se sont avancés aussi loin en territoire contrôlé par l’ennemi. Attaque opportuniste ou début d’une nouvelle offensive majeure ?
De nombreux soldats russes ont recours à la drogue pour vaincre l'ennui ou la peur qui les gagne.
Le soutien du gouvernement polonais à l’Ukraine avait suscité la sympathie et l’admiration bien au-delà du cercle de ceux qui partagent sa vision politique. L’affaire du “grain” a été une douche froide.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
Depuis la fin de l’accord céréalier en juillet, la Russie a entrepris une campagne de bombardements des ports ukrainiens. L’Ukraine parvient cependant à exporter ses denrées agricoles, vitales à son économie, grâce à d’immenses efforts pour mettre en place des voies alternatives à la traversée de la mer Noire. France 24 fait le point.
Un drone ukrainien a frappé mardi une sous-station électrique de la région frontalière russe de Koursk, coupant le courant dans sept localités, a affirmé son gouverneur, un bombardement qui fait écho à ceux de la Russie contre les infrastructures de l'Ukraine."Dans la matinée, un drone ukrainien a lâché un engin explosif sur une sous-station électrique dans le village de Snagost, du district de Korenevsky. Sept localités ont été privées de courant", a écrit sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït.
La 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies se tiendra du 19 au 23 septembre et le 26 septembre à New York. Un rendez-vous marqué cette année encore par la guerre en Ukraine, notamment la volonté des grandes puissances d'obtenir le soutien des pays émergents face à la Russie. Un sujet qui pourrait faire passer au second plan les discussions sur la crise climatique. France 24 fait le point sur les grands dossiers qui occuperont les débats.
Kyiv a annoncé avoir pris le contrôle d’une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire, contrôlée par Moscou depuis 2015. Pendant l’opération, des combats ont éclaté.
Un nouveau manuel scolaire d'histoire reprend la propagande russe sur l'invasion de l'Ukraine et ce, aussi bien en Russie que dans les territoires ukrainiens sous occupation russe, dénonce vendredi Amnesty International par voie de communiqué de presse.
Le gouvernement ukrainien a revendiqué une attaque aux drones ayant détruit des avions militaires russes dans le nord-est du pays et affirme que l’opération a été menée depuis le territoire russe. Une première.
Les importations européennes de GNL russe ont par ailleurs augmenté de 40% depuis l'invasion en Ukraine.
Pskov, capitale de la région éponyme frontalière de l'Estonie, de la Lettonie et du Bélarus, est située à 800 km au nord de l'Ukraine.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
Le Comité d’enquête russe a confirmé ce dimanche 27 août que le patron des mercenaires de Wagner figurait bien parmi les victimes du crash d’avion survenu mercredi 23 août, se basant sur une expertise génétique des dépouilles.
Le chef du groupe paramilitaire russe − à l’origine d’une rébellion contre l’état-major en juin −, son adjoint et huit autres passagers étaient présents selon les autorités dans un petit avion privé qui s’est écrasé, mercredi, en Russie. Beaucoup d’interrogations subsistent.
Il y a 32 ans jour pour jour, l’Ukraine proclamait son indépendance de l’URSS. Nous sommes le 24 août 1991 : le Parlement ukrainien vote à la quasi-unanimité la déclaration d’indépendance.
Les frappes russes répétées sur des ports maritimes et fluviaux ukrainiens ont détruit “270.000 tonnes de céréales” en un mois, a déclaré mercredi le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov.
Les crimes commis par d'ex-prisonniers russes de retour au pays après avoir combattu en Ukraine embarrassent le Kremlin. Ces derniers ont été graciés par Vladimir Poutine après leur retour du front.
Le «New York Times» révèle ce vendredi 18 août, en s’appuyant sur des estimations d’officiels américains, que quelque 120 000 soldats russes et 70 000 soldats ukrainiens auraient été tués depuis le début de l’invasion russe il y a 18 mois.
Un pétrolier russe a été touché durant la nuit de vendredi à samedi par un drone ukrainien dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont stratégique reliant la Crimée à la Russie dans un contexte de tensions croissantes en mer Noire.Un navire de guerre russe avait déjà été touché tôt vendredi par un drone ukrainien sur une base de la mer Noire.Pour sa part, l'armée russe a revendiqué samedi la prise du village de Novosselivské, dans le nord-est de l'Ukraine, une zone où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.
L’Arabie saoudite, en quête d’influence mondiale, accueille samedi une réunion sur l’Ukraine qui reconnaît “nombreux désaccords” et s’attend à des discussions “pas faciles”, selon un représentant de Kiev, alors que Ryad a fait la part belle aux puissances émergentes proches de Moscou.
Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, visualisez l’évolution du conflit sur le terrain et ses conséquences dans le monde avec les cartes actualisées du « Monde ».
Les États-Unis vont fournir des preuves à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye sur d'éventuels crimes de guerre commis par la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine, rapportaient plusieurs médias américains mercredi.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a vu "quelques mines" antipersonnel dans une zone tampon de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (est), occupée par les forces russes, a-t-elle indiqué lundi, mais qui ne posent selon elle pas de danger pour la sécurité des installations."Lors d'une inspection le 23 juillet, l'équipe de l'AIEA a vu quelques mines situées dans une zone tampon entre les barrières des périmètres intérieur et extérieur du site", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Moscou a fait savoir, mercredi soir, que les navires qui s’aviseraient de faire route vers les ports ukrainiens seraient dorénavant considérés comme des cibles militaires, alors que Kiev multiplie les attaques sur la Crimée.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a regretté jeudi de n'avoir pas pu inspecter les toits de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent le site, d'avoir placé des mines ou des explosifs.Les experts de l'instance onusienne, présents sur place, "attendent toujours d'avoir accès aux toits des bâtiments des réacteurs", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
Dans une grande enquête, l’agence américaine Associated Press s’est penchée sur un système de détention abusive de civils, en Russie et dans les territoires occupés. Dans “The Atlantic”, une journaliste parle de “nouveau Goulag”.
La guerre en Ukraine a déjà coûté la vie à près de 50 000 soldats russes, selon une première évaluation indépendante du bilan humain de ce conflit, réalisée par deux médias indépendants russes et un statisticien. Cette estimation, qui dépasse nettement le bilan officiel russe – établi à seulement 6 000 pertes –, repose sur une méthode inédite : l’analyse du "surplus" des dossiers d’héritage ouverts depuis février 2022.
Le porte-parole de la présidence russe a reconnu ce lundi 10 juillet une rencontre de «près de trois heures» à Moscou entre le chef de l’Etat et le patron de la milice Wagner, entré en rébellion il y a quinze jours.
Depuis plusieurs jours la centrale ukrainienne de Zaporijia est au centre de l’attention de la guerre en Ukraine. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de vouloir y mener une attaque.
Tandis que Volodymyr Zelensky s’inquiète publiquement d’un accident nucléaire provoqué par les Russes, ceux-ci lui retournent l’accusation. L’ONU demande à réinspecter le site, que les experts imaginent mal provoquer une catastrophe similaire à celle de 1986.
Russes et Ukrainiens mettent en garde contre une attaque sur la centrale.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente.
Le Kremlin a averti mercredi d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, les deux camps s'accusant d'une provocation imminente."La situation est très tendue, car le risque d'un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé mercredi d'avoir accès à l'ensemble des bâtiments de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), occupée par les troupes russes, pour "confirmer l'absence de mines ou d'explosifs sur le site"."Alors que la tension et les activités militaires s'accentuent dans la région, nos experts doivent pouvoir vérifier les faits sur le terrain", de manière "indépendante et objective", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué.
Un bureau international chargé d'enquêter sur l'invasion russe de l'Ukraine ouvre ce lundi à La Haye, qui est envisagé comme une première étape vers l'éventuelle création d'un tribunal destiné à juger des dirigeants russes.
Evguéni Prigojine, chef de Wagner, n'a pas réussi à aller jusqu'au bout de ses plans.
Les forces du groupe paramilitaire Wagner se sont repliées dimanche en Russie, mettant un terme à la rébellion lancée par leur chef Evguéni Prigojine qui a fait trembler le Kremlin et révélé, aux yeux des Occidentaux, "fissures" et "divisions" dans le camp de Vladimir Poutine.
La brève chevauchée du patron du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, souligne l’erreur magistrale d’avoir laissé prospérer une milice privée, sur les marges du pouvoir. Et risque d’affaiblir durablement le président russe.
La révolte des mercenaires de Wagner a exposé au grand jour des faiblesses patentes dans la position du président russe Vladimir Poutine, soulevant des questions sur sa capacité à affronter les dangers qui menacent sa survie politique, estiment les analystes.
Le chef de Wagner a affirmé lundi 26 juin dans un premier message audio après la fin de sa rébellion que son but n’était pas de renverser le pouvoir russe mais de sauver son groupe paramilitaire menacé d’être absorbé par l’armée.
La rébellion d'Evguéni Prigojine, patron du groupe Wagner, s’est achevée sans le départ pourtant exigé par le chef des mercenaires du ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Ce dernier apparaît sur la sellette depuis le début de la guerre en Ukraine, mais Vladimir Poutine n’en finit pas de le soutenir. Jusqu’au bout ?
Le président russe s’est exprimé ce lundi 26 juin à la télévision russe, pour la première fois après la mutinerie de l’organisation paramilitaire Wagner.
Après vingt-quatre heures de tension extrême, qui auront vu le groupe paramilitaire dirigé par Evgueni Prigojine occuper la ville de Rostov et s’approcher dangereusement de Moscou, un accord semble avoir été trouvé, ouvrant la voie à une désescalade.
Pour éviter que ne coule “le sang russe”, Evgueni Prigojine a abruptement suspendu sa marche vers Moscou, samedi 24 juin, et ordonné à ses hommes de regagner leurs camps. La spectaculaire volte-face du patron de Wagner est un soulagement pour le Kremlin, même si Vladimir Poutine apparaît “durablement fragilisé”.
Les services d'espionnage américains ont reçu à la mi-juin des informations indiquant que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, comptait entrer en rébellion armée contre Moscou, a rapporté samedi le Washington Post.
Les forces du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evguéni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l'autorité du président russe Vladimir Poutine.
Selon plusieurs analystes militaires, l’insurrection éclair de la milice privée russe puis son annulation tout aussi rapide, le 24 juin, ouvrent une séquence de doute pour Moscou et son armée, et rendent le destin de Prigojine incertain.
Le patron du groupe paramilitaire Wagner a fait finalement machine arrière et se retire de Russie après avoir appelé à un soulèvement. Malgré les menaces de Poutine samedi, il semble s’en tirer sans trop de représailles, en apparence, grâce à un accord.
Plus de 100 000 Russes ont fui vers l’Arménie après l’invasion de l’Ukraine. Le rejet de la guerre et du pouvoir du Kremlin mais aussi, parfois, la simple quête d’une vie meilleure en sont les principales raisons. Un reportage de la revue espagnole “5W”.
Arrêtée dans sa course vers Moscou par un deal dont nul ne connaît les détails, la milice de Prigojine pourra-t-elle survivre alors que ses mercenaires ont provoqué l’un des pires bilans de l’aviation russe depuis l’invasion de l’Ukraine ?
Plusieurs pilotes et membres de la force aérienne russe ont perdu la vie dans la mutinerie menée par le groupe paramilitaire Wagner vendredi et samedi. Le nombre de victimes varie entre 13 et 20, selon des blogs militaires pro-russes.
Le chef de Wagner Evguéni Prigojine a finalement renoncé à sa rébellion contre le commandement de l’armée russe à la faveur d’un accord négocié samedi par la Biélorussie. Si la "menace de guerre civile" évoquée par Vladimir Poutine semble écartée, cette affaire porte néanmoins un sérieux coup à l’image du maître du Kremlin, révélant des failles dans l’appareil d’État, en pleine contre-offensive ukrainienne.
On a osé. On a osé penser un instant que Poutine pourrait être sérieusement ébranlé, voire renversé, par le coup de force de Prigojine. Et, pour la première fois en seize mois, on a pu rêver à une fin prochaine de la guerre en Ukraine.
La crise militaire déclenchée ce week-end en Russie par Evguéni Prigojine semble avoir pris le pouvoir russe par surprise. Pourtant, le chef du groupe de mercenaires Wagner était de plus en plus isolé dans le paysage politique russe et semble avoir voulu tenter le tout pour le tout. En vain ?
Un 'coup de poignard dans le dos'. C’est ainsi que le président russe Vladimir Poutine a qualifié samedi le revirement...
La situation en Russie, où Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, a lancé une offensive armée, est suivie de près en Europe. Alors que Vladimir Poutine a dénoncé “un coup de poignard dans le dos”, la presse européenne scrute les développements de cette guerre ouverte, qui pourrait, selon elle, coûter très cher au Kremlin.
Le chef de la milice Wagner est entré ouvertement en dissidence de l'armée russe. A Rostov, près de la frontière ukrainienne, les habitants sont stupéfaits par la présence des paramilitaires et de leurs chars en plein centre-ville.
Le groupe paramilitaire dirigé par Evgueni Prigojine, en guerre contre l’état-major militaire russe, a pris le chemin de la capitale russe après avoir pris le contrôle de Rostov.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le chef de Wagner, Evguéni Prigojine, a lancé une rébellion armée en Russie.
Des habitants de Kiev se disent samedi “très heureux” de la rébellion du groupe Wagner, espérant qu’elle affaiblisse les troupes russes en Ukraine et favorise la contre-offensive de Kiev.
Evgueni Prigojine, le patron de Wagner, a lancé le vendredi 23 juin une rébellion armée en Russie. Les médias ukrainiens observent attentivement le déroulement des événements. Ils espèrent un affaiblissement global de leur adversaire – voire un effondrement – mais ils restent prudents.
Ancien délinquant, ponte de la restauration et chef de guerre… France 24 revient sur les multiples casquettes d’Evguéni Prigojine, protégé de Vladimir Poutine et désormais en rébellion contre le maître du Kremlin. 
Les inondations causées par l’explosion du barrage augmentent le risque de faire apparaître des maladies hydriques particulièrement dangereuses, dont le choléra ou la typhoïde.
Le Danemark accueille samedi une réunion organisée dans le plus grand secret par l’Ukraine et rassemblant plusieurs pays, y compris certains restés neutres après l’invasion russe, pour discuter des moyens de parvenir à une “paix durable”.
Après une nuit de chaos, le leader du groupe paramilitaire Wagner a déclaré ce samedi 24 juin avoir pris le contrôle des sites militaires de Rostov sur le Don. Pourquoi les mercenaires ont-ils choisi cette ville du sud-ouest de la Russie pour lancer leur rébellion armée ? Explications.
Le groupe paramilitaire russe Wagner dirigé par Evguéni Prigojine, est entré en rébellion armée contre Moscou. 24 heures après, voici ce que l'on sait des principaux événements qui sont intervenus depuis vendredi soir.
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine avait lancé dans la nuit de vendredi à samedi une offensive pour renverser le commandement militaire.
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a affirmé samedi 24 juin être entré en Russie avec ses troupes dans le but de renverser le commandement militaire, se disant "prêt à mourir" avec ses 25 000 hommes pour "libérer le peuple russe".
Le patron de la société de mercenaires a affirmé, dans la nuit de vendredi à samedi, avoir franchi la frontière avec l’Ukraine, accompagné de 25 000 hommes, pour « libérer le peuple russe ». Des « activités antiterroristes » sont en cours à Moscou.
Evgueni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, a lancé vendredi une rébellion armée contre le commandement militaire russe, qu’il accuse d’avoir bombardé ses mercenaires en Ukraine. Désormais poursuivi pour “mutinerie”, l’ancien allié de Vladimir Poutine s’est dit “prêt à mourir” pour “libérer le peuple russe”.
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a affirmé samedi être entré en Russie avec ses troupes dans le but de renverser le commandement militaire, se disant "prêt à mourir" avec ses 25.000 hommes pour "libérer le peuple russe".
Le patron de la milice Wagner a provoqué la stupéfaction dans la nuit de vendredi à samedi en déclarant la guerre à l’armée russe et le début d’une rebellion armée, avant de prendre le contrôle du QG militaire de Rostov.
Dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 juin, le chef du groupe Wagner a provoqué la stupéfaction générale en se rebellant contre le pouvoir russe. Suivez les dernières informations.
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a affirmé samedi être entré en Russie avec ses troupes dans le but de renverser le commandement militaire, se disant "prêt à mourir" avec ses 25.000 hommes pour "libérer le peuple russe".
Evguéni Prigojine a accusé l’armée russe d’avoir bombardé ses propres combattants, appelant à une quasi-insurrection contre l'Etat-major russe. En riposte les services de sécurité ont appelé les miliciens de de Wagner à arrêter leur chef.
Le conflit en Ukraine a permis à l'imprévisible patron du groupe paramilitaire Wagner de s'imposer comme un acteur de premier plan en Russie. Mais en appelant au soulèvement contre l'état-major, Evguéni Prigojine a franchi le Rubicon.
Réagissant à la rébellion menée par Evguéni Prigojine, le président russe s’est exprimé dans une allocution à la nation ce samedi matin.
La décision d’Evgueni Prigojine, patron de la milice Wagner, de déclencher une mutinerie contre l’armée, vendredi 23 juin au soir, met en évidence, dix-mois après le début de l’offensive russe en Ukraine, la réalité d’un Etat réduit à la compétition mortifère de factions.
Vladimir Poutine a dénoncé dans une intervention télévisée la “trahison” et “l’insurrection armée” en promettant – sans les nommer – d’en châtier les responsables. Le patron des mercenaires Wagner lui a répondu qu’il se “trompait lourdement”.
En s’adressant de façon inédite à la nation en pleine mutinerie, le président russe confirme ses craintes : à qui vont obéir les officiers de l’armée russe qui contrôlent les routes entre l’Ukraine et Moscou?
Evguéni Prigojine, le patron de la milice Wagner, s’est graduellement imposé comme une figure incontournable de la guerre en Ukraine, capitalisant sur les difficultés de l’armée russe contre Kiev. Mais cette situation a généré de vives tensions avec l’"establishment" militaire russe jusqu’au point de rupture. Désormais en rébellion contre l’armée, l’ancien protégé de Vladimir Poutine a juré d'"aller jusqu'au bout".
Faut-il montrer sa capacité nucléaire ? Et comment ! répond Dimitri Trenine. • Une nouvelle intervention du débat en cours en Russie sur l’emploi du nucléaire, –en Ukraine et ailleurs. • Ce débat s’impose parce que s’impose le constat que la dissuasion est morte et que pour que l’arme nucléaire soit efficace, il faut la montrer et il faut montrer qu’on est prêt à s’en servir dès qu’on jugera nécessaire de le faire. • La guerre en Ukraine est une effrayante leçon de travaux pratiques sur la plus terrible des armes de destruction massive.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine, une accusation immédiatement rejetée comme "mensonge" par le Kremlin..
Dans un communiqué publié dimanche 18 juin, la coordinatrice des Nations unies pour l'Ukraine, Denise Brown, déplore de ne pouvoir accéder à certaines zones.
Les Russes sont accusés par les Nations unies de bloquer les opérations de sauvetage internationales autour du barrage détruit de Kakhovka. Pour le Kremlin, il s’agit avant tout d’assurer la sécurité des représentants de l’ONU.
Un texte russe, présenté avec toute la solennité qui importe pour lui donner sa signification, qui envisage l’emploi du nucléaire par la Russie. • On le prendra notamment comme un avertissement solennel aux élites occidentales, écrit d’ailleurs sur un ton pessimiste qui indique bien le peu d’espoir qu’il soit entendu. • L’hypothèse est d’ailleurs présentée non pas comme conditionnelle, mais comme une fatalité nécessaire et inévitable, et comme un cas permettant, avec un peu de nucléaire, d’éviter la guerre totale. • Le texte est du professeur Karaganov.
Sergej Karaganov veut faire une attaque nucléaire sur l’Occident.
Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique est arrivé à Zaporijjia pour évaluer les dégâts suite à l’effondrement du barrage de Kakhovka.
Une experte de l'ONU s'est inquiétée jeudi de multiples témoignages montrant que les troupes russes en Ukraine torturent "systématiquement et intentionnellement" civils et prisonniers de guerre, avec l'approbation de l'Etat.
Les services de renseignements militaires néerlandais ont averti la CIA d'un projet ukrainien de faire sauter le gazoduc Nord Stream trois mois avant que des explosions n'endommagent l'ouvrage sous-marin, ont rapporté mardi des médias.
L'AIEA a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), présents de manière permanente sur place, "ont besoin d'y accéder pour clarifier la raison de l'écart significatif observé entre diverses mesures", selon un communiqué de cette instance onusienne.
En septembre 2022, des fuites avaient été constatées sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique, endommagés par des explosions.
Après la destruction du barrage de Kakhovka, l’absence de condamnations claires de la part de la communauté internationale ne peut que pousser le Kremlin à aller plus loin, s’emporte cet éditorialiste d’un quotidien ukrainien de Lviv.
La destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, a inondé 48 localités le long du Dniepr. D’après les autorités russes, la montée des eaux pourrait durer encore 10 jours.
La presse conservatrice britannique haussait déjà le ton avant la destruction du barrage de Nova Kakhovka, mardi 6 juin. L’événement a renforcé sa conviction : l’Ukraine doit gagner, quitte à franchir les lignes rouges de ses alliés.
La destruction du barrage menace aussi l'approvisionnement en eau potable de villes comme Dnipro ou Nikolaïev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé le monde à réagir, accusant la Russie d’un "écocide brutal" après la destruction du barrage de Kakhovka, près de Kherson, ce mardi 6 juin. Une nouvelle catastrophe qui laisse craindre de graves répercussions sur la faune et la flore locales.
La destruction mardi du barrage ukrainien de Kakhovka, attribuée à la Russie par Kiev et l’Union européenne (UE), pourrait entraîner “la pire catastrophe écologique en Ukraine depuis Tchernobyl”, selon les autorités. Le procureur général du pays a ouvert une enquête pour “écocide”.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine.
La destruction du barrage de Kakhova dans la nuit de lundi à mardi a fait de nombreux dommages collatéraux.
La destruction du barrage de Kakhovka, mardi dans le sud de l'Ukraine, pourrait avoir des conséquences environnementales et humaines "sans précédent", estiment mercredi plusieurs experts et associations de défense de l'environnement.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Un premier convoi d’une dizaine de tonnes de produits demandés de santé, d’hygiène et d’assainissement d’eau doit partir dans les prochaines heures.
Près de 5.900 personnes ont été évacuées des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes et celles d'occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr. La destruction de ce barrage hydroélectrique, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a inondé des villes et villages situés sur les deux rives du fleuve, dont des quartiers de la capitale régionale, Kherson.
Kiev accuse Moscou d'avoir fait exploser le barrage de Kakhovka
L’infrastructure située sur le fleuve Dnipro, dans le sud-ouest ukrainien, aurait été en partie détruite par une explosion ce mardi 6 juin au matin. De vastes inondations et des coupures d’électricité sont redoutées.
Le quotidien américain a authentifié des images de l’infrastructure endommagée par une attaque que les autorités ukrainiennes imputent à la Russie. Des évacuations sont en cours dans le sud du pays.
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé mardi que la Russie devrait rendre des comptes après la destruction partielle d'un barrage hydroélectrique en Ukraine, évoquant un "crime de guerre"."Choqué par l'attaque sans précédent sur le barrage de Nova Kakhovka", a tweeté Charles Michel. "La destruction d'une infrastructure civile est clairement un crime de guerre et nous demanderons des comptes à la Russie et à ses affiliés", a-t-il ajouté.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé mardi que l'attaque contre le barrage de Kakhovka donnait à la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine une "nouvelle dimension".L'attaque contre le barrage "s'inscrit dans la lignée de nombreux crimes que nous avons vus en Ukraine, commis par des soldats russes", a affirmé Olaf Schoz dans une interview accordée aux chaînes WDR et ZDF. Ces crimes "font partie d'une manière de faire la guerre qui a toujours visé des cibles civiles - des villes, des villages, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures", a souligné M. Scholz.
Le barrage de Kakhovka, que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir attaqué mardi, est un ouvrage clé du Sud de l'Ukraine qui alimente en eau la Crimée annexée et se trouve sur la route des troupes ukrainiennes vers une reconquête des territoires occupés.Pris dès le début de l'invasion car cible prioritaire des Russes, ce barrage hydroélectrique situé sur le fleuve Dniepr est aujourd'hui sur la ligne de front entre les régions contrôlées par Moscou et le reste de l'Ukraine, au moment où Kiev teste intensément les défenses russes en vue d'une offensive d'envergure.
Une attaque sur un barrage dans le Sud de l'Ukraine, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a provoqué mardi des inondations et des évacuations d'habitants dans les zones alentour, occupées par la Russie, suscitant un tollé international.Elle a également causé de nouvelles inquiétudes pour la centrale nucléaire de Zaporijjia, située à 150 km en amont du barrage hydroélectrique de Kakhovka, construit le long du Dniepr dans la région de Kherson et qui assure son refroidissement.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le barrage de Kakhovka, partiellement détruit dans la nuit de lundi à mardi, faisait l'objet de toutes les attentions car l'édifice représentait une cible stratégique à de nombreux égards.
Des modèles scientifiques réalisés avant l'incident montrent l'ampleur potentielle des dégâts.
Les réactions à l’international se multiplient ce mardi 6 juin après la destruction partielle d’un barrage dans le sud de l’Ukraine, provoquant des inondations et des évacuations d’habitants.
La centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se retrouve en première ligne après la destruction partielle mardi d'un barrage du sud de l'Ukraine, dont l'eau est utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation d'une vingtaine de localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.- "Pas de danger nucléaire immédiat" -
Potentiellement catastrophique, l’ampleur des dégâts causés par la rupture du barrage sur les écosystèmes du sud de l’Ukraine est pour l’heure difficile à évaluer.
Les évacuations continuent après la destruction du barrage de Kakhovka dans la nuit de lundi à mardi.
Quel impact va avoir la destruction du barrage ukrainien Kakhovka sur l'environnement?
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia n'a plus d'alimentation externe de secours depuis trois mois, ce qui la rend "extrêmement vulnérable", a averti samedi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
À la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes dans le sud-est de l’Ukraine, le personnel pointe du doigt la dégradation des conditions de la centrale. Ceux-ci craignent une catastrophe “bien pire que Fukushima et que Tchernobyl”.
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a appelé mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la Russie et l’Ukraine à soutenir cinq "principes concrets" pour assurer la sécurité de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et éviter un "accident nucléaire".
L'Assemblée mondiale de la santé à Genève a exigé mercredi que la Russie cesse "immédiatement" ses attaques "contre les hôpitaux et autres établissements de santé" en Ukraine, dans une résolution marquant un nouveau geste de soutien à Kiev.
Les autorités russes ont signalé, lundi, l’« entrée d’un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne dans le district de Graïvoron » et ont évacué le site de stockage d’armements nucléaires de Belgorod-22. Kiev nie toute implication.
Occupée par l'armée russe, la centrale nucléaire de Zaporijjia est de nouveau coupée du réseau électrique
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, ont affirmé lundi Moscou et Kiev, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine, en pleine évacuation d'une ville voisine où vivent la plupart des employés, et sur la situation "potentiellement dangereuse" autour du site."La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse", a averti le chef de l'Agence, Rafael Grossi, cité dans un communiqué de l'AIEA.
L‘Agence internationale de l’énergie atomique a alerté samedi sur le risque d’un «grave accident nucléaire» à la centrale de Zaporijjia sous contrôle russe, sur fond d’évacuations liées à la contre-offensive attendue de Kyiv dans la région.
L’Ukraine prévoyait d’attaquer la capitale russe le 24 février dernier, jour anniversaire du début de la guerre, mais les États-Unis ont dissuadé les responsables ukrainiens.
M. Grossi assure avoir constaté en première ligne "des indications claires de préparatifs militaires" autour de la centrale, qui est la plus large d'Europe, lors de sa visite il y a trois semaines.
Ce que révèle une enquête menée par différents médias scandinaves.
Malgré la pluie de sanctions de l’Union européenne et du G7, les exportations de pétrole russe ont atteint en mars leur plus haut niveau depuis trois ans. Mais la manne qu’elles procurent à Moscou est moindre que l’an dernier.
Selon les autorités militaires de Kiev, “des combats sanglants, sans précédent ces dernières décennies, se déroulent en pleine zone urbaine de Bakhmout” en ce moment. Les mercenaires du groupe Wagner semblent avoir repris leur lente avancée, mais la ville devenue symbole de cette guerre n’est toujours pas tombée.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé."Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves sur la santé humaine et l'environnement", a mis en garde M. Grossi dans un communiqué diffusé à Vienne, où se trouve le siège de l'AIEA.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a estimé jeudi que l'on était "en sursis" concernant la "sûreté" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, à proximité de laquelle deux mines ont récemment explosé.
EcoDozor tire la sonnette d'alarme quant aux dégâts de la guerre en Ukraine sur l'environnement.
Née en Crimée en 2022, la milice privée Convoy est de plus en plus médiatisée et recrute de nouveaux combattants. Selon les renseignements britanniques, le Kremlin chercherait à favoriser l’émergence d’autres groupes de mercenaires pour concurrencer Wagner, devenue trop puissante aux yeux de certains responsables russes. 
La Russie aurait commencé à planifier ses attaques il y a des années.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé mercredi "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, près de laquelle il a déploré une "hausse de l'activité militaire".M. Grossi s'est exprimé lors d'une visite mercredi sur le site de cette centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le Sud de l'Ukraine, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.
Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d'une solution acceptable pour Kiev et Moscou afin de sécuriser le site. L'idée d'une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l'Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécue après des mois d'échanges infructueux.
La Russie a pris le Bélarus en "otage nucléaire", a estimé dimanche l'Ukraine à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié."Le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire", a écrit sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation interne du pays".
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que la Russie allait déployer des armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie. Kiev a estimé dimanche que Moscou prenait Minsk en "otage nucléaire".
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu'il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".Il s'agit de la deuxième visite de M. Grossi dans la centrale, la plus grande d'Europe, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin d'"évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l'Union européenne.
Dans une tribune au « Monde », l’historienne Sonia Combe évoque les changements de nom liés à la guerre, notamment en Ukraine. Et prend l’exemple de l’avenue de Moscou, à Kiev, rebaptisée avenue Stepan-Bandera, leader nationaliste et antisémite ukrainien.
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
La CPI a émis ce vendredi un mandat d’arrêt contre le président russe, pour sa responsabilité dans la déportation illégale d’enfants menés par son armée depuis le début de l’invasion en Ukraine en février 2022.
L’interception, mercredi, d’un drone américain par les chasseurs russes au-dessus de la mer Noire est l’un des premiers incidents militaires entre la Russie et les États-Unis depuis le début de l'invasion en Ukraine. Mais qu’est-ce que le Reaper MQ-9 qui a attiré les foudres russes ?
L'armée ukrainienne peut compter sur le soutien des Magyar Birds pour lutter contre la Russie.
Poussés par la flambée des prix du gaz, les importations russes ont même atteint des niveaux records. Faut-il aller plus loin dans les sanctions?
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), qui fonctionne désormais aux générateurs de secours.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme après une frappe russe qui a provoqué une coupure de courant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud)."A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner", a averti Rafael Grossi jeudi devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne.
La Russie a commis jeudi une "violation grave de la sécurité nucléaire" en entraînant la coupure du réseau de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia à la suite d'une frappe, a dénoncé le chef de la diplomatie européenne.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Le maire de la ville d'Energodar, où se situe la centrale nucléaire de Zaporijjia, a témoigné de la transformation des lieux par les troupes russes.
La communauté internationale fait un pas vers des poursuites contre Vladimir Poutine.
Des avocats affirment que les centres de torture de Kherson, en Ukraine, ont été planifiés par l’État russe lors de l’occupation.
Le 24 février dernier, l’armée russe envahissait l’Ukraine dans le cadre d’une opération militaire de grande ampleur dont le but était de décapiter rapidement le pouvoir ukrainien et de soumettre le pays. Cette invasion brutale, rapidement accompagnée par des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité massifs – bombardements intensifs des infrastructures et des populations civiles, urbicides comme à Marioupol, massacres comme à Boutcha, usage fréquent et parfois même systématique du viol et de la torture – a plongé les gauches mondiales dans un abîme de perplexité. « Des militants d’habitude si résolus dans leur soutien de toutes les victimes de la guerre et du capitalisme sont soudainement devenus extrêmement nuancés et "réflexifs" » [1] ... , ironisait alors le politologue ukrainien Denys Gorbach dans lundimatin. De fait, une frange importante de la gauche, de l’Amérique latine à l’Inde en passant par la France, adopta des positions dites « campistes ».
Dans ce pays frontalier de l’Ukraine, où se trouve une enclave russophile, la Transnistrie, la tension ne cesse de monter entre les partis proches de Moscou et le gouvernement atlantiste. La crainte qu’un coup d’État ne renverse le pouvoir en place se fait de plus en plus grande.
Les mois à venir vont être difficiles, et il est impossible d’exclure une extension du conflit. Nous demandons donc à nos gouvernants de faire preuve d’écoute et de maturité dans leur action politique et d’éviter de créer de vains clivages dans la société, notamment en raison de logiques court-termistes électorales internes.
Deux manifestations, deux ambiances. Ce week-end, deux mobilisations pour la paix en Ukraine se sont succédé dans les rues...
Cette attaque contre un aérodrome près de Minsk aurait été menée à l’aide de deux drones commerciaux, modifiés pour les besoins de l’opération. Elle aurait partiellement détruit un avion de reconnaissance et de commandement russe.
Ce week-end, deux manifestations distinctes sont organisées à Bruxelles dans le cadre du premier anniversaire de la guerre en Ukraine. Les initiateurs défendent deux visions différentes de la résolution du conflit. Des positions qui divisent également la gauche francophone.
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
A l’heure du premier anniversaire de l’invasion russe, ce vote avait pour principal enjeu de permettre à chacun de compter les siens. Le texte a été adopté par 141 voix, face à 7 contre et 32 abstentions.
Sur les 193 États membres de l’ONU, 141 ont voté, jeudi, une résolution non contraignante qui exige le retrait immédiat des troupes russes d’Ukraine, ainsi qu’une paix « juste et durable ». Sept pays ont voté contre, la Chine et l’Inde se sont abstenues.
Le gouvernement chinois a publié ce vendredi un document en 12 points, un an pile après le début de l’invasion russe, dans lequel il appelle les deux bélligérants à reprendre le dialogue et rejette tout recours à l’arme nucléaire.
Forêts brûlées, terrains minés, cours d’eaux pollués, oiseaux désorientés... Retour sur un an de destruction de la nature causée par l’armée russe en Ukraine. Si la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine est une catastrophe pour les humains (près de 300 000 soldats blessés ou tués et 7 000 civils morts ), elle l’est également pour leur environnement. « La guerre pollue. C’est une évidence, mais cette pollution est très peu étudiée et documentée. C’est un angle mort », déclarait Bastien Alex, coauteur du (...)
EN UN GRAPHIQUE – Jeudi 23 février, un an après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, l’Assemblée générale des Nations unies a de nouveau voté massivement pour le retrait des troupes russes.
Alors que la sécurité de l’ensemble de l’Europe est en jeu, les pays européens ont raison de fournir des armes à l’Ukraine et ils doivent intensifier leur effort, estime dans une tribune au « Monde » un collectif de plus de 90 élus et universitaires, dont Raphaël Glucksmann, Philippe Descola ou Marie Mendras.
Les trois opposants à Vladimir Poutine, Leonid Gozman, Lev Ponomarev et Gennady Gudkov estiment, dans une tribune au « Monde », que la victoire de l’Ukraine ne sera que le début d’un long chemin pour la Russie, qui aura besoin de l’aide de l’Occident.
Hadja Lahbib a demandé le retrait des troupes russes présentes en Ukraine, et affirmé que la Belgique soutiendrait l'Ukraine "tant qu'il le faudra".
Le pacifisme du PTB, c’est du toc, une escroquerie, un piège à gogos. Il est désolant de voir une partie de l’intelligentsia de gauche flirter avec ce parti.
Agée de 38 ans, cette mère de dix enfants occupe le poste convoité de commissaire russe aux droits de l’enfant. En raison de son implication dans les déportations d'enfants ukrainiens, elle est visée par les sanctions occidentales.
L’Institut de l’économie allemande de Cologne estime que l’invasion de la Russie a amputé la production de richesses dans le monde de 1 600 milliards de dollars en 2022. Selon l’étude publiée le 21 février, elle coûtera encore 1 000 milliards de dollars en 2023.
Les Etats-Unis ont qualifié la décision russe de « très décevante et irresponsable ». Le traité signé en 2010 est le dernier accord bilatéral du genre liant Moscou et Washington.
Les Nations unies dénoncent le tribut "insupportable" payé par la population ukrainienne.
Le président Poutine a annoncé dans un discours, ce mardi, suspendre la participation de la Russie au traité de désarmement nucléaire New Start. De quoi s’agit-il ?
Selon un document obtenu et révélé par le journal allemand “Süddeutsche Zeitung”, Vladimir Poutine prévoirait d’annexer le Bélarus d’ici 2030.
Douze mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, environ 18 % de la population ukrainienne s’est exilée, principalement en Pologne, en République tchèque et en Allemagne.
A l'occasion du première anniversaire de la guerre en Ukraine, le chercheur Nicolas Gosset fait le point sur le conflit auprès de l'agence Belga.
Selon des estimations fournies vendredi par la Maison blanche, plus de 30 000 membres du groupe paramilitaire russe Wagner auraient déjà été blessés ou tués en Ukraine depuis le début de la guerre. Parmi ceux-ci, environ 9 000 seraient décédés, dont la moitié dans les deux derniers mois.
En dehors des premiers jours de la guerre, jamais Moscou n’avait compté autant de pertes quotidiennes depuis le début des combats. Des chiffres qui s’expliquent par la volonté du Kremlin de remporter certaines victoires symboliques.
La Russie a mené vendredi une attaque "massive" avec des dizaines de missiles et des drones explosifs visant plusieurs sites énergétiques en Ukraine, après une tournée en Europe de Volodymyr Zelensky pour réclamer plus d'armes.Mercredi et jeudi, le président ukrainien s'était rendu à Londres, Paris et Bruxelles pour exhorter ses alliés européens à lui fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, essentiels selon Kiev pour pouvoir mener des contre-offensives face à la Russie.
L'Ukraine affirme que deux missiles russes ont survolé la Roumanie.
Parmi les milliers de raisons de mettre fin au plus vite au conflit en Ukraine, la catastrophe environnementale occupe une place respectable. Explications.
Le constat n’est pas récent, mais le 24 février 2022 lui a donné une tournure nouvelle : nous ne vivons pas la guerre, mais nous ne sommes pas en paix. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché, ici à l’Ouest de l’Europe, un intense enchevêtrement d’affects : choc et sidération face à une guerre qui éclate sur le continent européen ; peur devant la possibilité d’une escalade ; sentiments de solidarité envers les Ukrainiens ; angoisse sourde suscitée par la réapparition de la menace d’une guerre nucléaire sur notre scène géopolitique. Aux premières semaines de la guerre, une grande excitation était également palpable, une atmosphère de survoltage, rythmée par l’emballement médiatique et les appels politiques à la mobilisation. Dans le même temps, nous n’en demeurons pas moins à une certaine distance de la guerre, physiquement et affectivement, à l’abri de ses violences, et priant pour le rester.
Emmanuel TODD est anthropologue, démographe et historien. Il revient sur Élucid pour analyser les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus, et menace de déstabiliser durablement le monde que l'on a connu. De l'étude des systèmes familiaux, en passant par la pratique diplomatique des États, leurs stratégies profondes, ou encore l'influence de la presse, Emmanuel Todd, connu pour avoir prédit l'effondrement de l'URSS à 25 ans, propose face à Olivier Berruyer, ses hypothèses sur l'avenir de ce terrible conflit.
Emmanuel Todd analyse les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus vite au monde entier....
EN UN GRAPHIQUE – Pour la première fois, avec 22,28 % du mix énergétique, ces énergies renouvelables arrivent en tête des sources de production électrique de l’Union européenne.
Les cas de désertion se sont multipliés ces dernières semaines en Russie. Certains déserteurs finissent mal, d’autres s’en sortent, notamment grâce aux conseils de L’Appel de la forêt, une association de bénévoles de Saint-Pétersbourg. D’autres, enfin, ont déjà pris le maquis pour disparaître du radar des autorités – et du monde.
Les États-Unis ont désigné, vendredi, le groupe paramilitaire Wagner comme une organisation criminelle, Washington dénonçant "les atrocités" et "les abus de droits humains" commis par les miliciens russes déployés en Ukraine et dans plusieurs pays africains ainsi que ses liens avec la Corée du Nord.
C’est l’ambassadeur américain Michael Carpenter, qui rapporte auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), que la Russie aurait enlevé 2000 enfants depuis le début de l’année dans le but de les mobiliser sur le front russe.
La Russie est ouverte à un dialogue avec l’Ukraine à condition que celle-ci accepte les «nouvelles réalités territoriales» nées de l’offensive russe, a affirmé ce jeudi le président Vladimir Poutine.
Les tirs ukrainiens sur Makiïvka, dans le Donbass, sont parmi les bombardements les plus meurtriers pour l’armée russe depuis le début de la guerre, de l’avis même de Moscou. Surtout, cet épisode donne une très mauvaise image du commandement russe, qui semble avoir multiplié les erreurs pour assurer la sécurité de ses troupes.
Lorsque la Russie a assumé la présidence tournante du Conseil de l’Arctique en 2021, Moscou a présenté une proposition ambitieuse à cet organisme de huit pays soucieux de l’environnement. Au cours des 14 prochaines années, elle fera remonter des profondeurs de l’Arctique un ensemble toxique de déchets nucléaires rouillés – y compris deux sous-marins nucléaires entiers – qui ont été coulés pendant l’ère soviétique.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine a causé plus de 35 milliards de dollars de dommages aux écosystèmes du pays envahi, a déclaré lundi le ministère ukrainien de l’Environnement. Outre un bilan humain toujours plus désastreux, l'Ukraine voit également la destruction de son milieu naturel. La terre brûlée, les sols forestiers détruits par les missiles, les charniers et les équipements militaires abandonnés ont un impact immense sur la nature dans le pays.

2022

Les habitants de Kiev et sa région souffrent des coupures de courant provoquées par les frappes russes. Ils manquent d'électricité et de chauffage, alors que les températures sont négatives. Lorsque la nuit tombe, la capitale ukrainienne est presque entièrement plongée dans le noir. Reportage
Une enquête du New York Times révèle l’identité des responsables des atrocités commises à Boutcha, début mars. En raison de leur caractère «systématique et généralisé», ces meurtres pourraient constituer des «crimes contre l’humanité».
Les navires militaires causent de gros dégâts chez les dauphins et dans l’écosystème de la région, déplore le scientifique Bayram Öztürk, qui appelle à une trêve dans une zone définie pour éviter que la situation ne s’aggrave encore.
L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens. [2/2]
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a annoncé jeudi limoger le nouveau directeur ukrainien de la centrale de Zaporijjia (sud), nommé la veille par la Russie qui s'est appropriée le site, tout en appelant une nouvelle fois les employés à ne pas collaborer avec Moscou. Mercredi, Iouriï Tchernitchouk, qui travaillait déjà dans la centrale, avait annoncé dans un communiqué "accepter" la proposition russe de diriger ce site nucléaire. "Iouriï Tchernitchouk, (jusque-là) ingénieur en chef adjoint de la centrale, qui a exercé ses fonctions pendant la guerre, a trahi l'Ukraine et est passé du côté de l'ennemi", a déploré jeudi le chef d'Energoatom Petro Kotine dans un communiqué, sa première réaction sur le sujet.
Alors que l’Ukraine commémorait samedi le 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, plusieurs dirigeants européens, dont certains ayant fait le déplacement dans la capitale ukrainienne, ont promis leur soutien à Kiev face à Moscou.
Les villes européennes ont été appelées, mercredi au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures. "Les Ukrainiens ont maintenant besoin d'un soutien matériel pour passer l'hiver", a insisté, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, voyant dans cette initiative baptisée "Générateurs d'espoir", une "nouvelle strate d'aide pratique" envers l'Ukraine à l'arrivée de l'hiver.
Des frappes russes sur les infrastructures ukrainiennes ont entraîné mercredi des coupures massives d’électricité notamment dans la capitale Kiev où les températures ont chuté en dessous de zéro. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé des “crimes contre l’humanité”, à l’approche de l’hiver.
Dans le texte adopté à Strasbourg, les eurodéputés ont suivi les appels de Volodymyr Zelensky à la communauté internationale pour que le régime du président Vladimir Poutine soit déclaré comme «régime terroriste».
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs "délibérés et ciblés" contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, appelant à "arrêter cette folie". La Russie et l'Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d'avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l'armée russe. Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s'y étaient rendus.
Des bombardements en série, des coupures électriques à répétition, un personnel ukrainien sous pression: la centrale de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et occupée par l'armée russe, vit sous la menace constante d'une catastrophe nucléaire. Quel est l'état de la centrale? Après une première frayeur lors de la prise du site par Moscou le 4 mars, la situation s'est nettement dégradée début août. Les frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, se succèdent dans cette zone proche de la ligne de front. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a fini par installer des experts sur place, a signalé "une bonne douzaine" de tirs ce week-end.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu lundi que l'hiver menacera la vie de millions d'Ukrainiens, après une série de frappes russes dévastatrices sur les infrastructures énergétiques du pays.
L’armée russe, qui occupe ce site nucléaire dans le sud-est de l’Ukraine depuis mars, accuse Kyiv de l’avoir bombardé ce dimanche. L’Agence internationale de l’énergie atomique, présente sur les lieux, fait état d’explosions.
La Russie a accusé dimanche les forces ukrainiennes d'avoir procédé à de nouveaux bombardements contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant que le niveau de radiation y restait "conforme à la norme". "Le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d'une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia", la plus grande d'Europe et occupée militairement par la Russie, a affirmé l'armée russe dans un communiqué.
Le chef de l'AIEA a dénoncé des frappes délibérées et ciblées sur la centrale de Zaporijjia
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté jeudi une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques. Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 Etats siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre. Sept pays se sont abstenus (Pakistan, Inde, Afrique du sud, Namibie, Kenya, Vietnam, Arabie saoudite). Deux étaient absents.
Plus de 10 millions d’Ukrainiens sont privés d’électricité, a annoncé jeudi soir le président Volodymyr Zelensky.
Infographie
Les tensions auprès des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine ne feraient qu'augmenter, au point qu'une guerre civile serait inévitable.
La Pologne a placé mardi son armée en état d'alerte renforcée après avoir été atteinte par ce qu'elle a décrit comme un missile "très probablement de fabrication russe" mais d'origine incertaine, ce qui pousse ses alliés de l'Otan à la prudence.
La frappe d'un missile en Pologne "n'est rien d'autre qu'un message de la Russie adressé au sommet du G20", a déclaré mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky par visioconférence devant les dirigeants du groupe réunis à Bali.
Deux missiles russes pourraient s’être écrasés en Pologne. Pour l’instant, on ne sait pas dans quelles circonstances cela s’est produit.
L’information provient de plusieurs médias polonais et d’un haut responsable des services de renseignement américains qui indiquent que les tirs auraient tué deux personnes. Le Premier ministre, Mateusz Morawiecki, a convoqué en urgence un comité de sécurité nationale et de défense, le Pentagone et l’Otan enquêtent sur l’origine de l’explosion.
Les pays de l’OTAN ont réagi avec fermeté après les explosions survenues en Pologne.
Le « New York Times » et l’agence de presse Associated Press (AP) ont interrogé des enfants, leurs proches et des familles d’accueil. Ces deux enquêtes documentent ce qui pourrait être un crime de guerre commis par la Russie.
Les soldats de la 155e Brigade navale d'infanterie, un corps d'élite de l'armée russe, ont publié dimanche une lettre ouverte, dénonçant leurs supérieurs, accusés de les utiliser comme de la chair à canon en Ukraine. Des critiques qui ont reçu un tel écho médiatique en Russie qu’ils ont provoqué une réponse – la première depuis le début des hostilités –, du ministère de la Défense.
Alors que les troupes ukrainiennes continuent d’avancer dans la région occupée de Kherson, les forces d’occupation russes ont pillé la ville et ses habitants.
Le coût de la mobilisation et des sanctions fait un trou dans le budget russe, les tensions sociales augmentent visiblement.
L’opérateur ukrainien d’énergie nucléaire Energoatom a accusé la Russie de préparer un acte de terrorisme.
Plusieurs drones navals, vraisemblablement ukrainiens, ont attaqué le port russe de Sébastopol en Crimée samedi. Des navires de guerre auraient été touchés, mais l’ampleur des dégâts reste floue.
Il y a peu, la Russie a accusé l’Ukraine de préparer une « bombe sale », que l’on nomme plus précisément « dispositif de dispersion radiologique ». Si ladite accusation a été réfutée, cette affaire est l’occasion de rappeler ce qu’est réellement ce type de bombe.
De source proche de l’état-major russe, on affirme que cette attaque, la première d’une telle ampleur, n’aurait causé que des “dégâts mineurs”, signale le site d’information ukrainien Obozrevatel. Seul un dragueur de mines, l’Ivan Golubets, de la classe Natya, aurait été touché.
Près de quatre millions de personnes sont affectées par des coupures d'électricité après de récentes frappes russes sur des infrastructures énergétiques en Ukraine, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Dans beaucoup de villes et de districts de notre pays, des coupures ont été instaurées pour stabiliser" la situation, a-t-il dit dans son allocution quotidienne. "Près de quatre millions d'Ukrainiens sont actuellement confrontés à ces restrictions", a-t-il ajouté. Il s'agit de la ville de "Kiev et de sa région" ainsi que des provinces de Jitomyr (centre-ouest), Poltava, Tcherkassy et Kirovograd dans le centre, Rivné (ouest), Kharkiv (est), Tcherniguiv et Soumy dans le nord, a-t-il précisé.
Après une attaque qu’elle attribue à l’Ukraine en Crimée, la Russie annonce suspendre sa participation à l’accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, vitales pour l’approvisionnement alimentaire des pays pauvres.
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
L'Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) va enquêter sur des activités présumées sur deux sites nucléaires en Ukraine, a déclaré son directeur Rafael Grossi lundi soir.
Selon Moscou, des organisations ukrainiennes confectionnent ce type d’arme qui fait l’objet de toutes les spéculations depuis de nombreuses années.
Situé à une quarantaine de kilomètres de la ligne de front, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région de Kherson, aurait été "miné" par les forces russes, selon Kiev. Moscou dément et accuse l’Ukraine de vouloir détruire cette infrastructure hautement stratégique. Une menace qui fait craindre une "catastrophe de grande ampleur" au président Volodymyr Zelensky.
De nouvelles frappes russes ont visé samedi des infrastructures énergétiques dans l'Ouest de l'Ukraine, a annoncé l'opérateur Ukrenergo, tandis que des responsables ont fait état de coupures de courant dans plusieurs régions du pays. Les forces russes "ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine", a expliqué Ukrenergo sur les réseaux sociaux. "L'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre", a ajouté l'opérateur.
De nouvelles frappes russes ont visé samedi des infrastructures énergétiques dans l’Ouest de l’Ukraine. Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a mis en garde contre un «nouveau tsunami migratoire».
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a mis en garde contre un "nouveau tsunami migratoire" si la Russie poursuit ses attaques sur les infrastructures civiles de son pays, dans un entretien à paraître dimanche.
Le nouveau-né enveloppé d'une couverture rose dans un hôpital de la rive nord du fleuve Dniepr, en Ukraine, ne verra peut-être jamais ses grands-parents dans le sud annexé par la Russie.
L'Ukraine accuse la Russie de vouloir détruire un barrage près de Kherson
Les jours se suivent et se ressemblent en Ukraine, au 239e jour du conflit. Une série d'explosions a touché ce vendredi matin, les villes de Kharkiv et Zaporijia. La Russie poursuit sa "guerre du froid" en s'attaquant aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine. Le gouvernement ukrainien a décidé de limiter la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver.
L'Ukraine a limité jeudi la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver. Dans la capitale ukrainienne Kiev, le maire Vitali Klischko a exhorté les entreprises, les magasins, les cafés et les restaurants à "économiser au maximum" leur consommation en électricité sur les éclairages et la publicité lumineuse.
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
L'Union européenne a déclaré être en mesure de prouver la présence de drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine.
Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi l'envoi de cinq générateurs électriques en Ukraine, où les attaques russes contre les infrastructures énergétiques ont laissé plus d'un millier de villes dans le noir et où des restrictions d'électricité sont prévues à partir de jeudi. "Compte tenu des récentes attaques de la Russie contre l'infrastructure électrique, qui ont gravement affecté l'approvisionnement en électricité des citoyens ukrainiens, (...) le ministère de la Défense va envoyer immédiatement des groupes électrogènes dans ce pays", indique un communiqué du ministère. Il s'agit de quatre générateurs de 400 kilowatts de puissance et d'un cinquième de 150 kilowatts, qui appartiennent à l'armée de l'air espagnole.
De nombreux employés de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont encore "prisonniers" de l'occupation militaire russe.
Les forces russes ont "enlevé" le directeur informatique de la centrale, Oleg Kostioukov, ainsi que le directeur général adjoint Oleg Ocheka, et elles les ont "conduit vers une destination inconnue", a indiqué l'opérateur Energoatom dans un communiqué sur un réseau social.
La situation est "critique" en Ukraine après plusieurs frappes russes ces derniers jours sur des centrales électriques, provoquant d'importantes coupures de courant à l'approche de l'hiver, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.
Des Ukrainiens prétendument maquillés en blessés pour les photos, des massacres qui seraient des scènes pour le cinéma, un président filmé sur fond vert… La propagande du Kremlin use de toutes les ficelles pour nier les faits qui les embarrassent.
La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, la plus grande d'Europe, est à nouveau privée d'alimentation externe en électricité lundi et doit donc s'appuyer sur des générateurs de secours, notamment pour le refroidissement du réacteur.
Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov. "Une station électrique (...) a pris feu après une frappe sur Belgorod", a écrit M. Gladkov sur Telegram, ajoutant qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité. Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne dans cette ville de 330.000 habitants qui n'a jusqu'à présent été que rarement touchée par des tirs en provenance d'Ukraine, contrairement à sa région, visée régulièrement.
Dans une tribune au « Monde », le philosophe Gérard Bensussan analyse le discours du président Poutine et de ses proches, caractérisé par des opérations de langage qui veulent « faire disparaître le réel et le remplacer par ses contrefaçons ».
Une plainte pour complicité de crimes de guerre a été déposée à Paris contre TotalEnergies, accusé d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis la fabrication de carburant utilisé in fine par des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine, ce que le groupe conteste. Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée à Bordeaux Darwin Climax Coalition, qui dit oeuvrer pour la protection des droits humains et la défense des populations touchées par la prédation industrielle, et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie. Sollicité par l'AFP, le géant français de l'énergie a dénoncé des accusations "outrancières", "diffamatoires" et "infondées".
Javelin, Caesar, Himars… Derrière ces noms emblématiques, de nombreux autres matériels expliquent la résistance de l’armée ukrainienne.
Réunis en Assemblée générale mercredi 12 octobre, 143 pays sur 193 ont condamné les « annexions illégales » de territoires ukrainiens par la Russie. Un vote massif, qui montre que le rejet de l’agression de l’Ukraine n’est pas seulement l’affaire de l’Occident. Qu’attendent la Chine et l’Inde pour condamner Moscou ?
Toute attaque nucléaire de la Russie contre l'Ukraine entraînera une réponse militaire des occidentaux "si puissante que l'armée russe sera anéantie", a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
C'est la première fois depuis le début de la guerre que la Russie ciblait tant ces infrastructures.
C'est la deuxième coupure électrique en cinq jours.
L'Assemblée générale de l'ONU a condamné mercredi avec une large majorité les "annexions illégales" de territoires de l'Ukraine par la Russie, après que Moscou eut opposé son veto sur un texte similaire présenté au Conseil de sécurité.
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendront l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion, qui se chiffrent en milliards de dollars, au moment où le pays est la cible d'une nouvelle vague de frappes russes. "Le G7 va continuer à soutenir l'Ukraine le temps nécessaire et reste profondément engagé à apporter l'aide permettant de répondre aux besoins financiers les plus urgents", ont annoncé les ministres des Finances des sept démocraties les plus développées, dans un communiqué commun.
Les bombardements russes d’une ampleur inégalée depuis des mois sur Kiev et d’autres villes d’Ukraine seront mardi au centre des discussions des membres du G7. Face à l’escalade du conflit, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, compte demander à ses alliés occidentaux une aide accrue.
L'ONU a demandé à la Russie de "se réfréner devant toute escalade".
Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir effectué une frappe sur une installation électrique, ce qui a privé de courant "plus de 2.000 habitants". "L'armée ukrainienne a bombardé un poste électrique à Chebekino", une ville russe de 40.000 habitants située à sept kilomètres de la frontière ukrainienne, a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu'il n'y avait pas eu de victimes. "Les projectiles ont endommagé un transformateur. A l'heure actuelle, plus de 2.000 habitants sont privés d'électricité", a-t-il ajouté.
Les dirigeants du G7 ont promis mardi "de demander des comptes au président Vladimir Poutine" après les frappes russes qui pleuvent sur l'Ukraine depuis deux jours.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique, a indiqué dimanche l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qualifiant ce raccordement de "soulagement temporaire face à une situation toujours intenable". L'AIEA avait annoncé samedi que cette installation du sud de l'Ukraine, la plus grosse centrale nucléaire d'Europe, avait perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements, et qu'elle s'appuyait sur des générateurs d'urgence pour fournir le courant dont elle a besoin pour assurer certaines fonctions de sécurité, dont le refroidissement de ses six réacteurs, tous à l'arrêt.
De multiples attaques ont secoué l'Ukraine ce lundi matin. On fait le point.
L’évocation d’un possible recours à l’arme atomique, menace régulièrement brandie par Vladimir Poutine, ne saurait être réduite à un outil de guerre comme un autre. Une telle banalisation aurait en outre des effets dévastateurs en matière de prolifération.
Le président russe Vladimir Poutine a promis lundi des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie, après la destruction partielle samedi du pont de Crimée, infrastructure stratégique et symbole de l'annexion de cette péninsule ukrainienne. "Si les tentatives d'attentats terroristes sur notre territoire se poursuivent, les réponses de la Russie seront sévères et leur ampleur correspondra au niveau des menaces posées", a mis en garde Vladimir Poutine en ouverture d'une réunion télévisée du Conseil de sécurité russe. "Personne ne doit avoir le moindre doute", a-t-il averti. En réponse à l'attaque contre le pont de Crimée, le dirigeant russe a indiqué que Moscou avait lancé une campagne "massive" de bombardements dans plusieurs régions ukrainiennes. Il a affirmé que l'armée russe avait utilisé dans la matinée "des armes de haute précision de longue portée" contre "l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine".
Certains pensent que les armes nucléaires créent une stabilité géopolitique internationale par le risque de destruction mutuelle assurée. D’autres, exactement l’inverse : que cette apparence de sécurité est une illusion catastrophique.
La salve de missiles de Vladimir Poutine, purement vengeresse, ne répond à aucun objectif stratégique, et révèle la perte de contrôle du Kremlin qui perd pied sur le terrain.
Les autorités ont annoncé dans l’après-midi de samedi que la circulation avait repris pour les voitures et les bus sur la seule voie routière restée intacte. Les poids lourds feront désormais la traversée sur des ferrys.
Jeudi, un bombardement sur le centre-ville avait déjà coûté la vie à 17 personnes dont un enfant. Dans la nuit de samedi à dimanche, il y a eu de nouveaux tirs de missiles.
Des bombardements russes meurtriers ont frappé la ville ukrainienne de Zaporijjia dans la nuit de samedi à dimanche, faisant nombre de victimes civiles au lendemain de la destruction partielle par une explosion du pont de Crimée construit par la Russie après l'annexion de la péninsule.
Après la destruction partielle de l’ouvrage sur le détroit de Kertch, hautement symbolique pour Vladimir Poutine, des frappes des forces de Moscou ont touché la ville ukrainienne ce dimanche. Volodymyr Zelensky a qualifié ces bombardements qui ont fait au moins 12 morts de «sauvages et terroristes».
"Nous n'avons pas de raison d'ajuster notre propre posture nucléaire stratégique, pas plus que nous n'avons d'indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires", a dit vendredi la porte-parole de la Maison Blanche.
Symbole parmi les symboles, le pont de Crimée reliant l’Ukraine à la Russie a été coupé par une explosion ce samedi. Vladimir Poutine avait fait de cette infrastructure inaugurée en 2018 un outil de propagande.
Le pont de Crimée a pris feu après l’explosion d’un camion piégé, ce samedi 8 octobre 2022. Selon les premières conclusions de l’enquête mise en place par la Russie, au moins trois personnes auraient trouvé la mort dans cette explosion, qui a endommagé un tronçon de voie routière et ferroviaire. Cette infrastructure, construite par le président russe Vladimir Poutine, est le symbole de l’annexion de la Crimée par la Russie, et elle possède une importance stratégique dans la guerre en Ukraine.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
Aux yeux des Ukrainiens, le symbole ne pouvait être plus fort. L’annonce d’une explosion sur le pont construit dans la foulée de l’annexion de la Crimée par la Russie a été perçue comme un grande victoire dans le contexte des contre-offensives de l’armée ukrainienne. Un débordement de joie a envahi les réseaux sociaux. Même si certains redoutent déjà les représailles du Kremlin.
L’infrastructure est cruciale à l’armée russe, qui s’en sert pour approvisionner les troupes en matériel dans le sud de l’Ukraine. Selon Moscou, l’incendie est dû à un camion piégé.
Une voiture piégée a déclenché un vaste incendie sur le pont de Crimée, infrastructure clé et symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme, a annoncé samedi le Comité national antiterroriste russe, sans accuser dans l'immédiat l'Ukraine.
Le Fonds monétaire international (FMI) va débloquer 1,3 milliard de dollars de financement d'urgence à destination de l'Ukraine via son nouvel instrument d'aide pour faire face aux chocs alimentaires, a annoncé vendredi l'institution dans un communiqué.
La centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, est "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou, a déclaré jeudi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, réaffirmant la possibilité "très claire" d'un accident nucléaire. "Pour nous, il est évident qu'elle appartient à (l'opérateur ukrainien) Energoatom puisque c'est une installation ukrainienne", a déclaré M. Grossi lors d'une conférence de presse à Kiev, après avoir été reçu par le président Volodymyr Zelensky et avant de se rendre à Moscou.
Le président américain a déclaré qu'il existait bien, "pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaire"
Lors d’une visioconférence avec un centre de réflexion australien, Volodymyr Zelensky a lancé à nouveau « un appel à la communauté internationale » jeudi 6 octobre, évoquant notamment des « frappes préventives » de l’Otan.
Les hypothèses les plus variées circulaient depuis l’assassinat, en août dernier, de la fille d’un idéologue pro-Kremlin dans les environs de Moscou. Mercredi 5 octobre, des sources au sein du renseignement américain ont attribué l’attentat aux autorités ukrainiennes.
Ce jeudi 6 octobre, sept missiles ont frappé la ville de Zaporijia en causant la mort de trois personnes. Une attaque qui a eu lieu dans une ville située non loin de la centrale nucléaire la plus grande d’Europe sous contrôle russe.
Le directeur général de l'AIEA "se rendra à Kiev puis à Moscou cette semaine" afin de discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, selon un communiqué publié lundi soir. Rafael Grossi va "poursuivre les consultations" pour établir un tel dispositif "dès que possible", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique, sans préciser quand il est attendu dans les deux pays belligérants.
La centrale nucléaire de Zaporijia est occupée par l’armée russe depuis début mars. Vladimir Poutine s’est approprié le lieu par un décret signé ce mercredi.
Depuis l'annonce de la mobilisation partielle le 21 septembre.
L'ancien directeur de la CIA et général de l'armée à la retraite déclare que le président russe est "désespéré" et que la réalité du champ de bataille auquel il est confronté est "irréversible".
Le directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site, a été libéré, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'experts sur place. "Je salue la libération d'Igor Mourachov", a tweeté le chef de l'instance onusienne, Rafael Grossi. "J'ai reçu la confirmation qu'il est rentré chez lui sain et sauf". Il avait été interpellé par une "patrouille russe" alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Ernogodar, contrôlée par les Russes, selon l'opérateur ukrainien Energoadom.
Les Etats-Unis seraient très probablement au courant de préparatifs russes pour une attaque nucléaire contre l'Ukraine, et Moscou pourrait aussi vouloir que cela se sache, estiment des experts.
La Russie a arrêté Igor Mourachov, le directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia, située sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, a annoncé samedi l'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom.
Les territoires occupés des oblasts ukrainiens de Kherson et de Zaporijia, ainsi que la « république populaire de Donetsk » et la « république populaire de Louhansk » ont été officiellement annexés par la Russie, vendredi 30 septembre, lors d’un discours prononcé au Kremlin par Vladimir Poutine.
Le président Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi que l'Ukraine allait signer une demande d'adhésion accélérée à l'Otan, quelques minutes après que la Russie a formalisé l'annexion de quatre régions ukrainiennes.
Les quatre régions qui ont organisé des consultations – Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson – ont rapporté des votes favorables au rattachement à la Russie de l’ordre de 87 % à 99 %. Des résultats rejetés par la communauté internationale.
Plusieurs dizaines de milliers de citoyens russes affluent en Géorgie, au Kazakhstan ou en Arménie après la mobilisation partielle décrétée par Poutine pour renforcer les troupes en difficulté. Le Kremlin a indiqué ce mardi qu’il ne tenterait pas obtenir d’extraditions.
Importation de gaz de schiste américain, réintroduction du charbon, soutien de l'élevage industriel... : l’Union européenne renie sa parole en matière d'engagements climatiques et de la protection de la biodiversité..
Les États-Unis ont demandé via des canaux privés à la Russie de mettre fin à son discours agitant la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine, une arme dont l'utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences "catastrophiques".
Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin, a reconnu lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner pour combattre en Ukraine et reconnu sa présence notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine.
La guerre va continuer à coûter cher aux États du monde: l'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture.
Pendant que l’on manifeste contre la guerre dans les grandes villes, les hommes d’ethnies de la périphérie sont mobilisés de force.
Le directeur général de l'AIEA s'est dit prêt lundi à se rendre en Ukraine et Russie cette semaine pour "poursuivre les consultations" visant à mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. "Cette guerre doit cesser. Mais avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance", a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture de la conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne. La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, peu après l'invasion de l'Ukraine, et a été visée à de nombreuses reprises par des bombardements ces derniers mois. "C'est difficile à croire mais vrai", a souligné le chef de l'AIEA, qui s'y est rendu début septembre et dispose de deux experts sur place. "S'il arrive quelque chose, nous ne pourrons pas blâmer une catastrophe nucléaire mais notre pr
Conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan a déclaré dimanche 25 septembre que “les États-Unis [avaient] prévenu la Russie qu’il y aura [it] ‘des conséquences catastrophiques’ si elle utilis[ait] des armes nucléaires en Ukraine”, rapporte The Wall Street Journal.
Les forces de Kiev ont enregistré des gains territoriaux importants depuis le début du mois de septembre. En retour, Vladimir Poutine a menacé de nouveau d’employer l’arme nucléaire, et lancé la mobilisation de réservistes.
L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles.
La Serbie et le Kazakhstan ont pris position contre la décision controversée du Kremlin d’organiser des consultations sur l’intégration à la Russie du Donbass, et des régions de Kherson et de Zaporijjia. Les deux pays invoquent le principe d’“intégrité territoriale”.
Depuis l’annonce par Vladimir Poutine d’une mobilisation partielle de la population dans le cadre de la guerre en Ukraine, de nombreux citoyens fuient la Russie pour gagner la Géorgie, la Turquie ou encore la Finlande. Retour en vidéo sur cet exode et sur la contestation qui enfle dans le pays.
Le magazine allemand “Der Spiegel” a rencontré de nombreux Russes alarmés par l’annonce de la mobilisation pour la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine semble lui-même avoir cédé à la panique, écrit l’hebdomadaire.
“The Daily Telegraph” raconte le changement d’atmosphère dans la capitale russe depuis l’annonce de la mobilisation partielle par Vladimir Poutine. Un reportage anonyme de leur journaliste sur place, réalisé malgré l’interdiction de territoire dont est frappé le quotidien britannique.
Les passages frontaliers vers la Finlande et la Géorgie depuis la Russie se sont “intensifiés” au cours de la nuit, ont indiqué jeudi les autorités locales, après que le président Vladimir Poutine a ordonné une mobilisation partielle. Cette décision du chef du Kremlin divise de plus en plus les Russes, note la presse internationale.
Alexander de Croo a dénoncé la "guerre inutile et illégale" menée par les Russes en Ukraine, au cours d'un discours aux Nations Unies.
Plusieurs pays dont la France ont dénoncé mercredi la "militarisation" par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, ce qui menace la sécurité nucléaire. Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine ainsi que les représentants de la Corée du sud, des États-Unis et de la Suisse ont souligné "avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires".
La situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia "se dégrade encore", a averti mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que les Ukrainiens ont accusé la Russie de l'avoir à nouveau bombardée. "La situation se dégrade encore et on ne peut pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise", a déclaré M. Grossi après une réunion sur la situation à la représentation française auprès de l'ONU, ouverte par le président Emmanuel Macron. Le directeur de l'AIEA a indiqué en avoir discuté avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qu'il a rencontré mercredi matin en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Tant qu'il y aura des bombardements qui continuent, les risques sont énormes", a-t-il ajouté.
L'annonce de Poutine quant à une mobilisation partielle de la Russie a déjà soulevé l'indignation des Russes.
Annonce de mobilisation partielle, référendums sur un rattachement à la Russie organisés à la hâte dans certaines régions d’Ukraine, menaces nucléaires, autant de signes que le Kremlin est aux abois, estiment les médias ukrainiens.
Malgré les menaces de Poutine, Kyiv entend poursuivre ses opérations vers Louhansk et Donetsk et repousser les troupes russes dans la région de Kherson.
La mobilisation annoncée mercredi par Vladimir Poutine risque de prolonger la guerre en Ukraine sans pour autant renverser la situation sur le terrain, selon des experts américains pour qui la menace nucléaire de Moscou est inquiétante mais probablement vaine.
L’escalade inquiétante du président russe, qui a ordonné, le 21 septembre, la mobilisation de 300 000 hommes et agité de nouveau la menace nucléaire, place désormais les pays qui ont gardé le silence depuis le début de la guerre en Ukraine devant un choix simple : soutenir ou de dénoncer cette agression.
Il y a un mois, Daria Douguina, 29 ans, était tuée par un attentat mystérieux. Rapidement, la Russie a imputé la faute à l'Ukraine qui nie toute implication. La jeune femme de 29 ans n'est pas une inconnue au Kremlin. Elle est la fille du théoricien Alexandre Douguine. Inconnu ou presque en Europe, il est une sommité en Russie et est proche de Vladimir Poutine.
L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s'alarme, dans un rapport jeudi, de l'intensification de la répression en Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, dans le but de faire taire ou fuir les opposants.
Selon Energoatom, l'opérateur nucléaire ukrainien, la centrale de Zaporijjia aurait été à nouveau bombardée par les Russes.
Dans son allocution de ce mercredi matin annonçant une «mobilisation militaire partielle», Vladimir Poutine ne parle plus de l’Ukraine comme ennemi, mais de «l’Occident collectif». Un aveu d’échec devant l’avancée de la contre-offensive ukrainienne.
L'annonce par Vladimir Poutine d'une mobilisation partielle pour renforcer ses troupes en Ukraine a entraîné mercredi une ruée sur les sites Internet des compagnies aériennes pour tenter de quitter la Russie au plus vite. La mobilisation concerne dans un premier temps 300.000 réservistes, mais selon le ministère de la Défense au total 25 millions de Russes sont mobilisables pour rejoindre les rangs de l'armée dans l'est et le sud de l'Ukraine.
À sa une, l’hebdomadaire “Respekt” annonce une victoire de l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie et la fin prochaine d’un Vladimir Poutine présenté sous les traits d’Adolf Hitler dans ses derniers jours.
Les autorités prorusses de plusieurs régions de l'est et du sud de l'Ukraine ont annoncé mardi la tenue de référendums d'annexion par la Russie du 23 au 27 septembre, une escalade majeure dans ce conflit.
Face à la contre-offensive de Kyiv, les «républiques populaires» de Donetsk, de Louhansk, de Kherson et les autorités de Zaporijia, régions en partie occupées, réclament l’organisation d’un référendum «immédiat» pour un rattachement à la Russie. L’entourage de Vladimir Poutine y voit un moyen de changer la dynamique du conflit.
Plusieurs vidéos montrent des maisons inondées à Kryvyï Rih, au centre de l’Ukraine. Une conséquence du bombardement d’un barrage hydraulique par les forces russes, mercredi 14 septembre, qui a provoqué la crue de la rivière Inhoulets et l’évacuation de civils dans la ville située à quelques kilomètres.
La Russie a renforcé son "chantage nucléaire" contre Kiev avec son bombardement lundi du site d'une deuxième centrale ukrainienne, celle de Pivdennooukraïnsk (sud), a déclaré mardi le directeur de cette installation Igor Polovitch.
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays.
Pivdennonooukraïnsk L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays faisant craindre une nouvelle fois un incident nucléaire. "Le 19 septembre 2022, à 00H20 locales (21H20 GMT dimanche), l'armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk", a indiqué Energoatom sur Telegram. "Une puissante explosion s'est produite à seulement 300 mètres des réacteurs", a-t-il précisé. "Actuellement, les trois réacteurs de la centrale fonctionnent en régime régulier", a assuré l'opérateur public selon lequel le bombardement n'a pas fait de morts ou de blessés.
Dans les régions du sud et de l’est de l’Ukraine, plusieurs responsables locaux, qui ont choisi de travailler avec les autorités russes d’occupation, ont été assassinés.
La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, a appelé samedi à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre, après à la découverte de centaines de corps sommairement enterrés en Ukraine.
Environ 15% de la capacité de stockage de céréales de l'Ukraine a été perdue depuis le début de la guerre avec la Russie, relève jeudi un rapport américain qui souligne les effets néfastes pour la sécurité alimentaire mondiale.
Tanzanie Le bras de fer énergétique entre Berlin et Moscou a franchi une nouvelle étape vendredi avec la mise sous tutelle par l'Allemagne des activités du géant russe Rosneft dans le pays, afin de "sécuriser" son approvisionnement en pétrole. Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous "administration fiduciaire" forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a annoncé le ministère de l’Économie. Avec cette mise sous tutelle "il s'agit de répondre aux risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements" en énergie dans le pays, a précisé le ministère.
La ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, est menacée d'inondations après une frappe russe ayant endommagé des infrastructures hydrauliques et provoqué la crue d'une rivière, a affirmé mercredi la présidence ukrainienne.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, plusieurs fois cible de bombardements, ont déclaré des sources diplomatiques, une décision aussitôt saluée par Kiev. Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine. Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 États siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
Une cargaison d’uranium russe à destination d’une usine française en Allemagne a finalement été déchargée à Dunkerque, le 13 septembre. En pleine guerre contre l’Ukraine, cette livraison irrite les collectifs allemands.
Lutte contre la corruption, réforme de la justice, État de droit : des responsables ukrainiens s’efforcent d’anticiper la fin du conflit et la reconstruction du pays.
Alors que la télévision russe était encore parfaitement quadrillée il y a peu, des langues commencent à se délier pour critiquer l'invasion de l'Ukraine, orchestrée par Vladimir Poutine.
L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes. "Aujourd'hui, 11 septembre 2022, pendant la nuit à 03h41 (01h41 GMT) l'unité numéro 6 de la (centrale) a été déconnectée du réseau électrique", selon un communiqué de l'opérateur ukrainien Energoatom. "Des préparatifs sont en cours pour son refroidissement", ajoute l'opérateur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Russie était responsable des coupures de courant qui touchent de larges territoires dans l'est de l'Ukraine et accusé Moscou de frapper délibérément des infrastructures civiles. "Une coupure totale de courant dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, une partielle dans les régions de Zaporijjia, Dnipropetrovsk et Soumy", a écrit M. Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, blâmant les "terroristes russes". "Aucune installation militaire" touchée, a-t-il ajouté. "Le but est de priver les gens de lumière et de chauffage".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi d'une "coupure totale de courant" dans la ville ukrainienne d'Energodar, où est située la centrale nucléaire de Zaporijjia, une situation qui "compromet la sécurité des opérations". "C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer", a déclaré dans un communiqué le directeur général, Rafael Grossi, appelant à "cesser immédiatement les bombardements dans la zone". Depuis des semaines, la confusion règne autour de la plus grande centrale d'Europe, occupée par les Russes, qui a été touchée par de multiples frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. "L'infrastructure électrique alimentant la ville a été détruite par des frappes au niveau de la centrale thermique, provoquant une coupure totale d'eau et d'électricité", a expliqué M. Grossi, informé par les deux experts de l'instance onusienne présents sur place.
Le patron de l'opérateur ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Petro Kotine, a dénoncé vendredi auprès de l'AFP des exactions perpétrées par les forces russes sur le personnel, évoquant des tortures, meurtres et enlèvements. "Avec l'occupation, un régime de harcèlement policier du personnel a été progressivement mis en place. La situation est aujourd'hui très difficile avec des tortures, des passages à tabac, des enlèvements", a déclaré M. Kotine dans une interview à l'AFP. Selon lui, deux personnes ont notamment été "battues à mort" par les forces russes, qui contrôlent cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, depuis le mois de mars. "Un plongeur a été capturé, puis il s'est retrouvé à l'hôpital inconscient. Il est mort trois heures plus tard", tandis qu'un bombardement a tué un autre employé et un conducteur, poursuit-il. "Les Russes recherchent les pro-ukrainiens sur place et les persécutent. Les gens sont psychologiquement brisés", explique M. Kotine, à la tête de la
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable" en raison des bombardements. "Il est urgent de prendre des mesures", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
L'Ukraine est favorable à l'envoi de casques bleus de l'ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les troupes russes, a déclaré mercredi le chef de l'opérateur public Energoatom Petro Kotine. "Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à la télévision M. Kotine cité par l'agence Interfax-Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit rendre mardi un rapport sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, déconnectée depuis lundi soir et qui fait planer un risque radiologique depuis des mois.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé, dans un rapport publié mardi, la mise en place d'une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé, dans un rapport publié mardi, la mise en place d'une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes. "La situation actuelle est intenable", écrit l'instance onusienne dans ce texte de 52 pages. "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", poursuit-elle, préconisant "l'établissement immédiat d'une zone de sécurité nucléaire et de protection". "Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations", insiste l'AIEA, se disant "prête à démarrer les consultations". L'Agence note par ailleurs "les conditions extrêmement stressantes" dans lesquelles travaille le personnel ukrainien, sous le contrôle des troupes russes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable". "Il est urgent de prendre des mesures provisoires", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
Le dernier réacteur opérationnel de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes, a été débranché du réseau lundi, a indiqué l'opérateur d'Etat ukrainien Energoatom.
Depuis des mois, la plus grande centrale nucléaire d’Europe est le théâtre d’affrontements entre les forces russes et ukrainiennes. Les deux camps s’accusent mutuellement de bombarder le site, faisant peser le risque d’une catastrophe nucléaire.
Le site continue cependant de fonctionner « grâce à une ligne de secours », a précisé l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un communiqué publié samedi.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont des experts se trouvent sur place. La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".
Les autorités ukrainiennes ont accusé jeudi la Russie d'effectuer des frappes d'artillerie sur Energodar, ville où se trouve la centrale de Zaporijjia, tandis que Moscou a assuré que des "saboteurs" envoyés par Kiev avaient tenté de prendre cette centrale nucléaire. Ces accusations mutuelles interviennent alors qu'une mission de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) doit se rendre dans la journée à la centrale de Zaporijjia, occupée par les Russes et bombardée à plusieurs reprises.
Un réacteur à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud de l'Ukraine) a été arrêté en raison de bombardements russes, a indiqué jeudi l'opérateur ukrainien des centrales atomiques Energoatom alors qu'une inspection de l'AIEA est attendue sur le site.
L'"intégrité physique de la centrale" nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les troupes russes "a été violée", a déclaré jeudi le directeur de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi après avoir inspecté cette installation.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) aspire à "éviter un accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), occupée par les troupes russes, a déclaré son directeur général Rafaelo Grossi, qui est à la tête de la mission arrivée dans la zone mercredi. "C'est une mission qui cherche à éviter un accident nucléaire et à préserver cette importante centrale nucléaire, la plus grande d'Europe", a dit M. Grossi à la presse dans la ville de Zaporijjia, à environ 50 kilomètres à vol d'oiseau de la centrale. La mission d'inspection de l'AIEA menée par M. Grossi, reçue par le président ukrainien Volodymyr Zelensky la veille à Kiev, a quitté la capitale tôt mercredi matin. Selon l'agence russe TASS, citant un responsable prorusse, la délégation doit arriver à la centrale jeudi.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en physique nucléaire au CNAM, a répondu à vos questions sur la sûreté du site, avant une inspection de l’AIEA.
L’Agence internationale de l’énergie atomique va inspecter la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine. Aujourd’hui sous contrôle russe, elle a été endommagée par la guerre, faisant craindre l’éventualité d’un grave accident.
Jeudi, la dernière ligne électrique haute tension reliant le site au réseau a été coupée. Le complexe, fragilisé par les défaillances, les bombardements, l’occupation militaire russe et la fatigue des personnels ukrainiens, est dans un état critique. Une mission de l’AIEA devrait arriver sur place dans les prochains jours.
l a brisé la loi du silence et s'est enfui de Russie. Pavel Filatiev, le parachutiste de l'armée russe arrivé dimanche à Roissy, via la Tunisie, a rencontré des agents de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, lundi. Il demande l'asile politique en France après avoir dénoncé l'invasion de l'Ukraine, ordonnée par le Kremlin. Il veut "que les gens en Russie et dans le monde comprennent comment cette guerre est arrivée".
Les experts de l'AIEA vont cartographier les dégâts et le matériel nucléaire, examiner les systèmes de sécurité ainsi que les conditions de travail du personnel.
L'Ukraine craint des problèmes autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le médicament est utile en cas de fuite radioactive.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé lundi matin être en route vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, cible ces dernières semaines de frappes faisant craindre le risque d'un accident majeur.
Les Russes savent-ils vraiment ce qu’ils font depuis cinq mois dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe tournée en base militaire, autour de six réacteurs de 1 000 mégawatts chacun ?
Alors que la guerre en Ukraine s'enlise et que les pertes civiles et matérielles ne cessent d'augmenter, de nombreuses ONG locales et internationales alertent sur la dégradation de la faune et la flore. Au centre de leurs préoccupations, la présence des sonars et des explosions sous-marines qui provoqueraient la mort de milliers de dauphins dans la mer Noire.
L’opérateur des centrales nucléaires ukrainiennes Energoatom a averti samedi que le site de Zaporijjia fonctionnait désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie, à la suite de bombardements dont Ukrainiens et Russes s’accusent mutuellement depuis plusieurs semaines.
Passée sous contrôle russe au début de la guerre en Ukraine, la plus grande centrale d’Europe reste au cœur des combats opposant les belligérants et attise la crainte d’une catastrophe nucléaire sur le continent.
L'opérateur des centrales nucléaires ukrainiennes Energoatom a annoncé que la centrale de Zaporijjia fonctionnait depuis samedi midi avec des risques de fuites et d'incendie, à la suite de bombardements dont Ukrainiens et Russes s'accusent mutuellement depuis plusieurs semaines.
Le discours prononcé le 16 mars dernier par Vladimir Poutine avait une tonalité peu rassurante. On pouvait y déceler un inquiétant écho au discours stalinien des années 1930, dans lequel ceux que le régime avait choisi de persécuter étaient comparés à des reptiles et à des chiens enragés. Dans la récente diatribe de Poutine, l'évocation du moucheron cherche à minimiser avec mépris la menace représentée par l'adversaire en le destituant de toute dignité.
Dans un message vidéo diffusé jeudi soir, le président ukrainien Volodimir Zelensky a évoqué les problèmes d'électricité auxquels est confrontée la centrale nucléaire occupée de Zaporijjia.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, sous occupation russe et dont le site a subi des bombardements, a été rebranchée au réseau électrique vendredi après une déconnexion la veille, a annoncé l'opérateur ukrainien Energoatom.
Au centre de toutes les inquiétudes en raison de bombardements, dont s’accusent mutuellement Russes et Ukrainiens, la centrale de Zaporijia s’est trouvée « totalement déconnectée » pendant plusieurs heures, jeudi 25 août, du réseau en raison de dommages sur les lignes électriques, causés par des incendies, a annoncé la compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom. Sur les derniers incidents qui ont eu lieu à la centrale nucléaire de Zaporijia, notre journaliste Emmanuel Grynszpan a répondu à vos questions.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, sous contrôle russe et victime de plusieurs bombardements, est "totalement déconnectée" du réseau après l'endommagement des lignes de communication, a annoncé jeudi l'opérateur ukrainien Energoatom.
Après six mois de conflit, la mesure de l’impact environnemental de la guerre en Ukraine n’en est qu’à ses débuts. Ciblés par les frappes russes, les sites industriels ukrainiens ont laissé échapper des substances dangereuses pour l’homme et la nature. La biodiversité est particulièrement malmenée par l'effet des combats : sols, rivières, animaux et végétaux sont déjà en souffrance. Mais l'étendue des dégâts ne sera connue qu'une fois la guerre terminée.
Six mois après le début de l’invasion russe, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, et notre journaliste Emmanuel Grynszpan ont répondu à vos questions.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
L’occupation militaire russe du site nucléaire de Zaporijia est une situation inédite qui soulève - à juste titre - de nombreuses craintes au plan international. Le site au bord du Dniepr est équipé de 6 réacteurs à eau sous pression du concept russe VVER, de 1000 MWe par unité. Seules deux de ces centrales seraient en fonctionnement, les réacteurs étant pilotés par le personnel ukrainien sous la contrainte militaire russe. Des bombardements et des tirs de roquettes auraient eu lieu à proximité du site et des lignes de haute tension. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), incapable d’inspecter le site, éprouve beaucoup d’inquiétude et juge la situation d’une extrême gravité. Stockage d’armement lourd et de munitions y compris dans les bâtiments sont contraires à toutes les conventions internationales.
Le conflit en Ukraine pèse sur tout le système humanitaire et pourrait avoir des effets durables sur la capacité des organisations à faire face aux urgences dans le monde, a averti mardi la Croix-Rouge. Cette guerre, qui entrera mercredi dans son septième mois, a poussé les gens "à un point de rupture critique", a expliqué dans un communiqué Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Dans la matinée du samedi 20 août, un drone ukrainien a percuté le toit du quartier général de la flotte de la mer Noire russe à Sébastopol, en Crimée. Une action sans grandes conséquences militaires, mais qui pourrait avoir un fort impact psychologique.
Les engrais et produits agricoles russes doivent pouvoir accéder aux marchés mondiaux "sans entrave", au risque d'une crise alimentaire mondiale dès l'an prochain, a affirmé samedi à Istanbul le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
La communauté internationale a le regard tourné vers Zaporijjia, où Russes et Ukrainiens s’affrontent depuis des semaines près de la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Cette situation tendue fait courir plusieurs risques nucléaires que tous les belligérants et leurs soutiens souhaitent éviter. France 24 fait le point sur les scénarios possibles.
Au moins quatre explosions ont secoué jeudi soir les abords de la base aérienne russe de Belbek, près de Sébastopol, en Crimée, tandis qu’un incendie s’est déclaré dans un dépôt de munitions près de la frontière ukrainienne, dans la région de Belgorod.
Ce mardi, la président ukrainien Volodymyr Zelensky a accordé une interview au Washington Post. Il a confié au journal américain qu'il n'a pas rendu publics les "avertissements sinistres" venant des USA à propos d'une menace de guerre de la Russie, craignant que les Ukrainiens quittent leur pays en masse.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu’elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres. M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe. Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit". De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Pavel Filatyev, qui a tenu un journal de guerre long de 141 pages, s'est confié dans une interview au Guardian. Il y dénonce des atrocités.
Deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
Jeudi 18 août, le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, a déclaré qu’il envisageait d’arrêter la centrale nucléaire de Zaporijjia à cause du danger représenté par les frappes ukrainiennes. Une accusation dont se défend Kiev, qui accuse Moscou d’utiliser la centrale comme une base pour ses bombardements.
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes et visée par des bombardements répétés, a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
Malgré la répression du Kremlin, encore accentuée depuis le début de la guerre en Ukraine, la société civile russe continue d’exister, en exil ou dans des réseaux informels, détaille la chercheuse Aude Merlin, spécialiste de l’espace post-soviétique.
Quand les armées ukrainienne et russe se battent violemment pour le contrôle de l'est de l'Ukraine, des mineurs continuent non loin leur bataille dans les entrailles de la terre pour livrer du charbon à leur pays. Après l'échec des troupes russes dans leur assaut sur Kiev, la capitale ukrainienne, les combats se sont concentrés depuis avril sur l'est industriel et le sud agricole du pays. Près de Pavlograd, ville du centre-est de l'Ukraine, 4.000 ouvriers travaillent dans la mine dite des "Héros du cosmos", fondée il y a 43 ans lorsque le pays faisait encore partie de l'URSS.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mercredi "urgent" qu'une " "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, sous contrôle russe et autour de laquelle frappes et affrontements se multiplient.
L'Ukraine a menacé mercredi de démanteler le pont de Kertch, construit à grands frais par Moscou pour connecter la Russie à la péninsule annexée de Crimée, où ont eu lieu plusieurs explosions sur des bases militaires russes.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s'est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements. "Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive à grande échelle en Ukraine, lancée le 24 février.
Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)
Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, où Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située. "Les risques augmentent chaque jour", a déclaré par téléphone à l'AFP Dmytro Orlov, le maire d'Energodar, dénonçant un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".
Dans une déclaration commune, quarante-deux pays, dont la Belgique, demandent dimanche à la Russie de retirer ses troupes de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine.
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la communauté internationale à "réagir immédiatement" pour faire partir les Russes de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée et cible de bombardements.
Le géant russe de l'aluminium Rusal a indiqué être affecté par les sanctions internationales provoquant notamment une demande russe en berne, en annonçant un bénéfice net en fort recul au premier semestre. Le bénéfice net a reculé de 16,7 % au premier semestre sur un an, à 1,68 milliard de dollars, selon des chiffres diffusés vendredi dans un communiqué.
"L'heure est grave", a lancé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réclamant l'accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée. "L'heure est grave et l'AIEA doit être autorisée à mener sa mission à Zaporijjia aussi vite que possible", a déclaré Rafael Grossi, intervenant en vidéo lors de cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
La situation est très tendue autour de la centrale depuis plusieurs jours.
Alors que les autorités russes et ukrainiennes continuent de se renvoyer la balle, la communauté internationale s’inquiète de la situation autour de la centrale de Zaporijjia. Les États-Unis, soutiens de Kyiv, appellent à créer une «zone démilitarisée».
Les explosions survenues mardi sur un aérodrome militaire russe en Crimée auraient détruit au moins huit avions de chasse, contrairement aux dires de la Russie.
Les bombardements ont continué dans la nuit de mercredi à jeudi sur la ligne de front en Ukraine, y compris non loin de la centrale nucléaire de Zaporijjia qui sera dans la journée au menu d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
De nouvelles frappes d'artillerie ont visé jeudi le périmètre de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, a affirmé un responsable de l'occupation prorusse, accusant les forces de Kiev d'avoir tiré.
Kiev et Moscou se sont accusés jeudi de nouveaux bombardements à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, occupée par la Russie, l'opérateur ukrainien évoquant "cinq frappes" près d'un dépôt de substances radioactives. "Cinq nouvelles frappes ont été signalées à proximité directe d'un dépôt de substances radioactives", a indiqué la société d'Etat ukrainienne Energoatom, en accusant les forces russes.
Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de nouvelles frappes sur le site de la centrale ukrainienne, passée sous contrôle russe. L’Agence internationale de l’énergie atomique tente depuis des semaines d’envoyer une mission pour inspecter le complexe.
Les forces russes qui occupent la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia préparent son raccordement à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014, et l'endommagent en procédant à cette réorientation de la production électrique, a alerté mardi l'opérateur ukrainien, Energoatom. "Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en oeuvre le programme de (l'opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée", a dit le président d'Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne. "Pour ce faire, il faut d'abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux", a-t-il ajouté.
Crainte de catastrophe nucléaire, drones amateurs, cyberattaques… Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est une véritable «guerre hybride» où le danger est démultiplié.
Le rêve d’une Crimée sanctuarisée et isolée de la guerre par Moscou a volé en éclats. La péninsule annexée par la Russie en 2014 a été le théâtre, mardi 9 août, d’une série d’explosions sur un aérodrome militaire très utilisé par l’aviation russe pour tirer des missiles de croisière contre l’Ukraine. L’origine reste encore incertaine, mais la version la plus probable est celle d’une première attaque effectuée avec succès par l’armée ukrainienne, peut-être grâce à des missiles de longue portée livrés par un allié occidental. Ce qui signifierait le franchissement d’une ligne rouge définie par Vladimir Poutine, à savoir l’usage d’armes occidentales contre ce que la Russie juge faire partie de son territoire national.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région ukrainienne autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes, et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine. "Nous exigeons que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia", écrit le G7 dans un communiqué publié par l'Allemagne, qui en assure la présidence. "C'est le contrôle continu de la centrale par la Russie qui met la région en danger", assure le groupe.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes, raccordée à la Crimée ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl. Hier soir, l'opérateur ukrainien, Energoatom, a affirmé que les forces russes préparaient le raccordement de la centrale à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014, et l'endommageaient en procédant à cette réorientation de la production électrique.
Les circonstances des fortes explosions qui ont eu lieu mardi sur une base aérienne russe en Crimée demeurent floues. Mais les experts s’accordent à dire que si l’Ukraine en est responsable, l’armée a dû recevoir le soutien de groupes de résistance sur place. Le rôle des “partisans” pro-Kiev dans les territoires occupés par la Russie devient de plus en plus important.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi lundi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes. "Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijjia est la plus grande centrale d'Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il déclaré lundi soir dans son adresse vidéo quotidienne.
Près de 80.000 soldats russes ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a déclaré lundi le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, soulignant que les objectifs annoncés par le président russe Vladimir Poutine n'ont pas encore été atteints.
« L’utilisation d’armes nucléaires n’est pas une peur sans fondement, mais une crise réelle et actuelle », a alerté l’édile, lors de la commémoration du 77e anniversaire du bombardement atomique qui a ravagé cette ville du Japon, le 9 août 1945.
Les combats ont repris autour de l’installation occupée par l’armée russe dans l’est du pays. Kiev n’entend pas laisser Moscou utiliser la peur d’une catastrophe nucléaire comme bouclier tactique.
Air pollué, sols contaminés, forêts coupées... La destruction de l’environnement se poursuit en Ukraine en raison de l’invasion russe. Un premier bilan difficile à quantifier pour l’activiste Yehor Hrynyk : le mouvement écologiste est en berne.
Le patron de l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom a appelé lundi à la création d'une "zone démilitarisée" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touché par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s'accusent. "Ce qui doit être fait, c'est faire sortir les occupants du territoire de la centrale et créer une zone démilitarisée", a déclaré Petro Kotine dans une vidéo publiée sur la page Telegram d'Energoatom.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Alors que Kyiv et Moscou se renvoient la responsabilité des frappes, l’Agence internationale de l’énergie atomique s’alarme d’un «vrai risque réel de catastrophe nucléaire» dans le sud de l’Ukraine.
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié lundi de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijjia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
Le Kremlin a accusé lundi les forces de Kiev d'être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine et d'Europe et mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour l'Europe. Le bombardement du site de la centrale nucléaire de Zaporijjia "par les forces armées ukrainiennes" est "potentiellement extrêmement dangereux" et "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Union européenne condamne "la violation irresponsable" des règles de sécurité nucléaire par la Russie avec les activités militaires menées autour de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, a déclaré samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borell. "L'UE condamne les activités militaires de la Russie autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Il s'agit d'une violation grave et irresponsable des règles de sécurité nucléaire et d'un nouvel exemple du mépris de la Russie pour les normes internationales", a-t-il accusé dans un message sur son compte Twitter.
Kiev accuse l’ONG de faire le jeu de Moscou après la publication d’un rapport sur la mise en danger de civils dans la résistance armée ukrainienne.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) a jugé samedi "de plus en plus alarmantes" les informations venant de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, au lendemain de frappes à proximité.
L'Ukraine a accusé vendredi les Russes de frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijjia (sud), sous occupation russe depuis le début de la guerre. "Trois frappes ont été signalées vendredi soir près d'un des réacteurs nucléaires", a annoncé sur Telegram la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. Contactée par l'AFP, Energoatom n'était pas joignable vendredi soir. Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.
L'Ukraine a revu à la hausse ses perspectives de récolte pour cette année, prévoyant une augmentation de 10% malgré la guerre menée par la Russie.
Selon le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique, tous les principes de sûreté auraient « été violés » à la centrale, sous contrôle des Russes depuis mars.
La reprise des exportations de céréales ukrainiennes, marquée lundi par le départ d'un premier navire depuis Odessa, est un premier "signal positif" tant le blé, indispensable à l'alimentation, est un enjeu stratégique dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
Un procureur libanais a ordonné samedi la saisie d'un navire battant pavillon syrien qui a accosté dans un port du nord du pays avec une cargaison de céréales ukrainiennes "volées", selon l'ambassade de Kiev à Beyrouth.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu vendredi dans le port de Tchornomorsk, dans le sud du pays, pour superviser un premier chargement de céréales aux termes d'un accord trouvé le 22 juillet avec la Russie.
Energy prices are rocketing, inflation is soaring and millions are being starved of grain. Surely Johnson knew this would happen?
Le 29 juillet, le président Volodymyr Zelensky s’est rendu au port de Tchornomorsk, près d’Odessa, d’où doit partir le premier convoi de céréales selon les termes de l’accord conclu il y a une semaine à Istanbul avec la Russie et la Turquie.
Le centre, installé au sein d'une Académie militaire, sera dirigé par "cinq représentants de la Russie, de l'Ukraine et de l'ONU, ainsi que de la Turquie, tant militaires que civils".
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé lundi qu'il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de mètres cubes quotidiens, les livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.
À Zaporijjia, ville située dans le sud de l'Ukraine, la plus grande centrale nucléaire d'Europe sert de base militaire aux forces russes, selon Kiev. De son côté, Moscou accuse l'Ukraine de faire planer un risque de catastrophe nucléaire. Un reportage de nos envoyés spéciaux, Ludovic de Foucaud et Gulliver Cragg.
Cinq mois après le début de la guerre en Ukraine, notre grand reporter, Florence Aubenas, actuellement dans le pays, a répondu à vos questions dans un tchat.
En Russie, des activistes essayent de saboter les voies ferrées pour empêcher les trains d'emmener des équipements militaires vers l'Ukraine. Sur Telegram, ils publient des photos de rails endommagés, ainsi que des instructions pour réaliser soi-même des actes de sabotage. Un membre d’une organisation anarchiste ayant revendiqué des opérations de sabotage raconte à la rédaction des Observateurs comment ils conduisent leurs activités.
Un rapport accablant de l’ONG Human Rights Watch publié ce vendredi documente les abus des forces du Kremlin contre les civils ukrainiens, coincés dans les zones occupées de Zaporijia et Kherson.
La guerre a toujours été une matrice de l’innovation : elle constitue une réinitialisation pour des sociétés contraintes d’adopter n’importe quelle méthode susceptible de leur permettre de survivre. La vague de volontariat qui s’est emparée de l’Ukraine en est un exemple frappant : des groupes d’entraide, des organisations de volontaires et des milices de défense locales ont fait leur apparition, et beaucoup prennent en charge les missions d’un État dépassé.
“Bonnes raisons d’être inquiets” En septembre 2006, les quelque 400 000 électeurs de la Transnistrie avaient voté à 97,1 % pour un rattachement à la Russie, un référendum qualifié de “farce” par la Moldavie et resté jusqu’à présent non reconnu sur la scène internationale. À la fin de juillet, rappelle l’agence Ria Novosti, trente années auront passé depuis le lancement de la “mission de maintien de la paix” conjointe : depuis, la Russie dispose d’une base militaire près de Tiraspol, et quelque 1 500 soldats russes sont stationnés de manière permanente dans la république sécessionniste.
L'Ukraine ne signera l'accord très attendu sur le déblocage des exportations de céréales qu'avec l'ONU et la Turquie, la Russie devant signer un accord distinct, a annoncé vendredi un conseiller de la présidence ukrainienne.
L'Ukraine et la Russie ont fini vendredi par signer, avec la Turquie et l'Onu, l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, lors d'une cérémonie inédite entre pays en guerre.
Les déclarations du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, mercredi, sur les nouvelles ambitions russes en Ukraine au-delà du Donbass donnent l’impression que l’armée russe est sur une dynamique conquérante. La réalité sur le terrain est pourtant beaucoup plus nuancée et invite à se demander pourquoi la Russie croit judicieux d’ajouter des objectifs supplémentaires à son offensive.
La communauté internationale craint que la Russie ne respecte pas l'accord, bloquant encore les exportations de céréales et privant certains pays d'Afrique de denrées essentielles.
L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi à Istanbul, cinq mois après le début de la guerre, un accord permettant d'exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.
Selon les estimations de l'agence américaine de renseignement extérieur CIA, 15.00 personnes ont déjà perdu la vie du côté russe dans la guerre contre l'Ukraine.
La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales à Istanbul vendredi après-midi, a annoncé jeudi soir la présidence turque.
l’issue de la guerre Russie-Ukraine change les prédictions géopolitiques autour de l’énergie et des ressources que la puissance de la Russie génère pour l’Eurasie et l’Afrique, ainsi que les choix stratégiques américains.
De nombreux pays du G20 ont condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie lors de la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du groupe, vendredi et samedi à Bali, selon une déclaration de la présidence indonésienne rendue publique dimanche.
He has weaponised food, energy and refugees, spreading economic and political pain across the continent. Sanctions don’t work, a land for peace deal would be a disaster. Only the military route remains
L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, grâce auxquels elle pilonne notamment la région de Nikopol, a affirmé vendredi le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.
Plusieurs missiles russes ont atteint, jeudi matin, tout un quartier de cette ville de l’ouest du pays. Près d’une centaine de personnes ont été blessées, selon les autorités. Kiev dénonce un « acte de terrorisme ».
Les grands argentiers du G20 réunis vendredi en Indonésie pour discuter de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ont été enjoints de s'unir et d'agir face aux crises alimentaire et énergétique dont les conséquences pourraient être "catastrophiques".
La guerre en Ukraine, et son impact toujours plus grand sur les prix de l'énergie et de l'alimentation, ont poussé Bruxelles à réduire encore jeudi ses prévisions de croissance en zone euro pour cette année et l'an prochain.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Des experts militaires d'Ukraine, de Russie et de Turquie discutent mercredi à Istanbul des possibilités d'exportations de céréales au départ des ports ukrainiens sous blocus russe.
Cet entraînement a pour objectif d'améliorer les capacités de défense du pays dans un contexte géopolitique tendu à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé le porte-parole de la Sécurité intérieure au journal polonais Dziennik Gazeta Polska. Les employés de la poste apprendront les règles de sécurité liées à l'usage d'armes ainsi que des "compétences de base en tir".
La guerre contre l’Ukraine a ravivé les spéculations sur la santé de Vladimir Poutine. Immanquablement se pose la question de sa succession, et plusieurs noms circulent.
Le Brésil compte acheter autant de diesel qu'il pourra à la Russie malgré son invasion de l'Ukraine et les sanctions qui pèsent sur Moscou, a déclaré mardi à l'ONU le chef de la diplomatie brésilienne, Carlos Alberto Franco França.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
Dans cette lettre ouverte à destination de l’exécutif français, les associations autrices de cette tribune demandent à ce que la guerre en Ukraine ne soit pas un prétexte à la relance d’extractions polluantes d’énergies fossiles.
L'Union européenne doit se préparer à l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés poussés par la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine, a averti lundi la directrice par intérim de l'agence de garde-côtes et de garde-frontières Frontex, Aija Kalnaja.
L’accord tripartite signé avec Israël et l’Égypte le 15 juin ne réduit que partiellement la dépendance aux livraisons russes. Par ailleurs, les tensions économiques et politiques régnant dans la région risquent de gêner le projet, décrypte l’hebdomadaire hongrois “HVG”.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
Un élu municipal moscovite, Alexeï Gorinov, a été condamné à sept ans de prison vendredi pour avoir dénoncé l'assaut russe contre l'Ukraine, en pleine vague répressive pour faire taire toute critique sur l'offensive décidée par Vladimir Poutine.
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.
La ville de Lyssytchansk tombée, la question se pose des prochains objectifs en Ukraine des forces russes dont la progression, certes lente, est désormais régulière à grand renfort d'artillerie.
On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Vladimir Poutine a ordonné lundi aux forces russes de poursuivre leur offensive dans l'est de l'Ukraine après la prise de la ville stratégique de Lyssytchansk, et alors que s'ouvrait en Suisse une conférence internationale pour préparer la reconstruction à venir du pays.
In Madrid, the organisation showed a great sense of purpose. But beware a divided Europe and a US still tired of paying for the continent’s security
It may sound like Marxism, but the proposal aimed at taming prices and cutting Putin’s funds came from the G7
President Zelenskiy and Ukraine want it finished by winter, but Russia still holds the balance of power
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Ce lundi marque l’expiration du délai accordé à Moscou pour régler 100 millions de dollars et d’euros sur ses obligations. Le pays a les moyens de le faire, mais les sanctions économiques mises en place après son invasion de l’Ukraine l’en empêchent.
Le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et le Japon vont interdire les importations d'or russe dans de nouvelles sanctions imposées en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a annoncé dimanche Downing Street au premier jour d'un sommet du G7.
Moscou a remis en question la légalité des frontières de la Lituanie après l'escalade diplomatique provoquée par les restrictions imposées à l'expédition de marchandises vers l'enclave russe de Kaliningrad.
La Russie va livrer "dans les prochains mois" au Bélarus des missiles capables de transporter des charges nucléaires, a annoncé samedi Vladimir Poutine en recevant le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, en pleines tensions entre leurs pays et l'Occident autour de l'Ukraine.
Le 13 juin, l’académie Mohyla à Kyïv a décerné un doctorat honoris causa à Herman Van Rompuy. À cette occasion, lors de la cérémonie en visioconférence, l’ancien président du Conseil européen (2009-2014) et ancien Premier ministre belge a prononcé un discours emblématique que nous reproduisons ici.
Depuis l’offensive russe sur son territoire, l’Ukraine, souvent qualifiée de « grenier à blé du monde », se voit dans l’incapacité d’exporter ses céréales. Résultat : les prix augmentent et mettent en difficulté les pays les plus dépendants du blé ukrainien, mais aussi russe. Explications en podcast avec Luc Bronner, grand reporter, et Mathilde Gérard, journaliste au service Planète du « Monde ».
Frappé par le caractère radicalement destructif de la stratégie militaire russe, le philosophe François Galichet retrace, dans une tribune au « Monde », la filiation entre l’idéologie nihiliste qui a marqué la Russie au XIXe siècle et la manière dont Poutine mène la guerre en Ukraine.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Une carte blanche rédigée par les membres du Groupe du 24 février de Bruxelles (voir la liste ci-dessous). Le 24 février dernier, la Russie envahissait de façon massive l'Ukraine, faisant suite à l’annexion illégale de la Crimée et à la guerre hybride dans le Donbass depuis 2014. Des voix de plus en plus nombreuses appellent les Ukrainiens à accepter des concessions territoriales pour mettre fin au conflit – provoquant des réactions indignées de la part des Ukrainiens qui s’y opposent dans leur très large majorité.
Deux drones ont attaqué mercredi une raffinerie de pétrole située dans le Sud-Ouest de la Russie à proximité de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré son propriétaire, dénonçant un acte "terroriste" qui n'a pas fait de victime.
Le feu ravageant une plateforme de forage d'hydrocarbures en mer Noire s'est propagé au puits au large après avoir été frappée la veille par des tirs ukrainiens selon Moscou, a indiqué mardi une responsable russe. "Le feu sur la plateforme ne se calme pas, on a essayé en vain de s'en approcher en bateau. Le feu s'est propagé au puits, les tentatives pour l'éteindre se poursuivent", a déclaré une sénatrice de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie, Olga Kovitidi, citée par l'agence de presse Ria Novosti. Lundi matin, la Russie a accusé les forces ukrainiennes d'avoir tiré sur trois plateformes de forage de l'entreprise Tchernomorneftegaz, faisant au moins trois blessés et sept disparus, selon Moscou.
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
Margarita Simonyan est la directrice de la principale chaîne de la télévision publique russe, RT. Ce média est proche du pouvoir et sert donc également de propagande au régime russe. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la diffusion de la chaîne à l'étranger.
L'Ukraine a dit mardi avoir visé la veille des plateformes de forage en mer Noire, utilisées selon elle comme "installations" militaires par les Russes pour renforcer leur contrôle dans la région. "Sur ce site, la Russie a organisé de petites garnisons, y a stocké du matériel de défense antiaérienne, y compris des radars. C'est-à-dire que ces plateformes se sont transformées en installations qui ont aidé et aident les Russes à renforcer leur contrôle total de la partie nord-ouest de la mer Noire", a affirmé le porte-parole de la région d'Odessa, Serguiï Bratchouk, lors d'une conférence de presse en ligne.
Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
Le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, a accusé lundi la Russie de commettre un "véritable crime de guerre" en bloquant des exportations de céréales ukrainiennes au risque d'aggraver le risque de famine dans le monde.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
La Russie met le monde en danger de famine avec le blocage des exportations de céréales de l'Ukraine et les restrictions sur ses propres exportations, a accusé samedi le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell.
L'ONU s'inquiète de la situation "extrêmement alarmante" dans le Donbass. A Severodonetsk 500 civils se trouvent dans l'usine chimique, coincés.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Si l'approvisionnement alimentaire est donc assuré en Belgique, l'augmentation des prix et des coûts et le respect de relations contractuelles équilibrées entre les opérateurs de la filière restent toutefois l'objet d'un suivi attentif, conclut le SPF Économie.
Les dégâts infligés au secteur agricole ukrainien depuis le début de l'invasion russe sont évalués à 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), selon une étude commandée par le ministère ukrainien de l'Agriculture et publiée jeudi.
La guerre en Ukraine a un impact « dévastateur », alerte le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
L'ONU s'attend à de "grands nombres" de réfugiés en cas de famines en Afrique en lien avec le manque de céréales ukrainiennes.
Inattaquable à cause du risque d’accident nucléaire majeur, le site « sanctuarise » l’occupation russe dans le sud du pays.
L’armée russe ne relâche pas ses efforts pour s’emparer de l’est de l’Ukraine, tout en espérant affermir son contrôle sur le Sud. Cette double tâche s’annonce compliquée, selon la presse ukrainienne. D’autant que, dans les régions occupées, un mouvement de résistance ne cesse de grandir.
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
La Russie a gagné 93 milliards d'euros via ses exports fossiles en 100 jours de guerre.
La Russie a engrangé 93 milliards d'euros de revenus tirés de l'exportation d'énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l'Ukraine, dont une majorité vers l'UE, selon le rapport d'un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France.
Amnesty International a accusé lundi la Russie de crimes de guerre en Ukraine, affirmant que des centaines de civils avaient péri dans des attaques incessantes sur Kharkiv, dont beaucoup ont été menées avec des bombes à fragmentation.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "travaille activement" pour organiser une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), à laquelle l'Ukraine s'est de nouveau opposée jeudi tant que le site est occupé par les Russes. "Il ne s'agit pas de vouloir ou souhaiter cette mission, c'est une obligation du côté de l'Ukraine comme du côté de l'AIEA", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, devant le Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne. Selon lui, "la situation actuelle est intenable", alors que des travaux de maintenance essentiels sont sans cesse repoussés, que l'équipement vital n'est pas délivré et que le risque d'un accident augmente. Le chef de l'Agence a également exprimé "sa vive inquiétude quant aux conditions de travail extrêmement stressantes" endurées par le personnel ukrainien.
L'OCDE abaisse fortement sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 3 % et double sa prévision d'inflation pour ses pays membres à 8,5 %.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Après plus de cent jours de combats en Ukraine, l’un des principaux problèmes de l’état-major russe est une pénurie de soldats de plus en plus criante. Mais la guerre n’a, en réalité, fait qu’amplifier une faiblesse plus profonde de l’armée russe.
Dans la ville occupée de Marioupol en Ukraine, une épidémie de choléra menace.
La destruction de l’environnement en période de conflit armé ne date pas d’hier, mais son ampleur est sans commune mesure avec l’histoire moderne.
Parmi les hautes silhouettes qui glissent sur le Bosphore, au cœur d'Istanbul, cargos et pétroliers poursuivent leurs rotations vers les ports russes et ukrainiens. Comme si la guerre qui sévit à deux jours de navigation plus au nord n'existait pas.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
L'Union européenne a banni la majeure partie des importations de pétrole russe avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou afin de tarir le financement de la guerre contre l'Ukraine, après des négociations ardues en raison de la pression de la Hongrie.
Le président russe Vladimir Poutine a suivi un traitement pour soigner un cancer à un stade avancé en avril et a échappé à une tentative d'assassinat au mois de mars, rapporte jeudi l'hebdomadaire américain Newsweek qui s'appuie sur de hauts responsables de trois services de renseignement américains.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le blocus du port ukrainien par l’armée russe fait peser la menace d’une crise alimentaire mondiale. Le 30 mai, Emmanuel Macron a proposé le vote d’une résolution de l’ONU pour ouvrir un corridor maritime. Les Occidentaux ne doivent donc ménager aucun effort pour y parvenir.
Le président sénégalais Macky Sall, à la tête de l’Union africaine, a exhorté les Vingt-Sept à tout faire « pour libérer les stocks disponibles ».
De nombreux pays ont pris des mesures pour limiter ou interdire l'exportation de biens pour contenir la hausse des prix à l'intérieur de leurs frontières.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi à Stockholm pour "des actions décisives" garantissant "un flux régulier des denrées alimentaire et de l'énergie" alors que la guerre en Ukraine déstabilise les marchés mondiaux des matières premières.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Cet embargo sur le pétrole brut dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois est la mesure phare mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.
Embargo sur le pétrole, nouveaux investissements interdits, gels des avoirs: le point sur les sanctions prises par les pays occidentaux contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Dans cette tribune, les parlementaires de l’Alliance Ecocide, une alliance internationale de parlementaires pour la reconnaissance du crime d’écocide, appellent la communauté internationale à soutenir les efforts entrepris par plusieurs associations pour enquêter sur les nombreux crimes environnementaux commis en Ukraine. Ils exhortent le procureur en chef de la Cour Pénale Internationale à enfin prendre en compte ces crimes environnementaux, de plus en plus documentés, dans son enquête pour crime de guerre.
La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
En excluant une banque du réseau Swift – la principale plateforme interbancaire internationale pour enregistrer et transmettre les ordres de transactions –, l'objectif est de rendre très compliqué pour les clients de cette banque de faire des affaires à l’international. C’est une manière de tenter de paralyser l’activité commerciale d’un pays.
Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
La Russie redirige les exportations entravées par les sanctions afin de remplir ses propres stocks, a indiqué lundi le président de l'Union russe des céréales.
Obus et missiles pleuvent sur les villes ukrainiennes depuis le début de la guerre, prenant des vies mais endommageant également des immeuble historiques. Les services culturels cherchent à conserver leur mémoire avec de la technologie de pointe et des scans en 3D.
Plus de 4.000 civils ont été tués depuis le début de la guerre en Ukraine, selon le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies qui évoque le nombre de 4.031 personnes confirmées mortes.
Près de 3 millions de réfugiés ukrainiens ont quitté les pays frontaliers de l'Ukraine, où ils avaient afflué après l'invasion russe, pour se déplacer vers d'autres pays européens non voisins, a indiqué vendredi le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l'ONU.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
Le 27 mai 1997, la Russie et l'Otan pensent tourner la page de la guerre froide avec l'Acte fondateur, un accord de coopération visant à instaurer "une paix durable et inclusive". Alors que les combats font rage en Ukraine, retour sur une époque où l'Alliance atlantique et Moscou ne se considéraient plus comme des ennemis.
Pour la première fois dans l’Histoire, avec l’invasion russe de l'Ukraine, des installations nucléaires se retrouvent au beau milieu d’une guerre conventionnelle. Un scénario cauchemardesque que peu d’acteurs du secteur ont anticipé. À Tchernobyl comme à Zaporijjia, l’armée russe fait planer une menace sur les règles de sécurité nucléaire les plus élémentaires. Reportage.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Coal plants will be reactivated if Russian President Vladimir Putin threatens a gas cutoff, a government official said. That would trigger the second of a three-stage Germany’s gas emergency plan.
Natalité en berne, mortalité en hausse, déclin migratoire... Malgré une politique nataliste parmi les plus incitatives au monde, la Russie se vide progressivement de ses habitants. "Un problème majeur pour Vladimir Poutine, pour qui population est synonyme de puissance", selon le démographe Laurent Chalard.
Le groupe finlandais Fennovoima a annoncé mardi le retrait de sa demande de permis pour un réacteur nucléaire en Finlande, trois semaines après avoir rompu son contrat avec le géant russe Rosatom du fait de la guerre en Ukraine.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a poussé pour la première fois le nombre de personnes déracinées dans le monde au-dessus de la barre des 100 millions. Un chiffre qui "doit servir de signal d'alarme", a assuré le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.
La Russie a reçu le plan de paix proposé par l'Italie et est en train de l'étudier, a déclaré lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko, cité par les agences russes.
Guerre en Ukraine, guerre climatique : deux conflits territoriaux aux racines coloniales se superposent, s'entrechoquent. « Dans cet interrègne, à quoi nous raccrocher ? » Une pièce de doctrine signée Bruno Latour.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
Autrefois considéré comme un politicien aux tendances prorusses, le maire de la ville ukrainienne d'Odessa, Guennadi Troukhanov, prend son temps pour évoquer son ressenti à propos de la Russie et du président Vladimir Poutine, qui a envahi le pays le 24 février.
Depuis le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, plusieurs pays d'Asie centrale prennent leurs distances avec Moscou. Un refus de s'aligner qui révèle les relations complexes et ambivalentes que ces anciennes Républiques soviétiques entretiennent avec leur allié historique.
Visualisez l’évolution de la situation en Ukraine et dans le monde, depuis le début de la guerre, avec les cartes actualisées du « Monde ».
La Russie veut couper l'Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d'autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l'Ukraine qu'elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.
Le Pentagone a prévenu jeudi que malgré les succès des forces ukrainiennes à Kharkiv, l'armée russe parvient à renforcer son contrôle sur le Donbass et le sud du pays, ce qui signifie que le conflit pourrait durer encore longtemps.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
Dear Professor Chomsky, We are a group of Ukrainian academic economists who were grieved by a series of your recent interviews and commentaries on the Russian war on Ukraine. We believe that your public opinion on this matter is counter-productive to bringing an end to the unjustified Russian invasion of Ukraine and all the deaths and suffering it has brought into our home country.
Les conflits et les désastres naturels ont fait fuir des millions de personnes l’an dernier à l’intérieur même de leur pays, portant le nombre total des déplacés à un record de près de soixante millions, selon une étude rendue publique jeudi par des ONG. Les personnes déplacées internes étaient 59,1 millions en 2021, dont près de la moitié avaient moins de 18 ans, selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). D’année en année, ce chiffre -qui ne tient donc pas compte des réfugiés à l’étranger- ne cesse de croître et un nouveau record devrait être établi à ce sujet en 2022 en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a commencé le 24 février. Il s’agit du deuxième chiffre annuel le plus élevé en dix ans, derrière 2020, qui avait enregistré un nombre record de déplacements dus à une série de catastrophes naturelles.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mardi le déploiement en Ukraine d'une équipe de 42 enquêteurs et experts, soit la plus importante mission en termes d'effectifs jamais envoyée sur le terrain, afin d'enquêter sur les crimes commis pendant l'invasion russe.
Et si elles tombaient entre de mauvaises mains ? L'envoi massif d'armes occidentales en Ukraine ravive l'inquiétude sur leur possible détournement, dans un pays connu pour avoir été une plaque tournante de ce trafic à la fin des années 1990.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
La Finlande a pris la décision de demander son adhésion à l'Otan, ont annoncé dimanche le président et la Première ministre du pays nordique, une conséquence directe de l'invasion russe en Ukraine.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision britannique Sky News, le major général Kyrylo Budanov a prédit que la guerre en Ukraine prendrait un "tournant" en août et que la Russie sera défaite "avant la fin de l'année". "La plupart des actions de combat actif seront terminées à la fin de cette année. En conséquence, nous renouvellerons le pouvoir ukrainien dans tous les territoires que nous avons perdus, y compris le Donbass et la Crimée", a-t-il déclaré.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Les États-Unis ont accusé jeudi l'armée russe d'avoir transféré "de force" en Russie "plusieurs milliers" d'Ukrainiens depuis le début de la guerre fin février, souvent en passant par des "camps de filtration" où ils sont soumis à un traitement "brutal".
Plus de six millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion par l'armée russe le 24 février, a indiqué jeudi le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève.
La production de maïs en Ukraine va diminuer de 53 % durant la campagne en cours, estime le ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui voit également la quantité de blé produite par le pays en guerre reculer de plus d'un tiers.
Les positions occidentales de soutien à l'Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-saxons et les Européens de l'Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d'affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds. Joe Biden et Emmanuel Macron résument à eux deux cette discordance. Le président américain a déclaré le 26 mars que Vladimir Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", tandis que le Français a dit le 9 mai que la paix ne se ferait pas dans "l'humiliation" de la Russie.
La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO. Cette annonce intervient sur fond d'une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de l'offensive russe en Ukraine. Une intention vue d'un très mauvais oeil par Moscou qui a d'ores et déjà menacé d'une riposte "militaro-technique". Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy n'a pas reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l'électricité importée de Russie.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Horrifiés par la dérive du pouvoir russe et l'invasion de l'Ukraine, des dizaines de milliers de Russes ont choisi l'exil. Arrivés en France, certains découvrent que l'accueil est loin de la chaleur réservée aux réfugiés ukrainiens.
Depuis le début de la guerre, la Russie a mis en place un blocus maritime de l’Ukraine qui a un impact important sur les exportations mondiales de céréales. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky exhorte la communauté internationale à prendre des mesures pour y mettre fin.
L'Ukraine et ses alliés ont dénoncé jeudi à l'ONU "la liste interminable" des exactions commises par la Russie depuis l'invasion du 24 février, lors d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme que Moscou a boycottée.
Boris Johnson est le premier dirigeant occidental à entériner un soutien militaire à la Finlande et à la Suède en cas d’agression russe, en signant un pacte de défense mutuelle lors d’une visite dans la région, le 11 mai. Selon The Times, le Premier ministre britannique a déclaré que la Grande-Bretagne envisagerait “très sérieusement” de déployer des armes nucléaires pour protéger la souveraineté des deux pays au moment ils sont sur le point de rejoindre l’Otan après des années de non-alignement.
Le plus gros gérant d’actifs au monde prévient qu’il va réduire son soutien aux résolutions d’actionnaires pro-climat lors des assemblées générales annuelles, notamment en raison de la guerre en Ukraine.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
L'invasion russe en Ukraine représente un choc économique historique pour le pays, explique la cheffe économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) Beata Javorcik dans un entretien à l'AFP.
Alors que la pandémie de Covid-19 a perturbé pendant des mois les chaînes d'approvisionnement, viennent s’ajouter le dérèglement climatique et la guerre en Ukraine. Moutarde, câbles électriques, bouteilles en verre… plusieurs secteurs de notre économie sont impactés. Les prix flambent et les craintes de pénurie se renforcent, révélant un peu plus les failles d’un modèle à bout de souffle.
Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. « Le Monde » marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.
Dans son discours prononcé sur la place Rouge ce 9 mai, Vladimir Poutine a justifié l’intervention en Ukraine par la défense de la patrie russe, “une tâche sacrée”.
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
La synthèse intitulée ‘He’s Not Coming Back’ : War Crimes in Northwest Areas of Kyiv Oblast se fonde sur des dizaines d’entretiens et une analyse poussée de preuves matérielles. Amnesty International a recensé des frappes aériennes illégales contre la ville de Borodianka et des exécutions extrajudiciaires dans d’autres villes et villages, notamment Boutcha, Andriivka, Zdvyjivka et Vorzel.
The war in Ukraine is laying bare a generational divide over what lessons Germany should draw from its own history of waging bloody conflicts, as some of the country’s leading artists and intellectuals line up in favour of or against supplying Kyiv with weapons in a series of open letters.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Le rendement de la prochaine moisson de blé en Ukraine devrait chuter d'au moins 35 % comparé à 2021 en raison de l'invasion russe, selon des images satellites analysées par la société de géolocalisation Kayrros dans une note publiée vendredi.
Je n’avais pas plus d’informations que ce que je lisais dans les médias. Pourtant, j’avais la certitude que cela se produirait, car je suis un réfugié syrien qui a été contraint de fuir en Europe moins de deux mois après l’entrée des forces russes en Syrie, le 30 septembre 2015. Je n’ai pas oublié ces événements déchirants.
Le ministère russe des Affaires étrangères a exclu vendredi l'utilisation d'armes nucléaires en Ukraine. Elles ne sont d'aucune utilité pour "l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, désignant ainsi l'invasion du pays voisin.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
Les cours de l'or noir sont en nette hausse, soutenus par les inquiétudes concernant l'offre, alors que l'UE met fin aux importations de pétrole en provenance de la Russie, son partenaire commercial le plus important pour ce produit.
Plus de deux mois de guerre en Ukraine. Le conflit s’enlise et l’Europe envisage de nouvelles sanctions envers la Russie. QR l’actu fait le point de la situation avec Nina Bachkatov, docteur en sciences politiques à l’ULiège et spécialiste de la Russie et Julien Pomarède, chercheur en sciences politiques à l’ULB.
Villes rasées et vidées de leurs habitants… La guerre de siège, particulièrement dévastatrice pour les populations civiles, a déjà été utilisée par Vladimir Poutine en Tchétchénie et en Syrie pour anéantir toute résistance. Une stratégie de punition et d’humiliation.
Depuis le début de l’invasion, Vladimir Poutine s’évertue à parler d’«opération militaire spéciale». Une doctrine qui pourrait changer en marge des cérémonies du 9 mai, «jour de la Victoire» sur l’Allemagne nazie en Russie.
Avant le début de l'offensive russe en Ukraine, cette centrale avait une capacité de 5 700 mégawatts, soit de quoi couvrir plus de 20% des besoins du pays en électricité.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, des dizaines de milliers de travailleurs des nouvelles technologies ont quitté le pays. Une fuite des cerveaux préjudiciable pour les entreprises russes et l’économie nationale.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a provoqué l'indignation de ses homologues israélien et ukrainien après avoir déclaré dimanche, en évoquant Volodymyr Zelensky, qu'Hitler "avait du sang juif". L'ambassadeur de Russie en Israël a été convoqué.
Des trolls pro-russes mènent une guerre de l'information depuis une ancienne usine de Saint-Pétersbourg, d'où ils ciblent des dirigeants occidentaux et relaient la propagande du Kremlin concernant l'Ukraine, a rapporté dimanche le gouvernement britannique qui a commandé une étude sur le sujet.
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes. "Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
Les services de renseignements des États-Unis n’ont jamais autant partagé d’informations avec un pays allié. Ils fournissent à l'Ukraine de précieuses informations stratégiques pour les combats, et ont aussi permis de sauver la vie du président Zelensky au début de la guerre.
La Russie va faire face à une guerre d’usure dans l’est de l’Ukraine, assure cet expert britannique, pour qui rien n’est joué. Les pertes subies par Moscou, tant en hommes qu’en matériel, ont sapé le moral des troupes. Et face à l’inventivité tactique des Ukrainiens, la supériorité numérique des Russes ne sera pas aussi décisive qu’on pourrait le croire.
Le mois dernier, la ville de Boutcha avait été le théâtre d'atrocités commises par les forces armées russes. Des clichés montraient des centaines de corps jonchés au sol des rues de cette banlieue de Kiev. Il est reproché à Moscou de s'être rendu coupable de nombreux faits abominables.
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
Après deux mois de conflit, la Russie enregistre déconvenue sur déconvenue en Ukraine, la parole publique du Kremlin s’hystérise, au risque de justifier une escalade encore plus incontrôlable. Solidaires sans pour autant parler d’une même voix, les soutiens occidentaux de Kiev sont pris dans cette spirale.
Les exportations de combustibles fossiles ont rapporté à la Russie près de « 63 milliards d’euros au cours des deux premiers mois de la guerre en Ukraine », selon une étude publié ce 28 avril par le CREA (Centre for Research on Energy and Clean Air)(1).
Une résolution initiée par le Liechtenstein et obligeant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à justifier leur recours au veto a été adoptée mardi à l'ONU. Une réforme rare, relancée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Les autorités de la région séparatiste pro russe de Transdniestrie, en Moldavie, ont annoncé mercredi qu’un village frontalier de l’Ukraine hébergeant un important dépôt de munitions de l’armée russe avait été la cible de tirs. "La nuit dernière, plusieurs drones ont été repérés au-dessus du village de Kolbasna", a indiqué le "ministère de l’Intérieur" de Transdniestrie dans un communiqué, ajoutant que mercredi matin, "des coups de feu ont été tirés en direction de Kolbasna depuis l’Ukraine", sans faire de victimes.
Une série d’explosions inexpliquées en Transnistrie, territoire prorusse séparatiste, suscitent l’inquiétude. Chisinau a annoncé renforcer les contrôles à ses frontières.
Samedi 2 avril, une équipe de l’AFP a enfin pu se rendre à Boutcha, à proximité de Kiev. C’était l’obsession de nombreux journalistes : savoir ce que vivaient les habitants restés dans ces villes de banlieue occupées par les troupes russes, impossibles d’accès et enfin libérées. David Kemp, Ronaldo Schemidt et Nicolas Garcia ont découvert l’horreur : une rue jonchée de cadavres. Ils sont les premiers journalistes à pouvoir en témoigner. L’ONU a documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans la ville.
Des questions se posent après que deux oligarques russes, liés à des géants du gaz, ont apparemment assassiné leur épouse et leur fille avant de se suicider, à deux jours d’intervalle, relate le magazine Newsweek. Dans les deux cas, l’alerte a été donnée par l’enfant survivant des familles tuées.
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'impact des gestes du quotidien est actuellement très souvent mentionné alors que l'Union européenne s'efforce de réduire ses importations de combustibles fossiles provenant de Russie. Dans une analyse mise en ligne le 21 avril(1), l’AIE et la Commission européenne cherchent ainsi à « sensibiliser les citoyens européens aux avantages des économies d'énergie », en chiffrant les gains potentiels pour les ménages.
La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a appelé mercredi à une "expertise approfondie" sur le niveau de radioactivité de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, en critiquant les méthodes de l'AIEA. Lors d'une visite sur le site de la centrale, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé mardi que le niveau de radioactivité était "dans la normale" en précisant que les niveaux avaient "augmenté à certains moments, quand les Russes amenaient dans la zone de l'équipement lourd et quand ils sont partis" après avoir occupé la centrale entre le 24 février et le 31 mars.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
La Russie coupera les livraisons de gaz à encore plus de pays s'ils ne paient pas en roubles, comme le prévoit un décret du président russe Vladimir Poutine, a déclaré ce mercredi le porte-parole du Kremlin.
Depuis plusieurs jours, cette petite république autoproclamée coincée entre la Moldavie et l’Ukraine est au cœur des tensions. Beaucoup redoutent que Moscou ne cherche à faire entrer dans le conflit ce petit État prorusse. Le quotidien “La Repubblica” s’est rendu sur place pour parler aux habitants de ce “non-pays”.
Russia has nearly doubled its revenues from selling fossil fuels to the EU during the two months of war in Ukraine, benefiting from soaring prices even as volumes have been reduced.
Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, tout en accusant l'Ukraine de "faire semblant" de discuter et mettant en garde contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale.
Le 26 avril 1986, l’un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl explosait. Trente-six ans après la catastrophe nucléaire, l’Ukraine est envahie par la Russie. Et les risques pour la sûreté sont réels.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
Selon le HCR, au 25 avril, 5.264.767 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février, soit 32.753 de plus que le chiffre de la veille. Si le flux s'est très nettement ralenti depuis le mois de mars, l'ONU estime néanmoins dans ses nouvelles projections que 3 millions de réfugiés supplémentaires pourraient venir s'ajouter à la cohorte de ceux qui ont déjà fuit combats et bombardements incessants, d'ici à la fin de cette année.
Large de 45 kilomètres et longue de 450 kilomètres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomètres carrés entre le fleuve Dniestr, à l’ouest, et la frontière ukrainienne, à l’est. Pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date à laquelle la Transnistrie a fait sécession. Les frontières de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, année où le pays a acquis son indépendance, en même temps que la plupart des autres anciennes Républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine. Dans les siècles qui ont précédé, ce territoire a cependant été écartelé entre plusieurs puissances, dont les mémoires portent encore la trace.
Ces annonces d’arrêt surviennent alors que le président russe, Vladimir Poutine, a demandé aux pays jugés « inamicaux » de payer les livraisons de gaz en roubles par un nouveau système.
"Aucun Etat du monde après 1986 n'a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février", jour de son invasion de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien.
Dans la région séparatiste de Transnistrie, des attaques et des explosions, qui ont eu lieu lundi 25 et mardi 26 avril sans faire de victime, ont contraint les autorités à renforcer les contrôles aux frontières.
La Russie et le Donbass détiennent d’importantes réserves de nickel, de cobalt et de lithium nécessaires aux véhicules électriques, aux éoliennes et aux panneaux solaires. Des experts craignent que la guerre ne réduise leur disponibilité, au détriment de l’Europe, où la demande continue à grossir.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Un haut responsable russe a officialisé vendredi les objectifs de la campagne militaire du Kremlin en Ukraine, deux mois après le début de l’invasion : arracher à Kiev le contrôle total du Donbass et du sud du pays, et pousser jusqu’à la région moldave prorusse de Transnistrie.
La Russie et plusieurs membres de l'Otan partagent une frontière maritime commune en Arctique. Si les préoccupations environnementales et les intérêts économiques ont généralement contribué à renforcer la collaboration des pays dans la région, la guerre en Ukraine menace de bouleverser cet équilibre délicat.
Voici des extraits issus d’un article paru dans un média russe. Il témoigne de la volonté du Kremlin de rayer l’Ukraine de la carte. Cette fois, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Il est peu probable que le président russe se retrouve un jour sur le banc des accusés du Tribunal de La Haye. Cependant, il faut rassembler de toute urgence les preuves des crimes de guerre, c’est une question morale mais aussi politique et diplomatique, affirme le rédacteur en chef de l’hebdomadaire britannique “The Spectator”.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
Difficiles à produire, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars, victimes des pénuries de semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).
Le Produit intérieur brut de la Russie, sous le coup de sanctions massives depuis son invasion de l'Ukraine fin février, devrait se contracter de 8,5 % cette année et le PIB ukrainien s'effondrer de 35 %, selon les dernières prévisions économiques du FMI publiées mardi.
Les guerres des années 1990 en ex-Yougoslavie ont fondamentalement changé la perception du viol en temps de guerre, considéré depuis des siècles comme un dommage collatéral et non comme un crime, explique l’écrivaine croate Slavenka Drakulic dans les pages du quotidien de Zagreb “Jutarnji List”. Aujourd’hui, il faut soutenir et protéger les femmes d’Ukraine.
La Russie n’a jamais reconnu avoir utilisé ces deux types d’armes, interdites par la Convention de Genève, dans la guerre qu’elle mène en Ukraine depuis le 24 février. Pourtant, les autorités ukrainiennes et des ONG accusent sans détour Moscou de faire usage d’armes à sous-munitions et de bombes thermobariques sur le territoire de son voisin.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk. Sur les quelque 6,6 millions de personnes qui vivaient dans le Donbass jusque-là, selon les statistiques ukrainiennes, beaucoup sont alors parties, vers l'Ukraine ou vers la Russie. L'exode s'est accéléré depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Aucun chiffre fiable n'est disponible sur sa population actuelle.
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir "libérer", est une région industrielle située dans l'est de l'Ukraine, au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux "républiques populaires" séparatistes de Donetsk et Lougansk.
Après le missile Kinjal, utilisé un mois plus tôt par Moscou lors de la destruction d’un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine, une autre arme de type hypersonique est au centre de l’attention depuis ce mercredi : le missile Sarmat, également appelé «Satan 2».
La guerre en Ukraine risque-t-elle de s'intensifier dès lors que le conflit semble prendre un peu plus d'ampleur dans la région du Donbass? "Cela fait huit ans que la guerre a éclaté dans le Donbass. Avant l'invasion intensive russe actuelle, on comptait déjà plus de 13.000 morts, dont plus de 3.000 civils", a débuté Aude Merlin. La professeure en sciences politiques à l'ULB explique que le fait que le conflit ukrainien se localise à nouveau dans cette zone prouve bien que les forces militaires russes éprouvent des difficultés, elles se replient.
L’administration Biden met fin au gel des nouveaux forages sur les terres fédérales pour faire baisser le prix de l’essence. Le dirigeant démocrate s’était pourtant engagé, durant sa campagne, à limiter la production. Mais depuis, la guerre en Ukraine a fait flamber le baril.
Alors que les Russes ont commencé leur offensive dans le Donbass, l’Union européenne n’a pas d’autre choix que d’intensifier ses sanctions contre la Russie et son soutien à l’Ukraine.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
L'aéroport de Dakar est frappé par une pénurie de kérosène en raison "d'une conjoncture internationale défavorable" et son opérateur appelle les compagnies aériennes qui y atterrissent à assurer elles-mêmes leur approvisionnement en carburant pour les vols de retour. Depuis le début de la guerre en Ukraine fin février, les cours du pétrole se sont envolés sur les marchés mondiaux, alimentant une forte hausse des prix des carburants dans de très nombreux pays.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, la Russie est équipée de "1.588 têtes nucléaires russes déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
Des centrales ont été attaquées. La guerre en Ukraine nous impose de nous interroger avec lucidité sur les risques nucléaires, assurent les auteurs de cette tribune. Las, aucun responsable politique n’en parle.
Le système qui permet de contrôler le niveau de radioactivité dans la zone d’exclusion de Tchernobyl ne fonctionne plus. Ce site, théâtre d’un accident nucléaire en 1986, a été occupé pendant cinq semaines par l’armée de Vladimir Poutine. Depuis le départ des forces russes, le 31 mars, les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de cette zone.
Du 24 février au 1er avril, la centrale de Tchernobyl est passée aux mains des Russes. Les troupes de Vladimir Poutine ont pris en otage les 200 employés de la centrale ainsi que les 150 membres de la sécurité. Parmi eux, il y avait Valery Semenov, l'ingénieur en chef de la centrale nucléaire, qui raconte l'enfer qu'il a vécu à nos confrères de BFM TV.
Alors que le président américain rechignait à envoyer tous les équipements réclamés par Kyiv, faisant valoir que cela risquerait de faire des Américains une partie prenante à la guerre, Biden a autorisé mercredi l’envoi d’armes offensives
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Vladimir Poutine a appelé jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de "déstabiliser le marché" en voulant se passer d'hydrocarbures russes. "On va partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l'énergie dans le contexte des sanctions internationales. Il faut donc "réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement", a-t-il ajouté.
Marins et opérateurs commerciaux voient la logistique du plus grand port de la mer Noire bouleversée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
La Cour pénale internationale (CPI) va d'abord devoir établir si des crimes de guerre et contre l'humanité ont été commis en Ukraine.
Les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité à Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, où les soldats russes ont créé selon elles un réseau souterrain lorsqu'ils ont occupé le site du pire accident nucléaire jamais survenu.
Nicolas Gosset, chercheur au centre d'études de sécurité et défense de l'ISRD, était l'invité de DH Radio ce mercredi matin.
A la lecture de la page wikipedia consacrée à l’expression, on comprend que celle-ci puisse être considérée péjorativement. Enlevons les aspects émotionnels, péjoratifs et historiques de la genèse de l’expression, et tentons de la décliner en ne retenant que l’idée de l’existence chez un belligérant de soutiens externes organisés.
Forts d'une expérience solide acquise lors de la guerre dans leur pays où les forces russes sont intervenues, des opposants syriens se mobilisent pour aider les Ukrainiens à soigner les blessés, aider les réfugiés ou se préparer à d'éventuelles attaques chimiques.
Vous nous demandez si le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine et qui constitue l’un des quatre gazoducs qui approvisionnent l’Europe en gaz russe, est toujours en service, malgré l’offensive menée par la Russie depuis le 24 février. Et si, par ailleurs, l’activité de ce gazoduc continue de rapporter des revenus aux Ukrainiens.
L'inflation s'est encore accélérée en mars aux États-Unis, atteignant son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, en raison principalement des prix de l'essence qui ont bondi avec la guerre en Ukraine, poussant l'administration Biden à annoncer des mesures. Les prix ont augmenté de 8,5% sur un an, contre 7,9% en février, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.
Il est des travaux journalistiques qu’il convient de lire, de saluer, et de partager, surtout, avec le plus grand nombre. D’autant plus en période de guerre, lorsque l’affrontement se déroule aussi sur le terrain de la communication. Le grand format du New York Times consacré au massacre de Boutcha est de ceux-là.
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà lancé une enquête sur d'éventuelles violences sexuelles commise par l'armée russe en Ukraine, des responsables onusiens réclament eux aussi des enquêtes indépendantes. Plusieurs témoignages recueillis par les médias et des ONG attestent de l'utilisation du viol comme "arme de guerre".
Les crises successives - covid, énergie, guerre en Ukraine... - entraînent une augmentation de la précarité dans la société. Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux) pointe la mauvaise réponse du monde politique.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Afflux d'investissements et abondance de projets: en Espagne, des vents favorables soufflent sur le secteur éolien, devenu l'an dernier la première source d'électricité du pays. Un atout alors que la guerre en Ukraine a relancé le débat sur l'indépendance énergétique de l'UE.
Du pétrole russe abreuve depuis des décennies la raffinerie de Schwedt, un ancien combinat est-allemand qui a survécu à la réunification mais pourrait ne pas se remettre d'un arrêt des importations de brut puisé dans les gisements sibériens.
Dans le bras de fer avec la Russie, la Commission Européenne veut obliger chaque pays européen à remplir ses réserves de gaz à "au moins 80%" de leurs capacités d’ici au 1er novembre 2022 puis à 90% avant chaque hiver dès 2023. Là, le quidam se dit que "si les réserves sont pleines, l’hiver est assuré." Ouf ! Car un hiver sans chauffage, ça risque de chauffer. Et bien, tout cru patate crue! Dans une stratégie qui aurait pu bien pur sortir des classeurs de nos amis consultants de McKinsey, très cher à Ursula von der Leyen et encore plus chers au Président Macron, la réalité diffère un tantinet.
Une dépréciation qui vise en particulier un prêt accordé à l'opérateur du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, abandonné dans le sillage du conflit ukrainien.
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
Only the boldest leadership can unite the EU against the delusional tyrant in Moscow. The German chancellor has the chance to provide it
Le Produit intérieur brut de l'Ukraine va plonger de 45,1% cette année, celui de la Russie de 11,2%, selon les dernières projections de l'institution de Washington. Pour l'Ukraine, c'est bien pire que les 10% à 35% projetés il y a un mois par le Fonds monétaire international (FMI), ou les 20% annoncés le 31 mars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé "une réponse mondiale ferme" après le bombardement meurtrier d'une gare dans l'est de l'Ukraine, à Kramatorsk, où des civils étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d'une offensive russe, un massacre qui suscité une vive indignation occidentale.
La guerre en Ukraine a montré les risques du stockage en surface des déchets radioactifs.
Stephanie Lamy, autrice d’« Agora toxica », analyse le mode de fonctionnement de la propagande russe et ses principales ficelles.
Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
Le Premier ministre britannique Boris Johnson est à Kiev samedi en signe de "solidarité" avec le peuple ukrainien, a annoncé Downing Street.
Germany is bracing for supplies to be cut by Moscow in retaliation for sanctions or as part of an energy embargo
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Dans le même temps, l'UE a proposé d'augmenter de 500 millions d'euros le financement pour fournir des armes à l'Ukraine, qui serait porté à un total d'1,5 milliard depuis le début de l'invasion russe le 24 février alors que les Occidentaux s'attendent à une offensive sur l'est de l'Ukraine.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
Le conflit en Ukraine va-t-il remettre en question les engagements climatiques des Etats, alors que le GIEC sort un nouveau rapport?
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Aidés par les hackers d'Anonymous, Inform Napalm, collectif ukrainien de veille en ligne, auraient identifiées les premiers coupables des crimes commis à Boutcha. Ils appartiennent à l'unité 51460, correspondant la fameuse 64ème brigade. Grâce aux données divulguées le 3 avril dernier, les coordonnées du 120 000 soldats russes ont pu être analysées, notamment celles de la 64ème brigade.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
La Grèce va doubler sa production de lignite, une forme appauvrie du charbon très polluante, afin de diminuer sa dépendance au gaz russe et de se prémunir d’une éventuelle pénurie.
L'entreprise a annoncé vendredi une perte de deux milliards d'euros au premier trimestre, en raison de l'impact des sanctions sur ses activités en Russie après l'invasion de l'Ukraine.
Pour saper la machine de guerre de Vladimir Poutine, le 5e train de sanctions étend les interdictions d'exportations de l'UE vers la Russie pour une valeur de 10 milliards d'euros, dans des domaines industriels où la Russie dépend fortement de fournitures européennes. Le 5e train de sanctions de l'UE vise pour la première fois des importations d'énergie
Au moins 50 personnes, dont cinq enfants, ont été tuées vendredi à la suite d'une frappe sur la gare de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine, d'où se déroulaient des évacuations de civils. Le président américain accuse la Russie d'avoir commis une "horrible atrocité". Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves le Drian, qualifie le bombardement de "crime contre l'humanité".
La Russie utilise une panoplie de procédés de camouflage pour détourner l’attention de l’Occident de l’immense catastrophe humanitaire causée par son invasion en Ukraine. Selon l’analyste ukrainien Anton Chekhovtsov, spécialiste de l’extrême droite européenne, l’un des procédés utilisés par Moscou consiste à mettre l’accent sur le régiment ukrainien Azov, que les médias russes et pro-Kremlin décrivent comme un bataillon ou une milice « fasciste » voire « néonazie ». Ce texte provient d’un podcast que Desk Russie a transcrit et traduit.
Strong measures by Europe could quickly deprive Russia of oil and gas income worth billions, experts say
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
La perte potentielle de revenu serait comprise entre 0,2 et 0,3 % en moyenne, à l’échelle du continent, d’après le CAE. L’impact pour la France se circonscrirait à « une baisse d’environ 0,15 à 0,3 % » du revenu national brut.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Un premier avion transportant du combustible nucléaire en provenance de Russie est arrivé en Hongrie, cette source d'énergie faisant exception au régime de sanctions, a indiqué jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères. "Nous avons pu faire atterrir pour la première fois mercredi un avion russe transportant des combustibles nucléaires et ayant traversé la Biélorussie, la Pologne et la Slovaquie", a indiqué sur Facebook Peter Szijjarto. "Jusqu'à présent, le transport s'effectuait par voie ferrée en Ukraine, mais en raison de la guerre, c'est désormais impossible", a-t-il ajouté.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Les États-Unis ont annoncé mercredi une nouvelle volée de sanctions économiques et financières qu'ils qualifient de "dévastatrices" contre la Russie, visant notamment les deux filles du président russe, Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, soumises désormais à un gel de leurs avoirs dans le pays. Une sanction inédite dans l'entourage immédiat de Vladimir Poutine.
Le bois de Russie et de la Biélorussie ne pourra plus, à partir de ce vendredi, obtenir des certificats commerciaux du label de durabilité Forest Stewardship Council (FSC). Cela signifie que tout produit forestier provenant de ces pays ne pourra plus être utilisé pour fabriquer des produits labellisés FSC partout dans le monde. Selon l'organisation FSC, l'activité forestière est étroitement liée aux gouvernements russe et biélorusse. Or, les règles du label international interdisent aux fournisseurs de bois d'être liés à des parties armées, dont font partie la Russie et la Biélorussie depuis l'invasion de l'Ukraine, explique l'organisme.
Le Bélarus va rembourser certains de ses créanciers internationaux dans sa devise nationale, le rouble bélarusse, le pays étant restreint dans l'utilisation de devises étrangères par les sanctions imposées à Minsk et Moscou pour l'offensive russe en Ukraine. Cette résolution a été adoptée jeudi par le gouvernement, en collaboration avec la Banque nationale du Bélarus, a indiqué dans un communiqué le service de presse gouvernemental. Le Bélarus risque ainsi, comme son voisin russe, de faire défaut sur sa dette extérieure, ce qui coupe un pays des marchés financiers et complique son retour pour des années.
En récupérant des images de vidéo-surveillance, un groupe d’activistes bélarusses révèle les pratiques de pillages auxquelles s’adonne l’armée russe en Ukraine.
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Des mines antipersonnel POM-3 ont été identifiées par l’ONG Human Rights Watch autour de la ville de Kharkiv fin mars. C’est le premier cas documenté de recours à des mines depuis le début de la guerre en Ukraine. Surtout, il s’agit d’un modèle sophistiqué très récent.
Remboursement : comment ça marche ? Lorsqu'un Etat ou une société rembourse un emprunt libellé en devises étrangères ou paye des intérêts liés à un tel emprunt, la somme est virée sur un compte ouvert par une banque nationale chez une banque correspondante à l'étranger. Cette dernière doit vérifier s'il est possible ou non de de procéder au paiement. Passée cette analyse de conformité, elle dépose l'argent dans un sous-compte qui va être contrôlé par une banque agent payeur avant que les sommes soient versées aux détenteurs des obligations.
Les services de renseignement allemands (BND) ont enregistré des communications radio de soldats russes dans lesquelles ils évoquent les exactions commises à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, où des dizaines de cadavres ont été découverts, suscitant l'indignation, affirme jeudi le magazine der Spiegel.
L'Assemblée générale de l'ONU a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies en raison de l'invasion de l'Ukraine, lors d'un vote qui a recueilli 93 voix favorables et traduit un effritement de l'unité internationale face à Moscou.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
Les images choc de corps éparpillés sur une route de la ville ukrainienne de Boutcha évoquent des crimes de guerre, mais apporter une preuve juridique et plus encore juger les coupables est un exercice fastidieux, a mis en garde un expert international.
Les images de corps de civils dans les rues ont suscité de vives réactions internationales, et interrogent sur de possibles crimes de guerre russe, dans cette ville comme dans d’autres, que nie la Russie.
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).
Comment devient-on un bourreau ? Déshumanisation, rancœurs, effet de groupe... Les explications sont multiples.
La transition énergétique en Europe pourrait connaître « une petite accélération », en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, selon une nouvelle analyse de l'Energy Transition Research de DNV publiée ce 6 avril(1).
Les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vont puiser 120 millions de barils de pétrole supplémentaires dans leurs réserves, afin de tenter de calmer les cours secoués par la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi son directeur exécutif, Fatih Birol.
L’Équateur, premier exportateur mondial de bananes, subit les conséquences des sanctions internationales contre la Russie : invendus, surproduction et baisse des cours entraînent l'arrêt de sites de production et chômage forcé.
Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne de Boutcha gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes. Le journal américain s'est appuyé sur des images satellites de Maxar Technologies et sur plusieurs vidéos pour montrer qu'au moins onze corps se trouvaient déjà sur place le 11 mars, alors que les troupes russes occupaient encore la ville.
L'Occident rassemblé mais peinant à mobiliser au-delà de ses rangs, des pays qui ne s'alignent pas, des signaux faibles potentiellement révolutionnaires pour l'économie mondiale... La guerre en Ukraine porte en elle les germes d'une accélération de la refonte des relations internationales.
Depuis dimanche, la ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, fait la une de l'actualité. Pour de bien tristes raisons puisqu'au moins 410 corps, des civils pour la plupart, ont été découverts gisant à même le sol ou enterrés à la hâte dans des fosses communes. Si l'Ukraine accuse les troupes russes, la Russie a quant à elle démenti toute implication et invoqué une "mise en scène". Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes.
Les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qu’elles proviennent des autorités ukrainiennes, des médias ou d’ONG, se sont multipliées depuis l’invasion de l’Ukraine par les Russes, le 24 février.
La Novorossia est un projet expansionniste rêvé par Poutine depuis plusieurs années.
Tandis que Moscou dément avoir commis tout crime de guerre à Boutcha et accuse l'Ukraine d'avoir procédé à une mise en scène, plusieurs experts dressent un parallèle entre les atrocités découvertes dans cette ville ukrainienne et les crimes de guerre de l’armée russe en Tchétchénie. Une stratégie visant à susciter la terreur dans le but de soumettre les populations civiles à l’occupant.
La découverte de centaines de cadavres de civils ukrainiens dans les environs de Kiev marque une rupture dans ce conflit. Mais l’indignation ne suffit plus. La justice internationale doit pouvoir être rendue dans des délais réalistes, sans que les coupables puissent couler des jours paisibles.
Le secteur agricole, comme beaucoup d'autres au Royaume-Uni, est confronté à une flambée mondiale des coûts de l'énergie, en raison notamment de la reprise économique post-pandémie.
Depuis le début du conflit, ces termes sont régulièrement employés pour qualifier les exactions commises par l’armée russe.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi à Boutcha, ville proche de Kiev récemment reprise par les troupes ukrainiennes où il a dénoncé les exactions de l'armée russe, des "crimes de guerre" qui seront "reconnus comme un génocide".
An analysis of satellite images by The New York Times rebuts claims by Russia that the killing of civilians in Bucha, a suburb of Kyiv, occurred after its soldiers had left the town. When images emerged over the weekend of the bodies of dead civilians lying on the streets of Bucha — some with their hands bound, some with gunshot wounds to the head — Russia’s Ministry of Defense denied responsibility. In a Telegram post on Sunday, the ministry suggested that the bodies had been recently placed on the streets after “all Russian units withdrew completely from Bucha” around March 30.
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Le gouvernement ukrainien a confirmé samedi que toute la région autour de Kyiv avait été libérée des forces russes. Sur place, des témoignages font état d’exécutions de civils dans la ville de Boutcha, des «atrocités» dénoncées par la communauté internationale.
Il y des drones de toutes les tailles. Avec caméra, électronique et/ou armement embarqué. La genèse de ces véhicules sans pilote est plus longue que l’on ne pourrait le penser. Mais, c’est une autre histoire. Celle qui nous intéresse, c’est celle d’engins actuels, de plus en plus perfectionnés, fabriqués et vendus de tous les côtés.
Des dizaines de cadavres, parfois les mains liées dans le dos, jonchent les rues après le retrait des forces russes de cette ville située en périphérie de Kyiv. Des exactions qui pourraient être qualifiées de crimes de guerre.
L’Ukraine a accusé dimanche la Russie de commettre un «génocide», au lendemain de la découverte de nombreux corps de civils dans la ville de Boutcha près de Kiev après le retrait des troupes de Moscou, qui a déclenché l’indignation en Europe et aux États-Unis.
Bayraktar signifie « porteur de drapeau » en turc, mais c’est aussi le patronyme du gendre du président Recep Tayyip Erdogan, Selçuk Bayraktar, dont l’entreprise produit, d’abord pour l’armée turque, puis pour l’exportation, des drones de plus en plus redoutables. Le Bayraktar TB2, testé à partir de 2014, peut voler pendant plus d’une journée d’affilée, dans un rayon de 150 kilomètres, avec l’électronique nécessaire pour frapper sa cible de jour comme de nuit.
Le Royaume-Uni pourrait construire jusqu'à sept centrales nucléaires d'ici 2050 tout en misant sur l'éolien en mer dans le cadre d'une nouvelle stratégie pour accroître son indépendance énergétique après l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué dimanche le ministre de l’Énergie. "L'idée est que, vu ce que (le président russe Vladimir) Poutine est en train de faire, nous ne voulons pas vivre dans un monde où nous dépendons des hydrocarbures russes", a déclaré Kwasi Kwarteng dans le Sunday Telegraph, soulignant que "l'éolien en mer, et surtout le nucléaire" étaient "des moyens d'avoir des capacités de génération électrique au Royaume-Uni".
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le collectif Nebesna Kara ("Châtiment céleste") a déjà fabriqué une quarantaine de drones de ce type pour l'armée ukrainienne.
Russian soldiers who seized the site of the Chernobyl nuclear disaster drove their armoured vehicles without radiation protection through a highly toxic zone called the "Red Forest", kicking up clouds of radioactive dust, workers at the site said. The two sources said soldiers in the convoy did not use any anti-radiation gear. The second Chernobyl employee said that was "suicidal" for the soldiers because the radioactive dust they inhaled was likely to cause internal radiation in their bodies.
Depuis le début de l’invasion russe, la ville portuaire de Marioupol, située sur la mer d’Azov, revêt un fort intérêt stratégique pour Moscou. Vladimir Poutine en a fait un objectif symbolique.
Avant la guerre, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement anticipait une croissance de 3,5 % en 2022 pour l'Ukraine et de 3 % pour la Russie.
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine. Depuis plusieurs semaines, la guerre fait rage sur le territoire ukrainien, l’armée russe intensifie son offensive, plusieurs villes sont assiégiées, la situation humanitaire s’aggrave. A Kiev, l’étau se resserre. Afin de protéger leur ville, des milliers de Kiévien·nes se sont porté·es volontaires pour la défense territoriale. Taras Kobzar, l’un de ces volontaires, nous parle de son expérience de cette guerre et du contexte politique en Ukraine. Taras Kobzar est un militant anarcho-syndicaliste, ayant porté de nombreuses initiatives sociales à Donetsk depuis 1989, ville qu’il a dû fuir en 2014 à cause de l’occupation du Donbass par les séparatistes. Il vit depuis à Kiev et se bat actuellement dans la défense territoriale (unités de civil·es formé·es à protéger la zone où iels résident sous les ordres de l’armée nationale).
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
La catastrophe environnementale qu’avait anticipée Reporterre au début de l’invasion russe semble désormais avérée. À mesure que le conflit s’enlise et que les bombardements s’intensifient, l’Ukraine sombre peu à peu dans un chaos marqué par la pollution, la contamination des eaux et les incendies. La guerre aura des effets néfastes durables sur l’environnement.
L’annonce mardi par la Russie d’une réduction “radicale” de son activité militaire à Kiev et dans ses environs suscite la méfiance des Occidentaux, qui craignent un nouveau “coup politique” de Vladimir Poutine.
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
L'inflation en Allemagne a bondi de 7,3% en mars, alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les prix de l'énergie et accroît les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, selon des chiffres provisoires publiés mercredi. Cet indicateur, en hausse de 2,2 points par rapport à février, est un record depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, selon l'institut de statistique Destatis.
La seule ligne rouge clairement établie par l’OTAN en Ukraine est celle d’une attaque des frontières de l’Organisation, et cela pourrait ne pas suffire, explique Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Pour secourir les millions de réfugiés ukrainiens, l'Occident doit résister à la tentation de tailler dans son aide aux pays pauvres, eux-mêmes victimes des répercussions tragiques de la guerre en Ukraine, exhorte le chef d'une grande ONG.
Dans la nuit du 22 mars, le recours à ce genre d’armes a été signalé à proximité de Kiev par différents observateurs. « Le Monde » a pu authentifier plusieurs images de ces « pluies lumineuses » caractéristiques.
Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité dans un communiqué de l'AIEA.
La France se prépare à de possibles coupures ciblées de gaz chez d'importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption de l'approvisionnement russe l'hiver prochain, ont indiqué mardi le gouvernement et le gestionnaire du réseau de distribution. "On attend la sortie d'un décret délestage, que le gouvernement doit sortir ces prochains jours", a indiqué lors d'une conférence de presse Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, le réseau de distribution de gaz.
Pendant une douzaine d’heures, de nombreux clients d’Ukrtelecom ont vu leur connexion interrompue. La raison ? Une cyberattaque russe, selon les autorités ukrainiennes.
Plusieurs dizaines de fédérations actives de près ou de loin dans l'industrie agro-alimentaire ont pris part ce mardi matin à une première réunion de la taskforce "Ukraine" au SPF Economie à Bruxelles. La guerre en Ukraine entraîne une forte hausse du prix de certaines matières premières, outre l'inflation des prix de l'énergie. "On ne parle pas de pénurie aujourd'hui, mais la taskforce a pour but d'anticiper les conséquences à venir du conflit"
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les conditions pour une première rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, sont désormais « suffisantes » , a affirmé le négociateur en chef ukrainien, à l’issue des négociations.
Le gouvernement polonais a annoncé mardi un projet de loi comprenant notamment l'interdiction des importations de charbon en provenance de Russie, première sanction européenne de ce type sur les sources de l'énergie. "Nous avons inclus dans le projet de loi des dispositions qui bloquent les importations de charbon en provenance de Russie au niveau national", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement Piotr Müller, ajoutant que "nous ne pouvons pas continuer à attendre la réaction de l'Union européenne à cet égard".
Le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), Jean-François Carenco, a appelé lundi l'ensemble des Français à faire dès maintenant des économies d'énergie, au risque de faire face à des tensions d'approvisionnement l'hiver prochain. Dans un entretien au quotidien Les Echos, le patron du régulateur de l'énergie juge que les difficultés d'approvisionnement de gaz provoquées par la guerre en Ukraine et la baisse inédite de la production d'électricité nucléaire d'EDF vont nécessairement entraîner des difficultés à l'hiver 2022 si rien n'est fait.
La Russie utilise dans son offensive contre l'Ukraine une partie de sa nouvelle génération de missiles, qualifiés d'"invincibles", d'"hypersoniques", à portée illimitée ou invisibles des radars, quatre ans après avoir été dévoilés par Vladimir Poutine.
Les Émirats arabes unis ont appelé lundi les Occidentaux à être "raisonnables" dans leurs attentes, en réaffirmant leur attachement à l'alliance Opep+, qui inclut la Russie alors que le marché du brut est sous pression à la suite de l'invasion russe en Ukraine. L'Opep+ réunit les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, menée par l'Arabie saoudite, et dix autres pays exportateurs non membres de l'Opep, menés par la Russie.
Sur des champs à perte de vue du sud-ouest de l'Ukraine, les moissonneuses viennent de débuter le semis du tournesol. Quelque 50 % du commerce mondial repose sur la production ukrainienne. Mais à cause de la guerre, le manque de carburant menace la saison agricole, et les dernières récoltes n’ont pas pu être exportées. Un coup dur pour les agriculteurs, mais également pour la sécurité alimentaire mondiale.
Sous pression en raison de plusieurs lois russes restreignant la liberté d'expression des médias, Novaïa Gazeta suspend ses publications en ligne et son édition papier jusqu'à la fin de la guerre en Ukraine. Le journal, dont le rédacteur en chef a reçu le prix Nobel de la Paix, était l'un des derniers bastions de la presse libre en Russie.
Des yeux rouges pleurant constamment et douloureusement, la peau du visage et des mains qui pèlent. Ce sont, selon le Wall Street Journal, les symptômes dont l’oligarque russe Roman Abramovitch ainsi qu’au moins deux négociateurs de paix ukrainiens auraient souffert après avoir vraisemblablement été empoisonnés à Kyiv au début du mois.
L’Académie des technologies vient de publier un rapport « Sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes »(1) dans lequel elle décrit le poids des relations énergétiques entre Europe et Russie et les pistes pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures russes. Morceaux choisis.
La question de la "neutralité" de l'Ukraine, l'un des points centraux des négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit, est "étudiée en profondeur", a assuré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview à des médias russes.
La portée et les raisons profondes de la déclaration sont encore difficiles à établir. La Russie a annoncé, vendredi 25 mars, vouloir désormais concentrer ses efforts sur la « libération » de l’est de l’Ukraine, trente jours après avoir lancé une invasion à grande échelle du pays.
Spécialiste des conflits armés, la professeure en droit Julia Grignon recense et analyse les violations au droit international commises en un mois de guerre en Ukraine. En grande majorité par la Russie.
Une carte blanche de Léopold Ghins, analyste politique à l’OCDE. Les vues exprimées sont personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de l’OCDE.
L’idée diffusée depuis 70 ans qu’il existe un nucléaire civil et pacifique s’écroule avec l’invasion de l’Ukraine. Historiquement liées au militaire, les installations nucléaires sont de fait des cibles militaires très dangereuses.
Le plus grand piège serait – comme nous l’avons vu dans d’autres conflits – de s’accoutumer à un nouveau seuil de violence, avant de passer à d’autres considérations, d’autres préoccupations.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie peut aussi être porteuse de changements essentiels, notamment en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique, considère la sociologue dans sa chronique.
When the lights went out at Chornobyl Nuclear Power Plant on 9 March, the Russian soldiers holding Ukrainian workers at gunpoint became the least of Anatolii Nosovskyi’s worries. More urgent was the possibility of a radiation accident at the decommissioned plant. If the plant’s emergency generators ran out of fuel, the ventilators that keep explosive hydrogen gas from building up inside a spent nuclear fuel repository would quit working, says Nosovskyi, director of the Institute for Safety Problems of Nuclear Power Plants (ISPNPP) in Kyiv. So would sensors and automated systems to suppress radioactive dust inside a concrete “sarcophagus” that holds the unsettled remains of Chornobyl’s Unit Four reactor, which melted down in the infamous 1986 accident.
Ce sera leur premier véritable test environnemental : six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé. Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne. Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".
L'Allemagne a annoncé vendredi qu'elle allait fortement réduire sa lourde dépendance à l'égard des ressources énergétiques de la Russie, en se passant de son charbon d'ici l'automne et de son pétrole à la fin de l'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.
Yannick Quéau, directeur du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité), et le politologue Tanguy Stuye sont les invités de Maxime Binet ce vendredi matin dans Il faut qu'on parle sur DH Radio. Il a évidemment été question des trois sommets sur fond ukrainien qui se sont déroulés hier à Bruxelles et qui ont réuni l'Otan, l'Union européenne et le G7.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
Comment réagir si Vladimir Poutine lance une attaque chimique ou nucléaire ? C'est la question au centre des travaux de la Tiger Team, cette équipe montée par Joe Biden.
L'Allemagne a entamé une cure accélérée pour réduire sa forte dépendance aux ressources énergétiques de Moscou, après l'invasion de l'Ukraine, prévoyant de se passer du charbon russe dès cet automne, et de la quasi-totalité du pétrole en fin d'année. Le processus s'annonce plus lent en revanche pour le gaz.
Face à la censure et la désinformation du Kremlin à propos de la guerre en Ukraine, un groupe de lituaniens a lancé, le 8 mars, la campagne d'information #CallRussia, qui consiste à appeler des citoyens russes pour les alerter sur la réalité du conflit. Après des débuts difficiles, ses organisateurs affirment désormais recevoir une meilleure écoute de la part des citoyens russes.
"Ecoute Viktor, sais-tu ce qui se passe à Marioupol (une grande ville du sud-est de l'Ukraine en grande partie détruite par les combats)?, a lancé le chef de l'État à l'adresse de M. Orban. "Je veux être clair une fois pour toutes: tu dois décider pour qui tu es", a ajouté M. Zelensky, selon une traduction anglaise de son intervention d'une dizaine de minutes publiée sur sa page Facebook.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
Le contrôle du sud-est de l'Ukraine depuis le Donbass aurait un avantage non négligeable pour la Russie, à la fois terrestre et maritime. "Si les Russes prennent toute la rive septentrionale de la mer d'Azov, celle-ci deviendrait alors une mer intérieure russe", explique Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l'Institut français de géopolitique (Université de Paris-VII) et chercheur associé à l'Institut Thomas More, contacté par France 24.
Au sein de l'archipel des Kouriles, quatre îles cristallisent les tensions entre la Russie et le Japon sur fond de guerre en Ukraine. "Territoires du Nord" pour Tokyo, "Kouriles du Sud" pour Moscou, elles sont d'une importance symbolique pour le Japon mais revêtent un fort intérêt stratégique pour la Russie dans la zone Asie-Pacifique.
La coalition au pouvoir en Allemagne a annoncé jeudi qu'elle allait temporairement réduire les prix des transports publics afin d'encourager les usagers à laisser leur voiture, en réponse à la flambée des prix de l'essence et à la dépendance aux hydrocarbures russes. "Prendre le bus et le train n'aura probablement jamais été aussi bon marché en Allemagne", a déclaré la co-dirigeante du parti des Verts, Ricarda Lang, en dévoilant un programme qui verra les passagers ne payer que neuf euros par mois pendant 90 jours pour les transports publics locaux.
Le gouvernement allemand a annoncé jeudi qu'il se donnait la possibilité de "suspendre" la fermeture de certaines centrales à charbon pour remplacer le gaz russe, mais garde l'objectif d'une sortie de cette énergie fossile en 2030. "La fermeture de centrales à charbon pourra être suspendue jusqu'à nouvel ordre après examen par l'Agence fédérale des réseaux", indique un accord signé entre les partis de la coalition d'Olaf Scholz, présenté jeudi.
L’ancien ministre de l’Economie, jusqu’à peu envoyé spécial pour le climat de Vladimir Poutine, a démissionné de son poste et fui la Russie en raison de son opposition à la guerre.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
"Les leaders de l’Otan se sont mis d’accord pour apporter plus d’assistance à l’Ukraine", a affirmé Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, à l'issue du sommet extraordinaire organisé ce jeudi à Bruxelles.
It is vital Moscow understands that escalation will not be risk-free, and expects a proportionate response
Ces bombes incendiaires qui causent, notamment, d’atroces brûlures, ne sont pas interdites par les traités internationaux. En revanche, leur utilisation contre les populations civiles est strictement prohibée.
La coalition au pouvoir a présenté ce jeudi un plan ambitieux, tant pour les voitures individuelles que pour les bus et métro. Avec un objectif : sortir de la dépendance au gaz russe.
Le géant russe de l'acier Severstal, dont le principal actionnaire Alexeï Mordachov a été sanctionné par l'UE, se bat pour éviter ce qui serait le premier défaut de paiement d'une grande entreprise russe depuis le début de l'intervention russe en Ukraine. Dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Londres, le groupe précise qu'un paiement "test" envoyé le 16 mars n'avait pas "atteint le compte de l'émetteur", un groupe luxembourgeois, indiquant que "le paiement a été gelé" par la banque de ce dernier, Citibank.
Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ? Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale. Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent. L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire
C’est la fin d’une époque. Pour le patron du géant de la gestion d’actifs BlackRock, l’invasion russe en Ukraine marque la fin de la mondialisation car elle pousse les entreprises à réorienter leurs chaînes d’approvisionnement pour un "retrait plus rapide de certains pays". Une reconfiguration déjà amorcée avec la pandémie de Covid-19.
Près d'un mois après l'annonce de l'invasion en Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine, que va décider le président russe?
Après le choc de l'invasion de l'Ukraine et les rafales de sanctions contre la Russie, le président américain Joe Biden veut inscrire dans la durée la riposte jusqu'ici étroitement coordonnée des Occidentaux.
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, commencée il y a un mois, change de nature : l’opération éclair de Vladimir Poutine se transforme en une guerre de position accompagnée d’une politique de la terreur à l’égard des populations, explique Jérôme Fenoglio, directeur du « Monde », dans son éditorial.
Réduire les taxes sur les carburants pour soutenir les conducteurs face à l’envolée des prix causée par la guerre en Ukraine ? Cette mesure profite surtout aux plus riches, alerte une étude de l’ONG Transport & Environment publiée mardi 22 mars.
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'Union européenne, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
Les sources officielles ukrainiennes ont indiqué que des troupes russes, qui occupaient l'usine de Tchernobyl, auraient détruit et pillé un laboratoire de déchets radioactifs.
Le gouvernement britannique, qui serait prêt selon la presse à reprendre les activités au Royaume-Uni du géant russe Gazprom en cas de faillite, a assuré mercredi travailler avec l'ensemble des fournisseurs à la continuité de l'approvisionnement des clients. Gazprom Energy, branche britannique du groupe russe, fournit du gaz et de l'électricité à plus de 30.000 entreprises privées ou organisations publiques au Royaume-Uni.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé mercredi à concilier sécurité d'approvisionnement et transition énergétique, pour que les objectifs climatiques ne deviennent pas "une nouvelle victime de l'agression russe". "Il est vital que les gouvernements s'assurent que les lumières restent allumées mais cela ne signifie pas que nous pouvons arrêter nos efforts pour s'attaquer au changement climatique", a déclaré son directeur exécutif, Fatih Birol, en ouverture d'une réunion ministérielle de l'agence à Paris.
La Commission européenne a validé ce mercredi des mesures d’urgence pour relancer la production agricole face à la guerre en Ukraine. La suspension des jachères est au programme, en contradiction avec les objectifs verts de l’UE.
Quand commença la pandémie, j’avais immédiatement appelé à faire passer notre appareil industriel en économie de guerre, pour produire à marche forcée les masques, les respirateurs, les équipements médicaux et hospitaliers, les vaccins, qui nous faisaient alors si cruellement défaut. On ne l’a pas fait. Et on n’a pu combler tant bien que mal ces lacunes qu’à grand coup (et coût) d’importations, sauf pour les masques et le gel, pour lesquels, après un temps de latence, les industriels du textiles et du luxe se sont mis en mouvement. Le résultat est tragique : alors que plusieurs de nos voisins ont sur-accéléré leur transition industrielle, nous nous sommes contentés de leur acheter à crédit ce qu’ils produisaient.
Face à l’invasion de l’Ukraine, nos réactions sont passées de la stupeur et de la peur à l’aide et l’accueil des ukrainiens. Si la guerre et ses souffrances insondables sont loin d’être finies, la morale ne doit pas nous interdire de réfléchir et de tenter de comprendre. Au plan géopolitique, les analyses vont bon train. Quelles sont les moteurs de l’action de Vladimir Poutine [1] ? Jusqu’où va-t-il aller dans l’usage des armes de destruction massive (biologiques ou nucléaire) et dans l’extension géographique de son action (vers le Moyen-Orient ou l’Europe ?). Que font vraiment les américains et pourquoi ? Et que fait et va faire la Chine ? Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain. Il me semble en revanche possible de commencer à prendre du recul sur le plan économique.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
Les démocraties doivent soutenir le travail de la justice ukrainienne et celui de la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête début mars. Il importe que la guerre menée par le président russe ne reste pas impunie.
L'Union européenne (UE) va approuver lundi une stratégie comprenant la constitution d'une force militaire de 5.000 combattants et s'engager sur une augmentation de ses dépenses militaires afin d'être en mesure de mener seule des interventions d'ici 2025.
Près de 3,5 millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe. L’ONU, qui fait le décompte, alerte ce lundi sur les risques de traite d’êtres humains.
Au moins 937 personnes ont été arrêtées en Russie dimanche à l'occasion de manifestations contre la guerre en Ukraine organisées dans 38 villes du pays, selon un décompte réalisé par des défenseurs des droits de l'homme en Russie. Ces actions de protestation se sont tenues dans la capitale Moscou, mais aussi à Saint-Petersbourg, Ekaterinburg, Nizhny Novgorod et Vladivostok notamment, selon l'organisation OVD-Info.
La plupart des quelque 250 entreprises belges disposant d'établissements en Russie refusent de quitter le pays, même si elles désapprouvent fermement la guerre en Ukraine, rapporte samedi L'Echo.
La Belgique a décidé vendredi de repousser de 10 ans sa sortie du nucléaire prévue en 2025, inquiète de la flambée des prix de l'énergie due à l'invasion russe de l'Ukraine. "Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de 10 ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents", a écrit le Premier ministre Alexandre De Croo dans un communiqué.
En Ukraine, les cryptomonnaies jouent un rôle jamais vu auparavant, permettant au gouvernement de récolter des millions de dollars pour financer sa réponse à l'invasion russe.
La Russie a intensifié son offensive en Ukraine samedi, annonçant l'emploi, pour la première fois, d'un missile hypersonique tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky jugeait qu'il était temps pour Moscou d'accepter de "discuter" sérieusement de paix. Le ministère russe de la Défense a assuré avoir utilisé la veille des missiles hypersoniques "Kinjal" pour détruire un entrepôt souterrain d'armements dans l'ouest de l'Ukraine, une première selon l'agence d'Etat Ria Novosti. Ce type de missiles, très manoeuvrable, défie tous les système de défense anti-aérienne, selon Moscou.
Afin de compenser les trois millions de barils de pétrole par jour venant de Russie qui risquent de manquer à partir d’avril, l’Agence internationale de l’énergie a soumis quelques recommandations sur les mobilités et les pratiques.
La Russie utilise dans son offensive contre l'Ukraine une partie de sa nouvelle génération de missiles, qualifiés par Moscou d'"invincibles", d'"hypersoniques", d'une portée illimitée ou invisibles des radars, quatre ans après avoir été dévoilés par Vladimir Poutine.
La Russie déclare avoir tiré des missiles hypersoniques «Kinjal» pour détruire un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine. L’utilisation de ces nouvelles armes lors d’un conflit est une première dans le monde.
Avec 11,3 millions de barils produits par jour, dont environ 7,1 sont vendus à l’étranger, la Russie est l’un des plus gros exportateurs de pétrole au monde.
Les conséquences de la guerre en Ukraine se font d’ores et déjà sentir sur l’économie allemande, assure le quotidien Handelsblatt. Le conflit a mis en lumière les failles de la stratégie du pays, trop dépendant de l’énergie russe et du commerce avec la Chine.
Plusieurs associations et syndicats ont lancé vendredi un appel à la manifestation afin de dénoncer l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le rassemblement "Europe pour la liberté et la solidarité" est prévu le dimanche 27 mars et s'élancera de la gare du Nord à Bruxelles à 13h00. "Dénoncez l'horreur de la guerre. Rejoignez-nous pour appeler à un cessez-le-feu et une désescalade", invitent des organisations telles que le Centre national de coopération au développement (CNCD-11.11.11).
La mairie accuse l’armée russe d’avoir « délibérément » frappé ce lieu, dans lequel se trouvaient notamment des enfants. Aucun bilan n’a encore pu être établi.
Le Covid-19 et la guerre contre l’Ukraine n’ont pas eu raison du « capitalisme dévastateur » qui régit le monde, écrit notre chroniqueuse. Malgré la solidarité et l’élan de sobriété récents, il est même encore pire.
Depuis 2012, la Russie soumet un texte dénonçant la « glorification du nazisme ». Les pays occidentaux accusent le Kremlin de manipuler l’histoire pour justifier son expansionnisme.
Outre s’opposer à la Russie et soutenir les Ukrainiens, nous devons aussi nous engager dans une moralisation de nos économies. Il faut tirer les leçons de la guerre.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé jeudi que la flambée des prix va laisser des traces et que l'inflation ne reviendra pas à ses faibles niveaux d'avant la pandémie et la guerre en Ukraine. "Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l'inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie", quand l'indicateur restait durablement sous l'objectif de 2 % visé par la BCE, a déclaré Mme Lagarde lors d'un colloque à Francfort.
La synchronisation du réseau électrique ukrainien avec celui de l'Europe doit améliorer sa stabilité et éviter son "effondrement", a détaillé jeudi RTE, le gestionnaire du réseau français. Le réseau ukrainien, synchronisé avec la Russie jusqu'à la guerre, a ensuite fonctionné de manière isolée jusqu'à son rattachement à l'Europe continentale mercredi. Ce rapprochement, à l'étude depuis 2017, a été fortement accéléré à la demande de Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a demandé, mercredi, aux États-Unis d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Ce n’est pas la première fois qu’il appelle ainsi l’Occident à entraver la guerre menée par la Russie en ciblant l’aviation. Mais Washington a toujours refusé. Et il existe des moyens moins drastiques de gagner la guerre des airs.
La ministre de l'Intégration sociale Karine Lalieux a tenu jeudi à mettre les choses au point, et à rappeler la loi, autour de l'aide sociale qui doit être apportée aux personnes ayant fui la guerre en Ukraine et ayant obtenu la protection temporaire en Belgique.
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
En pleine réunion gouvernementale rediffusée en direct à la télévision, Vladimir Poutine a souhaité adresser un message à l'Occident et à tous les Russes habitant dans cette région. En effet, alors que le gouvernement se réunissait pour discuter des mesures de soutien économique en réponse aux sanctions occidentales contre la Russie, le président a accusé les Russes vivant en Europe ou aux États-Unis d'être des traîtres. Il a affirmé que l'Occident tentait de les utiliser comme une "cinquième colonne" pour détruire la Russie.
Le dictateur russe a tenu mercredi un discours devant son gouvernement qui s’apparente à un manifeste définissant un nouveau régime isolé qui assume de l’être. Extraits.
Une panne généralisée du réseau électrique survenue en début de semaine a plongé le Nigeria dans le noir et les habitants, eux, peinent à alimenter les générateurs privés. Avec la guerre en Ukraine, le prix du baril a explosé provoquant des pénuries d'essence qui paralysent l'économie du pays.
Un convoi de près de 2 000 voitures a pu sortir mardi de Marioupol, la ville portuaire martyre du sud-est de l’Ukraine, laissant espérer que des civils pourront échapper à l’enfer des bombardements incessants de l’artillerie et de l’aviation russes.
La Cour internationale de justice (CIJ) doit rendre ce mercredi son verdict dans une procédure lancée par Kyiv, qui demande au plus haut tribunal de l’ONU d’ordonner à Moscou d’arrêter immédiatement son invasion de l’Ukraine. La CIJ se prononcera lors d’une audience à partir de 16 heures à La Haye, là où elle siège, à la suite d’une requête urgente de l’Ukraine introduite quelques jours après le début de l’invasion russe le 24 février.
Étudier le conflit en Ukraine, c’est comprendre l’évolution à l’œuvre dans les conflits contemporains. Les guerres récentes sont devenues asymétriques et hybrides. Aux assauts terrestres s’ajoute la cyberguerre, et les acteurs des conflits se sont diversifiés. On constate ainsi, sur de nombreux théâtres d’opérations, la résurgence des mercenaires. Cette privatisation de la guerre permet à des États comme la Russie d’avancer à visage couvert. Si le groupe Wagner est aujourd’hui au centre de l’attention, d’autres sociétés militaires privées (SMP) prospèrent dans de nombreuses régions du monde.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine, estimant que les barils russes ne pourront pas être facilement remplacés dans l'immédiat. "La perspective de perturbations à grande échelle de la production russe menace de créer un choc mondial de l'offre pétrolière", écrit l'agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, dans un rapport mensuel.
Le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, l'instance de décision de l'organisation paneuropéenne, a décidé formellement d'exclure la Russie de l'organisation installée à Strasbourg (France). La Russie avait elle-même notifié mardi sa volonté de quitter le Conseil de l'Europe et de se détacher de la Convention européenne des droits de l'homme, mais le Comité des ministres a poursuivi sa propre procédure et décidé lui-même, de son côté, que Moscou avait franchi la ligne rouge et ne peut plus être membre.
L'économie russe "va retourner vingt ou trente ans en arrière" et Vladimir Poutine a mis en danger l'avenir de son régime en attaquant l'Ukraine, affirme dans un entretien à l'AFP Sergei Guriev, ancien conseiller économique du gouvernement russe et exilé en France. "Poutine a réussi à détruire l'économie russe en quelques semaines", affirme cet ancien économiste en chef à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), aujourd'hui professeur à Science Po Paris. Il prédit "une énorme récession" à venir et un "probable" défaut de paiement de la Russie en raison des sanctions infligées au pays par les Occidentaux.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Etre le leader du monde, c'est être le leader de la paix": s'exprimant en anglais devant l'ensemble du Congrès américain, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a directement interpellé Joe Biden mercredi, l'exhortant à imposer de toute urgence une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine.
Le réseau électrique ukrainien est désormais "connecté" au réseau européen, a annoncé mercredi Barbara Pompili, la ministre française de la Transition écologique, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. "Nous nous y étions engagés, c'est chose faite: le réseau électrique ukrainien qui fonctionnait depuis le début de la guerre en mode isolé, est connecté depuis ce matin au réseau européen", a écrit sur Twitter la ministre, chargée de l'énergie.
La guerre perturbe fortement le commerce de céréales, dont l'Ukraine et la Russie sont les premiers fournisseurs européens.
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière... tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s'inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Le premier producteur de voitures en Russie, Avtovaz (groupe Renault-Nissan), a envoyé ses employés en congés payés pour trois semaines en raison d'une pénurie de composants importés, liée aux sanctions occidentales dues à l'Ukraine. Le groupe a été contraint d'arrêter deux de ses usines.
Ils étaient une cinquantaine dimanche, hommes, femmes et enfants, à manifester à Slavoutitch, petite ville ukrainienne où vivent les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl. "L'Ukraine n'a pas besoin d'un deuxième Tchernobyl", scandait la foule, "Sauvez nos proches !".
A l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres de la Défense, il a évoqué, sans entrer dans les détails, une déploiement supplémentaire de troupes pré-positionnées sur le flanc oriental, davantage de moyens aériens et de cybersécurité ainsi que des ordres de missions « sur une base persistante » pour des navires de guerre et sous-marins.
C’est la première danseuse russe à franchir le pas depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février. Pour expliquer son geste, la ballerine a rappelé que son grand-père était ukrainien.
Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, trois semaines après le début de l'invasion russe, de nombreux pays qui dépendent du blé ukrainien craignent de ne bientôt plus pouvoir manger à leur faim. Parmi les premières populations concernées, celles du pourtour méditerranéen. Décryptage.
The Ukrainian crisis has revived an old debate: how to effectively sanction a state like Russia? Let’s say it straight away: it is time to imagine a new type of sanction focused on the oligarchs who have prospered thanks to the regime in question. This will require the establishment of an international financial register, which will not be to the liking of western fortunes, whose interests are much more closely linked to those of the Russian and Chinese oligarchs than is sometimes claimed. However, it is at this price that western countries will succeed in winning the political and moral battle against the autocracies and in demonstrating to the world that the resounding speeches on democracy and justice are not simply empty words.
Il s'agit de munitions de diversion provenant des missiles à courte portée Iskander M et qui empêchent le système de défense antimissile ukrainien de détecter correctement les projectiles. La communauté internationale ignorait que la Russie possédait ou utilisait ces dispositifs de diversion. Il s'agit, selon une source anonyme du renseignement américain qui s'est confiée au NYT, d'engins d'environ 12 pouces (30 centimètres) de long qui ressemblent à une flèche blanche avec une queue orange. Ils produisent des signaux radio qui interfèrent avec le radar signalant les missiles Iskander M et ils peuvent se charger en chaleur pour attirer les missiles anti-aériens ukrainiens.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques qui en ont découlé mettent en lumière les dépendances de l’Europe à son voisin russe, notamment en matière de minerais. La Russie est en effet l’un des plus grands exportateurs de matières premières minérales dans le monde.
Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d'avoir de lourdes conséquences sur l'industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d'usines en Ukraine, selon des estimations de l'analyste Colin Langan de Wells Fargo. L'Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.
Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), s'est entretenu avec France 24 depuis le siège de l'agence onusienne, à Vienne. L'offensive russe suscite de vives inquiétudes vis-à-vis de la sécurité des quinze réacteurs nucléaires installés en Ukraine. Rafael Grossi concède que si cela constituerait un "scénario extrême", un accident nucléaire "n’est pas exclu", car les "points cardinaux" de la sécurité nucléaire ne sont actuellement pas respectés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit reconnaitre que son pays ne pourra pas adhérer à l’Otan. La potentielle adhésion du pays à l’alliance militaire est l’un des motifs avancés par la Russie pour justifier l’invasion du pays.
Le scénario de la cyberattaque contre le réseau du satellite KA-SAT, survenu au premier jour de l’invasion russe, le 24 février, commence à s’éclaircir. Mardi 15 mars, lors d’une conférence de presse, le directeur adjoint de l’agence ukrainienne chargée de la cybersécurité est revenu sur les conséquences de l’attaque.
Un témoignage de Roman Badanin, journaliste russe, chercheur, fondateur et rédacteur en chef des médias Proekt et Agentstvo, ancien rédacteur en chef de la plateforme numérique Forbes Russie, ancien rédacteur en chef de la chaîne de télévision Dozhd et de l’agence de presse RBC
En à peine 24 heures, la tonne de nickel est passée la semaine dernière de 30.000 à 100.000 dollars. Des ventes à découvert massives ont créé un cercle vicieux après l'invasion de l'Ukraine. La Russie est en effet le premier producteur au monde de nickel pur, celui qui se traite à la Bourse des métaux de Londres.
Mais c'est à Bruxelles qu'ils sont attendus la semaine prochaine, pour un sommet extraordinaire de l'Alliance atlantique. Une réunion convoquée alors que Volodymyr Zelensky venait de déclarer qu'il fallait "reconnaître" que son pays ne pourrait pas adhérer à l'Otan.
Les conséquences de la guerre en Ukraine iront bien au-delà d’un choc énergétique. Si les armes ne se taisent pas, le cours du pétrole en forme de montagnes russes ne sera qu’un détail dans le tableau.
Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra), s'inquiète de la "fragilisation" de la sûreté nucléaire dans l'Ukraine en guerre. "La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission" estime Olivier Gupta dans un entretien au quotidien économique français Les Echos daté de lundi.
"Si vous ne verrouillez pas notre ciel, ce n'est qu'une question de temps, les roquettes russes vont tomber sur votre territoire, sur le territoire de l'Otan, sur les maisons des citoyens de l'Otan", a déclaré M. Zelensky dans une allocution vidéo diffusé peu après minuit.
La marche pour le climat devait à l’origine dénoncer l’absence de cette thématique dans les débats pour la présidentielle. Mais la guerre en Ukraine occupait les esprits de manifestants sans illusions sur un sursaut des politiques à court terme.
À Voznessensk, dans le sud de l'Ukraine, l'armée russe a été contrainte de se replier après avoir dû affronter la résistance des habitants. Un autre assaut devrait toutefois avoir lieu dans les prochains jours. Le maire de la ville s'y prépare comme il peut. Reportage de notre envoyée spéciale Gwendoline Debono.
"Les déclarations selon lesquelles la Russie ne peut remplir ses obligations concernant sa dette publique ne correspondent pas à la réalité", a insisté le ministère russe des Finances, avant d'ajouter que "le gel des comptes en devises de la Banque de Russie et du gouvernement peut être vu comme le désir de pays étrangers de provoquer un défaut artificiel".
Plus d’un demi millier de citoyens canadiens seraient actuellement à Kyiv (Kiev), formant un bataillon distinct parmi les volontaires de la Légion internationale créée par les autorités ukrainiennes pour suppléer l’armée régulière face à aux troupes de Vladimir Poutine.
The attack on a training base in Ukraine marks Putin’s attempt to take the war to the West and a more brutal phase in the destruction of the country’s independence
Le gouvernement ukrainien reste fonctionnel, le système bancaire stable et la dette viable à court terme, mais la guerre provoquée par la Russie plonge l'Ukraine dans une récession sans précédent. Le conflit met aussi en péril la sécurité alimentaire mondiale, met en garde lundi le FMI.
Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre les répercussions de la guerre livrée par la Russie en Ukraine. « Cette guerre dépasse largement l’Ukraine. »
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
Minister warns an immediate stop to supplies could hurt Germany’s population more than Putin
A Russian former foreign minister has joined a call for all sides in the Ukrainian war to return to diplomacy and so reduce “the dramatically elevated risk” of a nuclear conflict. The appeal co-authored by Prof Igor Ivanov, now the president of the Russian International Affairs Council, may be a sign that some in the Russian foreign policy establishment believe that pursuing a purely military solution in Ukraine is a strategic mistake.
The war in Ukraine and surging oil prices are other factors that could prompt PBOC action when it announces its policy loan rates Tuesday, as the nation aims to achieve a growth target of 5.5% for the year. The Hong Kong and China stocks sold off Monday, led by losses in technology shares, due to risks from Beijing’s close relationship with Russia and regulatory concerns.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Dans une interview accordée ce dimanche à CBS dans son émission phare « Face The Nation », le conseiller économique en chef d’Allianz fait le tour des préoccupations économiques actuelles et bien sûr de l’inflation. La situation en Ukraine change la donne et complique la tâche des banques centrales. L’économiste craint une récession si la Fed appuie trop fort.
Les trois grandes agences de notation classent la dette publique russe en catégorie « C », dernière étape avant le défaut. Le 16 mars prochain, la Russie doit verser 117 millions de dollars de coupons sur des obligations en dollars. Mais la banque centrale contrôle les capitaux pour limiter les sorties de devises. Et Vladimir Poutine a signé un décret autorisant à rembourser les créanciers étrangers en roubles.
Le prix des matières agricoles connaît une hausse historique et quasi générale depuis de nombreux mois. À l’automne dernier, ces prix s’étaient pourtant stabilisés, laissant penser que, petit à petit, l’inflation allait refluer. Ce n’est pas le cas : les cours sont repartis à la hausse et, au regard du contexte agricole, climatique et de la guerre en Ukraine, l’inflation risque de rester à un niveau élevé cette année. Un décryptage d’Ariane Scarbonchi.
Alors que la guerre en Ukraine fait rage, le monde entier observe le rôle que la Chine va jouer dans ce conflit. La superpuissance asiatique espère profiter du conflit pour dépasser les États-Unis sur la scène mondiale. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Comme l’Amérique, la Chine est aux prises avec une série de problèmes économiques croissants (et profondément imbriqués).
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine se tiendra lundi, a confirmé dimanche soir Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Les morgues du Bélarus sont remplies des corps des soldats russes morts en Ukraine», affirmait ce dimanche le compte Twitter du journal Kyiv Independent, en évoquant des «rapatriements par camions entiers» de dépouilles de soldats russes dans le pays voisin, allié de Moscou. Aucune image, aucune preuve, n’étaye cette information. Mais elle intervient au lendemain du premier bilan officiel, côté ukrainien, sur l’ampleur des pertes subies par les deux armées depuis le début de l’invasion russe, le 24 février. Samedi, le président Volodymyr Zelensky a en effet officiellement livré sa propre estimation : «Environ 1 300 militaires ukrainiens» seraient tombés sur le champ de bataille, contre «environ 12 000 hommes» pour l’adversaire.
The west’s earlier inaction has exacted a heavy price and now attempts to overcompensate are dangerous
L’investisseur américain Lawrence Lepard estime que l’invasion russe de l’Ukraine provoquera un séisme monétaire.
Loin d’être une provocation, comme Vladimir Poutine l’affirme pour justifier sa guerre en Ukraine, l’élargissement de l’OTAN vers l’Est n’a pas été décidé sans prendre en compte les intérêts de la Russie.
Des responsables du géant du nucléaire russe, Rosatom, sont arrivés vendredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, bombardée le 4 mars et occupée depuis par les Russes, se disant là pour vérifier le niveau de radiation, a indiqué l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom.
Létau se resserre sur Kiev vendredi, larmée russe cherchant à bloquer la capitale ukrainienne transformée en forteresse par ses habitants, alors que le président Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de cibler les civils fuyant les combats.
Les autorités russes souhaitent disposer de suffisamment de nourriture pour leur propre population.
Un sommet à l’ONU a lieu ce vendredi au sujet de la menace d’une utilisation d’armes biologiques en Ukraine. La Russie accuse Washington et Kyiv d’en produire. Les Etats-Unis assurent pour leur part que Moscou veut y avoir recours.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a conseillé à l'Ukraine de détruire les agents pathogènes à risque dans les laboratoires de santé du pays.
Les négociations climatiques entre États risquent d’être paralysées par la guerre menée par la Russie. Missions entre chercheurs annulées, passes d’armes entre diplomates… Les premières conséquences sont déjà là.
La Bulgarie, largement dépendante du gaz russe, a annoncé vendredi le report sine die de la fermeture de ses centrales à charbon qui devaient être progressivement remplacées par des centrales à gaz.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
Le Canada abrite le siège mondial du plus important producteur d’uranium russe, propriété du gouvernement de Vladimir Poutine. Et en raison de ses liens étroits avec Moscou, l’entreprise risque de subir les sanctions américaines liées à l’invasion de l’Ukraine.
Alors qu'ils flambent depuis plusieurs mois, les prix des matériaux de construction continuent à grimper ces dernières semaines, notamment à cause de la guerre en Ukraine, alerte jeudi la Confédération Construction, qui ne s'attend pas à ce que cette tendance s'arrête prochainement. Depuis début janvier, les prix des matériaux de construction auraient augmenté jusqu'à 12 %, selon une enquête de l'organisation sectorielle auprès de 210 entreprises.
Vladimir Poutine aurait pu atteindre ses objectifs en Ukraine par la simple menace d’envoyer sa puissante armée. Mais ces deux semaines de guerre laissent entrevoir une stratégie militaire défaillante.
Stagflation ? Mais avec une guerre aux portes de l'Europe et les sanctions prises contre la Russie, le risque de "stagflation", combinaison redoutée d'inflation et de stagnation économique, a "clairement augmenté", observe Carsten Brzeski, économiste à ING.
Invité de l’émission "Il faut qu’on parle" sur DH Radio, Nicolas Gosset, chercheur à l’Institut Royal de la Défense estime que l’invasion russe de l’Ukraine a provoqué beaucoup plus de morts et de blessés qu’annoncé.
Le ministère américain de l'Agriculture prévoit également, dans son rapport Wasde, une diminution de plus de 8 % des exportations russes.
La Russie a dressé une liste des entreprises occidentales qui pourraient être nationalisées. La liste de 59 noms comprend la société pétrolière et gazière Shell, les constructeurs automobiles Volkswagen et Toyota, et le magasin de meubles Ikea, rapporte l'agence de presse russe Izvestia.
La guerre en Ukraine pourrait faire plus de dégâts à l'économie européenne que la crise du coronavirus, d'après le dirigeant du groupe automobile allemand Volkswagen, Herbert Diess. Un conflit militaire prolongé toucherait probablement la zone "beaucoup plus durement" qu'une la propagation du Covid-19, a déclaré M. Diess au Financial Times.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
Après avoir abondamment diffusé infox et rumeurs sur le Covid, de nombreuses figures de la complosphère antivax jettent désormais leur dévolu sur l'invasion russe en Ukraine, devenant ainsi des relais actifs de la propagande du Kremlin et de sa guerre informationnelle.
Selon le dernier décompte de l'ONU, publié jeudi, plus de 2,3 millions de réfugiés ont fui les combats en Ukraine. Spécialiste de l'histoire de l'exil, l'historienne Delphine Diaz revient pour France 24 sur les autres crises qui ont jalonné l'Europe depuis le XIX° siècle.
Directement affecté par la guerre en Ukraine, Vincent Liegey écrit ce texte avec la colère et la douleur de celles et ceux qui portent secours aux réfugié·es à Budapest. Etant donné sa force, il nous a semblé approprié de le republier, après le projet-décroissance et avec l’accord de l’auteur.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
Carburants attendus à 2,20 euros le litre, hausse des prix de l'alimentaire... Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les supermarchés, un sujet d'autant plus sensible que présidentielle et législatives approchent.
Dans un compromis, les deux parties renonceraient à une partie de leurs rêves historiques sacrés. L'Ukraine deviendrait fédérale avec une partie ukrainophone et une partie bilingue (ukrainien et russe). La Russie restituerait la Crimée à l'Ukraine mais garderait a flotte à Sébastopol.
Selon l’ONG, « la majorité des victimes faisaient la queue pour acheter de la nourriture au moment de l’attaque aérienne ».
Problèmes logistiques, manque de coordination, résistance forcenée de la population, l'invasion de l'Ukraine est semée d'embûches pour l’armée russe, qui doit aussi composer avec la "raspoutitsa", un phénomène climatique qui gêne l'avancée des soldats et des véhicules blindés. Explications.
On ignore les raisons qui font que les systèmes de contrôle à distance des matériaux nucléaires ont cessé d’émettre mardi soir. Les échanges avec la centrale, sous contrôle russe, ne peuvent se faire que par courrier électronique.
Le président russe Vladimir Poutine exerce un "chantage" nucléaire pour empêcher le monde d'aider l'Ukraine, un exercice "extrêmement dangereux", a dénoncé mardi la responsable d'ICAN, récompensée du prix Nobel de la Paix en 2017.
La mort d'un général russe sur le front ukrainien, celle d'un autre évoquée par de multiples sources mais infirmée par Moscou: la Russie semble avoir décidé de placer les supérieurs sur le front, au risque d'essuyer des pertes.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Jusqu'alors plutôt discrète, la Première dame ukrainienne affiche aujourd'hui publiquement sa résistance à Vladimir Poutine.
De nouveaux moyens militaires « défensifs » ont été déployés par l’Alliance atlantique ces dernières semaines afin de « réassurer » les pays proches des frontières russe et ukrainienne.
Le Forum économique mondial, qui doit se tenir à Davos, en Suisse, du 22 au 26 mai, a décidé de geler ses relations avec la Russie, a-t-il annoncé mercredi, en précisant qu'il n'entretiendra aucun lien avec des personnes ou entités visées par des sanctions.
Cet Etat autoproclamé indépendant est entièrement à la solde de Moscou. Il pourrait potentiellement être un appui si la Russie prenait la ville ukrainienne d’Odessa.
Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale autant de navires n’avaient été en détresse en mer Noire. Depuis l’invasion de l’Ukraine, des milliers de marins sont sous le feu des missiles russes. Le transport maritime est “gravement” touché, constate le plus grand quotidien économique américain.
Lors d’une conférence de presse ce mercredi, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a semblé réduire les conditions fixées jusqu’à présent par le Kremlin dans ses discussions de paix avec Kyiv.
Plusieurs sites sidérurgiques ont été mis à l'arrêt en Espagne, notamment par le groupe ArcelorMittal, en raison de la flambée des prix de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Deux usines du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal, situées l'une comme l'autre au Pays basque (nord), sont concernées par ces interruptions, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe.
Alors que la Russie a récemment criminalisé la diffusion de "fausses informations" sur les forces armées dans le conflit ukrainien, certains journalistes russes choisissent la voie de l’exil. Une quinzaine d’entre eux sont récemment arrivés à Istanbul, en Turquie, espérant rejoindre l’Europe. Reportage.
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, des visages féminins qui résistent sur le territoire ukrainien sont partout dans les médias. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, France 24 se penche sur l’engagement exceptionnel des Ukrainiennes dans la guerre.
Le ministre britannique a largement postulé que le président russe avait sous-estimé l'Ukraine et sa population, ainsi que les sanctions de la communauté internationale. C'est pourquoi il a argué que l'invasion russe allait changer la donne au Kremlin. "Quoi qu'il arrive, les jours de Poutine sont comptés", a conclu M. Wallace, appelant le chef d'Etat russe à reconnaître sa défaite. "(...) La communauté internationale s'est unie contre lui. Il va imposer à la population russe d'énormes difficultés économiques."
Après l’appel de Volodymyr Zelensky invitant les étrangers à venir combattre l’armée russe, des milliers de volontaires du monde entier ont rejoint les rangs de l’armée ukrainienne.
Dans un entretien à la chaîne américain ABC, lundi, le président ukrainien s’est dit prêt à un «dialogue» avec la Russie concernant le statut de la Crimée et des territoires séparatistes du Donbass. Sans s’avancer plus avant sur une éventuelle reconnaissance.
Poutine, comme les (candidats) dictateurs du monde entier, ne supporte pas le modèle démocratique de l’UE qui défie les bases de son régime.
L'Oxford Institute for Energy Studies (OIES) a consacré plusieurs publications aux impacts de la guerre en Ukraine sur les marchés énergétiques depuis le début de l'invasion russe(1). Dans la publication en anglais ci-après mise en ligne le 7 mars, Michael Meidan(2) décrit en autres les conséquences possibles du conflit pour la Chine à court et plus long terme et la position de Pékin, « dans une impasse d'un point de vue géopolitique » : c'est un partenaire politique proche de la Russie, comme l'attestent plusieurs accords importants conclus dans le secteur énergétique en février 2022 mais le pays ne souhaite pas s'exposer à des risques de sanctions occidentales.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en avant la question linguistique en Ukraine pour justifier son intervention militaire, se présentant comme un "défenseur des populations russophones". Une instrumentalisation des langues et une idéologie dangereuse, estime le linguiste Patrick Sériot.
Le Royaume-Uni va arrêter d'ici fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé mardi Kwasi Kwarteng, ministre britannique des Entreprises et de l'énergie sur Twitter. Le président américain Joe Biden a par ailleurs ordonné dans la foulée un embargo sur les importations par les États-Unis de pétrole et gaz russes.
There are two likely paths: continued escalation, potentially across the nuclear threshold, or a bitter peace imposed on a defeated Ukraine
Le facteur climatique pourrait jouer un rôle décisif dans l’offensive des forces de Vladimir Poutine, avec l’arrivée attendue de ce phénomène saisonnier qui voit la terre ferme se muer en boue collante redoutable pour les véhicules militaires.
Bien sûr, la guerre est une saloperie qui viole les populations. Mais sa capacité de nuisance va bien au-delà. L’environnement, lui aussi, paie un lourd tribut aux folies de Poutine.
Face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l'économie mondiale, les cours du pétrole continuent de flamber, tout comme le prix de l'or qui dépassait les 2 000 dollars l'once.
Si Russes et Ukrainiens cohabitèrent jadis dans la Rus’ de Kiev, leurs relations ont tourné ensuite à l’hostilité. L’attitude coloniale encouragée sous Catherine II s’est prolongée sous le régime communiste. Poutine renoue avec elle, en se drapant dans un révisionnisme arrogant.
Quelque 13 000 interpellations ont eu lieu depuis le déclenchement de l’opération militaire russe le 24 février, selon OVD-Info.
Selon un décret publié dimanche soir, une licence décernée par les autorités ukrainiennes est désormais nécessaire pour exporter le blé, la viande de volaille, les oeufs, l'huile de tournesol, a indiqué l'agence de presse Interfax Ukraine, citant une décision des autorités. Des quotas ont également été introduits pour l'exportation de bétail, de viande de bétail, de sel, sucre, avoine, sarrasin, seigle, millet.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
Le 5 mars, de grands noms de la littérature de langue russe ont appelé les russophones de tous pays à unir leurs forces. L’objectif : raconter aux Russes, dans leur langue, la vérité sur l’invasion de l’Ukraine.
Tout comme en Belgique, les inquiétudes concernant l'approvisionnement en énergie alors que les prix grimpent en flèche à la suite de la guerre en Ukraine ont relancé le débat politique en Allemagne sur la sortie du nucléaire.
Du haut de ses cent ans, le sociologue dénonce « un somnambulisme généralisé », analogue en tant qu’inconscience à celui qu’il a connu de 1933 à 1940.
Boeing a annoncé avoir suspendu ses achats de titane en provenance de Russie, où est installé son principal fournisseur VSMPO-AVISMA
La Russie a refusé de comparaître lundi lors de l’ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l’Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l’Onu d’ordonner à Moscou d’arrêter son invasion. Citée à comparaître, la Russie ignore la Cour internationale de justice
La Russie a mis en garde lundi contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine. "Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak.
"Le changement climatique et les conflits ont les mêmes racines : les combustibles fossiles". C'est ce qu'a déclaré la météorologue et membre du GIEC ukrainienne Svitlana Romanko en pleine invasion russe. Plusieurs ONG dénoncent en effet une "machine de guerre" alimentée par les industries fossiles alors que 36 % des recettes de l'État russe proviennent des exportations de gaz et de pétrole.
Le cessez-le-feu du 5 mars censé permettre aux civils de s’échapper de la ville ukrainienne de Marioupol, assiégée depuis plusieurs jours par les forces russes, a duré moins de 30 minutes avant que les bombardements ne reprennent. Une catastrophe humanitaire se profile, déplore The Sunday Times.
"Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s'agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a indiqué dans un tweet le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.
Dans un bref éditorial paru dans le quotidien de Lviv Vissoki Zamok, le journaliste Oleksiy Hontcharenko, qui écrit d’habitude dans Oukraïnska Pravda, lance un appel aux soldats russes.
«Libération» est contraint de suspendre temporairement ses activités en Russie après l’adoption d’une loi visant à museler l’information dans le pays. Cela ne nous empêchera pas de raconter la guerre au quotidien, d’ailleurs et différemment.
Membre de l'Otan et alliée de l'Ukraine, la Turquie tente de maintenir ses relations avec la Russie dont elle dépend pour nombre de ses importations. M. Erdogan a plusieurs fois proposé d'accueillir des pourparlers entre l'Ukraine et la Russie. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Casuvoglu avait exprimé vendredi l'espoir de réunir ses homologues russe et ukrainien, à Antalya en fin de semaine.
La Russie poursuit ses livraisons de gaz à l'Europe, en passant par l'Ukraine et aux niveaux convenus, a fait savoir la société énergétique Gazprom, détenue par l'État russe.
Près de 20.000 personnes issues de 52 pays se sont présentées volontairement pour s'engager comme combattants étrangers aux côtés des Ukrainiens.
Alors que la guerre sévit, et que ses moyens techniques recèlent un potentiel destructeur inédit, existe-t-il, pour nous qui n’y pouvons rien, une voie en dehors du fatalisme ?
Des musiciens les plus reconnus aux employés de musées, des milliers de professionnels du monde artistique russe ont pris position contre l’invasion de l’Ukraine ordonnée par le président Vladimir Poutine. Et ce alors qu’en raison de nouvelles lois, s’exprimer ainsi met leur emploi, leur liberté et leur sécurité en plus grand danger encore.
Les États-Unis et l'Union européenne "discutent très activement" de la possibilité d'interdire les importations de pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "Nous parlons à nos partenaires et alliés européens pour envisager, de façon coordonnée, l'idée d'interdire l'importation de pétrole russe tout en s'assurant que subsiste un stock suffisant de pétrole sur les marchés mondiaux", a-t-il dit sur la chaîne CNN.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé dimanche sa "profonde inquiétude" à la suite d'informations concernant l'interruption des communications avec la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe, dont la Russie s'est emparée vendredi. L'AIEA, organisme de surveillance des Nations unies dans le domaine du nucléaire, a déclaré dans un communiqué que l'Ukraine l'avait informée que la direction de cette centrale, située dans le sud-est du territoire ukrainien, était désormais sous les ordres des forces russes.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
La Russie craint de voir sa suprématie aérienne menacée par les aides occidentales à l’Ukraine. Les Etats-Unis cherchent la bonne formule pour envoyer des avions à Kyiv sans braquer Moscou.
Ces munitions ont un effet particulièrement dévastateur, et font craindre des victimes collatérales très nombreuses en Ukraine.
Tchernobyl, puis Zaporijjia. La Russie a pris possession de ces centrales ukrainiennes. Face aux futures pénuries, l’énergie atomique, très vulnérable en cas de conflit, n’est pas la solution pour la France, selon Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.
Measures implemented this year could bring down gas imports from Russia by over one-third, with additional temporary options to deepen these cuts to well over half while still lowering emissions.
Depuis plu­sieurs décen­nies, les tra­vaux du lin­guiste éta­su­nien Noam Chomsky ali­mentent les luttes, les ana­lyses et les débats du mou­ve­ment anti­ca­pi­ta­liste inter­na­tio­nal. Celui qui figu­ra sur la « mas­ter list » des oppo­sants à Nixon et milite pour l’a­bo­li­tion des armes nucléaires s’in­té­resse depuis de nom­breuses années à l’Ukraine, en guerre depuis 2014.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, tiendra une conférence de presse vendredi vers 10h30 sur la situation dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe dans le centre de l'Ukraine.
Loin de perdre de vue ses propres intérêts, l’Iran saisit la guerre en Ukraine comme opportunité pour faire pression sur le marché mondial du pétrole. En échange de la levée des sanctions américaines sur le nucléaire, le pays promet d’augmenter sa production.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
La centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi 4 mars par des frappes de l’armée russe. Elles ont provoqué un incendie, mais la sécurité de la centrale est « garantie », selon Kiev. Il s’agit de la plus grande centrale atomique d’Europe. Dotée de six réacteurs, elle fournit une grande partie de l’énergie du pays.
A la suite d'un bombardement des forces russes sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, un incendie s'est déclaré", a indiqué ce porte-parole, Andreï Touz, dans une vidéo publiée sur le compte Telegram de la centrale. "Les pompiers ne peuvent pas atteindre le lieu du feu et l'éteindre. Les tirs tombent très près. La première unité électrique de la centrale a déjà été touchée. Arrêtez ça!", a-t-il poursuivi dans une autre vidéo. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a exhorté la Russie à cesser de viser cette centrale, qui compte six réacteurs nucléaires et fournit une grande partie de l'énergie du pays.
Dans les débats que suscite la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, on peut entendre des voix qui, parfois de bonne foi, cherchent à relativiser les choses, à les mettre en perspective. On assiste au même phénomène sur d’autres sujets sensibles, comme la politique chinoise à l’encontre des Ouïghours.
Depuis le début de l'invasion, le président ukrainien, l'homme à abattre pour la Russie, a survécu a trois tentatives d'assassinat la semaine dernière, selon The Times. Des informations confirmées par le secrétaire à la Sécurité nationale et à la Défense, Oleksiy Danilov.
Depuis de nombreuses années, l'Occident commet une erreur récurrente : celle de définir et aborder la politique internationale selon des valeurs, critères, prismes occidentaux, comme si le monde entier pensait comme nous. Tombés dans le piège du wishful thinking et du biais de confirmation, nous ne voyons pas les réalités en face et refusons de nommer explicitement nos adversaires avant qu'il ne soit trop tard.
Compte tenu de l'attaque de la centrale ukrainienne de Zaporijjia par l'armée russe, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait le point sur la situation dans une conférence de presse ce vendredi matin.
Dès le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a brandi la menace nucléaire. Présentée habituellement comme une arme de dissuasion, son utilisation aurait des conséquences désastreuses.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
If the Russians are ever to withdraw, then a diplomatic agreement on the terms of withdrawal will be necessary. So what should the demands be?
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
Courageuse image de russes manifestant leur opposition à la guerre en Ukraine à Saint-Pétersbourg, ce mardi 1er mars 2022. En Russie, les manifestations se multiplient dans la rue, les réseaux libres et des tribunes. En tête d’affiche : les féministes russes, une partie de l’intelligentsia, notamment les étudiants du MGIMO, l’équivalent du Sciences PO et de l’HEC russe, ou le colonel-général à la retraite Leonid Ivashov qui exige la démission de Poutine. Un article de Florian Grenon.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
Russia’s growing isolation has strengthened the ‘siloviki’ who surround the president
As head of state-owned oil firm Rosneft, oligarch commands central place in the economy
At the beginning of nearly every war including the current one in Ukraine, there are those who loudly declare that it will be over shortly and then business-as-usual can resume. They are rarely right. While no one can say for certain what the trajectory of the Russian-Ukrainian conflict will be, the economic warfare that is going on alongside it is very likely to destroy the current global trading system.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
Quatre Etats seulement – Biélorussie, Syrie, Erythrée et Corée du Nord – ont soutenu la Russie lors du vote de l’Assemblée générale des Nations unies.
Un million de réfugiés ont fui l'Ukraine à destination des pays voisins depuis le début de l'invasion russe il y a une semaine, a affirmé jeudi le haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi.
Sept jours après le début de l’attaque contre le pays voisin, l’invasion paraît toujours irréelle en Russie. Au point pour certains d’exprimer leur opposition, malgré la narration officielle du Kremlin et la forte répression.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA, gendarme onusien du nucléaire, a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à "cesser immédiatement les actions contre les sites nucléaires ukrainiens", mis en danger par la guerre qui fait rage. Le texte "déplore" l'invasion russe, estimant qu'elle "pose des menaces graves et directes à la sécurité" de ces lieux et de leur personnel, avec "le risque d'un accident ou incident nucléaire qui mettrait en danger la population de l'Ukraine, des États voisins et de la communauté internationale".
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
Russia’s military offensive against Ukraine is an act of aggression that will make already worrisome tensions between Nato and Moscow even more dangerous. The west’s new cold war with Russia has turned hot. Vladimir Putin bears primary responsibility for this latest development, but Nato’s arrogant, tone‐​deaf policy toward Russia over the past quarter‐​century deserves a large share as well. Analysts committed to a US foreign policy of realism and restraint have warned for more than a quarter‐​century that continuing to expand the most powerful military alliance in history toward another major power would not end well. The war in Ukraine provides definitive confirmation that it did not.
Près de 7.000 scientifiques, mathématiciens et universitaires russes ont adressé jeudi une lettre ouverte au président Vladimir Poutine pour protester "fermement" contre la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole continuent leur flambée, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial. Le prix du baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai atteignait 110,87 dollars vers 03H00 GMT en Asie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l'Economie et du Climat.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.
Des diplomates russes à Vienne ont informé le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, de l'évolution de la situation en Ukraine. Selon la lettre de l'ambassade de Russie à l'AIEA, le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijia continue d'assurer un fonctionnement normal des installations. Les niveaux de radiation y sont normaux, d'après ces mêmes informations.
Les cours des matières premières s'embrasent au même rythme que les cours du pétrole et du gaz.
With signs that Moscow’s initial invasion strategy has not gone according to plan, the crisis in Ukraine has reached a critical moment.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
On Sunday, Vladimir Putin ordered his nuclear deterrent forces to be placed on a “special regime of combat duty”. The Russian defence minister, Sergei Shoigu, has now clarified what this meant: the increased manpower devoted to Russia’s strategic nuclear triad: land-based strategic nuclear rocket forces, sea-based nuclear deterrents in the northern and Pacific fleets and its fleet of long-range strategic bomber aircraft that can carry nuclear weapons.
The German chancellor, Olaf Scholz, ambushed his own party and coalition partners when he announced a historic 180-degree policy turn on defence spending and exporting lethal weapons, but for now he seems to be riding a wave of broad public support.
L'éviction du système SWIFT imposée par les pays occidentaux a conduit Moscou à chercher refuge ailleurs et à étudier des alternatives. Après avoir été bloquées du système de messagerie interbancaire, les banques russes se sont en effet tournées vers le système de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS).
Les forces armées russes se trouvent à proximité de la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine, a rapporté lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), réitérant sa "vive préoccupation" au cinquième jour de la guerre.
Le gouvernement italien a approuvé lundi des mesures d'urgence visant à pallier une éventuelle pénurie de gaz due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dont l'option de rouvrir ses centrales à charbon.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine, suivant l'exemple de son compatriote BP.
La Russie a été vivement condamnée pour son invasion de l'Ukraine, lundi, lors d'une "session extraordinaire d'urgence" de l'Assemblée générale des Nations unies qui pourrait durer jusqu'à mercredi. Pour traduire le rejet de la guerre, une résolution pilotée par les Européens en coordination avec l'Ukraine sera mise au vote prochainement.
A quand la fin des pénuries de puces pour les produits high-tech ? Au salon du mobile de Barcelone, fabricants et spécialistes appellent à la patience, alors que la guerre en Ukraine fait craindre de nouvelles perturbations dans un marché sous tension.
"Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe" à travers les sanctions économiques occidentales imposées en réponse à l'invasion russe en Ukraine, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Interdites dans la plupart des pays au monde et régies par une convention internationale, ces armes tuent quasi exclusivement des civils. Elles ont pourtant été utilisées au moins à deux reprises par la Russie la semaine dernière.
Au bout d'une heure d'immobilité dans le froid, certains finissent par se deviner les uns les autres, se rapprochent pour parler, par tous petits groupes. Aucun slogan, aucune pancarte, aucun chant. Les nombreux policiers présents vérifient les documents de ceux qui s'attardent un peu trop longtemps. Les documents des journalistes sont vérifiés et photocopiés. Des agents de renseignement en civil s'approchent dès qu'un micro est tendu.
L'ONU estime que 12 millions de personnes auront besoin d'aide en Ukraine ainsi que plus de 4 millions de réfugiés qui pourraient fuir les combats.
Le boulet de la neutralité De toutes les valeurs communément adoptées ces dernières décennies, celle de la bienfaisante neutralité est peut-être celle qui a le plus mis le vers dans tous les fruits de nos démocraties.
Un avion-cargo russe transportant du combustible nucléaire destiné à deux centrales nucléaires slovaques est arrivé mardi en Slovaquie, même si ce pays membre de l'UE a fermé l'espace aérien aux avions russes, a annoncé le ministère slovaque de l'Economie.
The inventor of the Brics acronym says sanctions against Russia have exposed nations’ dependence on the western economic system
Propulsé sur le devant de la scène politique mondiale avec l’invasion russe, le chef de l’Etat ukrainien fait l’objet de multiples rumeurs.
Cette décision doit "envoyer un message uni et fort aux marchés pétroliers mondiaux sur le fait qu'il n'y aura pas de pénurie d'offre résultant de l'invasion russe en Ukraine", explique l'AIE.
Les principales plates-formes d’échange ont refusé de bloquer l’accès aux citoyens russes, ce que demandait le gouvernement ukrainien.
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.
Malgré la répression, l’opposition à la guerre menée par Moscou en Ukraine mobilise les citoyens russes. Certains continuent de la manifester dans la rue, mais plus encore établissent des bases arrière sur Internet, contournant les restrictions par l'utilisation des réseaux sociaux, de messageries cryptées et de serveurs VPN.
L'opérateur du gazoduc germano-russe Nord Stream 2 est finalement tombé victime des mesures de rétorsion prises par Berlin après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine et a été forcé de déposer le bilan.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est prononcée en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Malgré la répression, l’opposition à l’offensive militaire menée par Moscou en Ukraine atteint des citoyens jusqu’ici apolitiques. Les signes de profonds déchirements au sein de la société russe se multiplient.
Les habitants d'une petite ville du sud du pays se sont interposés face à un char russe.
L'oligarque Oleg Deripaska a réclamé lundi la fin du "capitalisme d'Etat" en Russie face à la crise provoquée par les sanctions occidentales, à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. "C'est une vraie crise là, et il faut de vrais managers de crise (...) il faut absolument changer de politique économique et mettre fin à tout ce capitalisme d'Etat", a écrit sur Telegram le milliardaire et fondateur du géant de l'aluminium Rusal.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé dimanche que deux nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) seront construits en réponse au conflit ukrainien et dans le but de réduire la dépendance de l'Allemagne au gaz russe. Les terminaux seront construits à Brunsbüttel et Wilhelmshaven, dans le nord du pays, a-t-il précisé.
La mise en alerte de la « force de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat, y compris nucléaire » a impressionné bon nombre de commentateurs et surtout le citoyen lambda souvent peu au fait des subtilités propres à la dissuasion.
Des mercenaires du groupuscule Wagner auraient reçu pour mission de tuer le président ukrainien. Mais Wagner", qu'est-ce que c'est ?
Lors d'un entretien téléphonique avec le président Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a énoncé lundi ses préalables à la fin de l'invasion de l'Ukraine : la "reconnaissance de la Crimée comme territoire russe", la "dénazification" du gouvernement ukrainien et un "statut neutre" de l'Ukraine.
Less than a week into the war, it seems increasingly likely that Vladimir Putin is heading towards a historic defeat. He may win all the battles but still lose the war. Putin’s dream of rebuilding the Russian empire has always rested on the lie that Ukraine isn’t a real nation, that Ukrainians aren’t a real people, and that the inhabitants of Kyiv, Kharkiv and Lviv yearn for Moscow’s rule. That’s a complete lie – Ukraine is a nation with more than a thousand years of history, and Kyiv was already a major metropolis when Moscow was not even a village. But the Russian despot has told his lie so many times that he apparently believes it himself.
L'Allemagne a signalé dimanche un revirement dans ses principales politiques énergétiques, en évoquant la possibilité d'allonger la durée de vie des centrales à charbon et même des centrales nucléaires afin de réduire sa dépendance au gaz russe, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’agriculture fait partie des secteurs qui vont connaître le plus de perturbations, compte tenu du poids important de ces deux pays dans l’exportation de céréales, mais aussi du rôle de la Russie dans le commerce d’engrais et la production d’énergie. Quelles seront les conséquences à court et à moyen terme sur les marchés agricoles ?
En soutien à ces milliers de scientifiques et journalistes russes, nous relayons leur “lettre ouverte contre la guerre en Ukraine” et publions les noms de ses 4750 signataires. Publier, partager cette liste, c’est peut-être participer aussi à leur protection.
On the fifth day of the Russian invasion of Ukraine, one of many unanswered questions is why Russia has launched a military campaign at huge cost with maximalist objectives, and then declined to use the vast majority of its fixed wing combat aircraft.
Le prix du baril de pétrole brut WTI a bondi de plus de 6% lundi et le Brent de plus de 5%, les opérateurs s'inquiétant de plus en plus d'une crise énergétique après les nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de Moscou en raison de son invasion de l'Ukraine.
L'invasion de l'Ukraine intervient à un moment délicat pour l'économie mondiale, qui commençait à peine à se remettre des ravages du Covid. La guerre enclenchée par la Russie pourrait avoir des conséquences économiques considérables, alors que les marchés financiers s'effondrent et que le prix du pétrole s'envole.
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
Ce dimanche, le Kremlin a réitéré sa proposition et a assuré être prêt à négocier avec l'Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel au Bélarus, pays d'où la Russie a envahi son voisin. Une délégation de représentants des "ministères des Affaires étrangères, de la Défense et d'autres services, notamment de l'administration présidentielle est arrivée au Bélarus pour des négociations avec les Ukrainiens", selon le porte-parole de la présidence russe, cité par les agences nationales.
Alors que la Russie annonce un élargissement de son offensive en Ukraine, les pays occidentaux accentuent leurs sanctions en excluant certaines banques du réseau Swift et en ciblant la Banque centrale russe. L’Allemagne, notamment, va livrer des armes à l’Ukraine.
En proie à des blocages dans son offensive sur le territoire ukrainien, l’armée russe n’avance pas aussi vite qu’elle l’espérait et ne contrôle toujours pas l’espace aérien, pas plus qu’elle n’a conquis la moindre ville ukrainienne.
La stratégie de Poutine a intégré le théâtre méditerranéen au front européen, les avancées en Syrie favorisant les coups de boutoir en Ukraine, avec envoi de renforts en Méditerranée orientale dès le début de l’offensive en cours.
L'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine a placé ce pays d'Europe de l'Est au centre des préoccupations internationales. Chronologie d'une crise dont l'origine remonte à la fin de l'année 2013 et la mobilisation place de l'Indépendance à Kiev.
Si le phénomène est impossible à quantifier, les départs d’Ukrainiens depuis la France se multiplient. «Libération» a pu s’entretenir avec certains de ces volontaires, prêts à se battre face à la Russie.
Paris, Marseille, Strasbourg... Plusieurs villes françaises ont été le théâtre, samedi, de manifestations organisées pour protester contre l'invasion russe de l'Ukraine et dénoncer le rôle de Vladimir Poutine dans ce conflit. Au total, ces rassemblements ont réuni 21 700 manifestants, selon le ministère de l'Intérieur.
The frightful noise of gunfire, bombing and children’s screams in the cities of Ukraine reverberates across Europe. The full-scale Russian invasion launched last week is an unprovoked, heinous crime perpetrated against Ukraine’s citizens, their sovereign democratic state and all the free peoples of the world. The 24th of February is a day that will live in infamy. It will not be forgiven. It will surely never be forgotten.
Minute par minute animé par l'équipe du Temps avec ses reporters sur le terrain.
L’ancienne chancelière de 67 ans, qui parle russe, était une des rares personnes à même de négocier directement avec le président russe Vladimir Poutine, a mis en avant M. Renzi dans un entretien avec le média italien La Stampa.
Une nouvelle fois, l’Ukraine s’illustre avec une idée brillante pour lutter à sa manière contre l’invasion russe. Les autorités ukrainiennes lancent ce dimanche un site internet permettant aux proches des soldats russes tués de connaître leur sort, alors que Moscou garde le silence sur ses morts, au quatrième jour de son invasion du pays. Une initiative à dimension humaine, mais qui rend les pertes adverses bien réelles et joue sur le moral adverse.
Après les annulations de compétitions prévues sur le territoire russe, le boycott des sportifs et équipes russes commence à essaimer. Dimanche, la Fédération internationale de judo a aussi suspendu Vladimir Poutine de son rôle de président honoraire.
Depuis le début du conflit en Ukraine, vingt-trois pays ont fermé leur espace aérien aux avions russes, dont la France. En retour, Moscou a adopté des mesures similaires contre huit pays, pour le moment.
Le Chancelier allemand, Olaf Scholz s'est exprimé au Bundestag ce dimanche lors d'une séance extraordinaire. Il a fait plusieurs annonces à propos de la guerre en Ukraine.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la tenue mercredi d'une réunion du Conseil des gouverneurs "pour examiner la situation actuelle en Ukraine".
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé de nouvelles mesures de rétorsion contre le régime de Vladimir Poutine, dimanche 27 février au soir.
Réuni en urgence le vendredi 25 février, après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, le comité de rédaction de la revue Esprit appelle à soutenir l'Ukraine et les Ukrainiens dans leur combat pour la liberté et la souveraineté. Rédigé à l'issue de cette réunion, ce texte a été approuvé à l'unanimité des membres du comité.
La major pétrolière britannique BP a annoncé dimanche qu'elle se désengageait du géant russe Rosneft dont elle détient une participation de 19,75%, à la suite de "l'agression" de l'Ukraine par la Russie. Dans un communiqué, le groupe a précisé que son directeur général Bernard Looney démissionnerait du conseil d'administration de Rosneft "avec effet immédiat", de même qu'un autre administrateur nommé par BP, son ancien dirigeant Bob Dudley.
Le fonds souverain de la Norvège, le plus grand du monde, va geler ses investissements en Russie et entamer une sortie totale dans le cadre des sanctions contre Moscou pour l'invasion de l'Ukraine, a annoncé le gouvernement norvégien dimanche. "Le but est de retirer le fonds pétrolier entièrement du marché russe", a déclaré le ministre des Finances lors d'une conférence de presse.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la tenue mercredi d'une réunion du Conseil des gouverneurs, pointant "le risque réel" que pose la guerre en Ukraine sur les sites nucléaires du pays. La rencontre, convoquée à la demande de certains Etats membres, "débutera à 11H00" (10H00 GMT) au siège du gendarme onusien du nucléaire à Vienne, en Autriche, selon une déclaration transmise dimanche à l'AFP.
Pour contrer un Poutine sans limites qui a brandi la menace nucléaire, l’Union a promis de fournir des armes à Kiev. Une décision historique pour les Européens.
C’est une interview de Joe Biden à un blogueur qui aurait poussé Vladimir Poutine à déclencher l’état d’alerte spéciale, justifie un général russe dans le quotidien Komsomolskaïa Pravda. C’est aussi une excellente occasion de rappeler à l’Otan que les termes de la dissuasion nucléaire ont changé.
L'UE doit se préparer à une crise humanitaire "de proportions historiques" en Ukraine, qui pourrait aboutir à "plus de 7 millions" de personnes déplacées à l'intérieur du pays, a indiqué dimanche le commissaire européen chargé de la gestion des crises.
Kiev accuse la Russie devant la Cour internationale de justice (CIJ) de planifier un génocide en Ukraine, a annoncé dimanche la Cour, organe judiciaire principal des Nations unies.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé vendredi un retour "des soldats dans leurs casernes" alors que la guerre fait rage entre la Russie et l'Ukraine, jugeant qu'il fallait "donner une nouvelle chance à la paix" après le veto russe au Conseil de sécurité d'une résolution dénonçant Moscou.
La Russie a mis vendredi comme attendu son veto, lors d'un vote au Conseil de sécurité de l'ONU, à une résolution approuvée par une majorité de ses membres qui déplorait dans "les termes les plus forts" son "agression contre l'Ukraine" et lui réclamait de retirer "immédiatement" ses troupes de ce pays.
"Aujourd'hui, nous comprenons l'objectif fondamental de la Russie : assiéger Kiev, liquider le gouvernement et le président de l'Ukraine en personne." Vendredi, la présidence ukrainienne se rendait à l'évidence et se préparait au pire alors que des éléments avancés de l'armée russe étaient entrés dans le quartier résidentiel d'Obolon au nord de la capitale.
Le gendarme des communications russe, Roskomnadzor, a menacé de « limiter l’accès » à Facebook, vendredi 25 février. Il accuse le réseau social américain de censurer des médias russes ainsi que de violer les droits humains et des citoyens russes. « En conformité avec la décision du procureur général à l’égard du réseau social Facebook, à compter du 25 février Roskomnadzor adopte des mesures pour limiter son accès », a déclaré l’agence, sans préciser toutefois la nature des limitations.
Au total, les exportations de la Flandre vers la Russie en 2021 (jusqu'en novembre inclus) ont représenté 3,64 milliards d'euros, ce qui en fait le 15e marché d'exportation des entreprises flamandes. Soit : 1,06 % des exportations en 2021 (à nouveau, jusqu'à novembre inclus). Les importations de la Russie vers la Flandre ont été plus élevées au cours de la même période : plus de 6 milliards d'euros. La Flandre exporte principalement des médicaments, des vaccins et divers appareils vers la Russie, tandis que de la Russie, elle importe principalement des diamants et des produits pétroliers et gaziers.
Fatigué après avoir organisé l'évacuation de Kiev d'une partie de son équipe, Mike Chobanian, patron de la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Kuna, observe sans broncher les conséquences économiques de l'offensive russe sur son entreprise, l'une des plus importantes d'un secteur florissant en Ukraine.
Face à l’invasion russe, un collectif de directeurs et directrices de lieux culturels en France se mobilise et propose d’accueillir les artistes ukrainiens contraints à la fuite.
Le petit confetti ukrainien, situé en mer Noire, à l’est de la Roumanie, ouvre l’accès à des gisements importants de gaz, cible des Russes.
Un bateau de commerce transportant des véhicules vers Saint-Petersbourg, soupçonné d'appartenir à une entreprise russe visée par les sanctions prises par l'UE contre Moscou, a été dérouté vers Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), a indiqué samedi à l'AFP la préfecture maritime.
Des données venant des deux parties, mais qui n'ont pu être vérifiées de manière indépendante.
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
"C'est un moment crucial pour régler une fois pour toutes cette discussion de longue date et décider de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne", a écrit samedi M. Zelensky sur le réseau social. Il a ajouté qu'il avait parlé au président du Conseil européen, Charles Michel, d'une aide supplémentaire.
Plusieurs maires de grandes villes, comme Lyon, Nancy, Saint-Etienne, ou encore Lille, ont dit qu’ils étaient prêts à accueillir des réfugiés.
Comment la Belgique va-t-elle aider l'Ukraine dans le conflit qui l'oppose à la Russie. Alexander De Croo y a apporté une réponse ce samedi.
Le Kremlin va saisir l'argent que les étrangers et les entreprises étrangères ont déposé sur des comptes bancaires en Russie, a déclaré l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, Dimitri Medvedev, selon des propos rapportés samedi par l'agence de presse nationale russe RIA Novosti.
De longues files d'Ukrainiens prêts à se battre : c’est ce que montrent des images diffusées sur les réseaux sociaux. Ce vendredi matin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné la mobilisation de tous les conscrits et réservistes dans toutes les régions de l’Ukraine pour protéger le pays de l’invasion russe.
Au nord de l’Ukraine, une autre bataille est en train de se livrer : la deuxième plus grande ville du pays, Kharkiv, a de nouveau été bombardée dans la nuit de vendredi à samedi et tôt dans la matinée. L’armée russe a donné l’assaut et est entrée sur le territoire ukrainien après avoir attaqué le poste-frontière. De l’autre côté de la frontière, dans la région de Belgorod en Russie, les habitants ont été surpris par une guerre qu’ils n’attendaient pas. Le reportage de notre envoyée spéciale, Elena Volochine.
Si l’on considère que l’enjeu de la sécurité en Europe est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Le collectif de hackers Anonymous a revendiqué cette attaque. "Des opérations sont en cours pour maintenir les sites gouvernementaux russes hors ligne et pour diffuser des informations au peuple russe sans qu'elles ne soient soumises à la machine de censure de l'État Poutine", a déclaré le groupe sur Twitter.
Refus d'affronter la Russie, sportifs déclarés persona non grata, compétitions déplacées ou annulées... Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine jeudi, plusieurs fédérations internationales ont pris des mesures : le football, la Formule 1, le volley, le biathlon, le tennis, le ski sont concernés. Même le CIO s'en mêle.
Les sanctions financières annoncées par l’Union européenne et les Etats-Unis n’ont pas stoppé l’invasion de l’Ukraine lancée par Vladimir Poutine. Ses forces armées se rapprochent de Kiev où des explosions ont été entendues dans la soirée.
Au lendemain du début de l’offensive russe, les Occidentaux craignent que les troupes de Moscou ne s’emparent rapidement de la capitale dans le but de « décapiter le gouvernement ». Le président Zelensky déplore l’isolement militaire de son pays.
Sans en donner le détail dans l’immédiat, les Vingt-Sept sont convenus dans nuit de jeudi à vendredi d’une nouvelle série de sanctions contre l’économie russe, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Les prix du pétrole se sont enflammés jeudi avant de s'apaiser un peu, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine ayant brièvement propulsé le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.
Blé, maïs, tournesol : l'invasion russe en Ukraine pourrait compromettre les exportations d'un des principaux vendeurs de céréales de la planète et ainsi fragiliser de nombreux pays importateurs, avertit Sébastien Abis, directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter.
Les sanctions du Japon visent le secteur financier et l'exportation de composants électroniques vers la Russie.
"Si vous avez une expérience du combat et que vous ne voulez plus regarder l'indécision de vos responsables politiques, vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe", a déclaré M. Zelensky.
De nombreuses célébrités russes, présentateurs de programmes télévisés et musiciens ont également dénoncé la guerre en Ukraine. Plus de 100 journalistes russes ont signé une pétition pour réclamer la fin de l’intervention militaire.
Le pape François s'est rendu vendredi matin à l'ambassade de Russie près le Saint-Siège, à Rome, pour "exprimer sa préoccupation" face à la guerre en Ukraine, a annoncé le service de presse du Vatican.
Arguant de difficultés d’approvisionnement et de flambée des prix du blé et du pétrole provoquée par l’intervention de la Russie en Ukraine, le pouvoir en place en Syrie a pris de sévères mesures de rationnement sur plusieurs produits de base.
L'Ukraine a dit vendredi avoir enregistré des données de radiation préoccupantes à la centrale accidentée de Tchernobyl, tombée aux mains de l'armée russe la veille, Moscou affirmant pour sa part que tout y était sous contrôle. "Il y a eu une hausse des indicateurs au-delà des niveaux de contrôle à 03H20 (02H20 heure belge vendredi)", a indiqué à l'AFP le directeur-adjoint du département ukrainien pour les questions de sécurité des installations nucléaires, Alexandre Grigorach. "Mais on ne peut pas vérifier, car tout le personnel a été évacué", a-t-il indiqué, joint par téléphone.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
L’invasion par la Russie de l’Ukraine marque une étape importante dans un processus d’amplification rapide des risques d’effondrement de nos sociétés industrielles.
Zones interdites, fermetures punitives d'espaces aériens, choc pétrolier et montée des peurs: le tableau s'est brutalement assombri pour un secteur qui espérait enfin sortir d'une interminable crise sanitaire qui lui a fait perdre des dizaines de milliards d'euros.
L’offensive terrestre russe en Ukraine, menée depuis mercredi, s’est accompagnée par une vague d’attaques informatiques russes. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé à former une "cyberrésistance" tandis que le monde occidental se prépare à une éventuelle utilisation par la Russie de ces attaques informatiques à l’échelle mondiale.
Les réactions internationales se multiplient, jeudi 24 février, tandis que s'est concrétisé le scénario que de nombreuses chancelleries et observateurs estimaient probable : une intrusion militaire russe en Ukraine. La communauté internationale a condamné cette intervention.
Ce qu'on redoutait depuis des jours s'est finalement produit cette nuit. A 3h48, Vladimir Poutine a annoncé qu'il lançait une opération militaire en Ukraine. "A ceux qui tenteraient d’interférer avec nous, ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues", a-t-il dit.
Thomas Pardoen, professeur à l'UCLouvain et spécialiste du nucléaire, était l'invité de la matinale DH Radio ce matin. Il s'est dit inquiet de l'effet de l'évolution de la situation en Ukraine, qui aura un impact par rapport aux décisions que la Belgique va prendre quant au fait de tout miser sur le gaz ou non.
Le baril de Brent a grimpé jusqu'à 100,04 dollars après l'annonce de l'opération militaire russe en Ukraine. Les cours du gaz, eux, bondissaient de plus de 30 %.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un fervent appel au président russe Vladimir Poutine, l’adjurant de rappeler ses troupes et de «cesser» immédiatement l’attaque lancée contre l’Ukraine.
L'aluminium et l'or atteignent de nouveaux records Le prix de l'aluminium a atteint jeudi matin un nouveau record historique, à 3 382,50 dollars la tonne, quelques heures après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'une "opération militaire" en Ukraine.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine. Retour sur les précédents épisodes lors desquels le baril a franchi le seuil symbolique des 100 dollars.
Si elle n’est pas une surprise, l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie a lancé un vent de panique sur les marchés mondiaux, jeudi 24 février, faisant dévisser les Bourses et grimper le prix des matières premières.
Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
D'après la société énergétique Wintershall Dea, qui a publié son rapport annuel ce jeudi, l'exploitant du gazoduc Nord Stream 2 pourrait faire valoir des demandes de compensation si la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 était empêchée par des interventions politiques. L'entreprise allemande est l'un des financeurs du projet.
Maintenant que la Russie a envahi l'Ukraine, le groupe sidérurgique ArcelorMittal a décidé de réduire la production de son usine dans la ville ukrainienne de Kryvy Rih et de fermer ses mines souterraines de minerai de fer. Dans cette usine, ArcelorMittal réduit la production au "minimum technique". Le groupe sidérurgique possède des mines à ciel ouvert et souterraines en Ukraine. Ces dernières sont en train de fermer.
Le professeur de l'ULB et de l'UCLouvain table sur une inflation annuelle, minimale, de 4% des prix de l'énergie et des produits alimentaires durant plusieurs années.
Le patron de la commission de renseignement du Sénat américain, le démocrate Mark Warner, a déclaré au média Axios qu'il était très préoccupé par les cyberattaques lancées par le président russe Vladimir Poutine. Selon lui, celles-ci pourraient se transformer "en une guerre plus large impliquant les pays de l'OTAN, dont les États-Unis".
En réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Pologne, la Roumanie et les pays baltes invoquent l’article 4 du traité constitutif de l’alliance politico-militaire, possible préalable à une riposte.
"Nous avons aujourd'hui la guerre en Europe, d'une dimension et d'un genre que nous pensions appartenir à l'Histoire" : Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, était tendu jeudi en annonçant l'activation des plans de défense collective de l'Alliance par le général Tod Wolters. L'Otan assure la défense de ses trente alliés mais n'a "pas de plan" pour intervenir en Ukraine, a-t-il réitéré. Ce que l'Otan veut éviter, c'est un débordement du conflit dans le voisinage immédiat, des pays baltes jusqu'à la Roumanie.
Wintershall Dea, un des groupes allemands impliqués dans le gazoduc Nord Stream II, a averti qu'il demanderait un dédommagement pour son investissement de 730 millions d'euros si le projet devait être abandonné à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"C'est une tentative de déplacer par la violence les frontières en Europe, voire peut-être de rayer un pays entier de la carte mondiale", a déclaré le chancelier dans une allocution télévisée. "Nous vivons le début d'une guerre comme il n'y en a pas eu depuis plus de 75 ans en Europe", a-t-il ajouté.
L’annonce par le président russe Vladimir Poutine d’une "opération militaire" en Ukraine jeudi, suivie d’explosions dans plusieurs villes ukrainiennes, a suscité de nombreuses réactions dans le monde. Même en Russie, où en ce moment, le peuple manifeste et marche contre la guerre en Ukraine.
L'invasion russe de l'Ukraine entraînera une hausse des prix du carburant en Belgique, mais il ne faut pas craindre de pénurie. C'est ce qu'affirme Wim De Wulf de la fédération sectorielle Energia, l'ancienne Fédération pétrolière. "Il n'y a pas de problème d'approvisionnement", affirme M. De Wulf. "Les réserves de pétrole russes représentent 30 % de notre consommation totale, mais seulement 0,2 % de la demande mondiale", soit environ 90 à 95 millions de barils par jour.
La Russie, qui a lancé jeudi une invasion de l'Ukraine, a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl, site du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, a annoncé la présidence ukrainienne. "Après des combats acharnés, nous avons perdu le contrôle du site de Tchernobyl", a déclaré Mikhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence. Kiev avait fait état plus tôt d'affrontements près du dépôt des déchets nucléaires du site.
L'expert militaire estime que pour l'instant, on a affaire à quelque chose de "très dosé", qui vise d'abord à réduire le potentiel stratégique ukrainien.
Le cours des matières premières agricoles s’est envolé le 24 février, après le début des bombardements russes en Ukraine. La guerre dans le « grenier de l’Europe » fait craindre un manque d’approvisionnement.
Why do we always make the same mistake? Oh, that’s only trouble in the Balkans, we say – and then an assassination in Sarajevo sparks the first world war. Oh, Adolf Hitler’s threat to Czechoslovakia is “a quarrel in a faraway country, between people of whom we know nothing” – and then we find ourselves in the second world war. Oh, Joseph Stalin’s takeover of distant Poland after 1945 is none of our business – and soon enough we have the cold war. Now we have done it again, not waking up until it is too late to the full implications of Vladimir Putin’s seizure of Crimea in 2014. And so, on Thursday 24 February 2022, we stand here again, clothed in nothing but the shreds of our lost illusions.
Western leaders have spent the past 20 years trying to guess what Vladimir Putin “really wants”. Very often, it’s enough just to read his words, very carefully. Because usually he means exactly what he says. And in the case of his early morning television address announcing Russia’s invasion of Ukraine, his words and hints about his intentions were truly terrifying.
We must do what we can to contain Vladimir Putin’s aggression in Ukraine. But we also need to be clear-eyed about it, and face the costs. Economics can’t be separated from politics, and neither can be separated from history. Here are eight sobering realities:
Ce mardi matin, Maxime Binet recevait Nicolas Gosset, chercheur au Centre d'études de Sécurité et Défense.
L'ONU et une majorité de membres du Conseil de sécurité ont condamné lors d'une réunion d'urgence, lundi, la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des républiques sécessionnistes dans l'est de l'Ukraine et l'ordre du président Vladimir Poutine d'y déployer des troupes. De son côté, Moscou a assuré demeurer "ouvert à la diplomatie". Suivez les derniers développements en direct.
Vladimir Poutine a ordonné lundi à son armée d'entrer dans les territoires séparatistes de l'Est de l'Ukraine après avoir reconnu leur indépendance, une décision qui pourrait entraîner une guerre avec Kiev.
Lors d’une longue intervention télévisée, le chef du Kremlin a reconnu les «républiques de Donetsk et de Lougansk», et imputé à Kiev les possibles «effusions de sang».
Comment ne pas penser à la Guerre froide? La Russie et les États-Unis se sont déchirés lundi au Conseil de sécurité de l'ONU au sujet des troupes massées par Moscou près de l'Ukraine, tandis que les Occidentaux menacent désormais les oligarques russes de leur faire payer toute escalade militaire.

2021

Tensions géopolitiques, guerre d'influence, risques de pénuries et flambée des prix secouent le marché du gaz depuis plusieurs mois. Et dans ce dossier, la Russie semble posséder une bonne partie des cartes dans sa main.
La Russie prépare une offensive contre l'Ukraine impliquant jusqu'à 175.000 soldats dès l'an prochain, affirme vendredi le Washington Post, rejoignant les craintes de Kiev quant à une telle éventualité.
La coopération dans l’environnement et au nom de l’environnement a toujours eu ses limites. En 1962, les États-Unis et l’U.R.S.S. ont conclu leur premier accord concernant l’environnement : un instrument qui prévoit la coordination du lancement par les deux parties de satellites météo et l’établissement de liens de communication entre les centres météo des deux parties. Mais il ne fallait pas leur en demander trop : il y a les limites au confidentiel défense. Au « classified ». Certes, les services de renseignement des États-Unis étaient fort bien informés au sujet des dérèglements climatiques depuis la fin des années 70. Même auparavant d’ailleurs, ne serait-ce que pour procéder à des opérations comme Popeye.
Parmi les nouvelles “super-armes” dont Vladimir Poutine souhaitait équiper la Russie, nous retrouvons une torpille nucléaire furtive. L’objectif est de générer des tsunamis radioactifs. Alors que cet engin est encore en cours de perfectionnement, celui-ci laisse craindre le pire en cas de conflit.

2020