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2024

Le Haut conseil pour le climat salue les progrès de la France dans la réduction des émissions de CO2 mais prône un "changement d'échelle dans l'adaptation" au changement climatique et s'inquiète du retard de certains textes importants, encore accru par la dissolution, dans son rapport annuel publié jeudi.
De plus en plus inquiets des impacts dévastateurs du changement climatique qu'ils voient arriver à leur porte, 80% des habitants de la planète veulent des engagements climatiques plus forts de leurs gouvernements, selon un sondage mondial publié jeudi.
L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
Après l’annonce de l’union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains, ses représentant·es ont détaillé leur «programme de rupture». Une partie conséquente est consacrée aux enjeux environnementaux. Passage en revue des propositions.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
Au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, Antonio Guterres réclame d’interdire la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Les humains représentent le même "danger" pour la planète que "la météorite qui a exterminé les dinosaures", a lancé mercredi le secrétaire général de l'ONU au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, réclamant de bannir la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon, principales causes du réchauffement."Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger", a déclaré Antonio Guterres lors d'un long discours à New York pour la Journée mondiale de l'environnement.
Les Etats doivent encore renforcer leurs plans en faveur des énergies renouvelables, et ils le peuvent, pour atteindre d'ici 2030 l'objectif mondial de triplement nécessaire pour endiguer le réchauffement de la planète, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29.
Pour réduire les rejets de gaz réchauffant l'atmosphère, les gens et les entreprises doivent passer à l'électrique dans leurs déplacements, leurs maisons ou les usines, mais seuls 13 Etats ont des politiques publiques pour les y inciter dans quatre secteurs prioritaires, alerte le réseau de recherche REN21 jeudi.A rebours des espoirs générés par les plans de soutien pris après les crises du Covid et de l'énergie, l'année 2023 a vu "un ralentissement de la tendance en terme de politiques adoptées et une dilution des ambitions dans certains pays", observe REN21 dans un rapport.
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
Les actionnaires d'ExxonMobil ont reconduit mercredi lors de leur assemblée générale la totalité du conseil d'administration du géant américain du gaz et du pétrole, après des contestations liées au changement climatique.Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combative que les années précédentes pour cette édition qui s'est déroulée en distanciel.
Les actionnaires d'ExxonMobil vont avoir l'occasion lors de leur assemblée générale mercredi de montrer ce qu'ils pensent de la manière forte avec laquelle le géant américain du gaz et du pétrole a réagi aux récentes contestations liées au changement climatique. Des poursuites contre l'ONG Follow This et Arjuna Capital Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combattive que les années précédentes pour cette édition, qui va se dérouler en distanciel.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d'une action de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d'actifs Amundi, 188 ont été relâchées tandis que 13 étaient encore en garde à vue samedi, a indiqué le parquet de Paris.Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient perturbé l'assemblée générale d'Amundi, à qui ils reprochent d'être l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d'affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plus d'un millier de salariés issus d'entreprises comme Alstom, Orange ou encore Ubisoft, appellent Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, à "rendre l'épargne salariale plus transparente", dénonçant "des investissements néfastes pour le climat réalisés" avec leur argent.
La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n'absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé dans la précédente décennie.
19% des actionnaires ont voté en faveur d'une résolution demandant à la major d'être mieux alignée avec l'Accord de Paris.
Trois ONG et huit personnes issues du monde entier ont déposé plainte mardi à Paris contre le géant pétrolier français TotalEnergies, ses dirigeants et actionnaires, accusés d'homicide involontaire ou d'atteintes à la biodiversité.Les plaignants, menés par les ONG Bloom, Alliance Santé Planétaire et Nuestro Futuro, veulent mettre en cause pénalement le groupe pétrolier et ses plus hauts représentants "pour leur contribution au changement climatique et son impact fatal sur les vies humaines et non humaines", d'après un communiqué transmis à l'AFP.
La Maison Blanche et des élus démocrates ont vivement critiqué jeudi une nouvelle loi en Floride, promulguée la veille par son gouverneur républicain Ron DeSantis, qui retire les références au changement climatique des textes officiels de l'Etat.Cette législation est une "honte", a commenté la porte-parole de l'exécutif fédéral, Karine Jean-Pierre."Le changement climatique est un fait indiscutable", a réagi de son côté Frederica Wilson, une élue démocrate qui représente la Floride à la Chambre des représentants du Congrès.
Le Congrès américain dénonce les pratiques de déni climatique de l'industrie du pétrole. Une trentaine de procès sont déjà en cours.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
Sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), un sommet « de haut niveau » se tient à Paris ce 14 mai pour évaluer les voies de l’accélération de la modernisation des systèmes de cuisson rudimentaires.
Plus fossile à dire qu’à faire. Malgré certains efforts, le financement des banques aux producteurs d’énergie fossile est toujours bien trop important à l’échelle mondiale pour limiter le réchauffement climatique, révèle un rapport de huit ONG.
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
L'ancien président américain Donald Trump, futur candidat à l'élection présidentielle de novembre, a appelé les hauts dirigeants des entreprises pétrolières à financer sa campagne par des dons, rapporte jeudi le quotidien The Washington Post.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Les banques dans le monde ont prêté 470 milliards de dollars (439 milliards d'euros) aux entreprises exploitant le charbon entre 2021 et 2023, affirme jeudi l'ONG Urgewald, qui critique une manne financière accordée malgré l'urgence climatique. 75 banques ont augmenté leur soutien Sur 638 banques examinées, seulement près de 140 ont réduit considérablement leur soutien à l'industrie charbonnière depuis 2016 contre 75 qui l'ont accru, le reste de l'échantillon demeurant stable, selon l'étude de l'ONG allemande publiée avec plus d'une dizaine d'organisations partenaires.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires américains.
Mettre un océan entre les défenseurs du climat et ses actionnaires sera-t-il réellement un refuge pour TotalEnergies ?
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes d'avancées.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
"Le FMI brûle l'Argentine". Des militants ont protesté à Washington pour dénoncer le double-jeu du FMI autour de l'urgence climatique.
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
La multinationale française fête ses 100 ans. Dans « À l’air libre », débat sur l’un des plus grands pétroliers du monde, qui n’a jamais autant produit d’énergies fossiles en plein chaos climatique. Comment pouvons-nous agir ?
La COP28 a eu lieu à Dubaï (Émirats arabes unis) du 30 novembre au 13 décembre 2023, se terminant avec un jour de retard sur le calendrier initial. Cette conférence de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques a fait l’objet d’une attention particulière en raison notamment :
Le G20, divisé sur les questions géopolitiques, ne peut pas "reléguer au second plan" un dérèglement climatique qui "va décimer" leurs économies, a averti mercredi le chef de l'ONU Climat, plaidant pour un "nouvel accord" financier à même d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement."Se rejeter la responsabilité n'est pas une stratégie" et "reléguer le climat au second plan n'est pas la solution à un dérèglement qui va décimer chaque économie du G20 et qui a déjà commencé à faire des dégâts", a déclaré Simon Stiell dans un discours prononcé à Londres.
Couper le financement de TotalEnergies en refusant de lui prêter de l'argent: près de 60 ONG ont appelé mercredi banques et investisseurs à "ne pas participer" à l'apport d'argent frais de l'entreprise qui continue "sa stratégie climaticide". Ces organisations viennent principalement de France (les Amis de la Terre, Attac), d'Afrique (Justiça Ambiental du Mozambique, le Cecic en Uganda), mais sont aussi implantées à l'international (Reclaim Finance, Extinction Rebellion).
Les eurodéputés ont validé mercredi un texte durcissant les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.Le Parlement européen en séance plénière a validé à une large majorité (530 voix pour, 63 contre, 28 abstentions) l'accord trouvé mi-novembre entre les Etats membres et les eurodéputés, avant un ultime feu vert des Vingt-Sept sur cette toute première législation de l'UE ciblant le méthane.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
"Là, c'est un panache de méthane, on peut voir qu'il suit le tracé d'un pipeline au Mexique": à Paris, la société d'ingénierie environnementale Kayrros utilise des satellites combinés à l'intelligence artificielle pour détecter avec précision les fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre issu des énergies fossiles.Inodores et invisibles dans l'air, ces panaches gazeux apparaissent sur les cartes de l'entreprise sous la forme de nuées colorées, après traitement des images satellite.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) interpelle le Premier ministre sur la "dérive du calendrier" dans l'adoption de plusieurs textes de lutte contre le changement climatique, craignant un "risque de recul de l'ambition" de la France, dans une lettre adressée par sa présidente à Gabriel Attal.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Retour au tribunal pour Shell. Le géant pétrolier a affronté, mardi 2 avril devant une cour d'appel aux Pays-Bas, sept ONG néerlandaises de défense de l'environnement qui l'accusent de ne pas avoir mis en oeuvre un jugement de 2021 lui ordonnant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Le 4ième cycle de l'Assemblée Citoyenne Bruxelloise a terminé ses propositions pour l'énergie et le climat à Bruxelles! Découvrez ici la Résolution Citoyenne Energie-Climat.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme "loin de l'objectif de tripler" cette production "d'ici 2030", cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.Représentant désormais "une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde", les énergies renouvelables ont représenté "86% des ajouts de capacité" électrique dans le monde, selon l'Agence.
Dans l'étude ci-après publiée ce 18 mars par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, Jeanette Süẞ(1) décrit la nouvelle approche de la « diplomatie climatique » allemande et les défis associés. « Klimaauẞenpolitik » : une nouvelle approche de la politique étrangère allemande sur le climat
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Il faut débloquer les moyens financiers nécessaires aux pays en développement pour qu'ils atteignent leurs objectifs de décarbonation avant de rehausser ces objectifs, a dit jeudi le président désigné de la COP29, l'Azerbaïdjanais Mukhtar Babayev."Le financement est un catalyseur essentiel de l'action climatique", a souligné M. Babayev, ministre de l'Ecologie et des Ressources naturelles de l'Azerbaïdjan qui accueillera la COP29 à Bakou fin 2024.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a souligné dimanche à Bakou l'importance de lutter contre le changement climatique "pour des raisons sécuritaires".Il s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, dont le pays va accueillir la COP29 en novembre.Saluant "le rôle important" que joue l'Azerbaïdjan dans l'approvisionnement en gaz aux "alliés clé" de l'Otan, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de "réconcilier le besoin en énergie et l'environnement".
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Le géant britannique du pétrole et gaz a indiqué jeudi qu'il maintenait sa stratégie climatique tout en y ajoutant de nouveaux objectifs, d'après un communiqué.Le groupe veut toujours diviser par deux les émissions polluantes générées par ses propres opérations (activités dites de "Scope" ou périmètre 1 et 2) d'ici 2030, comparé à 2016, et dit l'avoir déjà atteint à 60% à fin 2023. Le groupe veut aussi désormais réduire les émissions générées par l'utilisation de ses produits pétroliers par ses clients (émissions dites de scope 3) de 15 à 20% d'ici 2030, comparé à 2021.
La Chine doit accélérer sa sortie du charbon, a estimé jeudi le nouvel émissaire américain pour le climat John Podesta en visite au Japon, exhortant Pékin à prendre davantage ses responsabilités par rapport au réchauffement climatique."La Chine est de loin le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. Elle doit prendre ses responsabilités sérieusement" pour décarboner son secteur énergétique, comme les États-Unis le font, a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée à Tokyo par la Sasakawa Peace Foundation.
Un éleveur de Bois-de-Lessines, dans la province de Hainaut, a décidé de poursuivre en justice le géant pétrolier TotalEnergies. Il attaque la multinationale active dans les énergies fossiles qu’il juge responsable du dérèglement climatique qui a des conséquences sur son exploitation. Il s’agit de la première action de ce type en Belgique, un premier contentieux climatique qui vise une entreprise. L’éleveur et producteur va déposer plainte ce mercredi au tribunal de l’entreprise de Tournai.
Le 13 mars, Hugues Falys, éleveur bovin, a lancé une action en justice contre le pétrolier pour sa responsabilité dans les dérèglements climatiques. Les événements météo extrêmes qui ont frappé sa ferme depuis 2016 lui ont causé d’importants dégâts. 
Les émission mondiales de méthane de l'industrie fossile, essentiellement dues aux fuites de ce puissant gaz à effet de serre, sont restées à des niveaux record en 2023, "sans raison" puisque les solutions existent et sont rentables, selon une analyse publiée mercredi par l'Agence internationale de l'énergie.
Global investment in the clean energy transition grew by 17% in 2023, showing resilience despite geopolitical tensions, high interest rates, and inflation. But was it enough to keep the world on track to hit net zero by 2050? To answer this question, we compare 2023 clean energy investment by sector with what’s annually needed to reach net zero by 2050, in partnership with the National Public Utilities Council.
La consommation de produits pétroliers en France a baissé de 1,6% en 2023, un recul insuffisant au regard des objectifs climatiques de sortie des énergies fossiles, selon des chiffres divulgués mardi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.En 2023, la consommation totale des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 65 millions de tonnes, contre 66 millions en 2022 et 67 millions en 2021, a indiqué l'Ufip lors de sa conférence annuelle.
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
Les émissions de méthane causées par les activités d'extraction de charbon en Indonésie, premier exportateur mondial de charbon thermique, sont largement sous-estimées en raison de méthodes de mesure obsolètes et inexactes, estime le groupe de réflexion Ember dans un rapport publié mardi.Selon ce groupe de réflexion sur le climat et l'énergie basé à Londres, la pollution au méthane des mines de charbon (CCM) en Indonésie est jusqu'à huit fois supérieure aux chiffres officiels.
Les catastrophes climatiques se multiplient dans ce pays d’Afrique australe en faillite depuis 2020. Face à l’assèchement des cours d’eau qui alimentent les barrages, l’état d’urgence a été décrété.
Les feux qui ravagent le Texas auraient été causés par des infrastructures électriques. Un risque qui s'accentue dans un contexte de crise climatique.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Le pacte logement/énergie est un ensemble de mesures centrales permettant de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre sur toute la filière et de rendre effectif le droit à un logement de qualité, accessible financièrement pour toutes et tous.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
L'émissaire américain pour le climat John Kerry, sur le départ, a appelé vendredi les Etats-Unis à trouver de nouvelles méthodes importantes de financement de la lutte contre le réchauffement climatique.L'ancien chef de la diplomatie américaine sous Barack Obama a prévenu qu'"une énorme déception" suivrait si les promesses historiques d'abandon des carburants fossiles n'étaient pas tenues.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi repousser à plus tard des mesures devant réduire les émissions de CO2 de centrales à gaz déjà existantes, annoncées l'année dernière mais qu'il dit désormais vouloir renforcer avant qu'elles soient adoptées.Cette décision risque toutefois de reporter la proposition de nouvelles règlementations plus strictes à après l'élection présidentielle de novembre.
Nouvel acte de rébellion contre la taxe carbone au Canada: la province de la Saskatchewan, dans le centre du pays, a annoncé jeudi arrêter de verser son dû au gouvernement fédéral, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit sur la politique climatique.La province, dirigée par des conservateurs, avait déjà annoncé en janvier qu'elle cessait de collecter la taxe auprès des consommateurs après qu'Ottawa a annoncé une exemption de celle-ci sur le mazout domestique, qui est principalement utilisé dans les provinces de l'Atlantique.
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
La Chine pourrait ne pas atteindre ses principaux objectifs climatiques à l'horizon 2025, sa dépendance aux énergies fossiles augmentant pour soutenir son économie faiblissante, selon une étude publiée jeudi. La Chine, pays le plus grand émetteur de C02, s'est engagée à stabiliser ou faire décroître ses émissions d'ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
"L'élan politique peut s'estomper" et "il faut garder l'esprit de la COP28" en vie, a déclaré mardi son président Sultan Al Jaber, appelant à mobiliser non pas des milliards mais "des milliers de milliards" de dollars pour financer les promesses faites à Dubaï pour limiter le réchauffement climatique.
Près de trois mois après l'accord adopté à la COP28 pour tenter de limiter le réchauffement climatique, les pays participant doivent se concentrer sur le renforcement de leur plan de réduction des émissions et sur le financement de la transition, affirme à l'AFP le ministre danois du Climat Dan Jørgensen.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Si Donald Trump s'oppose encore aux négociations climatiques, en cas de réélection, le monde aura un "énorme problème", avertit Teresa Ribera, ministre espagnole de la transition écologique, qui guidait la délégation européenne à la COP28 de Dubaï en décembre.La "transition hors" des énergies fossiles, approuvée à la COP28, doit désormais s'accompagner d'une "accélération" de la finance verte et de la lutte contre la pauvreté mondiale, décrit-elle dans un entretien à l'AFP.
Produire de l'énergie tout en supprimant les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations: une trentaine de ministres de l'Énergie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Les Emirats arabes unis, qui ont présidé la COP28, et leurs successeurs, l'Azerbaïdjan pour la COP29 et le Brésil pour la COP30, ont annoncé mardi avoir lancé un partenariat inédit pour "améliorer la coopération et la continuité" des négociations climatiques mondiales avec l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C.
Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
On connaissait l’avion propulsé à l’énergie solaire : Solar Impulse. Voici à présent le projet Climate Impulse, qui pour objectif de développer un avion qui volera à l’hydrogène. L’explorateur suisse Bertrand Piccard et Ilham Kadri, ex-PDG du groupe belge Solvay et à présent directrice générale de Syensqo (société issue de la scission du groupe chimique Solvay) étaient les invités de la Première ce matin pour nous parler de ce nouveau projet qui mêle technologie et climat.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Un tour du monde sans escale en huit jours dans un avion avec l'hydrogène vert pour carburant: après Solar Impulse, Bertrand Piccard lance Climate Impulse, un nouveau projet pour promouvoir les technologies zéro émission et "montrer qu'il y a des solutions".Conçu en partenariat avec le chimiste belge Syensqo, qui s'est scindé en décembre de Solvay, l'avion aura un double fuselage avec le cockpit installé au milieu et 37 mètres d'envergure, moitié moins que Solar Impulse.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Le Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie ont lancé une enquête publique d'une durée de quatre semaines. Cette initiative invite les citoyens et les parties prenantes à partager leur avis sur la politique fédérale et sur certains aspects partagés avec les régions dans le cadre du Plan national énergie climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Ce processus, exigé par la réglementation européenne, vise à inclure activement le public dans l'élaboration de la politique fédérale en matière d’énergie et de climat.
Exclusive: Meeting took place days after BP reported record profits while households were squeezed by high energy bills
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
Greta Thunberg a appelé jeudi à ne pas se tromper "d’ennemi" à l’issue du premier jour de son procès à Londres, où la militante écologiste est jugée pour trouble à l’ordre public lors d’une manifestation en octobre dernier visant l’industrie des hydrocarbures. "Même si c’est nous qui nous tenons ici, […] des militants de l’environnement et des droits humains partout dans le monde sont poursuivis […] pour avoir agi en conformité avec la science. Nous devons nous souvenir de qui est le vrai ennemi", a déclaré la Suédoise de 21 ans en quittant la Westminster Magistrates Court.
L'accord scellé à la COP28 doit conduire le Royaume-Uni à accélérer dans la lutte contre le changement climatique, a exhorté l'organisme indépendant chargé de conseiller le gouvernement dans un rapport publié mardi, s'inquiétant des "messages contradictoires" envoyés par le gouvernement.Cet accord historique conclu il y a près d'un mois à Dubaï "a des implications pour les politiques nationales et internationales du Royaume-Uni", souligne la Commission sur le changement climatique.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
Et si lutter contre le réchauffement climatique revenait à l'aggraver ? Si Vincent Mignerot s’interroge depuis de nombreuses années sur les questions d’évolution de nos sociétés et leurs effondrements, il a semblé intéressant d’inviter Vincent Mignerot à une "soirée visio ARf" et quoi de plus opportun que de le faire pour la sortie d’un livre ? "L’énergie du déni" paru aux éditions Rue de l’échiquier.
Le navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean a largué les amarres à Miami. Même s’il se veut écolo, il est encore loin de l’être.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.
Rarement un livre d'histoire, de l'énergie qui plus est, n'aura eu tant d'écho médiatique. Dans son dernier essai, Jean-Baptiste Fressoz s'emploie à démontrer que la transition énergétique, prônée depuis les années 1970, n'a pas eu lieu et ne se produira pas dans les temps pour répondre à l'urgence climatique. Au lieu de se substituer les unes aux autres au fil du temps, les énergies se sont empilées portées par une consommation toujours plus importante. Ce à quoi ses défenseurs répondent que tout peut arriver et que le "défaitisme" ne mène à rien.
Onze Etats de l'UE, dont la France, l'Allemagne et l'Espagne, réclament dans une lettre commune à la Commission européenne de proposer pour l'UE "un objectif climatique ambitieux" pour 2040, renforçant la pression avant la présentation de scénarios début février.Les Vingt-Sept se sont déjà fixés comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire pour 2040, étape-clé avant la neutralité carbone visée au plus tard en 2050.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Les activités de TotalEnergies sont-elles conformes à la politique climatique et diplomatique de la France? Une commission de sénateurs se penche à partir de jeudi sur un sujet pour lequel le groupe pétrolier assure n'avoir "rien à cacher".
Construire des éoliennes en forêt serait nocif pour la diversité comme pour la quiétude de ces espaces en danger.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
Un collectif de chercheurs, dont les économistes Anna Creti et Patrick Criqui et le politiste François Gemenne, répond, dans une tribune au « Monde », à l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, qui, dans son dernier livre, nie l’efficacité du remplacement des énergies fossiles par les renouvelables.
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
L’essor de ChatGPT n’est que la face émergée de l’Intelligence artificielle (IA), qui s’insère un peu partout dans nos vies. En créant de nouveaux usages et en permettant aux grandes entreprises d’accélérer encore leur croissance, l’IA sera-t-elle le dernier clou à notre cercueil ?
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
A peine présenté, le très attendu projet de loi sur la "souveraineté énergétique" de la France se trouve amputé de tout objectif en matière de climat et de choix des énergies, Bruno Le Maire assurant vouloir "prendre davantage de temps" pour la discussion au moment où il se saisit du portefeuille Energie.
Small modular reactors (SMRs) have been the subject of endless hype in recent years but in fact, no SMRs have ever been built, none are being built now and in all likelihood none will ever be built because of the prohibitive costs. SMRs are defined as reactors with a capacity of 300 megawatts (MW) or less with serial factory production of reactor components (or ‘modules’). No SMRs have been built, but dozens of small (<300 MW) power reactors have been built in numerous countries, without factory production of reactor components.
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
Entretien réalisé par Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt. Tu as récemment publié des articles1 remettant en cause la notion de transition énergétique, en montrant notamment que cette notion biaise la manière dont on pense les transformations aujourd’hui nécessaires face au changement climatique. Est-ce que tu peux nous rappeler quels sont tes arguments principaux ?
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.
Un groupe d'actionnaires du géant des hydrocarbures Shell va déposer une résolution en vue de l'assemblée générale visant à contraindre le groupe à définir un objectif de réduction de ses émissions en conformité avec l'Accord de Paris.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.Sous l'impulsion du phénomène météorologique El Nino, la tendance au réchauffement -qui a vu chaque mois entre juin et décembre 2023 battre son record de chaleur- devrait se poursuivre cette année, explique l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 1,9% en 2023, selon un rapport mercredi du centre de recherche Rhodium Group, une baisse qui doit tripler pour que la première économie mondiale puisse tenir ses objectifs climatiques de l'accord de Paris.Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Pour l'instant, la baisse depuis 2005 est de 17,2%, selon cette estimation.
Selon ses premières estimations, les crues record lui ont coûté 4 millions d’euros, dont 3,4 millions d’euros pour les seules factures d’énergie, alors que son budget annuel de 3,65 millions d’euros.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.
Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.
Les émissions de CO2 de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont atteint leur niveau le plus bas depuis environ 70 ans, grâce au recul plus fort qu'attendu du recours au charbon, selon une étude publiée jeudi.Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit "le plus bas niveau depuis les années 1950" et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes de 2022, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.

2023

Le Massachusetts Institute of Technology définie l'IA comme la capacité des ordinateurs à imiter les fonctions cognitives humaines telles que l'apprentissage et la résolution de problèmes, en utilisant les mathématiques et la logique pour simuler le processus de raisonnement qui aide les humains à apprendre de nouvelles informations et à prendre des décisions. L'IA générative, comme ChatGPT, est mentionnée comme étant énergivore, tant pendant l'entraînement que lors de l'inférence. La puissance de calcul nécessaire à l'IA contribue à une consommation électrique importante et à des émissions de CO2 à grande échelle. Les chercheurs comparent le coût énergétique de l'inférence et de l'entraînement, soulignant que ce dernier a un impact environnemental beaucoup plus important.
Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et il est temps de faire les comptes. Comme chaque année, la présidence de la COP a annoncé un accord “historique”. Bon, comme pour un horoscope chacun pourra interpréter ce qu’il veut dans l’accord final et ça, on va le creuser après mais juste une chose avant et de démarrer… Si Total énergies estime que cet accord conforte sa stratégie d’augmenter la production de Pétrole et Gaz de 2 à 3% par an à 2027… ça sent pas bon. Bref, on va parler de la sortie des énergies fossiles, les histoires de pertes et préjudices, de finance climatique et faire un petit peu d’anglais...
Een CO2-reductie met 55 procent tegen 2030 is nog veraf, volgens de jongste cijfers. Maar wie de energietransitie kostenefficiënt wil houden, moet ambitieuzer zijn.
L'Agence européenne de l'environnement (AEE) juge "difficile" pour les 27 de respecter les ambitions environnementales de l'Union européenne d'ici 2030, notamment en ce qui concerne la consommation d'énergie et l'agriculture biologique, dans un rapport publié lundi."D'après l'analyse de l'AEE, l'UE pourrait ne pas atteindre la majorité de ses objectifs à l'horizon 2030", a résumé dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
Un accord sur une 'transition' hors des énergies fossiles a été trouvé ce 13 décembre entre plus de 200 États qui...
La conférence des Nations unies sur le climat de Dubaï a été décrite comme la COP qui marque le début de la fin pour les énergies fossiles. Ces combustibles sont responsables d’environ 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Une "explosion" de procédures de sociétés pétrolières demandant des milliards de dollars d'indemnisation bloque l'action des Etats pour le climat, avertit le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'Homme et l'environnement.
Au lendemain de l’accord trouvé par la COP28 à Dubaï, le groupe bancaire, l’un des principaux en Europe, annonce ce jeudi 14 décembre qu’il ne financera plus de nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles.
Malgré les cris de triomphe qu’aura provoqué la publication de sa déclaration finale, la COP 28, qui vient de s’achever, n’aura rien décidé de sérieux. Les 200 délégations, réunies autour de 100 000 participants, n’auront réussi à s’entendre que : 1/ Sur la création d’un petit fond pour compenser une toute petite partie des dommages bientôt causés par les désastres climatiques ; 2/ Sur le déploiement, déjà décidé par ailleurs, et encore très insuffisant, d’énergies renouvelables ; 3/ Sur la mention timide de l’énergie nucléaire comme une partie des solutions ; et, 4/ Sur la nécessité théorique de se diriger vers l’élimination progressive de l’usage des énergies fossiles. On considère ainsi comme un grand triomphe une prise de conscience qui aurait dû avoir lieu il y a 40 ans au moins.
Les occasions de se réjouir sont rares. Alors, ne boudons pas celle-ci. Hier, après deux semaines de réunions et une dernière nuit d’intenses négociations, près de 200 pays se sont mis d’accord sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. C’est la toute première fois, dans le cadre du processus des Nations unies sur les changements climatiques, que les États reconnaissent collectivement la nécessité de renoncer au pétrole, au gaz et au charbon, dont la combustion représente l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
John Kerry a attendu la fin de la COP28, mercredi, pour le dire : l'émissaire américain a bien cru, dans les dernières 48 heures, que la conférence de Dubaï se dirigeait vers un fiasco.La raison ? Il n'a pas nommé de pays mais on devine dans son récit les contours de l'Arabie saoudite, du Koweït et, plus généralement, des Etats pétroliers du groupe arabe.
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
Voici les réactions à l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un accord de compromis global appelant notamment pour la première fois à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.L'accord a été salué par la présidence émiratie de la conférence, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et les Pays-Bas, les pays arabes et dans une moindre mesure l'Australie.L'ONU et les Samoa, qui s'exprimait au nom des petites îles, ont été plus mesurées, appelant à aller plus loin dans la transition énergétique.
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d'accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Les pays du monde entier ont approuvé, ce mercredi 13 décembre lors de la COP28 de Dubaï, un accord mentionnant une «transition hors des énergies fossiles». Mais l’analyse du texte est très hétérogène en fonction des pays.
Que retenir de la COP28 ? Outre l'appel à abandonner les énergies fossiles, le sommet de Dubaï a permis d'avancer sur les pertes et dommages, la prise en compte de l'agriculture ou encore les énergies renouvelables. Il a en revanche échoué à avancer sur les financements, l'adaptation ou encore les marchés carbone.
Tôt ce mercredi 12 décembre, la présidence émiratie a livré une nouvelle proposition de texte moins catastrophique que la précédente mais toujours problématique sur les technologies de capture de C02.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne particulièrement avec votre programme. Cette semaine, analyse de la position délicate du pays hôte du sommet sur le climat et de ses voisins, dont l’économie repose sur l’exportation d’hydrocarbures.
Les pays du monde entier se réunissent mercredi à Dubaï à la COP28 pour débattre et éventuellement approuver un compromis qualifié d'historique par des Européens pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.Le texte issu de douloureuses négociations a été adopté par consensus à Dubaï, aucune voix ne s'élevant parmi les quelque 200 nations représentées en séance plénière avant le coup de maillet entérinant son adoption.
New path to transition away from fossil fuels marred by lack of finance and loopholes COP28 in Dubai sends an important signal on the end of fossil fuels but leaves more questions than answers on how to ensure a fair and funded transition that is based on science and equity
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et c’est l’heure du bilan. La présidence de la COP a annoncé un accord historique, mentionnant les énergies fossiles. La presse française s’est immédiatement emparée de la nouvelle en en faisant un gros titre, reprenant mot pour mot la communication de la présidence de la COP28. Mais le diable se cache dans les détails. Et ici, il y a beaucoup de détails. S’il est facile de déclarer “que les COP ne servent à rien”, la réalité est bien plus complexe et d’innombrables sujets y sont abordés, sujets qui n’avanceraient jamais autant sans ces COP. Où en sommes-nous depuis la COP27 ? Avons-nous encore une chance de maintenir un réchauffement mondial à +1.5°C depuis le début de l’ère industrielle ?
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé mercredi à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
Après trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, réunis à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele a réagi après l'adoption de l'accord final de la Cop 28.
Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis, déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.
La présidence émiratie de la COP28 a présenté mercredi un nouveau projet d'accord qui devra être approuvé par près de 200 pays par consensus. Le texte appelle à "transitionner hors des énergies fossiles", "en accélérant l'action dans cette décennie cruciale" dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Cependant, il ne parle plus de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, comme le réclamaient plus d'une centaine de pays.
Suffisamment ambigu pour satisfaire tout le monde, l’accord adopté mercredi à Dubaï sur la «transition hors des énergies fossiles» est le résultat de la diplomatie hors pair du président émirati de la COP 28. En réalité, tout reste à faire.
Après près de trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
En première ligne contre le changement climatique, les représentants des îles pays n’étaient pas présentes lors de l’adoption du texte final voté au sommet onusien, qu’ils jugent insuffisant.
Décarboner l'industrie française pour la rendre moins émettrice de gaz à effet de serre et préserver le climat engendrera "entre 50 et 70 milliards d'euros" d'investissements et surcoûts pour les entreprises en sept ans, a indiqué mercredi le ministère de l'Industrie.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
« Accord historique ». C'est ainsi qu'est présenté le texte de décision de la COP28 validé ce mercredi 13 décembre, reprenant le qualificatif de la Présidence émiratie de la COP sans recul et distance critique. Si l'appel à une « transition hors des énergies fossiles » est évidemment un résultat positif, il comporte de nombreuses faiblesses qui en limite la portée. Explications.
À 12 ans, la jeune indienne Licypriya Kangujam est montée sur scène lors d’une cession de négociations des Nations unies pour demander la sortie des énergies fossiles, alors que l’accord préliminaire de la Cop 28 ne le stipule pas à ce stade.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï, le dernier projet d'accord mis sur la table étant jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les négociations de la COP28 se sont poursuivies tard dans la nuit de mardi autour du compromis proposé par le président émirati, très largement rejeté par les pays pour son manque d'ambition sur la sortie des énergies fossiles.Aux premières heures du dernier jour théorique de la 28e climatique Conférence des Nations unies à Dubaï, les pays occidentaux, des Etats insulaires ainsi que des pays africains et latino-américains ont réitéré leur opposition au texte lors d'une réunion à huis clos, selon des négociateurs joints par l'AFP.
La COP28, dont la clôture était prévue pour mardi, semble prolonger ses débats alors qu’un consensus sur les énergies fossiles demeure hors de portée à Dubaï. Le dernier projet d’accord présenté est largement critiqué pour son manque d’ambition face à la crise climatique, suscitant des désaccords entre les pays pétroliers, dirigés par l’Arabie saoudite, et des nations telles que les États européens, les États-Unis, et les îles du Pacifique.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
La centaine de pays en faveur d'une sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne et de nombreux pays insulaires, négocient à Dubaï, au dernier jour de la COP28, pour arracher un accord face à l'opposition de l'Opep et de l'Arabie saoudite, mais rien n'indique que les Emirats trouveront un compromis mardi.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le prévoyaient.
Des responsables arabes ont critiqué mardi avec force la proposition de sortie progressive des énergies fossiles discutée à la COP28, lors d'une conférence sur la coopération régionale dans le domaine du pétrole à Doha.Au dernier jour théorique de la 28e conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, un bras de fer est engagé entre pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne (UE), et le bloc mené par l'Arabie saoudite qui s'y oppose.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
Quelle sera la bonne formule permettant un accord sur les énergies fossiles? Au dernier jour prévu de la COP28 à Dubaï, les négociateurs défendent mardi leurs "lignes rouges" mais signalent aussi les compromis qu'ils sont prêts à faire pour éviter un échec.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le craignaient.
La nuit est tombée mardi à Dubaï avec l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus sur les énergies fossiles, défendues ardemment par l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole.Selon une source proche de la présidence de la COP28, un nouveau texte pourrait être publié dès mardi soir. Mais les délégués des pays restent très prudents tant que l'ONU n'aura pas publié officiellement de nouveau texte, les négociations continuant de nuit à Dubaï.
Dans la dernière ligne droite des négociations au sommet climat de l’ONU, les pays du Golfe ainsi que le groupe africain, défenseurs des énergies fossiles, se sont montrés inflexibles. L’espoir d’arracher un compromis sur la sortie du gaz,
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mercredi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mardi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.Depuis 24 heures, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'évertue à sauver une COP qu'il avait annoncée comme "historique" et capable de sauver l'accord de Paris sur le climat et son objectif de limiter l'élévation de la température mondiale à 1,5°C.
Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin. Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé pour sa part les négociateurs à assurer la sortie de "toutes les énergies fossiles".
Dans le cadre des négociations de l'ONU sur le climat, les Etats-Unis appellent à l'élimination progressive des combustibles fossiles, mais leur statut de première puissance pétrolière mondiale remet en question leur crédibilité.Souvent considérés par les écologistes comme des mauvais élèves, en particulier sous les présidents républicains, les Etats-Unis ont surpris en soutenant les appels à mettre fin à l'extraction du pétrole, du gaz et du charbon, l'Arabie saoudite, grand exportateur de pétrole, s'opposant avec virulence à cette démarche.
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord en vue de la réduction de la place des énergies fossiles dans le monde, immédiatement rejeté par les pays qui attendent un appel clair à la "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon responsables du réchauffement planétaire. "Nous avons fait des progrès mais nous avons encore beaucoup à faire", a admis Sultan Al Jaber, reconnaissant implicitement que le texte serait encore amendé dans les prochaines heures, avant la fin supposée de la COP28 mardi.
Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudite semble de plus en plus isolée et que la Chine apparaît comme la clé de voûte d'un éventuel accord sur les énergies fossiles.Les métaphores sportives sont de mise lundi à Dubaï alors que la COP28 est censée se terminer mardi et que la dernière nuit a été courte pour tout le monde.
« La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes. »
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord qui laisse toute latitude aux pays pour choisir leur manière de réduire la pollution des énergies fossiles, sans objectif commun de sortie du pétrole, du gaz et du charbon, suscitant la réprobation de nombreux pays."La République des Iles Marshall n'est pas venue ici pour signer son arrêt de mort", a tonné son ministre des Ressources naturelles et chef de délégation, John Silk.
La fabrication et l'utilisation d’engrais de synthèse renforcent la dépendance de notre système agroalimentaire aux énergies fossiles.
Des militants ont fait une brève irruption dimanche dans le pavillon de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à la COP28, pour appeler à une sortie des énergies fossiles. Une poignée d'activistes sont arrivés lors d'un événement organisé au pavillon de l'Opep à Dubaï, où ils ont été invités à s'asseoir avant de s'exprimer durant quelques minutes.
L’Irak et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur opposition à une telle version, malgré la très lourde responsabilité du pétrole, du gaz et du charbon dans le dérèglement climatique.
L'Arabie saoudite a réclamé dimanche la prise en compte de ses "perspectives" et de ses "inquiétudes" dans les négociations climatiques de la COP28 où le royaume, premier exportateur de pétrole au monde, refuse un accord sur la sortie des énergies fossiles.Les 194 pays plus l'Union européenne impliqués dans les négociations à Dubaï doivent "traiter la réduction des émissions de gaz à effet de serre (...), accélérer le développement de toutes les technologies bas-carbone mais aussi prendre en compte nos perspectives et nos inquiétudes", a déclaré le représentant saoudien.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé dimanche que les engagements non contraignants annoncés au début de la COP28 par plus d'une centaine de pays et de compagnies pétrolières n'accompliraient d'ici 2030 que 30% de la réduction nécessaire des émissions liées à l'énergie pour parvenir à la neutralité carbone.L'AIE a analysé l'impact potentiel de deux engagements volontaires annoncés avec fanfare le 2 décembre:- celui de 130 pays (mais pas la Chine) à tripler les renouvelables et à améliorer l'efficacité énergétique d'ici 2030;
Si près du but, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, accentue la pression dimanche sur l'ensemble des pays négociant à Dubaï sur la fin des énergies fossiles, mais les pays exportateurs de pétrole, au premier rang desquels son voisin l'Arabie saoudite, restent à convaincre.
Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, Laurent Fabius a appelé à «trouver des formulations acceptables».
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
La ministre de la transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, s’est dite « stupéfaite » et « en colère », tandis que son homologue espagnole a dénoncé une « position répugnante ».
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Injecter des milliards de dollars dans les économies émergentes pour leur permettre de sortir des combustibles fossiles, tel est le principe des partenariats pour une transition énergétique juste (JETP). Mais ce qui a parfois été présenté comme une solution climatique majeure, n'est-il pas en réalité une illusion ?
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, selon son courrier consulté vendredi par l'AFP.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, dans un courrier consulté vendredi par l'AFP.
Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Cinq participants de la COP28 donnent leurs arguments quant à l'utilité des conférences sur le climat de l'ONU, issues de la déclaration de Rio de 1992, qui se résument ainsi : la planète serait dans un état encore pire sans les COP.- John Kerry, Monsieur climat américain -"Certains suggèrent ici et là que l'accord de Paris ne marche pas car nous sommes en retard et qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir. Au contraire, la preuve est claire : il marche, je me souviens qu'avant Paris (...) nous nous dirigions vers un réchauffement planétaire de 3,7 à 4°C...
Ce ne sera pas fossile. Sujet central de la 28ème conférence mondiale sur le climat, la sortie du gaz, du pétrole et du charbon est indispensable pour maintenir un climat vivable. Mais peu d’entre nous réalisons ce que cela implique réellement, s’inquiètent Maxime Kagtely et Juliette Janne, deux ingénieur·es passé·es de l’industrie pétrolière (Exxon Mobil) au conseil en décarbonation (RongYi Solutions).
Une "innovation intense", portée par une poignée de néo-constructeurs aéronautiques: l'aviation légère accélère pour relever le défi de sa décarbonation, même s'il reste encore des obstacles à franchir. "En ce moment, l'innovation est intense, surtout avec le décarboné", analyse Bruno Darboux, président du pôle Aerospace Valley, qui évoque une accélération de la filière "jamais vue auparavant".
Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.
Pour la première fois, l'accord final rédigé à l'issue d'une conférence sur le climat pourrait mentionner les énergies fossiles et leur rôle central dans le dérèglement climatique. Un "pas majeur", saluent experts du climat et ONG de défense de l'environnement. Mais cette avancée se heurte aux réticences de certains États et à des débats sémantiques.
Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Assez optimiste""C'est au coeur des négociations et je ne vois pas comment on peut atteindre un compromis qui n'inclurait pas des mots sur les fossiles", a dit à l'AFP le ministre danois du Développement et de la politique climatique, Dan Jørgensen.
L'Union européenne (UE) doit réduire de 90% ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, a appelé mercredi le ministre danois du Climat, dans un entretien accordé à l'agence nationale Ritzau, en marge de la COP28 à Dubaï."J'espère qu'avec notre annonce, nous pourrons inciter d'autres pays à atteindre des niveaux de réduction d'au moins 90%", a déclaré Lars Aagaard.En avril, les Vingt-Sept avaient entériné la décision de sabrer de 55%, par rapport à 1990, leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie". "Je veux que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles", a déclaré Wopke Hoekstra, qui vient d'arriver à Dubaï pour la dernière semaine de négociations. "Nous devons nous débarrasser des énergies fossiles".
Au moins des dizaines de milliards d'euros par an perdus pour la France: retarder encore la transition énergétique détruira une partie de la richesse économique du pays, chiffre un rapport de l'Ademe, qui souligne mercredi "l'urgence d'agir dès à présent pour préserver l'économie" face au réchauffement climatique.
Des achats publics à la réduction de la consommation d'énergie, voici les principales mesures du "plan de transformation écologique" de l'Etat, dont une copie a été consultée mercredi par l'AFP.L'objectif du plan est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat, mesurées à 10 millions de tonnes d'équivalent CO2 (Mteq CO2) en 2019, à 7,8 Mteq CO2 en 2027 et à 2 Mteq CO2 d'ici 2050.Commande publique
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la réduction des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'accord de Paris de 2015.
Au moins 2 456 représentants de l’industrie fossile ont été autorisés à participer au sommet mondial sur le climat à Dubaï, dévoile la coalition Kick Big Polluters Out (KBPO). C’est quatre fois plus que le précédent record. Le Français TotalEnergies a envoyé 12 représentant·es, selon notre décompte. Décryptage.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche de texte final à la COP28 publiée mardi laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
"Garder 1,5°C en vie": menacées de disparition par la montée des océans ou ravagées par les ouragans, les petites nations insulaires sont des personnages centraux à la COP28 dans la bataille pour obtenir la sortie des énergies fossiles.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Compromis""Notre objectif est clair: les renouvelables sont l'avenir, la fin de l'âge des énergies fossiles doit devenir tangible ici à la COP", a jugé l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche d'un texte final à la COP28, publiée mardi, laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
Dans un commentaire publié ce 30 novembre, le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol souligne « cinq mesures interdépendantes » à mettre en œuvre pour « maintenir la porte ouverte » à une trajectoire « 1,5 °C ». 5 mesures d'ici à 2030 L'AIE appelle, d'ici à 2030, à simultanément :
Le Sultan Al Jaber a suscité l'indignation après avoir remis en cause la véracité scientifique de l'effet positif sur le climat de la sortie des énergies fossiles.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
"Voici des sites majeurs d'émissions": invité à faire une présentation en salle plénière de la COP28 à Dubaï, l'ex vice-président américain Al Gore a pointé dimanche le bilan climatique des Emirats arabes unis, pays hôte, allant jusqu'à dénoncer l'empreinte carbone d'Adnoc, la compagnie pétrolière nationale dirigée par le président de la conférence, Sultan Al Jaber.
Un président de COP ne devrait pas dire ça. The Guardian vient de révéler une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber, président de la COP28, affirme que la sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ne repose pas sur des "données scientifiques". Une polémique de plus pour celui qui est également PDG d'une compagnie pétrolière. "Le masque tombe mais on le savait déjà. Le président de la COP28 et le président de l’Adnoc sont une seule et même personne", épingle le spécialiste Arnaud Gossement
Alors que plusieurs pays et ONG plaident pour que la fin de tous les combustibles fossiles soit inscrite dans l’accord final, les pays pétroliers misent sur les solutions de captage et de stockage de CO₂.
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Le débat fait rage autour de l'avenir des énergies fossiles, au deuxième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï. Le monde doit les réduire voire en sortir, propose une première version d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu par les négociateurs. Dans son discours, le président français Emmanuel Macron a notamment appelé les pays du G7 à mettre fin au charbon avant 2030.
Le monde doit réduire voire sortir des énergies fossiles, propose une première version publiée vendredi d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu puis adopté par les négociateurs de près de 200 pays pendant la COP28 de Dubaï.Les pays doivent préparer une "réduction/sortie des énergies fossiles", selon les termes de ce document préparé par le Royaume-Uni et Singapour, qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre.
Changer de COP. Alors que s’est ouverte, jeudi, la 28ème conférence des Nations Unies (COP28) sur le climat à Dubaï, une alter COP, organisée par le collectif Scientifiques en Rébellion, a installé ses quartiers à Bordeaux.
Cinq des plus gros transporteurs maritimes mondiaux ainsi que la France, la Corée du Sud et le Danemark, ont adopté une déclaration commune vendredi à la COP28 à Dubaï pour promouvoir l'adoption "d'un cadre réglementaire solide" d'ici 2027 favorisant la transition écologique du secteur."Je veux saluer (...) le formidable accord qui a été trouvé par l'industrie maritime de nos pays il y a quelques instants et qui va permettre de réduire les émissions très fortement d'ici 2030", a salué le président français Emmanuel Macron dans un discours en séance plénière.
Le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane, a annoncé vendredi la création d'un fonds privé en partenariat avec le géant de la gestion d'actifs BlackRock, dédié aux "solutions" face au changement climatique, au deuxième jour de la COP28.
C’est une fuite qui fait tache d’huile. Le 27 novembre dernier, le média britannique BBC et le Centre de reporting climatique (CCR) divulguaient des documents montrant que les Émirats arabes unis (EAU), pays hôte de la COP28 qui a débuté hier, se seraient entretenus avec une trentaine de pays, en amont du sommet, pour discuter d’accords sur les combustibles pétroliers et gaziers. Des producteurs de CO2 alors que l’enjeu même de cet évènement est de diminuer ses émissions dans l’atmosphère, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement et sur les populations.
C'est la base de la transition énergétique et climatique: utiliser plus efficacement l'énergie dont nous disposons. Et pourtant ce levier est encore trop négligé, estiment les experts, avant l'appel qui devrait être lancé samedi à la COP28 pour doubler le rythme des mesures d'"efficacité" d'ici 2030 de 2% à 4%. "Efficacité énergétique": de quoi s'agit-il ?
Cinq des plus gros transporteurs maritimes mondiaux ainsi que la France, la Corée du Sud et le Danemark, ont adopté une déclaration commune vendredi à la COP28 à Dubaï pour promouvoir l'adoption "d'un cadre réglementaire solide" d'ici 2027 favorisant la transition écologique du secteur."Je veux saluer (...) le formidable accord qui a été trouvé par l'industrie maritime de nos pays il y a quelques instants et qui va permettre de réduire les émissions très fortement d'ici 2030", a salué le président français Emmanuel Macron dans un discours en séance plénière.
Derrière les sourires de la photo de famille, sous le soleil de Dubaï, les désaccords sur le pétrole restent profonds: après des dizaines de discours de dirigeants mondiaux à la tribune de la COP28 vendredi, le succès d'un grand accord pour rompre la paralysie climatique semble loin d'être acquis.
La Banque mondiale, objet de vives critiques du monde en développement, jouera un rôle limité dans la gestion de l'argent destiné au fonds sur les dommages climatiques des pays vulnérables, mis en place à la COP28, a tenté de rassurer vendredi le président de l'institution, Ajay Banga."En réalité, la Banque ne joue pas de rôle dans l'allocation de l'argent", a expliqué M. Banga lors d'un événement en marge de la COP à Dubaï, "ce sera la tâche d'un conseil de gouvernance qui doit encore être créé et qui représentera les donateurs et les bénéficiaires".
Les infos qu’il ne fallait pas louper ce vendredi 1er décembre, alors que les dirigeants des pays ont pris la parole chacun leur tour à la tribune du sommet et que plusieurs sujets majeurs ont été mis sur la table.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?
La COP28 s'est ouverte en fanfare jeudi à Dubaï avec la concrétisation très attendue d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.La grande conférence internationale sur le climat a été inaugurée officiellement dans l'émirat pétrogazier, au moment où l'Organisation météorologique mondiale confirmait que l'année 2023 devrait être la plus chaude jamais enregistrée.
Les pays riches et des institutions internationales surestiment "largement" le montant de leurs contributions aux financements climatiques à destination des pays pauvres, a révélé une ONG dans une analyse publiée jeudi, constatant un manque de plus de 340 milliards de dollars par rapport à leurs engagements.
Les Emirats ont vu les choses en grand: le petit pays pétrolier du Golfe a dépensé sans compter pour accueillir à partir de jeudi la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique, censée inciter les pays à passer la vitesse supérieure sur la transition énergétique.Aux portes du désert, à Dubaï, le site de l'Exposition universelle de 2020 devient pour deux semaines le coeur battant de la diplomatie climatique, les Emirats et l'ONU espérant une COP aussi historique que celle de Paris en 2015.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Les Emirats ont vu les choses en grand: le petit pays pétrolier du Golfe a dépensé sans compter pour accueillir à partir de jeudi la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique, censée inciter les pays à passer la vitesse supérieure sur la transition énergétique.Aux portes du désert, à Dubaï, le site de l'Exposition universelle de 2020 devient pour deux semaines le coeur battant de la diplomatie climatique, les Emirats et l'ONU espérant une COP aussi historique que celle de Paris en 2015.
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï (30 novembre - 12 décembre), les alertes pesant sur les engagements internationaux liés au climat se multiplient.
La COP28 s'est ouverte officiellement à Dubaï, coup d'envoi de deux semaines de négociations ardues sur le climat et la transition énergétique, avec une première décision cruciale attendue dès jeudi pour mettre en oeuvre un fonds pour compenser les pertes et dommages dans les pays vulnérables.
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
La COP28 s'est ouverte jeudi à Dubaï sur des appels de ses organisateurs à ne plus éluder le débat sur les énergies fossiles, en attendant une première décision cruciale pour concrétiser un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables."Ces deux prochaines semaines ne seront pas faciles", a prévenu le président de la COP28, Sultan Al Jaber, en ouvrant la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique lors d'une cérémonie devant les délégués de près de 200 pays.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'est défendu mercredi d'avoir voulu user de sa position de président de la conférence de l'ONU sur le climat pour promouvoir des projets pétroliers et énergétiques des Emirats dans plusieurs pays, comme des documents révélés cette semaine l'ont évoqué.
L'insuffisance des investissements dans les pays en développement met en péril les efforts de réduction du réchauffement climatique, a déclaré mercredi un groupe d'experts économiques de l'ONU, appelant la COP28 à promouvoir un "changement radical".
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
C’est un paradoxe qui n’en finit pas d’étonner : plus les catastrophes liées aux dérèglements du climat se multiplient et gagnent en gravité, plus les compagnies productrices d’énergies fossiles (et les États auxquels celles-ci sont souvent adossées) mobilisent leurs colossaux moyens pour convaincre les populations qu’il faut encore les exploiter davantage. Argument avancé : c’est grâce à la richesse générée par ces ressources que l’on fera émerger les solutions technologiques qui régleront à elles seules le problème des émissions de gaz à effet de serre.
L'insuffisance des investissements dans les pays en développement met en péril les efforts de réduction du réchauffement climatique, a déclaré mercredi un groupe d'experts économiques de l'ONU, appelant la COP28 à promouvoir un "changement radical".
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
L'Arabie saoudite cherche à "stimuler artificiellement la demande en pétrole" alors même qu'en public le royaume soutient une transition vers l'abandon des énergies fossiles, affirme un rapport quelques jours avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï. Le rapport a été publié lundi par la chaîne de télévision britannique Channel 4 et le Center for Climate Reporting, une ONG de journalisme d'investigation spécialisée dans le changement climatique.
De la prise de conscience à la multiplication des alertes, voici dix grandes dates de la mobilisation internationale sur le climat, à l'occasion de la COP28 qui démarre jeudi à Dubaï.- 1988: création du Giec -Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le Giec, voit le jour sous l'égide de l'ONU. Ce groupe d'experts bénévoles est chargé d'analyser le changement climatique et de fournir des bases pour les négociations lors de conférences sur le climat.- 1992: sommet de la Terre à Rio -
La Commission européenne a proposé mardi une liste de 166 projets transfrontaliers d'infrastructures énergétiques nécessaires pour le développement des énergies renouvelables qui seront éligibles à un soutien financier de l'UE et à des procédures d'autorisation simplifiées.Plus de la moitié des projets (85) concernent le transport d'électricité, notamment pour connecter des parcs éoliens en mer ou bâtir des réseaux intelligents qui permettront d'ajuster les flux d'électricité en temps réel. Ils devraient être mis en service entre 2027 et 2030.
Le changement climatique est responsable de la perte de milliers de milliards de dollars chaque année pour les économies mondiales, les pays les moins développés subissant l'immense majorité du fardeau, relève mardi une étude, quelques jours avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï.Selon cette étude conduite par l'université du Delaware, rien que sur 2022, à l'échelle mondiale, le changement climatique a entraîné une perte de 6,3% du PIB pondéré en fonction de la population.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Chef d’orchestre de la conférence de l’ONU qui s’ouvre jeudi et PDG de la compagnie pétrolière nationale émiratie, Sultan al-Jaber est accusé d’avoir utilisé des discussions climatiques pour faire prospérer les affaires de sa société.
La COP28, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera la 28e édition du grand rendez-vous international annuel sur le climat sous l'égide de l'ONU. Explications sur ses origines, son fonctionnement et ce qu'il faut en attendre.- Qu'est-ce que ça veut dire?COP signifie conférences des parties ("conference of the parties" en anglais). Elle réunit les 198 "parties", c'est-à-dire les 197 Etats et l'Union européenne signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
A cinq jours de l'ouverture de la COP28 à Dubaï, son président, l'Emirati Sultan Al Jaber, a défendu samedi dans un entretien à l'AFP la présence massive des industriels et des entreprises lors cette nouvelle conférence sur le climat, martelant que le secteur privé était indispensable au ralentissement des émissions de gaz à effet de serre.
Un accord a été trouvé mercredi au Comité de concertation (Codeco) sur le Plan National Énergie Climat (PNEC), annonce en soirée le cabinet du ministre bruxellois de l'Environnement, Alain Maron, actuel président de la Commission nationale climat (CNC).
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Les pays du G20 ont accordé en 2022 un niveau record de subventions aux combustibles fossiles, plus de deux fois plus qu'en 2021, souligne mardi un rapport de BloombergNEF (BNEF) publié à dix jours de l'ouverture de la COP28.Dans un contexte de flambée des prix de l'énergie, les gouvernements et les compagnies publiques de ces 19 États ont plus que doublé l'an dernier le soutien aux fossiles, à près de 1.300 milliards de dollars (le G20 compte 19 États ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine; l'étude concerne seulement les 19 pays).
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Les 1% les plus riches de la planète émettent autant de de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre, soit environ cinq milliards de personnes, selon un rapport de l'Oxfam publié dimanche.Si la lutte contre le changement climatique est un défi commun, certains en sont plus responsables que d'autres et les politiques gouvernementales doivent être adaptées en conséquence, a déclaré à l'AFP Max Lawson, coauteur du rapport publié par l'ONG de lutte contre la pauvreté.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
1240 étudiants français venant de plusieurs universités et de grandes écoles ont écrit une lettre ouverte où ils expliquent ne plus vouloir travailler pour BNP Paribas tant que la banque financera le développement des énergies fossiles.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Un nouveau record de chaleur a été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L'Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d'une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.
L'UE a trouvé mercredi un accord pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.
La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l'AFP le ministère français de la Transition énergétique."La France est à l'origine de cette proposition" poussée par cinq pays - Royaume-Uni, Etats-Unis, Suède, Corée du Sud et les Emirats arabes unis, pays hôte de la conférence climatique de l'ONU, a indiqué le cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher.
Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
COP ou pas COP, notre mutation énergétique n'aura pas lieu...
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie va se maintenir autour de 22% à 24% d'ici 2050 quel que soit le scénario et l'effort mondial pour enrayer le réchauffement climatique, estime le géant pétrogazier TotalEnergies, dans un rapport divulgué mardi.
L'Union européenne et ses membres préparent une "contribution financière substantielle" au fonds "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables, ont annoncé lundi le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber.Mettre en oeuvre ce fonds, dont le principe avait été adopté à la COP27, et l'abonder en argent frais des pays riches, est un des principaux objectifs de la 28e conférence climat des Nations unies (30 novembre - 12 décembre) à Dubaï.
Le géant du BTP et des concessions Vinci souhaite se développer dans le domaine du transport de l'énergie renouvelable à haute tension, un secteur au potentiel "gigantesque", et demande que de nouvelles méthodes de financement incluant le privé, sur le modèle des concessions, soient mises en oeuvre."La transition énergétique est très claire (...) et aussi bien la production d'énergie verte que les lignes de transport d'énergie, c'est quelque chose de colossal, c'est un tsunami", a déclaré lundi Xavier Huillard, président du groupe Vinci, devant la presse.
L'Union européenne et ses membres préparent une "contribution financière substantielle" au fonds "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables, ont annoncé lundi le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber. Mettre en oeuvre ce fonds, dont le principe avait été adopté à la COP27, et l'abonder en argent frais des pays riches, est des principaux objectifs de la 28e conférence climat des Nations unies (30 novembre - 12 décembre) à Dubaï.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Construire et financer de nouvelles centrales électriques au charbon est "irresponsable", a estimé vendredi à Singapour l'émissaire américain sur le climat, John Kerry, désignant la "cupidité" comme le principal obstacle à l'action climatique.M. Kerry a également salué les récentes discussions avec la Chine sur le climat et a jugé "absolument critiques" les prochaines négociations lors de la COP28 de Dubaï.
McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP.
Un rapport des Nations unies et de différents organismes de recherche démontre à quel point les projets des principaux pays producteurs de charbon, de pétrole et de gaz sont en décalage avec les scénarios permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Des chercheurs et des scientifiques internationaux ont appelé mercredi à mieux financer la recherche polaire face à l'érosion accélérée des glaciers et des pôles, au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris.Organisé par l'Elysée dans la lignée d'autres sommets sous la bannière "One Planet" ces dernières années, le rassemblement vise à partager les constats et les projections de la communauté scientifique sur la fonte des glaces, et proposer des recommandations aux gouvernements pour une meilleure protection des régions glaciaires et polaires.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Une évaluation menée par la Global Alliance for the Future of Food chiffre pour la première fois la forte dépendance des systèmes alimentaires aux combustibles fossiles.
Dear COP 28 President-Designate Sultan Ahmed Al-Jaber, This year, world leaders gathering in the UAE to take stock of their climate commitments will for the first time engage in official programming focused on health. We, the signatories of this letter, support your leadership in bringing health front and center at COP28.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.
Plus de 46 millions de professionnels de santé ont écrit une lettre au président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et rappellent le danger des énergies fossiles pour la santé humaine.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
Sultan Al Jaber dit tomber des nues quand il entend des écologistes l'accuser de duplicité sur le climat.En public, la parole de cet homme de haute taille âgé de 50 ans, qui cumule les fonctions de patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, de ministre de l'Industrie et des Technologies avancées des Emirats arabes unis, d'émissaire pour le climat et de président de la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28) en novembre à Dubaï, est prudente, presque monotone.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
À quelques semaines de la COP28 (30 novembre - 12 décembre 2023), l'Irena appelle, dans un nouveau rapport (accessible en bas de cet article), à tripler les capacités électriques renouvelables installées dans le monde d'ici à 2030.
La COP28, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera la 28e édition du grand rendez-vous international sur le climat qui se tient normalement chaque année sous l'égide de l'ONU. Explications sur ses origines, son fonctionnement et ce qu'il faut en attendre.- Qu'est-ce que ça veut dire?COP signifie conférences des parties ("conference of the parties" en anglais). Elle réunit les 198 "parties", c'est-à-dire les 197 Etats et l'Union européenne signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
Les industriels européens du plastique (hors pneumatiques et textiles) vont fortement intensifier le recyclage, qui devrait représenter 43% de leur production totale en 2050 contre 9% actuellement, afin de réduire leurs émissions de CO2, ont-ils indiqué jeudi.
Si le projet Eacop/Tilenga mené par Total en Ouganda et en Tanzanie fait régulièrement la Une, la major est en réalité impliquée dans de nombreux projets climaticides. L'ONG Greenpeace a recensé 33 bombes climatiques, des projets super-émetteurs à plus d'un milliard de tonnes de CO2, qui vont sérieusement mettre en péril l'objectif 1,5°C.
À travers le monde, TotalÉnergies est impliquée dans trente-trois projets super-émetteurs, qui risquent de « faire exploser le climat ». Tel est le résultat d’un rapport publié par Greenpeace, le 25 octobre, intitulé « Les bombes climatiques de TotalÉnergies, la forêt derrière l’arbre Eacop », qui liste les projets fossiles auxquels la major participe.
La major française TotalEnergies participe à 33 projets de gaz et de pétrole "super-émetteurs" en gaz à effet de serre, accuse mercredi l'ONG Greenpeace dans une étude visant à démontrer une "logique d'expansion fossile" en contradiction avec les objectifs climatiques.
Malgré le bond "phénoménal" des énergies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux destinés à contenir le réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique de la COP28.
Malgré l'essor des technologies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux de limitation du réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique COP28.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
L'Agence internationale de l'énergie met en garde, dans son rapport annuel publié mardi, contre la soif d'énergies fossiles qui empêche de respecter l'objectif climatique le plus ambitieux de l’Accord de Paris de 2015.
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
En matière d’action climatique, les signes de rétropédalage se multiplient. L’hebdomadaire The Economist évoque un « anti-climate backlash »(1). L’expression est lourde de sens. Depuis la parution du livre de Susan Faludi Backlash, le terme désigne tout retour en arrière en matière de conquête de nouveaux droits. La transition bas carbone est-elle menacée par cette multiplication des rétropédalages. Et surtout, comment y faire face ? Comme si le doute s’installait
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Pays du Nord et du Sud peinent toujours à se mettre d'accord sur les modalités d'établissement d'un fonds pour les "pertes et dommages" climatiques, à quelques semaine de la COP28, dont le président a estimé vendredi qu'une absence de progrès sur cette question ne serait "pas acceptable".Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Pendant longtemps, les véhicules les plus polluants appartenaient aux ménages les plus modestes. Une époque révolue, selon le mouvement britannique Possible. Dans une étude publiée le 16 octobre, l’organisation écologiste constate que les émissions moyennes de CO₂ des véhicules récents ne diminuent plus au Royaume-Uni et à Londres.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles et à l'origine du réchauffement de la planète, devraient augmenter d'environ 1% pour atteindre un nouveau record en 2023, ont annoncé mardi des scientifiques dans une étude préliminaire.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. À condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. A condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
Le président de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP28, a appelé dimanche les gouvernements à renoncer à leurs "fantasmes", comme l’abandon précipité des infrastructures énergétiques existantes pour atteindre les objectifs en matière de climat.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche État du Golfe.
Les émissions de gaz à effet de serre de la production électrique mondiale sont restées quasiment inchangées au premier semestre 2023, ce qui pourrait signifier que le pic des émissions du secteur électrique est "proche", affirme le think tank Ember publié jeudi.Au premier semestre, les émissions de CO2 générées par la production électrique ont augmenté de seulement 0,2% (soit +12 millions de tonnes de CO2) comparé à la même période en 2022, selon ce rapport.
Dix-sept pays de l'Union européenne ont des ambitions en termes d'installations d'énergie éolienne bien en deçà des objectifs de l'accord de Paris, a indiqué jeudi l'organisation environnementale WWF dans son dernier rapport sur l'énergie éolienne au sein de l'UE. La Belgique, pour sa part, dévoile des ambitions plus élevées que la trajectoire prévue dans l'accord de Paris.
A huit semaines de la COP28 sur le climat à Dubaï, les pays du monde ont encore des "vues divergentes" sur les moyens d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris de 2015, même s'ils s'accordent sur la nécessité de faire plus, constate l'ONU mercredi.
Le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, a estimé lundi que l'industrie pétrolière était "au coeur de la solution" pour lutter contre le réchauffement climatique, appelant les représentants du secteur à "faire taire les sceptiques"."Pendant trop longtemps cette industrie a été vue comme faisant partie du problème, n'agissant pas assez, bloquant même dans certains cas le progrès", a déclaré le patron d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) Sultan al-Jaber, lors d'une conférence sur l'énergie dans la capitale des Emirats.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
La COP29 sur le climat, qui doit théoriquement se tenir l'an prochain dans un pays d'Europe de l'Est, aura lieu en Allemagne si ces derniers ne parviennent pas à se mettre d'accord, a souligné lundi l'ONU-Climat.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, TotalÉnergies s’apprête à lancer le projet gazier Papua LNG. Peter Bosip, activiste papouasien, s’est rendu en France pour encourager les banques à ne pas le financer.
L'AIE alerte contre un retard dans les ambitions climatiques qui pousserait le monde à recourir massivement aux technologies de captage de CO2.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi sa volonté de tripler le nombre de pompes à chaleur produites sur le sol français d'ici 2027, à un million d'unités par an, dans le cadre de la planification écologique du gouvernement pour réduire les émissions de CO2 du pays.1 Qu'est-ce qu'une pompe à chaleur ?
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
L'ancienne cheffe de l'ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d'énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.Lors d'une conférence "Climate Changes Everything", en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu'elle "perdait patience" avec l'industrie des énergies fossiles responsable d'une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
L'humanité qui rechigne à se désintoxiquer des énergies fossiles a "ouvert les portes de l'enfer", a dénoncé mardi le secrétaire général de l'ONU lors d'un sommet sur l'ambition climatique en l'absence remarquée des Etats-Unis et de la Chine.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti mercredi que l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles avait "ouvert les portes de l'enfer", en lançant un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, sans la Chine ni les Etats-Unis. Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" cette année, alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné qu'il n'était pas trop tard "pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C".
Pour la première fois, un sommet dédié à l'action climatique des villes et gouvernements locaux sera organisé dans le cadre officiel des négociations internationales sur le climat, a annoncé mardi le président de la COP28, Sultan Al Jaber, en soulignant leur rôle crucial dans la réussite des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Dimanche 17 septembre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de New York pour réclamer davantage d’actions de la part du gouvernement étasunien pour lutter contre le réchauffement climatique. À l’appel de 700 organisations et groupes d’activistes, les manifestants exigeaient notamment l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles, brandissant de nombreuses pancartes comme « Biden, met fin aux énergies fossiles », « Les énergies fossiles nous tuent » ou encore « Je n’ai pas voté pour les incendies et les inondations ».
Il est devenu le "héros inattendu" du combat climatique: Fatih Birol, directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), porte dans toutes les grandes arènes mondiales la cause de la sortie du pétrole et de l'essor des énergies propres en faveur du plus grand nombre.
Des marches pour sortir des énergies fossiles étaient organisées dans 700 points du globe ce week-end pour remobiliser sur la lutte contre le changement climatique. La plus attendue avait lieu dimanche dans les rues de New York. Ses milliers de participants avaient placé en tête de cortège leur banderole rappelant Joe Biden à ses promesses climatiques. À un an des élections présidentielles, les États-Unis défendent leur modèle fossile en s’appuyant sur les États qui mènent une croisade anti-ESG.
La Californie a engagé vendredi des poursuites contre cinq des plus grosses compagnies pétrolières du monde, au motif qu'elles auraient causé des millions de dollars de dégâts et trompé l'opinion en minimisant les risques pour le climat dus aux énergies fossiles, a rapporté le New York Times.
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point d’orgue : la grande marche prévue à New York, à quatre jours d’un Sommet sur l’ambition climatique à l’ONU.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
Une rencontre entre le climatologue Jean Jouzel et le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a viré au dialogue de sourds. Entre l’urgence à agir et les intérêts des majors du pétrole, neuf responsables du Parti socialiste, dont Olivier Faure, Johanna Rolland et Boris Vallaud, appellent, dans une tribune au « Monde », l’Etat à prendre parti en sortant de l’inaction.
Quelle quantité d'énergies renouvelables, quelle sobriété... Une centaine de propositions pour nourrir la stratégie énergie-climat de la France ont été remises mardi au gouvernement par des groupes de travail qui ont réuni depuis mai élus et acteurs de tous horizons.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d'ici 2025 et faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" pour affronter la crise climatique, selon un rapport sous l'égide de l'ONU Climat qui sera au coeur de la COP28 de Dubaï dans trois mois.
Les grandes sociétés pétro-gazières mondiales sont loin de consentir aux efforts nécessaires pour limiter le réchauffement planétaire, et ont parfois fait reculer leurs engagements, estime jeudi un rapport de Carbon Tracker, qui note toutefois mieux les groupes européens."Les progrès des sociétés pétrolières et gazières pour renforcer leurs engagements en matière d'émissions sont au point mort, la plupart restant dans la même fourchette que l'année dernière", souligne le centre de réflexion Carbon Tracker, dans un communiqué.
Les déclarations des membres du G20 sur la lutte contre le réchauffement climatique sont "tristement inadaptées" à l'urgence de la situation, a déploré mercredi dans un entretien à l'AFP le chef de l'ONU Climat, avant leur sommet ce week-end en Inde.
Le premier Sommet africain sur le climat s'est achevé mercredi avec l'adoption d'une "Déclaration de Nairobi", destinée à concrétiser le potentiel du continent pour une croissance verte, a annoncé William Ruto, le président du Kenya qui a accueilli cette réunion."Cette déclaration servira de base à la position commune de l'Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu'à la COP28 et au-delà", affirment les signataires de ce texte, consulté par l'AFP.
Alors que 2023 bat tous les records de chaleur, l’abandon des énergies fossiles ne peut plus être mis sous le tapis. Charge à Emmanuel Macron de troquer la communication pour une réelle volonté politique face à ses homologues du G20.
Du 4 au 6 septembre, le premier sommet africain pour le climat se tient à Nairobi, au Kenya. Une vingtaine de chefs d’État ou de gouvernement africains et près de 20 000 membres de délégations du monde entier sont réunis.
Les décideurs africains donnent lundi au Kenya le coup d'envoi d'un sommet historique sur le climat visant à faire du continent une puissance émergente en matière d'énergies renouvelables et à appeler à une aide financière internationale pour révéler son potentiel.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
À l’université d’été du Medef, le climatologue a appelé à stopper l’investissement dans les énergies fossiles. « Il y a la vie réelle » lui a répondu Patrick Pouyanné.
Révélation alarmante : des chercheurs estiment que si le réchauffement climatique atteint 2 °C d’ici 2100, les industries gazière et pétrolière seront responsables du décès d’environ 1 milliard de personnes issues des communautés les plus vulnérables. Cela équivaudrait à des homicides involontaires par les populations les plus riches, contrôlant ces industries. En effet, malgré les avertissements concernant leur impact sur l’environnement, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ne cessent d’augmenter pour des raisons économiques et géopolitiques.
Des experts de l'ONU ont interpellé, dans un courrier rendu public samedi, le géant pétrolier saoudien Aramco au sujet des conséquences de son activité sur le réchauffement climatique. Ces lettres, publiées sur Internet deux mois après leur envoi, affirment que des experts des Nations Unies ont reçu des informations "concernant les activités commerciales de Saudi Aramco (...) qui ont des conséquences négatives en matière de protection des droits de l'homme dans le contexte du changement climatique".
Presque au moment où l'Equateur annonçait cette semaine qu'il allait arrêter la production pétrolière dans un gisement emblématique en Amazonie, le Brésil vantait des investissements massifs dans les hydrocarbures, prévoyant l'exploration de pétrole près de l'embouchure de l'Amazone.Un paradoxe pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui se présente volontiers en champion de la lutte contre le changement climatique, mais est épinglé pour sa réticence à abandonner les énergies fossiles.
Le responsable du colossal fonds souverain de la Norvège a jugé mercredi qu'il serait "assez difficile" de faire retomber l'inflation mondiale en raison de tenaces pressions haussières telles que le changement climatique."Ce que l'on pense de l'inflation mondiale, c'est qu'il peut être assez difficile de la faire baisser", a expliqué Nicolai Tangen lors de la présentation des résultats semestriels du fonds, le plus gros au monde avec 15.299 milliards de couronnes (1.332 milliards d'euros) d'actifs fin juin.
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi investir 1,2 milliard de dollars dans deux projets de captage de CO2 directement dans l'atmosphère, "le plus gros investissement" jamais réalisé dans cette technologie, qui vise à lutter contre le réchauffement climatique mais reste décriée par certains experts. "Réduire nos émissions seul ne renversera pas les conséquences grandissantes du changement climatique; nous avons aussi besoin de retirer le CO2 que nous avons déjà émis dans l'atmosphère", a déclaré dans un communiqué Jennifer Granholm, la ministre américaine de l'Energie.
Bahreïn a enregistré la plus forte consommation d'électricité "de son histoire" avec des records de chaleur de 46 degrés Celsius prévus vendredi, selon les autorités.La région du Golfe, déjà l'une des plus chaude du monde, n'échappe pas à la vague chaleur mondiale, en partie liée au changement climatique selon les experts, Bahreïn et ses un million et demi d'habitants subissant des températures et une humidité particulièrement fortes.
La Chine a fermement démenti mercredi avoir entravé les discussions sur le climat entre les ministres de l'Environnement du G20 la semaine dernière, déclarant qu'il était "regrettable" qu'ils ne soient pas parvenus à un accord.Réunis en Inde à Madras, les ministres, dont les pays représentent à eux seuls plus de 80% des émissions de CO2 de la planète, ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un plafonnement de ces émissions d'ici 2025.
Global coal consumption climbed to a new all-time high in 2022 and will stay near that record level this year as strong growth in Asia for both power generation and industrial applications outpaces declines in the United States and Europe, according to the IEA’s latest market update.
[Mis à jour le 27 juillet] Nouveau rebondissement dans l’affaire qui oppose TotalEnergies à une coalition d’ONG et de collectivités, dont Paris et New York, pour inaction climatique, dans le cadre de la loi sur le devoir de vigilance. Un conflit d'intérêts avéré concernant les liens familiaux du juge avec l’un des cadres de l’entreprise pétrolière a été révélé. Les avocats des plaignants annoncent faire appel de la décision.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Les ministres de l'Energie des pays du G20, réunis en Inde samedi, n'ont pas réussi à s'accorder sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).Leur déclaration finale publiée à la fin de la rencontre à Goa ne mentionne même pas le charbon, pourtant l'un des gros contributeurs au réchauffement climatique.Mais le charbon est aussi l'une des principales sources d'énergie de beaucoup d'économies en développement dont l'Inde, pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, deuxième économie mondiale.
Le nouveau plan de réduction des émissions des Émirats arabes unis, hôte des négociations climat de l'ONU en fin d'année, est jugé "insuffisant" par une analyse publiée jeudi, qui reproche à ce pays riche en pétrole de prévoir d'augmenter sa production.Les Emirats, qui accueilleront la COP28 du 30 novembre au 12 décembre, ont publié la semaine dernière une actualisation de leurs engagements climatiques au titre de l'accord de Paris, appelés techniquement "contribution déterminée au niveau national" (NDC, en anglais).
Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025" au terme d'un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28."Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles", objectif affiché du G7, et "nous devons atteindre le pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 au plus tard", affirme le texte signé par des ministres représentant l'Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.
Sultan al-Jaber, le président émirati de la plus importante conférence climat internationale depuis celle qui livra l'accord de Paris, a une réponse simple quand on lui demande quand le monde brûlera sa dernière goutte de pétrole: quand il y aura assez d'énergies bas carbone pour le remplacer."Nous ne pouvons pas mettre fin au système énergétique actuel avant d'avoir construit le système énergétique de demain", répond-il dans un entretien à l'AFP à Bruxelles.
A cinq mois du raout international sur le climat qu’il présidera, Sultan al-Jaber a détaillé ses intentions pour aboutir à un accord ambitieux, mais ne semble pas mesurer l’urgence de sortir du gaz, du pétrole et du charbon.
Les Emirats arabes unis ont promis mardi de faire "beaucoup plus" pour aider à lutter contre le réchauffement climatique, avant la tenue controversée cette année de la COP28 dans le riche Etat pétrolier du Golfe.Le pays accueille fin novembre à Dubaï cette conférence de l'ONU sur le climat, dont les militants écologiques critiquent la présidence incarnée par Sultan al-Jaber, magnat du pétrole et fervent défenseur de l'industrie des hydrocarbures, grande émettrice de CO2.
A 2.040 mètres d'altitude, 350 ouvriers s'activent sur un chantier spectaculaire, symbole d'une Autriche dépendante de l'hydraulique qui doit s'adapter au réchauffement climatique.Ils construisent dans la montagne une nouvelle centrale capable de stocker de l'énergie au-dessus du village salzbourgeois de Kaprun, à une altitude sauvage et inhospitalière, même en été.Leur véritable cathédrale, bourrée de technologies, est enfouie sous un décor de cimes blanches et de barrages vertigineux, survolée par des aigles et foulée par des bouquetins.
Pour le chercheur Vincent Viguié, le réglage des climatiseurs à 26°C maximum, comme le préconise le gouvernement, est nécessaire. Et il y a urgence à trouver des alternatives à un système énergivore qui réchauffe l’air extérieur.
Il n’y aura pas de procès contre TotalÉnergies. Le 6 juillet, le tribunal de Paris a jugé irrecevable l’action en justice déposée par une coalition d’ONG — emmenées par Sherpa et Notre affaire à tous — et de seize collectivités — dont les villes de Paris et de New York (États-Unis). En janvier 2020, elles avaient saisi la justice, dans l’espoir qu’elle ordonne à TotalÉnergies d’aligner sa stratégie climatique sur l’Accord de Paris.
En Allemagne, tournée vers un avenir sans combustibles fossiles, une sorte de grosse boîte blanche suscite un débat houleux: les pompes à chaleur, censées remplacer les chaudières à gaz et à mazout.Si le gaz reste le moyen le plus courant de chauffer les maisons allemandes, les pompes à chaleur ont gagné en popularité, en pleine transition vers un chauffage plus écologique et dans un contexte de flambée des prix de l'énergie provoquée par l'invasion de l'Ukraine.
Tous les secteurs sont câblés sur la même priorité : accélérer la décarbonation de l'économie. Ce qui suppose une production d'électricité, et plus globalement d'énergie verte, très importante. La France en a-t-elle les moyens ?
Longtemps marginales, les techniques pour réduire ou éliminer le CO2 dans l'atmosphère fleurissent face à l'incapacité de l'humanité à contenir ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.Deux méthodes très différentes, parfois confondues, existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Organisée en partenariat avec le Shift Project, les Shifters et l'association Greensa, la conférence "climat, énergie, industrie: organiser la résilience territoriale" de Jean Marc Jancovici a eu lieu le 22 juin 2023 à l'INSA Strasbourg.
L'Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) a publié une nouvelle version de son Net Zero Standard for Oil and Gas.
Des militants écologistes du groupe Just Stop Oil s'en sont pris mardi au siège de TotalEnergies à Londres, en l'aspergeant de peinture orange et noire, afin de dénoncer un mégaprojet pétrolier de l'entreprise française en Ouganda. Just Stop Oil a expliqué dans un communiqué avoir agi "en résistance à la participation de l'entreprise aux violations des droits humains, dans le cadre de la construction de l'oléoduc EACOP" (East African Crude Oil Pipeline).
Des solutions existent pour que le secteur du transport maritime réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030, estime un nouveau rapport.
Les objectifs de l’Union européenne pour 2030 en matière de climat et d’énergie «ont du plomb dans l’aile», s’inquiète la Cour des comptes européenne dans un rapport publié ce lundi.
Shell a opéré un revirement spectaculaire de sa stratégie climatique. Deux après avoir annoncé vouloir baisser sa production, la major décide finalement de la maintenir pour continuer d’assurer des rendements élevés pour ses actionnaires. Une décision qui a suscité la colère de l’Église d’Angleterre. Cet investisseur aux plus de 10 milliards de livres d’actifs a décidé d’exclure Shell et toutes les autres compagnies pétrolières mondiales de tous ses investissements.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", estime lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'UE prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie d'objectifs en matière d'efficacité énergétique et d'accroissement des énergies renouvelables.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", a averti lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'Union européenne (UE) prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie de gains d'efficacité énergétique et d'un objectif contraignant de 42,5% de renouvelables dans la consommation d'énergie.
Sweden formally renounces EU net zero roadmap championed by the likes of Germany.
A new climate case was filed this week. Multnomah County, the Oregon county that includes Portland, filed suit against several oil majors for their role in exacerbating the climate change that led to the county's "heat dome" in June 2021, which killed 69 people. But the case doesn't just place
Major fossil fuel entities and trade associations including Koch Industries, the American Petroleum Institute, and the Western States Petroleum Association, as well as consulting behemoth McKinsey & Company, were slapped with the latest climate liability lawsuit today with the filing of a complaint in the Oregon Circuit Court in Multnomah County, Oregon.
Si les chefs d'Etat et dirigeants d'institutions financières internationales réunis jusqu'à vendredi à Paris pouvaient reconnaître ensemble qu'il faut réparer la finance mondiale pour atteindre les objectifs climatiques, cela serait "historique", estime l'économiste du développement américain Jeffrey Sachs.
Organisée en partenariat avec le Shift Project, les Shifters et l'association Greensa, la conférence climat, énergie, industrie: organiser la résilience territoriale a eu lieu à Strasbourg
Les financements dans les énergies propres devront être multipliés par sept à partir de 2030 dans les pays émergents et en développement autres que la Chine, s'ils veulent couvrir leurs besoins et atteindre les objectifs requis pour limiter le réchauffement planétaire, selon un rapport international.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
La vague de forte chaleur qui s'est abattue sur le Mexique depuis la mi-avril, la troisième de l'année, a fait huit morts, a annoncé vendredi le gouvernement.Sur les huit victimes, sept ont succombé d'un coup de chaleur et une de déshydratation entre le 14 avril et le 12 juin, a-t-il précisé. Trois personnes sont décédées dans l'Etat de Veracruz (Est), deux dans celui de Quintana Roo (Sud-Est), deux dans l'Etat de Sonora (Nord) et une dans celui d'Oaxaca (Sud).
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la réalisation des objectifs de l'accord de Paris visant à réduire le réchauffement climatique pourrait quadrupler la demande de métaux tels que le lithium, le cobalt et le nickel d'ici 2040. Environ un cinquième de ces réserves essentielles se trouve en Afrique.
Continuer à exploiter les énergies fossiles revient à "condamner à mort" des pans entiers de la population à travers le monde, a prévenu mardi l'activiste pour le climat Greta Thunberg, exhortant les pouvoirs publics à prendre des mesures plus ambitieuses.Il sera "impossible" de respecter la limite de 1,5 degré de réchauffement climatique sans une élimination "rapide et équitable des combustibles fossiles", a déclaré la militante pour le climat devant la presse à Bonn, où se tient une conférence sur le changement climatique jusqu'au 15 juin, préparatoire à la COP28 de décembre.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
La multinationale française a envoyé huit représentants à la dernière conférence internationale sur le climat. Mais quatre étaient présents sous la bannière d’une mystérieuse ONG allemande aux allures de « paravent ».
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
"Un dur rappel à la réalité des faits": le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi."Sur la période 2013-2022, les réchauffement causé par l'humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom dans la revue Earth System Science Data, s'appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l'ONU.
Les investissements mondiaux dans l'efficacité énergétique vont atteindre un niveau record en 2023, mais ils devront encore tripler annuellement si le monde veut tenir sa trajectoire de neutralité carbone face aux déréglements climatiques, prévient l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.
Des négociations climat sous l'égide de l'ONU s'ouvrent lundi en Allemagne, avec tous les yeux tournés vers le président émirati de la prochaine COP à Dubaï, Sultan al-Jaber, dont des ONG, experts et élus attendent qu'il prouve son indépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
Le Turkménistan a annoncé lundi la création d'une commission pour réduire ses émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre qui génère environ 30% du réchauffement climatique mondial et dont ce pays d'Asie centrale est l'un des principaux émetteurs. Cette décision est aussi importante pour le climat qu'inattendue venant de ce pays reclus et autoritaire pointé du doigt par les scientifiques pour ses émissions colossales de méthane.
Les représentants de près de 200 pays se réunissent à Bonn, en Allemagne, à partir de lundi, pour préparer la COP28, prévue en décembre aux Émirats arabes unis. Une répétition générale pendant laquelle Sultan al-Jaber, le président du sommet et PDG d'une compagnie pétrolière, devra répondre à l'inquiétude des défenseurs de l'environnement de voir cette COP devenir "une convention des énergies fossiles".
Un nouvel or noir ? A deux pas du port de Hambourg, une discrète usine en briques rouges fabrique une étonnante poudre sombre, baptisée biochar, aux propriétés hors norme pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce charbon végétal, qu'elle obtient en chauffant à haute température des coques de cacao privées d'oxygène, a la capacité d'emprisonner du gaz à effet de serre pendant des siècles.Fertilisant durable, production de biogaz, béton "vert", cette technologie, dont l'industrialisation est balbutiante, pourrait devenir clef pour la transition écologique.
Au Vietnam, une décision radicale a été prise par les autorités de Hanoï, la capitale aux prises avec une vague de chaleur: plonger la ville dans l'obscurité.L'éclairage public est éteint dans l'ensemble des parcs et dans les deux-tiers de la ville de 8 millions d'habitants à partir de 23 heures.Les autorités espèrent ainsi réduire la tension sur l'alimentation électrique, fortement sollicitée par les climatisations, et faire des économies.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique est un facteur d'aggravation des phénomènes météo extrêmes au Vietnam.
Une coalition d'ONG et de collectivités a porté plainte contre TotalEnergies en l'accusant "d'inaction climatique". Un délit en lien avec la justice climatique, notion récente en droit, dont l'État français avait été reconnu coupable en 2021 dans l'"Affaire du siècle". Explications.
La compagnie pétrolière est accusée par une coalition d’associations et de villes de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Première étape aujourd’hui de l’une des procédures judiciaires les plus avancées contre TotalEnergies.
TotalEnergies de nouveau devant la justice française. Accusé d'"inaction climatique" par une coalition d'ONG et de collectivités, dont les villes de Paris et de New York, le géant pétrolier retrouve, mercredi 31 mai, les militants du climat au tribunal de Paris.
Pour illustrer la stratégie de verdissement des activités de Total, nous reproduisons ici un extrait du nouveau livre d'Attac et de l'Observatoire des multinationales, intitulé Super Profiteurs, le petit livre noir du CAC40.
Une étude parue en mai 2023 tente de comptabiliser le montant des réparations que devraient payer les plus gros producteurs d’énergie fossile : plus de 200 milliards de dollars par an pendant 25 ans.
Dérèglement des températures, concentration de CO2, fonte des glaciers… une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995.
Selon plusieurs journalistes sur place, des grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser les manifestants.
Les 1,5 million actionnaires seront appelés à voter deux fois sur le climat : une sur la stratégie climat du groupe et une autre, consultative, sur l'alignement des objectifs de réduction d'émissions sur l'Accord de Paris de 2015.
Si les échauffourées en marge de l'Assemblée générale de TotalEnergies ont particulièrement retenu l'attention, le vote surprise d'une partie des actionnaires laisse à penser que le message des militants commencent à infuser. Environ un tiers d'entre eux ont en effet voté en faveur d'une résolution climatique demandant à TotalEnergies d'être plus ambitieux sur le climat. Ce n'est pas encore une majorité, mais c'est un score inégalé jusqu'à présent au sein des grandes majors européennes.
La province pétrolière du Canada continue de brûler. En lice pour rester en poste, la Première ministre de l’Alberta, ex-climatosceptique, ne changera pas de cap : l’or noir continuera de couler à flots.
TotalÉnergies investit (faiblement) dans les renouvelables « pour faire passer la pilule de nouveaux projets fossiles », dit Swann Bommier, de l’ONG Bloom. L’association publie un rapport cinglant sur la multinationale.
Moins de promesses, plus d'engagements: les investisseurs multiplient les demandes à l'occasion des assemblées générales des entreprises pour améliorer la prise en compte du climat et remportent quelques succès.
Une centaine d'élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé mardi au retrait de la nomination d'un patron issu de l'industrie pétrolière pour présider la prochaine COP28 à Dubaï."Nous vous exhortons à faire pression pour que les Emirats arabes unis renoncent à la nomination de Sultan al-Jaber", écrivent-ils, faisant part de leur "profonde inquiétude".
Au lieu de venir sans cesse avec de nouvelles législations en matière de climat, la Commission européenne ferait mieux d’évaluer sa politique climatique, en la confrontant avec la réalité, estime la ministre flamande de l’Énergie, Zuhal Demir, pour qui l’accent européen devrait être mis sur l’adaptation aux changements climatiques plutôt que sur l’adoption d’objectifs toujours plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les éoliennes, la source d'énergie propre bienvenue par excellence ? Pas pour les défenseurs d'un perroquet bleu menacé d'extinction, qui sont parvenus à faire suspendre la construction d'un parc de Voltalia au Brésil.Cette entreprise française a débuté les travaux en 2021, dans le nord-est du pays, qui abrite déjà plus de 90% de la production brésilienne d'énergie éolienne, avec ses vents forts et réguliers.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
La fin du mois de mai s’annonce agitée pour les compagnies pétrolières. De nombreuses résolutions climatiques sont attendues pour leurs assemblées générales, certaines recueillant des soutiens de poids parmi les grands investisseurs mondiaux. TotalEnergies fait également l’objet de campagnes d’ONG en raison de ses investissements dans de nouvelles capacités pétrolières et gazières.
Le projet français de réduction à 2030 des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été accueilli plutôt favorablement lundi par des experts et des ONG, qui saluent la "méthode" mais déplorent un manque de mesures concrètes ou de financements, avec un "calendrier ambitieux" semé d'embûches.Trajectoires "plutôt ambitieuses mais...""Ce sont des trajectoires +plutôt ambitieuses+, mais il n'y a pas encore les mesures pour les atteindre", regrette Anne Bringault, directrice des Programmes au Réseau Action Climat jointe par l'AFP.
Le Tribunal judiciaire de Paris a jugé recevable le recours de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et de Notre Affaire à Tous déposé contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses sur ses allégations de neutralité carbone. Les débats contradictoires sur le fond peuvent désormais commencer devant la juridiction.
Les chercheurs de l’Union of Concerned Scientists ont fait cette étude pour mettre le rôle des plus grands producteurs mondiaux «en lumière pour qu’ils assument leur part de responsabilité dans le coût » des incendies.
La principale autrice souhaite que les producteurs «assument leur part de responsabilité dans le coût» des incendies.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
Le cycle des conférences de l'École de Guerre se poursuit le 25 mai 2023 avec la réception de monsieur Jean-Marc Jancovici, membre du Haut conseil pour le cl...
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
Si les mesures entrent en vigueur, il s’agira de la première fois que l’Agence de protection de l’environnement impose des restrictions aux émissions de CO₂ des centrales déjà existantes.
De manière synchrone, deux composants essentiels à notre société et notre économie mondiale sont entrés presque simultanément dans une situation de crise: l’énergie et l’eau. Il n’est pas instinctif de relier ces deux ressources qui ont des usages différents. Si les énergies fossiles symbolisent le feu de l’enfer, la pureté se dégage de l’eau. Cependant, dans ce monde qui s’échauffe, l’un et l’autre pourraient bien être les faces d’une même pièce.
Il est temps de recourir "sérieusement" à la technologie de captage du CO2 pour lutter contre le changement climatique, au lieu de vouloir remplacer les hydrocarbures, a martelé mercredi le chef du secteur pétrolier des Emirats arabes unis, également président de la COP28. PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale, Sultan al-Jaber a été désigné en janvier président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant les critiques des défenseurs de l'environnement.
188 experts et scientifiques dénoncent le projet d’oléoduc en Ouganda dans une tribune au journal “Le Monde”.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, comme le français Amundi, ont des investissements d'une valeur de plus de 400 milliards de dollars dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, dont l'américain BlackRock, détiennent plus de 400 milliards de dollars (plus de 360 milliards d'euros) d'investissements dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Les énergies fossiles ont encore un rôle à "jouer" dans un "avenir prévisible" a prévenu mercredi le président de la COP28, misant notamment, contre le réchauffement, sur la technologie de captation de CO2. "Nous savons que les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle dans un avenir prévisible pour contribuer à répondre aux besoins énergétiques mondiaux", a déclaré Sultan Ahmed al-Jaber lors d'une conférence de presse en clôture du Dialogue de Petersberg pour le climat, censé préparer la future COP28, organisée fin novembre à Dubaï.
Quelle est la véritable empreinte carbone de TotalEnergies ? Greenpeace France, qui l’a estimée dans un rapport quatre fois plus lourde que ce que rapporte le géant pétrogazier français, va se retrouver au tribunal après une assignation en justice par TotalEnergies, ouvrant la voie à un débat inédit sur les méthodes de comptabilité carbone.
Les combustibles fossiles sont des sources d'énergie non renouvelables provenant de la décomposition de matières organiques enfouies dans le sol depuis des millions d'années. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont les principaux exemples de combustibles fossiles. Personne ne conteste le fait que l'utilisation des combustibles fossiles a permis une expansion sans précédent dans l'histoire. Outre leur impact négatif important sur notre planète, ces types de combustibles ne sont pas inépuisables. Quand la planète sera-t-elle à court de combustibles fossiles ?
Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
À cause de la guerre en Ukraine, l’Europe et la France ont remplacé leur dépendance au gaz russe par celle au gaz naturel liquéfié étasunien. Un nouveau fournisseur désastreux pour le climat et les riverains de cette industrie.
La résolution demande à l'entreprise d'aligner ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l'accord de Paris sur le climat pour 2030
Le gouvernement néerlandais a dévoilé mercredi un ensemble de mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Pays-Bas et à lutter contre le changement climatique, d'un montant total de 28 milliards d'euros.Ces mesures, qui comprennent des initiatives en matière d'énergie propre et de véhicules électriques, doivent permettre au pays d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2 de 55% d'ici 2030 par rapport au niveau de 1990. Voire se hisser à 60%.
La major pétrolière « incarne le pire de l’exploitation de la planète et des populations », écrit la coalition contre Total. Dans cette tribune, elle avertit : l’assemblée générale du groupe, prévue le 26 mai, n’aura pas lieu.
Several climate court cases have been stuck in legal limbo for years. Now they're about to get a lot more interesting.
Avec le message "Vous avez toutes les cartes en main" inscrit sur le tee-shirt de l'animateur, les futurs initiés comprennent d'emblée: si la "fresque du climat" donne des clés pour comprendre le dérèglement climatique, elle invite aussi à agir.Signe du succès grandissant de cet atelier ludique gratuit de sensibilisation à la crise environnementale, plus de 400 personnes y ont consacré samedi trois heures de leur temps à Toulouse, lors d'une "fresque géante" comme il s'en organise de plus en plus en France.
« La fenêtre d'une voie crédible vers la limitation du réchauffement à 1,5 °C à l'horizon 2100 se referme rapidement », souligne sans surprise l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Sélection de nouveaux ouvrages et outils pédagogiques
Sélection d’outils pédagogiques et informatifs
Il régénère les sols épuisés par l'agriculture intensive, retient l'eau et piège le CO2 tel un "puits de carbone": le biochar, charbon produit à partir de résidus végétaux de haute qualité, suscite l'intérêt des scientifiques et l'appétit grandissant des industriels. Depuis quinze ans, Roger Chabot, vigneron dans la région de Cognac, enfouit au pied de ses arbres ces granulés noirâtres, issus de la transformation à très haute température de feuilles de maïs ou de troncs d'arbres.
Sommé par une groupe d'actionnaires d'être plus ambitieux pour son plan climat, le groupe historique du gaz Engie en pleine diversification mise sur les énergies renouvelables pour atteindre ses objectifs de réduction d'émissions de CO2, mais sans encore fixer une date de sortie du monde fossile. A l'instar de l'autre géant français TotalEnergies, Engie doit se défendre face à une résolution d'actionnaires qui sera soumise au vote lors de l'assemblée générale du 26 avril.
L'Allemagne est définitivement sortie du nucléaire. Elle a fermé ses trois derniers réacteurs samedi 15 avril, entraînant une multitude de critiques, notamment sur la relance du charbon. Novethic vous propose de démêler le vrai du faux.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars. Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l'activ
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement du G7 se réunissent samedi à Sapporo, au nord du Japon, pour d'ultimes et "difficiles" négociations jusqu'à dimanche, à l'issue desquelles leurs annonces face à l'urgence climatique seront particulièrement scrutées.Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars.
Les chatbots IA consomment d'énormes quantités d'eau. Des chercheurs ont estimé que la formation de ChatGPT a consommé au moins 700 000 litres d'eau, et qu'une conversation moyenne équivaut à consommer une bouteille de 500 ml.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Selon le rapport annuel « Banking on Climate Chaos », rédigé par des ONG, les 60 premières banques mondiales ont assuré 673 milliards de dollars de financements aux producteurs de charbon, de pétrole et de gaz en 2022.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
La hausse des prix de l'énergie et la suppression progressive des quotas gratuits d'émission de CO2 en Europe menacent plus de 150.000 emplois industriels en France, indique une étude d'un think-tank pro-industrie jeudi.Selon cette étude publiée par le groupe de réflexion La Fabrique de l'Industrie avec le cabinet de conseil Olivier Wyman, la crise européenne de l'énergie menace 154.500 emplois industriels à moyen terme, soit "près de 6%" des 2,7 millions de salariés que compte l'industrie française en équivalent temps-plein.
Malgré la multiplication des incendies et des inondations, les banques canadiennes demeurent à la traîne et constituent des « bailleurs de fonds de dernier recours » pour les combustibles fossiles
Alors que la conférence ministérielle du G7 sur le climat, l'énergie et l'environnement se tient ce week-end à Sapporo, dans le nord du Japon, voici les grands engagements climatiques actuels des membres de ce groupe des principaux pays industrialisés. Tous visent la neutralité carbone d'ici 2050 - dès 2045 dans le cas de l'Allemagne - mais cet objectif s'annonce semé d'embûches pour chacun d'entre eux.
La région Bourgogne-Franche-Comté accuse un retard dans le développement des énergies renouvelables par rapport à d’autres territoires en France. L'émission Enquêtes de Région a rencontré ceux qui se mobilisent pour changer...
« L’évaluation qualitative et quantitative des risques climatiques en France s’est considérablement enrichie depuis la dernière vision synthétique présentée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique en 2009 ».
Lors d'une vague de chaleur extrême, quels sont les risques pour les réseaux eau, électricité, transport ou télécom et comment les anticiper.
Campaigners say Rosebank, with a potential yield of 500m barrels, would seriously undermine legal commitment to net zero
La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
Découvrez dans cet article les enjeux relatifs au sommet pour un « nouveau pacte financier mondial » qui aura lieu en Juin 2023 à Paris
Des actionnaires d'Engie ont demandé au géant énergéticien français de publier davantage de détails sur son plan climat pour mieux évaluer si celui-ci s'aligne sur l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.Dans une lettre du 20 mars consultée par l'AFP, une vingtaine d'actionnaires (dont La Banque Postale Asset Management, La Financière de l'Echiquier, Candriam) demandent également à Engie de soumettre chaque année au vote de son assemblée générale les progrès de la stratégie climatique de l'entreprise.
Après "dix ans de déni", le gouvernement australien a conclu lundi un accord décisif sur le climat qui va contraindre les plus gros pollueurs du pays à réduire leurs émissions. En vertu de cet accord, les 215 installations les plus polluantes d'Australie, telles que les mines de charbon et les centrales à gaz, devront réduire leurs émissions nettes de près de 5% par an jusqu'en 2030.
Aux États-Unis, l'EIA (Energy Information Administration) a nettement revu à la baisse(1) ses prévisions d'ici à 2050 des émissions américaines de CO2 liées à l'énergie (notamment pour prendre en compte
Les plus gros navires dans l'UE vont devoir doper leur recours aux carburants durables (dont l'hydrogène) et réduire de 80% leurs émissions carbone d'ici 2050 par rapport à 2020, selon l'accord trouvé jeudi entre eurodéputés et Etats membres.L'UE avait déjà décidé fin novembre d'intégrer progressivement, d'ici 2027, le transport maritime à son marché carbone, afin d'obliger les navires de plus de 5.000 tonnes à acheter des "droits à polluer" correspondant à leurs émissions pour les inciter à se verdir.
Governments are ignoring calls to stop fossil fuel expansion—despite there being little time left to avoid the worst effects of global warming.
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi en face des institutions européennes à Bruxelles. Toutes réclamaient aux dirigeants européens la ratification d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
La synthèse du 6e rapport du GIEC est parue hier, avec pratiquement 4 mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Un retard d’autant plus regrettable que l’urgence climatique transparaît pratiquement à toutes les pages du fameux Résumé pour décideurs(1).
Summary for Policymakers
INFOGRAPHIES. Les énergies fossiles, dont la consommation est la principale cause du changement climatique, continuent de bénéficier d'importants investissements privés et de subventions publiques.
Le Parlement européen a voté mardi pour accélérer les chantiers de rénovation énergétique et viser un parc immobilier "zéro émission" d'ici 2050 dans l'UE, mais calendrier et modalités seront âprement négociés avec les Etats membres."Cet hiver, les ménages ont reçu des factures exorbitantes (...) et des dizaines de millions d'Européens souffrent de précarité énergétique. Cette loi veut résoudre cela", en "avançant vers nos objectifs climatiques", a réagi l'élu irlandais Ciaran Cuffe (Verts), rapporteur du texte.
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
La remontée du prix du quota de CO₂ en Europe a des effets sensibles sur un marché de l’énergie chamboulé par le conflit russo-ukrainien.
Le secteur pétrolier et gazier canadien, l'un des plus importants au monde, nuit activement aux efforts du pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, a dénoncé l'ONG environnementale InfluenceMap dans un rapport publié jeudi.
Les émissions mondiales de méthane liées au secteur de l'énergie ont encore légèrement augmenté en 2022, déplore l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son « Global Methane Tracker » publié ce 21 février(1). Le point sur les émissions de méthane en 2022
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
La lutte contre le réchauffement climatique implique une sortie de l’utilisation des énergies fossiles. Pour Stéphane His, consultant spécialiste du climat, ce défi est d’autant plus grand que nos réserves en pétrole sont loin d’être épuisées et que beaucoup d’entreprises fondent encore une grande partie de leur valeur sur les réserves exploitables de pétrole.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Dans une tribune publiée sur franceinfo, une dizaine d'auteurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) critiquent la stratégie du groupe pétrolier, qui a récemment utilisé leurs travaux pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
TotalEnergies a remporté au Danemark deux permis pour explorer le potentiel de stockage de CO2 de deux sites en mer du Nord, avec pour objectif d'y emprisonner 5 millions de tonnes par an à l'horizon 2030, a annoncé le groupe lundi.Ces permis portent sur une surface de plus de 2.000 km2, à environ 250 km de la côte occidentale danoise.La zone comporte les champs gaziers de Harald, opérés par TotalEnergies, ainsi qu'un aquifère salin susceptibles d'accueillir les volumes stockés, explique le groupe français.
Les investissements mondiaux dans la transition énergétique ont bondi en 2022 de 31% par rapport à l'an dernier, totalisant 1.100 milliards de dollars et frôlant désormais le montant des investissements dédiés aux énergies fossiles, indique un rapport récent de BloombergNEF. "Les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois les investissements dans les énergies fossiles", d'un montant similaire estimé à 1.100 milliards de dollars en 2022, écrivent les auteurs de ce rapport publié le 27 janvier.
L’Allemagne est prête à séquestrer son carbone dans le sol, notamment en mer du Nord et à l’étranger. Une technique pourtant controversée : elle consomme beaucoup d’énergie. « Mieux vaut mettre le CO2 dans le sol que dans l’atmosphère » : par cette petite phrase, prononcée le 5 janvier, le vice-chancelier allemand Robert Habeck a ouvert la voie outre-Rhin à une technologie controversée de lutte contre le réchauffement climatique, le captage et stockage de carbone. Le procédé, baptisé CCS (de l’anglais Carbon (...)
Il y a quelques semaines, Rose Abramoff, une scientifique américaine, était licenciée après avoir arboré une banderole appelant les scientifiques à l’action, lors d’un congrès. Un choc pour ses collègues du monde entier, dont Jérôme Santolini, biochimiste, directeur de recherche au CEA et l’un des coordinateurs de "Scientifiques en rébellion", lancé en 2020 en France. Pour Novethic, il revient sur ce coup de tonnerre et explique en quoi, derrière l'image des "bons élèves", il est du devoir des scientifiques de "servir l'intérêt général".
Saviez vous qu’à 2h de la frontière française, en Allemagne il existe deux bombes climatiques qui menacent notre futur ? Les mines de Hambach et de Garzweiller, exploitée par l'énergéticien allemand RWE. Deux immenses mines à charbon à ciel ouvert, deux monstres affamés qui engloutissent sur leur passage les forêts, les villages, les fermes et déchirent les paysages. Surtout, elles contribuent de façon démesurée au réchauffement climatique en consommant des quantités astronomiques de charbon qui est la première source d’émission de CO2 du système énergétique mondial. Face à l’urgence écologique, ces mines sont devenues en quelques années le symbole de la lutte contre les énergies fossiles et l’incarnation du combat de David contre Goliath. Ces dernières semaines, si vous en avez entendu parler c’est parce que des militants venus du monde entier se sont donnés rendez-vous à Lutzerath, un petit village d’agriculteurs, devenu à son tour l’emblème de la lutte anti-charbon dans la région. Ce hameau était menacé d
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des rejets de CO2 dans l’atmosphère est primordiale. Mais avons-nous porté une attention suffisante aux émissions de méthane ?
Greta Thunberg est de retour jeudi à Davos où, avec d'autres jeunes militantes pour le climat, elle doit défendre la lutte contre les énergies fossiles et débattre avec le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
La tenue de la COP28 en décembre aux Emirats arabes unis, puissance pétrolière mondiale, sera l'occasion d'aborder les "questions difficiles" des énergies fossiles, a déclaré jeudi à l'AFP Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat.Le 12 janvier, la nomination comme président de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat de Sultan Ahmed al-Jaber, le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), a suscité de vives critiques parmi les militants de l'environnement.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
"Il y en a marre" d'exploiter les énergies fossiles: c'est le cri d'alarme lancé à Davos par la militante équatorienne d'Amazonie Helena Gualinga qui, avec Greta Thunberg et d'autres jeunes militants, est l'un des nouveaux visages de la mobilisation contre le changement climatique.Helena Gualinga, âgée de 20 ans, est devenue la porte-parole de sa communauté Sarayaku, en Amazonie équatorienne, qui réclame des droits et plus d'autonomie face à l'Etat et aux grandes compagnies pétrolières.
Un "grand mensonge": le secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l'ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique. "Certains producteurs d'énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète", a affirmé Antonio Guterres au cours d'un discours au Forum de Davos.
Sultan al-Jaber, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, deux jours après des critiques suscitées par sa désignation comme président de la COP28.PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe.
Le président de la COP28, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, qualifiant la lutte contre le changement climatique de "centrale". Sultan al-Jaber, PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant de vives critiques parmi les défenseurs de l'environnement.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Des militants allemands pro-climat ont annoncé jeudi occuper la permanence régionale du vice-chancelier écologiste, Robert Habeck, dans le Nord du pays, pour protester contre l'expulsion d'un camp d'activistes qui résistent à l'expansion d'une immense mine de charbon.
Dès les années 1980, le grand groupe pétrolier ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d'une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques, et qui se sont révélées être précisément ce qui s'est produit plusieurs décennies plus tard, a confirmé une nouvelle étude parue jeudi.Malgré cela, l'entreprise a durant des années publiquement jeté le doute sur l'état des connaissances scientifiques en la matière, a souligné cette étude, publiée dans la prestigieuse revue Science.
Le PDG de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche pays du Golfe, suscitant de vives critiques parmi les militants de l'environnement. Le ministre émirati de l'Industrie, patron du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) et envoyé spécial pour le changement climatique, Sultan Ahmed al-Jaber, sera le premier PDG à présider une COP, selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle WAM.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.
La police allemande lancera à partir de mercredi l'évacuation d'un camp de militants anti-charbon près d'une mine à ciel ouvert dans l'ouest du pays, disant s'attendre à une opération compliquée sur un site devenu un symbole pour les activistes climatiques.Après une ultime réunion d'information, mardi, destinée à la population, "nous procèderons à partir d'après-demain (mercredi) ou les jours suivants au début de l'expulsion", a indiqué lundi le chef du district de police d'Aix-la-Chapelle (ouest) Dirk Weinspach, sans plus de précision sur le calendrier.
Un groupe d'investisseurs, dont la société de gestion d'actifs Legal & General Investment Management, demande des comptes au géant suisse des matières premières Glencore sur le charbon thermique, annoncent-ils jeudi.
L’année 2022 a été marquée par des catastrophes climatiques et par la guerre énergétique liée à la guerre en...
Quel est l'impact des cryptomonnaies et des blockchains sur l'environnement et le climat ? Certaines, comme le bitcoin, sont énergivores. D'autres tentent de limiter leurs impacts. Ces technologies offrent aussi plus d'horizontalité, de confiance et de transparence dans les transactions. Les généraliser signifie-t-il sacrifier l'environnement ?
Traité mondial contre la pollution plastique, One Forest Summit, sommet des ODD, décision dans le procès sur le devoir de vigilance visant TotalEnergies... En ce début d'année, Novethic a sélectionné les dix rendez-vous incontournables de 2023 en matière d'environnement et d'économie responsable.
L’hydrogène perturbe les gaz à effet de serre. Une étude révèle qu’émettre 1 tonne d’hydrogène dans l’atmosphère revient à y rejeter 13 tonnes d’équivalent CO₂. Non, l’hydrogène n’est pas neutre pour le climat. Le potentiel de réchauffement global de l’hydrogène atteint la valeur 12,8 (± 5,2) sur 100 ans, d’après une nouvelle étude parue dans la revue scientifique Communications Earth & Environment le 26 novembre. Dit autrement, 1 tonne d’hydrogène rejetée dans l’atmosphère équivaut à relâcher près de 13 tonnes (...)

2022

De plus en plus d’universités prestigieuses décident de restreindre les voyages en avion des enseignants et doctorants. Témoin l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, qui vient de prendre une mesure radicale.
La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Ingénieur, consultant, enseignant, vulgarisateur, militant… Jean-Marc Jancovici, 61 ans cette année, est devenu en France une figure incontournable dans les discussions sur la transition énergétique et une voix influente. Après un premier livre sur l’effet de serre coécrit en 2001 avec le climatologue Hervé Le Treut, il a publié ou contribué à une dizaine d’ouvrages sur le climat et l’énergie. Le dernier, Le plan de transformation de l’économie française pour sortir le plus rapidement possible de l’impasse des énergies fossiles, a été présenté début 2022, en amont des élections, par The Shift Project, association qu’il a créée et préside.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
Les ministres européens de l'Energie se sont entendus lundi pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions de ce puissant gaz à effet de serre dans l'UE.Leur position, adoptée à la majorité et qui sera désormais négociée avec les eurodéputés, est jugée très édulcorée par les ONG et certains des 27 Etats-membres par rapport aux propositions de la Commission européenne.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)(1). Un nouveau pic après 2013 En 2021, la consommation mondiale de charbon avait augmenté de 6% par rapport à l'année précédente : ce rebond était du à une forte reprise économique (en particulier en Chine et en Inde) après les confinements liés au Covid-19.
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
Pays hôte de la COP26, le Royaume-Uni s'est imposé comme l'un des leaders sur le climat, faisant la guerre aux énergies fossiles et enjoignant les pays du Sud à en sortir. Mais le gouvernement britannique vient d'envoyer un bien mauvais signal en validant un projet de mine de charbon dans le nord-ouest de l'Angleterre. Bien que celle-ci servira à alimenter la sidérurgie, et non à produire de l'électricité, elle suscite de vives critiques au niveau national comme à l'international.
Confronté aux défis du changement climatique, l'Irak doit oeuvrer pour un modèle de développement "plus vert" notamment en diversifiant et "décarbonisant" son économie, a estimé mardi la Banque mondiale (BM) après avoir présenté à Bagdad un nouveau rapport. Le pays a besoin de 233 milliards de dollars d'investissements jusqu'en 2040 pour "répondre aux principaux besoins de développement de l'Irak et permettre de s'engager sur la voie d'une croissance verte", évalue le rapport de la BM - soit 6% du PIB chaque année. Pénuries d'eau, désertification galopante, températures en hausse: l'Irak est considéré par l'ONU comme un des cinq pays au monde les plus exposés à certaines conséquences du changement climatique, frappant de plein fouet certains secteurs comme l'agriculture.
Cata40. Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant – sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Le gouvernement britannique a donné son aval mercredi à un projet controversé de mine souterraine de charbon métallurgique dans le comté de Cumbrie, premier projet de ce type en trente ans, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Ce charbon, qui devrait autrement être importé, sera utilisé pour la production d'acier" mais pas "pour la production d'électricité", a indiqué le gouvernement britannique.
La banque Crédit Agricole est allée plus loin que ses homologues françaises en annonçant mardi l'arrêt des financements de nouveaux projets d'extraction de pétrole, un engagement réclamé depuis des années par les organisations écologistes. Le groupe bancaire mutualiste a également précisé certains de ses objectifs climat, notamment son ambition de réduire de 25% son exposition à l'extraction de pétrole d'ici à 2025 par rapport à 2020. "Crédit Agricole devient la première grande banque française à stopper tout soutien direct à de nouveaux champs pétroliers et annonce vouloir être plus sélectif et restrictif dans ses soutiens aux centrales à gaz", a salué l'ONG Reclaim Finance, qui regrette toutefois que la banque "épargne le gaz".
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
Pour financer leur action climatique, les pays du Sud auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an d'ici 2030, selon le rapport intitulé Le financement de l'action climatique, accroître les investissements pour le climat et le développement, co-dirigé par l’économiste britannique Nicholas Stern et l’économiste camerounaise Vera Songwe. À quoi va servir cet argent et comment le mobiliser ?
Le monde peut encore garder le réchauffement climatique "bien en-deçà de 2°C", à condition de quadrupler d'ici 2030 les capacités d'électricité décarbonée et d'investir massivement en particulier dans la capture du carbone et l'hydrogène, souligne mercredi un rapport de BloombergNEF (BNEF). "Des chemins existent encore pour rester bien en-deçà de 2°C de réchauffement (par rapport à la période pré-industrielle), si les gouvernements et les entreprises agissent de façon déterminée en faveur des énergies et des technologies bas carbone", souligne l'édition annuelle du New Energy Outlook, publié par le cabinet d'expertise BNEF quelques jours après la fin d'une COP27 peu concluante en termes d'ambition climatique mondiale.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
Plus de 600 jeunes, dont la militante pour le climat Greta Thunberg, ont assigné vendredi l'Etat suédois pour ses mesures jugées insuffisantes face aux questions climatiques, une première dans le royaume scandinave. "Aucun processus juridique pour le climat de cette envergure n'a jamais été mené devant le système juridique suédois", a affirmé à l'AFP Ida Edling, membre du comité Aurora, le mouvement initiateur de la plainte. La plainte, symboliquement remise lors d'une manifestation dans la capitale suédoise, a déjà été envoyée numériquement vendredi à un tribunal de Stockholm, a précisé le comité.
L’hydrogène et les technologies de « CCUS » (captage, stockage et utilisation du CO2) « sont appelés à jouer des rôles importants et complémentaires pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la Chine » avant 2060, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE)(1). Pour l’heure, la production chinoise d’hydrogène est toutefois très carbonée. 5% de la consommation chinoise de charbon dédiée à la production d’hydrogène
The Sea Port Oil Terminal, 30 miles off the Texas coast, is the first of four proposed offshore terminals designed to dramatically expand the U.S. oil export capacity.
Les signataires du texte devaient se retrouver pour moderniser ce traité, mais ils ne se sont pas entendus sur le projet. Le traité est vu comme un frein majeur par ceux qui veulent lutter activement contre le réchauffement climatique.
Le géant français Total a été sélectionné pour devenir le « premier partenaire international » de la compagnie Qatar Energy en vue de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel (GNL) North Field, au large des côtes qataries. Décryptage de ce projet considéré comme la « pire bombe climatique au monde » par les scientifiques, dans le cadre notre opération #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, Les Échos-Planète et France Culture.
Au terme d’âpres négociations, les pays réunis à la conférence climat de Charm el-Cheikh (6-18 novembre 2022) sont parvenus à un accord sur la question des financements climatiques, via la création d’un fonds « pour pertes et dommages ». Dans sa décision finale(1), la COP27 ouvre ainsi la perspective d’un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays moins avancés. En l’absence de tels transferts, il n’y a pas de chemin praticable vers les « 1,5 °C », la cible ultime introduite par l’Accord de Paris.
La COP27 de Charm el-Cheikh, en Egypte, s'est terminée dimanche sur un bilan contrasté et les réactions ont afflué pour saluer des avancées dans l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais aussi regretter un manque d'ambition sur la baisse des émissions. - Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres: "Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant --et c'est une question à laquelle cette COP n'a pas répondu". "Cette COP a fait un pas important vers la justice. Je salue la décision d'établir un fonds pour les pertes et dommages et de le rendre opérationnel dans un futur proche. Ce ne sera clairement pas assez mais c'est un signal politique tout à fait nécessaire pour reconstruire une confiance brisée".
Durant cet été 2022 caniculaire, les centrales nucléaires ont-elles nui à la vie de nos cours d’eau ? La question est logique, au vu des températures et des débits estivaux. Même si les épisodes caniculaires ont été bien plus courts qu’en 2003, leur répétition a soumis les éco-systèmes à rude épreuve
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
Il est une des « rock stars » du climat et de l’énergie. Un des « évangélisateurs » de la cause écologiste, Jean-Marc Jancovici est engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, tout en s’affichant comme fervent défenseur de l’atome. Concepteur du « bilan carbone », Jean Marc Jancovici est ingénieur et président du think thank The Shift Project. Il est l’invité de Matin Première. Son dernier livre, « Le Monde sans fin » (avec l’auteur Blain) est la BD la plus vendue en France en 2022. Sommes-nous tous foutus ? La CO27 peut-elle encore changer le monde ?
Un groupe de pays riches et d'institutions internationales s'est engagé à verser à l'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé du monde, 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon et qu'elle parvienne dix ans plus tôt que prévu à la neutralité carbone. Les États-Unis, la France, le Canada et le Royaume-Uni font partie du groupe de pays riches qui contribuent à ce plan d'investissement, annoncé par la Maison Blanche mardi en marge du sommet des grandes économies du G20 sur l'île indonésienne de Bali. Il fait suite à un autre de 98 milliards de dollars bénéficiant à l'Afrique du Sud, première puissance industrielle africaine.
Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
La "ruée sur le gaz" des puissances occidentales plongées en pleine crise de l'énergie représente une fausse promesse de développement de l'Afrique, s'inquiètent des militants et experts à la COP27, qui voient l'avenir du côté des renouvelables. L'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une tempête sur les marchés de l'énergie et poussé les pays du Nord, particulièrement l'Europe, à s'assurer à tout prix des approvisionnements stratégiques pour leur économie.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes.
L'ONU a dévoilé vendredi un nouveau système de détection et d'alerte depuis l'espace pour tenter d'endiguer les émissions de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant très puissant. Ce nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), a été annoncé par l'ONU-Environnement à l'occasion de la grande conférence sur le climat en Egypte.
Mieux détecter et réduire les émissions de méthane: à la COP27, une série d'initiatives a été dévoilée vendredi pour s'attaquer à ce gaz très nocif pour le climat, lié en particulier à l'industrie des énergies fossiles. L'ONU a ainsi annoncé un nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), à l'occasion de cette grande conférence internationale sur le climat qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte.
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles - pétrole, gaz ou charbon - vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d'air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi. Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global carbon project. Les émissions de CO2 d'origine fossile "devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19", selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%).
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a été interpellé par des militants de la cause environnementale et des droits humains vendredi à la COP27, où la présence de représentants des énergies fossiles est condamnée par des ONG.
Grand pays minier, la Mongolie investit afin d'accroître davantage ses exportations de charbon vers la Chine, a indiqué un ministre à l'AFP, au moment où l'utilisation de ce combustible fossile très polluant est la cible de vives critiques. Actuellement, 86% des exportations totales de la Mongolie, toutes marchandises confondues, ont la Chine pour destination. La moitié de ces achats chinois sont du charbon et Oulan-Bator veut améliorer ses infrastructures pour en vendre encore plus à son voisin.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Les Hindous rêvent d'accéder, au moins une fois dans leur vie, à la source du Gange, fleuve le plus sacré de l'Inde, située à Gaumukh, dans l'Himalaya sur le front du glacier de Gangotri qui, désormais, "fond à vue d'oeil". Le glacier recule rapidement, laissant présager un avenir de plus en plus aride pour le géant d'Asie du Sud où 1,4 milliard d'habitants sont confrontés aux défis du changement climatique. "C'est assez étonnant, si rapide et cela se produit chaque jour et chaque seconde", affirme Sheethal Vepur Ramamurthy, chercheuse à l'Université Friedrich Schiller de Iéna, en Allemagne. "Le glacier fond à vue d'oeil", dit-elle à l'AFP sur le site de Gaumukh, "c'est la rude réalité". "Le changement climatique joue définitivement un rôle", poursuit-elle, "les gens peuvent bien nier ce qui se produit sous nos yeux, il nous suffit d'en être témoins". Surnommé "Ganga Maa" (mère Gange), le Gange, qui traverse l'Inde sur 2.550 kilomètres, est vénéré par les Hindous. Quelque 500 millio
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Plus écologiques et moins coûteux que le gaz: les réseaux de chaleur -- et de froid -- gagnent à être mieux connus, soulignent les défenseurs de ces infrastuctures, à même selon eux d'assurer 20% du chauffage en France d'ici 2030 (au lieu de 5% aujourd'hui). - 6.500 km aujourd'hui - Le pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.
Les pays développés qui s'étaient engagés l'an dernier à aider à hauteur de 8,5 milliards de dollars l'Afrique du Sud à mener une "transition énergétique juste" ont approuvé lundi le plan en ce sens de ce pays très dépendant du charbon. Dans un communiqué conjoint publié à l'occasion du début de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont annoncé avoir endossé le "Plan d'investissement pour une transition énergétique juste", présenté la semaine dernière par le gouvernement sud-africain. Ce plan chiffre les "besoins financiers à 98 milliards de dollars sur cinq ans pour débuter la transition énergétique sur vingt ans de l'Afrique du Sud", indique le communiqué.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Egypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles".
Seules quatre entreprises européennes sur dix ont investi pour améliorer leur efficacité énergétique en 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, révèle une étude publiée mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI). L'argent consacré par les entreprises du Vieux Continent à la réduction de leur consommation d'énergie ne représentait l'an dernier que 10% du montant total de leurs investissements, précise la banque basée à Luxembourg dans l'édition 2022 de son Enquête annuelle sur l'investissement.