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2024

Le commerce illégal d'animaux et de plantes sauvages perdure dans 162 pays à travers le monde, malgré vingt ans d'actions...
De l’eau dans le gaz. Décharges sauvages, traitements illégaux, perquisitions, commission sénatoriale… Le géant de l’eau en bouteille Nestlé Waters connait des turbulences depuis plusieurs semaines. Vert vous explique.
Face à la perte galopante de biodiversité, les naturalistes testent diverses approches pour préserver la diversité des écosystèmes. Parmi elles, le réensauvagement aussi appelé “rewilding”, une méthode née aux États-Unis qui rencontre un succès croissant en Europe mais n’est pas épargnée pas les ratés et les controverses.
La forêt est un écosystème riche, qui offre de nombreux habitats pour les animaux et les végétaux. Pour la préserver, un mouvement se développe autour du principe de "la forêt en libre évolution". Associations et collectifs...
Un rapport historique des Nations Unies révèle la situation alarmante de la vie sauvage : les espèces animales migratrices sont en déclin et le risque d’extinction à l’échelle mondiale s’accroît
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de colonies sauvages et de nouvelles routes pour les colons a connu une progression "sans précédent" en Cisjordanie occupée, soutient dans une nouvelle étude l'ONG israélienne Peace Now.

2023

Intimidations, menaces, vols, meurtres, villages vidés de leurs habitants... Le nombre d'incidents impliquant des colons israéliens s'envole en Cisjordanie occupée depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre tandis que l'armée multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza.
L’évasion de 3500 saumons d’élevage en Islande inquiète les autorités locales locaux et menace la survie de leurs (presque) congénères sauvages. Une opération de capture a été lancée pour les récupérer avant qu’ils ne s'hybrident.
Les autorités de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud veulent réduire le nombre de «brumbies» de 19 000 à 3 000 d’ici mi-2027 dans un parc national. Ces animaux sont considérés comme une menace pour la faune et la flore australienne.
À l’occasion du Festival International Nature Namur aura lieu notre événement BeWild. Il y sera question d’une notion essentielle pour notre futur : le réensauvagement, ou rewilding en Anglais. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? On fait le tour de la question avec vous !
Dans un texte publié ce mercredi 4 octobre, le jésuite argentin plaide pour «une accélération marquée de la transition énergétique». Huit ans après l'encyclique «Laudato si», François entend peser sur la COP 28.
j’ai constaté ces dernières années que les hameaux et habitats isolés du coin, abandonnés depuis les années 1950 ou 1960, sont récemment achetés par des familles fortunées. Les perspectives de canicules graves et récurrentes provoquent un afflux de demandes pour tout bien proche de la nature et de la fraîcheur. On assiste à une gentrification de la montagne, identique à celle qui ravage certains quartiers dans des grandes villes, les habitants locaux ne sont plus en mesure d’acheter des biens qui font partie de leur patrimoine environnemental et culturel depuis toujours.
« Réensauvager » leur ferme, tel est le pari réussi d’Elsa et Sébastien dans la Drôme. Ils ont transformé 50ha de maïs industriel en polyculture élevage bio grâce à des pratiques vertueuses. Dernier chantier en date : la réouverture d'un cours d’eau enfoui sous terre en imitant les castors pour réhydrater la ferme du Grand Laval. Cette technique venue des Etats-Unis donne des résultats incroyables pour lutter contre la sécheresse et multiplier la biodiversité.
Alors que la lutte contre le braconnage au Kenya a porté ses fruits, la multiplication des sécheresses fait de plus en plus de morts, chez les éléphants notamment.
On le savait déjà, les grands prédateurs tel le loup ont des effets bénéfiques d’un point de vue écologique : sélection naturelle, maîtrise des populations d’ongulés, réduction des risques sanitaires… Trop peu d’études cherchent à estimer les bénéfices économiques importants dus à leur présence par la réduction des dégâts agricoles et forestiers. Moins connus encore sont les effets de limitation des accidents routiers, pourtant importants.
Alors que des restrictions drastiques d’usage de l’eau entrent en vigueur ce mercredi, le préfet du département, Rodrigue Furcy, a promis des contrôles et des amendes pour les particuliers et les entreprises qui ne les respecteraient pas.
Face à l’ampleur des défis à relever, il apparaît plus que jamais nécessaire de repenser la place de l’humain au sein du vivant et de « décoloniser » la terre. Au lieu de se poser en gestionnaire et propriétaire, pourrait-on envisager le lâcher-prise en renonçant au contrôle absolu ? Et si, plutôt que de sauver la nature, on l’aidait à se sauver elle-même ? Pour amorcer cette révolution, il s’agit avant tout de cultiver l’espoir, de décloisonner les imaginaires et d’investir d’autres champs d’action. Et c’est tout l’enjeu du rewilding, qui se propose d’inventer un nouveau récit collectif ambitieux et passionnant.
Même dans les zones humides protégées, la faune sauvage souffre terriblement de la sécheresse. Selon un bilan de l’association LPO, oiseaux, libellules ou crapauds ne se reproduisent plus et des espèces disparaissent.
La Ligue pour la protection des oiseaux met en avant ce lundi 24 avril les exemples d’observations en Charente-Maritime et en Vendée l’été dernier, où les volatiles comme les autres animaux et insectes ont été affectés par le manque d’eau.
Née en Crimée en 2022, la milice privée Convoy est de plus en plus médiatisée et recrute de nouveaux combattants. Selon les renseignements britanniques, le Kremlin chercherait à favoriser l’émergence d’autres groupes de mercenaires pour concurrencer Wagner, devenue trop puissante aux yeux de certains responsables russes. 
Certaines espèces sauvages, en piétinant la terre, en mangeant des plantes ou d’autres animaux ou par leurs excréments, contribuent à faciliter la capture du carbone. Si bien que la préservation ou la restauration de seulement neuf d’entre elles – poissons marins, baleines, requins, le loup gris, le gnou, la loutre de mer, le bœuf musqué, l’éléphant de forêt d’Afrique et le bison d’Amérique – pourrait permettre la capture de 6,41 gigatonnes de dioxyde de carbone par an, estime l’étude publiée lundi dans Nature Climate Change à laquelle ont contribué quinze scientifiques de huit pays.
Une nouvelle étude révèle que des efforts de conservation pour seulement neuf groupes clés d’animaux sauvages pourraient améliorer significativement la séquestration du carbone.
Après plus de dix ans de mobilisations écologistes, l’Albanie vient de déclarer l’ensemble du fleuve Vjosa « parc national ». Un concept inédit en Europe, qui pourrait influer sur les modèles de protection des rivières. Vallée de la Vjosa (Albanie), correspondance Les succès écologistes sont suffisamment rares pour ne pas les apprécier à leur juste valeur. C’est une grande victoire pour la conservation de la nature, et elle vient d’Albanie. Considérée comme le dernier grand fleuve sauvage d’Europe (hors (...)
En août 2021, au cours des rencontres Reprises de terres à la ZAD de Notre-Dame-­des-Landes, des personnes issues des mondes de la paysannerie, du militantisme et de la recherche se sont réunies pour réfléchir, au cours d’un débat mouvant, à la meilleure manière de désigner les terres qui seraient retirées de tout rapport productif et largement soustraites à l’emprise humaine. Nous restituons ici une partie de leurs échanges. La version complète est à lire sur Terrestres.org.
Selon une étude commandée par le gouvernement, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler d'ici 2050. Cependant, des mesures d'efficacité et de sobriété pourraient permettre de ralentir cette fuite en avant technologique.
L'Albanie et l'Unesco s'unissent pour faire de cette rivière sauvage un sanctuaire. Depuis des années, la population locale s'emploie à la protéger.
Sujet explosif, la question du réensauvagement, la restitution de territoires à la nature, fait polémique.
L’attention au « vivant » a récemment été la cible d’un procès en dépolitisation intenté par une partie du mouvement anticapitaliste. En partant de l'histoire du Marais Wiels, un plan d'eau accidentel ayant émergé dans un quartier populaire de Bruxelles, cette enquête écologique montre qu’il est possible de mettre au jour des stratégies anticapitalistes multi-espèces, nécessaires à la bifurcation écologique des luttes sociales.
C’est un projet dingue. Une bande de copains a monté un collectif pour récolter des fonds et « faire éclore des forêts sauvages en Bretagne ». Dans les Côtes-d’Armor, trois...
Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
La déprise agricole et les initiatives de réensauvagement ouvrent des conflits entre usages paysans des terres et protection du monde sauvage, au point que cet antagonisme, qui découle directement de la séparation entre nature et culture, paraît parfois insoluble. Une troisième voie est pourtant possible : celle d’un réensauvagement revendiqué depuis les territoires, par des collectifs d’habitant·es, afin de constituer des espaces de vie sauvage dans les interstices d’une campagne paysanne revigorée.
Le sanglier est régulé en France. Il y a un siècle, il était pourtant le symbole de la faune sauvage, retracent Raphaël Mathevet et Roméo Bondon, pour qui le sanglier est un « animal politique ». Raphaël Mathevet, écologue et géographe, et Roméo Bondon, géographe, sont auteurs de l’ouvrage « Sangliers, géographies d’un animal politique » (Actes Sud). Reporterre — Selon les chiffres publiés cet automne par la Fédération nationale des chasseurs, près de 850 000 sangliers ont été tués l’hiver dernier. Comment (...)

2022

Le réensauvagement est un mouvement en faveur de la restauration des écosystèmes naturels dans les espaces urbains et ruraux. L’objectif principal est de favoriser la biodiversité et d’améliorer la qualité de l’environnement en créant des habitats pour les espèces sauvages et en réduisant l’impact des activités humaines sur l’écosystème. Le réensauvagement peut également avoir des avantages pour les communautés locales, en améliorant la qualité de l’air et de l’eau, en offrant des espaces de loisirs et en favorisant la santé et le bien-être des personnes.
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
Entre une neuvième vague de Covid-19 qui monte inexorablement, le retour de la grippe et des niveaux records de bronchiolite chez les nourrissons, les signaux d'alerte s'affolent dans des hôpitaux français, confrontés à un manque flagrant de personnel.
« La grande majorité des animaux tués à la chasse, approximativement 90 ou 95 % n’ont pas besoin d’être régulés », détaille le biologiste Pierre Rigaux auprès de Vert. Un chiffre qu’il a lui-même extrait des tableaux de chasse. C’est notamment le cas des animaux d’élevage, relâchés pour servir de cible de tirs. L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) estime que, chaque année, 10 à 15 millions de faisans sont relâchés en France.
Lentes, complexes, inefficaces : de nombreux activistes jugent durement le bilan des conférences sur le climat alors que les États ne respectent pas leurs engagements pour maintenir le thermomètre sous la barre fatidique des 2 degrés celsius d'ici la fin du siècle. Dans ce contexte, la COP27 qui débute dimanche en Égypte est-elle condamnée à décevoir ?
Présentées comme des outils prometteurs pour atteindre la neutralité carbone dans la deuxième moitié du siècle, les technologies de captation et de stockage du CO2 ont le vent en poupe. Mais leur efficacité est discutée par les militants du climat qui y voient surtout un moyen pour les industries lourdes d’évacuer la question de la réduction des émissions.
Des milliers de personnes ont manifesté ce week-end contre un chantier de mégabassine à Sainte-Soline, dans l'ouest de la France. Cette vaste réserve destinée à l'irrigation des cultures doit permettre de moins prélever d'eau l'été mais pour ses détracteurs, le projet entretient un modèle agricole qui favorise l'appauvrissement des sols et aggrave les épisodes de sécheresse.
Sanctuariser, conserver ou reconstituer : la chercheuse en philosophie de l’environnement Virginie Maris et le spécialiste Clément Roche nous expliquent les logiques à l’œuvre quand il s’agit de prendre soin des milieux naturels.
Entre 1970 et 2018, 69 % en moyenne des animaux sauvages ont disparu, selon l’Indice Planète vivante publié jeudi par WWF, qui évoque une "alerte rouge pour la planète et donc pour l'humanité". Le rôle de la crise climatique est de plus en plus important dans ce déclin.
Le sanglier, l'un des plus gros ongulés d'Europe est pourtant malaimé des naturalistes, des agriculteurs et même des chasseurs, aujourd'hui dépassés par cette créature qui dépasse la catégorie domestique/sauvage. bon gré, mal gré, le sanglier est devenu un véritable "animal politique" qui s'invite dans toutes les discussions. Les auteurs sont allés à l'écoute des sangliers sur le terrain et aussi de tous les humains qui les étudient, les fréquentent, les protègent ou les pourchassent...
Selon les dirigeants indigènes du pays, un quart de la forêt tropicale serait «irréversiblement détruit». Pour le spécialiste Plinio Sist, ce point de non-retour où certaines zones commenceraient à se transformer en savane est dû à la politique du président brésilien, Jair Bolsonaro.
Par l’ampleur des espèces animales et des zones touchées cet été, l’épizootie présente un caractère inédit. Or, la saison des migrations, la plus à risque, n’a pas encore commencé.
Tandis que l'aide internationale s'organise pour secourir le Pakistan, victime d'inondations historiques ayant fait plus de 1 300 morts, la ministre du Changement climatique Sherry Rehman alerte sans relâche sur les inégalités Nord / Sud et demande des comptes aux entreprises les plus polluantes.
Parmi les espèces les plus touchées depuis le début de l’été, une colonie de fous de Bassan localisée sur les Sept-Iles, la plus grande réserve ornithologique de France.
Sur les réseaux sociaux, les comptes qui proposent à leurs abonnés de suivre en ligne les trajets des jets privés des milliardaires sont de plus en plus populaires. Une façon de mettre la pression sur ces grands patrons ou stars de la pop, sommés de revoir à la baisse leur train de vie et le bilan carbone qui l'accompagne.
Après des débuts tardifs et timides, la protection de la planète est devenue un enjeu majeur, qui demande des efforts à chaque citoyen. Juillet 2020, île Maurice. Un vraquier japonais fait naufrage au large des côtes, déversant 1 000 tonnes de carburant dans les lagons. Une tache noire sur une carte postale déjà écornée. Ce bijou de l’océan Indien est l’une des îles les plus abîmées, et cela ne date pas d’hier. En 1769, alors qu’elle appartient à la France, le botaniste Pierre Poivre constate que la déforestation a entraîné une baisse des précipitations et fait adopter le « règlement concernant la préservation des forêts ».
La Neretva, rivière sauvage de Bosnie-Herzégovine, est menacée par la construction de soixante-dix centrales hydroélectriques. Les scientifiques prêtent main forte aux ONG afin de préserver une biodiversité exceptionnelle.
Trois animaux ont été réintroduits dans la campagne du Kent, lundi 18 juillet à l’aube. Ce sont les premiers bisons sauvages en liberté au Royaume-Uni depuis des millénaires, et il auront pour mission de régénérer une ancienne forêt en mangeant l’écorce des arbres, rapporte la presse locale.
Il appartient à une série de rencontres avec des philosophes, écologues, artistes, etc... qui propose un état de l’art des réflexions sur le sauvage.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
La Journée mondiale de l’océan a été l’occasion de sensibiliser à la protection de la biodiversité marine. En première ligne : le corail, qui subit de plein fouet la hausse de la température.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
Le 27 mai 1997, la Russie et l'Otan pensent tourner la page de la guerre froide avec l'Acte fondateur, un accord de coopération visant à instaurer "une paix durable et inclusive". Alors que les combats font rage en Ukraine, retour sur une époque où l'Alliance atlantique et Moscou ne se considéraient plus comme des ennemis.
Et si dans ce monde de l'image, nous nous accordions une pause ? Juste le temps de prêter l'oreille à la nature qui nous entoure. C'est ce que fait Martyn Stewart. Mais sa pause à lui dure depuis plusieurs décennies. Une bonne cinquantaine d'années qu'il enregistre des sons. D'abord de manière très artisanale, comme l'enfant qu'il était. Aujourd'hui, de façon bien plus professionnelle, comme le naturaliste qu'il est devenu. Résultat : une collection de sons de plus de 30.000 heures !
Depuis le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, plusieurs pays d'Asie centrale prennent leurs distances avec Moscou. Un refus de s'aligner qui révèle les relations complexes et ambivalentes que ces anciennes Républiques soviétiques entretiennent avec leur allié historique.
Alors que 15 départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau en raison d'une sécheresse précoce, les agriculteurs s'inquiètent pour leurs récoltes. Une menace qui pèse également sur les apiculteurs et leurs abeilles, dont l'alimentation pourrait venir à manquer cet été.
ces deux espèces patrimoniales des Alpes sont respectivement classées « vulnérable » et « en danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conversation de la nature (UICN) des oiseaux menacés de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Déjà, en 2017, 2019, 2020 et 2021, le tribunal administratif de Marseille avait suspendu ou annulé leur chasse à la demande des deux associations. Les juges avaient alors estimé que la chasse de ces deux gallinacés sauvages était un facteur aggravant de leur déclin. Avec, à l’appui, des études scientifiques confirmant la lente disparition de ces espèces tant en termes de répartition géographique que de population.
Le problème majeur du réchauffement climatique est désormais bien connu et les premiers effets de la crise écologique se font déjà sentir. Un changement radical et global n’a jamais été aussi nécessaire, mais les actions que nous mettons en œuvre sont bien loin d’être à la hauteur des enjeux. Comment expliquer ce désintérêt pour une question pourtant cruciale ? Pourquoi détournons-nous le regard devant la catastrophe annoncée et la perspective de l’effondrement ?
Les estuaires marins bordés de hautes herbes et de fleurs sauvages sont plus efficaces que les jeunes forêts côtières pour capter et stocker le dioxyde de carbone, selon une nouvelle étude réalisée dans la zone canadienne du Nord-Ouest Pacifique.
Alors que la sécheresse continue d'accabler la Corne de l'Afrique, des communautés s'unissent pour protéger les animaux sauvages de ce phénomène dramatique, mais aussi des habitants de la région qui les perçoivent comme des menaces.
Nous avons croisé Laurent Testot il y a deux ans lors d'un salon du livre à la Fondation Sommer. Et acheté son livre "Cataclysmes", histoire environnementale de l'Humanité : passionnant!
l y a huit ans, un lord irlandais a décidé de mener une expérience de réensauvagement unique dans le pays. Randal Plunkett a laissé la faune et la flore revenir à leur état naturel dans son domaine de 750 hectares à Dunsany. Vegan, féministe, fan de métal et écolo, il détonne de ses ancêtres.
Depuis 2012, les enfants qui décèdent avant d'atteindre l'âge d'un an sont de plus en plus nombreux en France. Une nouvelle étude publiée début mars dans la revue scientifique The Lancet confirme cette tendance inquiétante. Les raisons de cette hausse de la mortalité infantile restent cependant inconnues, faute d'études épidémiologiques d'envergure et d'une mobilisation des pouvoirs publics.
L’Équateur montre une nouvelle fois l’exemple. Quatorze ans après avoir inscrit des “droits de la nature” au sein de sa constitution, le pays d’Amérique du Sud reconnaît officiellement des “droits juridiques distincts” aux animaux sauvages. Lumière sur cette avancée historique.
Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Une panne généralisée du réseau électrique survenue en début de semaine a plongé le Nigeria dans le noir et les habitants, eux, peinent à alimenter les générateurs privés. Avec la guerre en Ukraine, le prix du baril a explosé provoquant des pénuries d'essence qui paralysent l'économie du pays.
Problèmes logistiques, manque de coordination, résistance forcenée de la population, l'invasion de l'Ukraine est semée d'embûches pour l’armée russe, qui doit aussi composer avec la "raspoutitsa", un phénomène climatique qui gêne l'avancée des soldats et des véhicules blindés. Explications.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en avant la question linguistique en Ukraine pour justifier son intervention militaire, se présentant comme un "défenseur des populations russophones". Une instrumentalisation des langues et une idéologie dangereuse, estime le linguiste Patrick Sériot.
Le deuxième plus grand parc naturel du Zimbabwe pourra désormais compter sur le soutien financier d’un fonds allemand afin de préserver sa faune sauvage. Riche en biodiversité, le braconnage exerce une pression considérable sur certaines espèces menacées présentes dans le parc. Sur fonds de crise écologique, cette nouvelle aide financière internationale annonce un nouvel engagement dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.
C’est une première en Belgique. La cour d'appel de Mons installe une chambre de l’environnement. Principale particularité : elle doit traiter aussi bien des dossiers civils que des dossiers pénaux. Ainsi, au civil, elle examine les problèmes de permis d’urbanisme, les nuisances de l’aéroport de Charleroi ou encore le bruit des éoliennes. Au pénal, elle se penche sur les affaires de constructions illégales ou encore le trafic de déchets, les dépôts sauvages gérés bien souvent par des groupes mafieux.
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Depuis trop d’années, le grave état de santé de l’Amazonie inquiète. Déforestation sauvage, incendies, élévation de la température… Autant de symptômes d’un fatal déséquilibre aux prochaines implications climatiques globales, et irrémédiables. En cause ? Une destruction systématique menée, depuis trois siècles à peine, par les sociétés occidentales. Mais celles-ci, contrairement aux idées reçues, ne menacent pas seulement la plus grande forêt tropicale du monde, mais également les Amérindiens, qui ont pourtant toujours vécu en interaction avec leur milieu naturel.

2021

Le virus H5N1 touche de manière dramatique ces oiseaux qui font halte chaque hiver dans la réserve naturelle du lac Hula, lors de leur périple migratoire.
Enfin un procès environnemental qui fera date. Ce mardi, le tribunal de Draguignan (Var) a condamné la «mafia des déchets» à des peines de prison et à réparer ses dégâts. Ce réseau de terrassiers et transporteurs était accusé d’avoir déversé en pleine nature, dans le Var et les Alpes-Maritimes, des milliers de tonnes de gravats pollués du BTP.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il reste environ 5 000 rhinocéros noirs à l’état sauvage, ce qui les place parmi les animaux les plus menacés du monde.
En Afrique du Sud, la mobilisation prend de l’ampleur contre le projet d’exploration gazier et pétrolier de Shell. La major pétrolière a provoqué un tollé en dévoilant l’étude sismique tridimensionnelle qu’elle veut effectuer au large de la Côte Sauvage, dès le 1er décembre. Pour trouver des gisements de pétrole et de gaz, la multinationale prévoit d’émettre des « ondes de choc extrêmement fortes », comparables à des détonations sismiques, qui pénètrent à travers 3 km d’eau et 40 km sous la croûte terrestre dans le fond marin, mettant en grand danger toute la vie marine unique de la Côte Sauvage, et ce pendant 5 mois.
Alors que la COP26 s’achève, avec peu d’espoir pour une transformation véritable de nos modes de fonctionnement, revenons sur les climats du passé et leurs impacts sur la faune sauvage. Nous vivons dans l’ère quaternaire, commencée il y a 2,58 millions d’années ; une paille à l’échelle de l’histoire de la Terre, mais une période au climat particulièrement tourmenté : pas moins de 50 oscillations climatiques de diverses ampleurs et durées, et entre 8 et 10 glaciations rien qu’au cours des derniers 800 000 ans.
Des bottes de pluie ou même des après-ski en plein désert d’Atacama : dans le nord du Chili, les décharges sauvages de vêtements et de chaussures usagés grossissent à la mesure de la production effrénée de la mode à bas coût à l’échelle mondiale.
Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.
La première partie de la COP15 biodiversité qui s’est déroulée en partie à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, va prendre fin le 15 octobre. Cette conférence des parties a adopté le 13 octobre 2021 la déclaration de Kunming.
On assiste depuis septembre à une flambée impressionnante des prix des engrais azotés, due notamment à la hausse des tarifs du gaz, à une disponibilité limitée et à une forte demande.
Les eaux entourant l'Antarctique "restent ouvertes à la pêche commerciale qui s'est étendue ces dernières décennies et menace de nombreux écosystèmes vulnérables et l'habitat d'espèces sauvages", a mis en garde la Coalition pour l'Antarctique et l'Océan austral (Asoc) dans un communiqué.
Loups, ours, lynx... De nombreux carnivores sont abattus illégalement chaque année en France. Un collectif de citoyens et de personnalités dont Cyril Dion, Baptiste Morizot et Yann Arthus-Bertrand alerte sur ces pratiques.
En mangeant oursins et crabes, le mammifère marin préserve les varechs et herbiers, jouant un rôle dans la captation du carbone
Un rapport, publié le 31 août par les Nations unies et la convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, alerte sur les effets de l’ingestion et de l’utilisation des débris issus de la pêche par les oiseaux.
Certaines espèces sauvages apparentées à des plantes cultivées sont menacées d’extinction. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en dénombre plus de 70.
la culture intensive des deux drogues illégales les plus consommées dans le monde repose généralement sur des méthodes de production nocives pour l’environnement et participe à une part non négligeable des émissions globales de CO2.
Sanctuariser des espaces pour préserver la vie sauvage est un choix « déresponsabilisant », selon l’auteur de cette tribune. Plutôt qu’un « antagonisme entre humain et non-humain », il loue « une nature dont l’humain serait partie intégrante ». Jean-Yves Barnagaud est ornithologue et maître de conférences à l’École pratique des hautes études.
La notion d’animal « nuisible » n’a jamais été fondée scientifiquement. Une loi vient de la supprimer. Reste à changer notre perception, selon Patrick Janin, de l'association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire.
Les carnets de commandes des industriels sont pleins mais la difficulté pour se procurer certains matériaux ralentit les chaînes de production. Résultat : la reprise, qui pointe le bout de son nez, se fait attendre.
Le “réensauvagement” revendiqué par les défenseurs de la nature est difficile à définir. Retour à un paradis perdu ? Critique de la modernité ? Le modèle, ou plutôt le mythe des Indiens d’Amérique fait parfois les frais de cette nouvelle idéologie – au mépris des Indiens réels.
Des espèces menacées de disparition, des paysages ravagés par les flammes ou les pluies, la vie sauvage mise à mal par l'homme: la plus grande organisation de protection de la nature, l'UICN, réunit à partir de vendredi à Marseille son congrès chamboulé par le Covid-19, au moment où la destruction de la nature s'accélère dramatiquement.
Tortues d’Hermann, lynx du désert, oiseaux, amphibiens et reptiles… Les incendies massifs qui ont ravagé la planète cet été mettent en danger la faune sauvage à court comme à long terme. Les associations écologistes s’inquiètent de la fréquence de ces catastrophes, imputables à l’activité humaine.
Lynx du désert, cerf corso-sarde, oiseaux, rongeurs et reptiles… Le WWF s’inquiète des conséquences des incendies qui ravagent le bassin méditerranéen et la Russie pour une partie de la faune sauvage, dont elle a commencé à dresser la liste.
En Grande-Bretagne, des dizaines de milliers de volontaires ont réalisé un audit des déchets présents sur les plages du pays. Leurs résultats sont saisissants. 12 marques sont les principales responsables de la production des déchets recrachés par l’océan, en ce qui concerne cette région du monde.
Le flamant est une espèce dont l’histoire naturelle et politique singulière permet d’interroger l’engouement actuel pour le sauvage et le réensauvagement, ainsi que les conditions de coexistence des hommes avec le reste du vivant. En s’affranchissant des frontières humaines, la mobilité du flamant rose rebat les cartes des politiques d’aménagement du territoire : comment faire, ou que faire du sauvage dans un espace qui appartient aux hommes ? Les sangliers et les loups, par exemple, se déplacent, ils font fi des zonages établis par les humains et où l’on voudrait les cantonner.
Les agriculteurs sont invités à consacrer 1 % de leurs terres à la nature et au piégeage du carbone d’une manière inattendue : en cultivant en ligne droite.... Depuis son lancement il y a un an, la campagne WildEast a recueilli les promesses de plus de 80 agriculteurs de la région de consacrer 20 % de leurs terres à la nature, ainsi que les engagements d’écoles, de cimetières, de conseils, de personnes possédant des jardins.
Al enkele decennia experimenteert Schotland met grootschalige verwilderingsprojecten. Door “rewilding” of 'opnieuw verwilderen' worden enorme landgoederen daarbij teruggegeven aan de natuur. Het moet een cruciaal thema worden op de klimaattop die eind november in het Schotse Glasgow doorgaat. ‘Niets doen en alleen observeren, dat is het dapperste om te doen bij natuurbehoud.’
Victime du braconnage et de la raréfaction des lapins sauvages, base de son alimentation, l'espèce ne comptait plus que 100 individus en 2002 contre plus de 100.000 au début du XXe siècle et était alors "en danger critique" d'extinction, selon la "liste rouge" de l'Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN).
Niché au creux des monts du Lyonnais, le centre de soin pour animaux sauvages l’Hirondelle accueille chaque année de plus en plus de blessés du fait d’épisodes météorologiques extrêmes aggravés par le changement climatique. Les finances déjà précaires de cet hôpital de la faune en sont éreintées.
La Fondation Aspinall compte réintroduire dans la nature treize éléphants issus d’un parc animalier du sud de l’Angleterre.
Le stress thermique provoqué par les vagues de chaleur extrêmes, qui vont s'accroitre avec le changement climatique, touchent aussi bien les humains que les animaux d'élevage ou sauvages.
, les mastodontes des produits de la mer sont loin d’être du menu fretin. Elles sont les principales responsables de l’industrialisation des océans, qui décime purement et simplement la faune sauvage du monde. Elles sont en grande partie à l'origine de la destruction de la pêche artisanale, de l’effondrement des stocks de poissons mondiaux et de la crise de la pollution plastique qui frappe les océans.
Travail à la chêne. Au Royaume-Uni, des geais ont replanté la moitié des arbres de deux nouvelles forêts en quelques années à peine, preuve de l’efficacité de la régénération naturelle de certains écosystèmes.
L’Académie des sciences recommande une série de mesures pour contrer le déclin des insectes. Un signe supplémentaire de l’urgence à agir face à ce péril environnemental, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Cette pollution est due au probable dégazage sauvage d’un navire. « Les résidus sont répartis sur environ 500 mètres de long et 50 centimètres de large de manière discontinue », a précisé la préfecture de la Haute-Corse.
Pour la première fois depuis 3000 ans, des diables de Tasmanie sont nés dans la nature en Australie.
La scientifique Rachel Carson dans le chapitre « Elixir de mort » : « Pour la première fois dans l’histoire du monde, l’homme vit au contact de produits toxiques, depuis sa conception jusqu’à sa mort. Au cours de leurs vingt ans d’existence, les pesticides synthétiques ont été si généreusement répandus dans les règnes animal et végétal qu'il s’en trouve virtuellement partout. On en découvre dans le corps des poissons, des oiseaux, des reptiles, des oiseaux, des animaux sauvages et domestiques. ».. Aujourd'hui, les naturalistes constatent la disparition des oiseaux mais ne savent pas quoi faire alors que cette catastrophe n'est pas nouvelle
Le saumon du Pacifique est une espèce fondatrice de l’écosystème côtier de la Colombie-Britannique. Depuis quelque temps, il partage ses eaux avec des parcs en filet remplis de saumons de l’Atlantique non indigènes élevés pour la consommation. Ainsi, plus de la moitié des populations de saumon quinnat du sud de la Colombie-Britannique sont en voie de disparition ou menacées.
La Chine a rapporté ce mardi un premier cas mondial chez l’être humain de grippe aviaire H10N3, un virus de la famille influenza frappant les oiseaux sauvages. Les autorités chinoises assurent que le risque d’une épidémie est "extrêmement faible".
La relativisation et le déni de l’effondrement de la biodiversité se construisent aujourd’hui dans les revues scientifiques les plus cotées, observe avec inquiétude Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Après L’homme sans argent (Les Arènes, 2016), récit de son année passée sans rien acheter ni vendre, l’Irlandais Mark Boyle monte le curseur de plusieurs crans avec L’année sauvage, une vie sans technologie au rythme de la nature (Les Arènes, 2021), qui narre son expérience de retour à l’état de… nature. Un livre écrit au stylo (puis finalement tapé), sans autosatisfaction, sans pose héroïque et sans jugement sur les autres. Une posture très fraîche qui aide à comprendre le besoin de radicalité individuelle de celles et ceux qui n’attendent plus rien des luttes collectives.
Orphelinats et centres de soins pour animaux siphonnent toujours davantage de fonds qui pourraient autrement servir à protéger plus efficacement de vastes territoires indispensables au maintien de populations viables de grands prédateurs et de grands herbivores. Cet argent serait aussi bien plus utile à dédommager les populations rurales vivant au contact de la faune sauvage et qui peuvent voir leurs troupeaux ou leurs cultures vivrières anéantis par une seule attaque de lions ou d’éléphants. Pour garantir la diversité biologique et la fonctionnalité des écosystèmes, maintenir les populations d’animaux sauvages devrait être la priorité. La société du spectacle a besoin de matière première – des images chocs d’animaux dépecés ou des images de soigneurs donnant le biberon. En termes d’efficacité, il est parfaitement stupide de dépenser des sommes folles pour sauver un seul individu plutôt que de dépenser la même somme – voire moins – pour préserver l’habitat et la population sauvage dont cet individu est issu..
Que dit la philosophie de notre manière de gérer épizooties et zoonoses ? Questions et réponses avec Virginie Maris, qui signait récemment « La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l’anthropocène ». À rebours des conceptions fondées sur la cohabitation harmonieuse entre animaux sauvages et activités humaines, elle prône une approche plus inconfortable invitant à prendre au sérieux, quand il s’impose, le repli stratégique.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
C’est l’une des théories privilégiées des experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): le coronavirus, qui a fait plus de 2,93 millions de morts selon un décompte de l'AFP arrêté lundi, aurait été transmis à l’homme par un animal sauvage.
Alors que la crise du Covid-19 frappe durement notre société, la responsabilité anthropique dans la multiplication des pandémies à travers le monde est maintenant avérée. La destruction de la biodiversité et des écosystèmes, la déforestation ou le trafic de la vie sauvage favorisent l’apparition de nouveaux virus. Pour lutter contre cela, une approche préventive fondée sur l’écologie et la préservation des écosystèmes est nécessaire.
Plusieurs associations européennes, dont Pollinis, France Nature Environnement (FNE) et OGM Dangers pour la France, ont commandé un sondage européen sur le forçage génétique. Ce sondage révèle que « la majorité des citoyens de l’UE rejette la modification génétique des espèces sauvages ».

2020

La vente d’animaux sauvages – en tant que nourriture, ingrédients pour la médecine traditionnelle ou animaux de compagnie – est aujourd’hui reconnue comme un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.
Le forçage génétique est une forme extrême de biotechnologies. Elle permet de diffuser de façon hégémonique un caractère nouveau introduit par l’Humain dans un organisme vivant, à l’ensemble de sa descendance.
La démesure urbaine comme cause première de l’écocideL’urbanisation de la terre et à son mouvement devenu essentiel, la métropolisation planétaire, ont simultanément densifié et étendu les grandes agglomérations urbaines. Elles ont par-là même artificialisé l’ensemble des habitats écologiques plus ou moins proches des villes, notamment par l’agriculture intensive et l’extractivisme qui lui sont nécessaires, mais également souvent par la généralisation du modèle dans les villes de plus petite taille. Ériger et bâtir, concentrer et densifier… urbaniser et aménager ne sont pas neutre écologiquement.
« Nous assistons à la destruction de la nature par l’humanité », résume Marco Lambertini, le directeur mondial de l’ONG.
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l’homme. Cela n’aurait pas dû survenir avant la fin du XXIe siècle
Ce tour européen de l’état de réensauvagement des différents milieux naturels révèle que, malgré un passage par la quasi-extinction de beaucoup d’espèces iconiques, dans tous les pays des initiatives inspirantes et couronnées de succès voient le jour. Bisons, ours, aigles, esturgeons et phoques reviennent. La cohabitation de l’homme et du sauvage s’avère donc possible.
Espace de liberté pour une désobeissance de la pensée
AUSTRALIE -Pour protéger les réserves d'eau de villages menacées par les animaux assoiffés, des snipers à bord d'hélicoptères ont reçu pour ordre de les abattre. Des tireurs à bord d’hélicoptères ont abattu plus de 5.000 dromadaires sauvages en Australie lors d’une campagne visant à réduire la menace que ces animaux constituent pour la population dans le contexte de la sécheresse qui sévit dans l’intérieur du pays, ont annoncé ce mardi 14 janvier les autorités.

2019

2018

L’érosion continue de la vie sauvage met en danger les conditions de vie des populations, alertent les experts mondiaux de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ».

2016