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2024

Si l’écologie est encore peu politique et radicale, c’est que les individus ont des intérêts trop divergents. De nouvelles alliances sociales pourraient être la solution, explique dans un livre le sociologue Jean-Baptiste Comby. « L’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir. Comment sortir de cette ornière qui l’empêche de jouer le rôle d’un mouvement politique fédérateur, émancipateur et transformateur ? » C’est la question que tout le monde se pose, en particulier en observant (...)
Raison d'être, entreprise à mission, code civil... 5 ans après, que reste-t-il de la loi PACTE pour la RSE ? On fait le bilan.
Sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), un sommet « de haut niveau » se tient à Paris ce 14 mai pour évaluer les voies de l’accélération de la modernisation des systèmes de cuisson rudimentaires.
Encore un rapport accablant sur l’élevage de saumons. Publié le 7 mai dernier par une nouvelle ONG française appelée Seastemik, il accumule les chiffres alarmants sur la filière, dénoncée comme « une bombe écologique et sociale ». Ainsi, Seastemik a calculé que « pour nourrir et élever un seul saumon d’élevage, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons sauvages ». Elle rappelle que ces poissons sont prélevés, notamment, au large de l’Afrique de l’Ouest, concurrençant ainsi la pêche de subsistance et participant au « (...)
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
L’élu européen Nouvelle Donne préconise, dans une tribune au « Monde », un électrochoc pour sauver le climat et la cohésion sociale.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
À Cadenet, village du Vaucluse, des habitant·es ont réfléchi ensemble, durant plusieurs mois, à leurs aspirations pour une alimentation désirable. Leur convention citoyenne locale a débouché sur la création (…)
Porte-parole du mouvement de désobéissance civile Riposte Alimentaire, Bertrand Caltagirone insiste sur la nécessité d’associer la population aux politiques écologiques à travers le projet d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
Faim prêt·es. Ce mardi, une caisse commune de l’alimentation est officiellement activée auprès de 400 Girondin·es. Objectif : faciliter l’accès à une nourriture durable pour tous·tes.
Le géant danois Orsted réduit ses objectifs de production après avoir abandonné deux projets offshore aux Etats-Unis, le suédois Vattenfall se retire de l’appel d’offres français sur l’éolien flottant, Shell, Engie et Iberdrola résilient des contrats d’achat d’électricité : rien ne va plus pour l’éolien en mer.
C’est l’histoire d’un projet de loi qui ne verra sans doute jamais le jour. Un texte qui devait mettre en place un devoir de vigilance pour les entreprises européennes de plus de 500 salariés. Avec cette directive, elles devenaient responsables des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités tout au long de leur chaine d’approvisionnement. En théorie, plus question de fermer un œil parfois bienveillant sur les pratiques de leurs sous-traitants ou des sous-traitants de leurs sous-traitants. Avec des amendes à la clé pour les contrevenants. Mais tout ça risque de passer à la poubelle.
Les activistes à l’origine de l’action font partie du collectif Riposte Alimentaire. Le 28 janvier, le même mouvement avait mené une action au Louvre en aspergeant la Joconde de soupe au potiron.
La pêche est la première source de destruction de la vie marine. En conséquence, transformer le secteur de la pêche est un enjeu prioritaire
La FNSEA a réclamé au gouvernement ce mercredi 24 janvier au soir des aides «immédiates» pour les agriculteurs et un allègement des contraintes environnementales, dans une liste détaillée de demandes.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Dans son dernier rapport, le Forum économique mondial de Davos s’inquiète des risques environnementaux et sociaux qui pèsent sur le monde et s’amplifient, année après année. Il alerte aussi sur le risque majeur de désinformation qui affecte les sociétés mondiales, dans un contexte de crise.
Face à l’urgence, une équipe internationale de chercheurs propose une solution audacieuse pour contrer les effets néfastes du changement climatique, la perte de biodiversité et l’injustice sociale. L’approche est fondée sur un ensemble de données s’étendant sur 500 ans. ... L’approche, proposée principalement par William Ripple et Christopher Wolf de l’Université d’État de l’Oregon, repose sur le concept « d’incrementalité radicale ». Cette méthode vise à induire des transformations profondes dans la gestion du changement climatique, par le biais de petites étapes progressives et réalisables. Contrairement aux modèles climatiques traditionnels, qui tendent à perpétuer les pratiques existantes, leur stratégie offre une alternative novatrice, axée sur la réparation et la restauration des systèmes écologiques et sociaux.
Een ambitieus klimaatbeleid waar elke Vlaming beter van wordt: dat beloven de klimaatplannen van minister Zuhal Demir (N-VA) ons. Maar na vijf jaar wanbeleid onder het mom van ‘haalbaar en betaalbaar’ is het tijd om de vinger op de wonde te leggen, vindt Karel Pype van Reset.Vlaanderen.

2023

L'UE a conclu jeudi un accord pour réformer son marché de l'électricité, notamment afin de favoriser l'investissement dans les énergies décarbonées - y compris l'atome -, à la suite d'âpres débats sur l'encadrement du soutien public aux centrales nucléaires existantes.
Alors que le dernier rapport de l'Institut de l'économie pour le climat rappelle le coût encore trop élevé de la transition écologique pour les classes populaires et moyennes, il est impératif de prendre à bras-le-corps la question de l'acceptabilité de la transition, souligne Théodore Tallent.
TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Pour Jérôme Saddier, l’économie sociale et solidaire est à la croisée des chemins, plus que jamais en mesure d’accompagner les transitions qui nous attendent.
We beginnen de sociale en ecologische crises steeds meer te voelen, en dus valt “degrowth” of ‘ontgroei’ niet langer weg te denken uit het debat. Maar helaas circuleren er hardnekkige misverstanden over die ontgroei. Hoog tijd om die definitief uit de wereld te helpen, vindt econoom Jonas Van der Slycken.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Comment vivre après la catastrophe, dans les petites villes girondines affectées par les violents incendies de l’été 2022 ? Le géographe Arthur Guerin-Turcq étudie les conflits que révèle la difficulté d’«habiter les cendres».
Comment vivre après la catastrophe, dans les petites villes girondines affectées par les violents incendies de l’été 2022 ? Le géographe Arthur Guerin-Turcq étudie les conflits que révèle la difficulté d’«habiter les cendres».
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Mémoire de Fin d'Études présenté par DUPONT, Victor-Henry en vue de l'obtention du grade académique de Master en Sciences et Gestion de l'Environnement Finalité Gestion de l’Environnement M-ENVIG Année Académique : 2022-2023
Volgens Portugees klimaatonderzoeker João Camargo zijn de financiële crisissen van heden en toekomst klein bier tegen de vernietigende kostprijs van de klimaatcrisis, die onvermijdelijk op ons afkomt. Enkel een bundeling van alle ecologische en sociale krachten kan de klimaatverwoestende winsthonger van de multinationals nog stoppen.
« L’agriculture française va mal : parmi l’ensemble des tenants de modèles agricoles que tout oppose ou presque, voilà une idée qui fait largement consensus. Quels sont les symptômes ? Des impacts écologiques catastrophiques, négligés, bien que largement documentés, mais aussi une saignée sociale : la “modernisation” de l’agriculture se traduit par une disparition continuelle et massive des paysans. Durant la seconde moitié du XXe siècle, tandis que le nombre de tracteurs de nos campagnes augmentait d’environ 1000 %, le nombre de fermes chutait de 70 % et celui des actifs agricoles de 82 %. En d’autres termes, ce sont plus de quatre actifs sur cinq qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
Pour la Fondation de l’écologie politique, il est urgent de repenser le progrès face aux défis climatiques en remettant au cœur du dialogue les enjeux écologiques, le travail et la lutte contre les inégalités.
Aujourd’hui, Julien Vidal part à la rencontre d’Audrey Monssoh du Printemps Écologique. 
Inégalités environnementales et inégalités sociales sont deux facettes d’une même crise : celle de notre système économique. Les plus pauvres sont les plus touchés par la crise climatique, et la précarité verrouille souvent la transition écologique. Voilà pourquoi la transition doit être écologique, mais aussi sociale.
De bazen van Delhaize sturen deurwaarders met bevelschriften van de rechtbank die elke sociale actie op en rond Delhaize-winkels verbieden. Volgens PLN-advocaten Hind Riad en Jan Buelens gaat deze aanval veel verder dan de strijd van de werknemers van één bedrijf. "Dit is een gevaarlijk precedent dat elke actievorm bedreigt, ook de klimaatbeweging, de strijd voor het leefmilieu, tegen kernenergie en de strijd voor vrede. Daar gaat de betoging van 22 mei over."
Priorité affichée du second quinquennat d’Emmanuel Macron qui promet une « Loi pouvoir d’achat » pour l’été, thème central de l’élection présidentielle et des législatives, le pouvoir d’achat règne sémantiquement et politiquement sur le débat public. Pourtant, en faisant primer l’intérêt individuel sur la solidarité collective, cette notion dépolitise et trahit la souffrance sociale dont elle est censée être l’expression. Des voies collectives et émancipatrices existent pour la supplanter : justice sociale et climatique, droit à la subsistance, indignation…
Liggen burgers aan de andere kant van de wereld net als wij ook wel eens wakker van het klimaat, van plasticvervuiling, van het mentaal welzijn van hun kinderen of van economische ongelijkheid? In welke mate zijn stedelingen op andere continenten begaan met de voedselzekerheid voor een groeiende wereldbevolking of de invloed van sociale media en fake news? IPS-correspondenten in verschillende wereldsteden in het zuiden trokken de straat op en gingen op zoek naar antwoorden. Waar liggen onze medewereldburgers wakker van?
Une des limites importantes concernant l’élargissement des droits est la question du financement. Cela renvoie en premier lieu au taux des cotisations sociales, ainsi qu’au nombre d’emplois et au niveau global des salaires à l’échelle nationale.
Version PDF téléchargeable ici Le CNNR – Conseil National de la Nouvelle Résistance – est porteur du projet de Sécurité sociale écologique universelle. Garantissant l’égale dignité de c…
La proposition de loi présentée par la NUPES pour interdire les vols d’avions personnels a été rejeté dans la soirée de jeudi. Pour la députée Christine Arrighi, le gouvernement joue à la politique…
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
L’urgence climatique appelle à la justice sociale : nos derniers leviers d’action dépendent de la création d’espaces inclusifs pour réconcilier nos divergences – y compris dans nos entreprises. Une chronique signée Sabrina Courtois, doctorante au Louvain Research Institute en "Management and Organizations" (UCLouvain).
Dezelfde landen waar mensen op straat komen om te demonstreren tegen stijgende kosten, gebrekkige gezondheidszorg, langer werken... zullen in de toekomst beduidend meer uitgeven aan bewapening. Dat is geen toeval, want het accepteren van hogere wapenuitgaven betekent inleveren op sociale uitgaven en welzijn. Het wordt tijd dat we die tegenstelling goed onder ogen zien.
Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
Adoptés à l’unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités. Les solutions technologiques sont en revanche reléguées en arrière-plan. Un consensus a été trouvé. Comme ses prédécesseurs, le sixième rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté à l’unanimité dimanche 19 mars à Interlaken, en Suisse. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une (...)
De luchtvaartsector slaagt er maar niet in om haar enorme gezondheids- en klimaatimpact terug te dringen. Door de vluchten nauwelijks te belasten, geven beleidsmakers bovendien een erg pervers signaal. Een tickettaks op veelvliegers biedt een sociale uitweg. Minister Van Peteghem heeft met zijn grote fiscale hervorming de sleutel in handen om deze historische scheeftrekking rechttrekken.
Le débat sur la régulation des jets privés est relancé par une proposition de loi de député·es écologistes qui vise à interdire ce moyen de transport, et par le documentaire «Complément d'enquête». Pour Vert, le chercheur sur la transition énergétique des transports Aurélien Bigo revient sur leur indispensable régulation.
En septembre 2022, France Stratégie publie une note d’analyse posant la question suivante dans son titre : inégalités environnementales et sociales se superposent-elles ? Plutôt que confirmer ou infirmer directement cette hypothèse, la note cherche à en étudier les nuances, en établissant dans quelle mesure les inégalités d’exposition aux polluants…
Helaas is de World Social Justice Day van de Verenigde Naties van vandaag 20 februari een bittere ervaring voor meer dan 1,5 miljoen Belgen die op of onder de armoedegrens leven”, aldus algemeen coördinator Heidi Degerickx van het Netwerk tegen Armoede (Cijfers Statbel). Het Netwerk stelt samen met de 61 verenigingen waar mensen in armoede het woord nemen vast dat de sociale rechtvaardigheid in Vlaanderen en Brussel steeds meer afbrokkelt.
Dans les manifestations en France contre la réforme des retraites, des pancartes appellent à "manger" et à "taxer" les plus riches. Derrière ces slogans se retrouvent les défenseurs de l’environnement et ceux d'une justice sociale.
Né le 9 février 1923, en Autriche, André Gorz, un des pionniers d’une écologie politique sociale, aurait eu 100 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur ce qui l’animait et sur ce qu’il a imaginé pour sortir de notre impasse. Il avait la voix légère, les idées fortes. Marxiste, André Gorz ne se rallia à l’écologie que tard, la cinquantaine venue, mais le fit avec la passion du découvreur de trésor. Il lui apporta un socle politique encore solide, et une dimension sensible, propre à l’émanciper de la (...)
Pas de subventions sans conditions: la Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé jeudi les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles à prévoir des clauses sociales et environnementales dans leur réponse à l'IRA américain.Dans ce vaste plan qui subventionne généreusement certaines filières industrielles stratégiques (énergies renouvelables, voitures électriques notamment), les Etats-Unis prévoient notamment "des crédits d'impôts additionnels pour les entreprises qui paient des salaires décents et recrutent des apprentis", soutient la CES dans son communiqué.
Wie op zoek is naar een tand of de huid van een jaguar, hoeft niet meteen de meest duistere hoeken van de zwarte markt op te zoeken. Dat leert een snelle Google-zoekopdracht of een bezoekje aan online marktplaatsen. Overheden kijken liever de andere kant, blijkt uit een nieuw rapport.
Décarboner le secteur des transports en France est crucial : c’est le secteur le plus émetteur de CO₂ et le seul dont les émissions n’ont pas baissé depuis 1990. Cela soulève cependant un enjeu majeur d’équité sociale et territoriale : il existe de profondes disparités, corrélées aux inégalités de revenu, dans les possibilités d’accès aux lieux d’emplois via des modes de transports décarbonés. Le développement de transports en commun permet-il d’améliorer l’accès aux emplois des plus pauvres ? e.
La RSE doit-elle être radicale ? Cette question brûlante a été posée aux invités de l’Orse, l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises, lors d’un débat organisé pour ses vœux. Elle porte deux dimensions : la première est de s’interroger sur la capacité des directeurs RSE à affronter une plus grande radicalité des mouvements climatiques et environnementaux qui ciblent les entreprises. La seconde concerne la capacité des politiques RSE à devenir les piliers de la stratégie d’une transformation plus radicale des entreprises pour respecter leurs engagements.
« La loi du plus riche » règne sur notre planète. Selon le dernier rapport d’Oxfam, les 1 % les plus fortunés ont capté 63 % de toutes les richesses produites depuis 2020, début de la pandémie. Cette nouvelle étude, révélée le 16 janvier à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, montre également que les entreprises des secteurs agro-alimentaires et énergétiques ont plus que doublé leurs bénéfices en 2022. Elles ont également réalisé des « superprofits » de plus de 300 milliards d’euros en augmentant (...)
Particulièrement violentes contre les ruraux et les ménages pauvres, les ZFE n'ont guère d'intérêt écologique.
Pour faire simple, identifier un espace comme étant une nature sauvage, c’est y plaquer des valeurs sociétales. Dans les cultures occidentales, la nature s’est surtout construite grâce à son opposée, l’artifice. Ce qui amène à concevoir des espaces épurés de toutes influences humaines, devenant des espaces sauvages.

2022

De Europese emissiehandel wordt uitgebreid naar mobiliteit en verwarming. Een sociaal klimaatfonds moet de impact voor de armste gezinnen verzachten, maar deskundigen waarschuwen dat het mogelijk niet volstaat.
Le marché de quotas de l’énergie pourrait permettre plus de justice sociale qu’une réduction uniforme de 10 % pour toutes les entreprises.
En septembre 2022, Laurent Lievens annonçait dans une longue lettre son choix de quitter la Louvain School of Management (LSM), l’école de gestion rattachée à l’UCL.
TÉMOIGNAGE - « Je me réjouis plutôt de cette ″régression″ : manifestement, nous en prenons tous le chemin pour des raisons plus physiques que politiques, et il ne tient qu’à nous d’y voir, malgré tout, une chance » explique le jeune doctorant en géographie.
L'ère des puissantes entreprises exploitant les populations et les terres serait-elle révolue ? L’espoir grandit, en tous cas auprès des défenseurs des droits humains et de l'environnement. La loi relative au "devoir de vigilance" des entreprises gagne du terrain en Europe et démontre une avancée en termes de justice sociale et climatique.
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
Historienne des sciences et de l’environnement, chercheuse associée au laboratoire SPHere (sciences, philosophie, histoire) du CNRS et de l’université de Paris Cité, Valérie Chansigaud travaille sur les relations et perceptions de la nature par l’être humain dans les sociétés occidentales. Elle rappelle combien les enjeux environnementaux sont indissociables des questions sociales et démocratiques.
Comprendre les 739 décès de juillet 1995 requiert ce que l’auteur appelle une « autopsie sociale », qui consiste, en suivant la métaphore organiciste, à disséquer les différents « organes sociaux de la ville et [à] identifier les conditions » (p. 64) qui ont conduit à la mort d’autant de personnes. Dans une veine résolument critique, il s’agit d’ébranler le « monopole de l’explication, de la définition et de la classification officielles des questions de vie et de mort » (p. 64) que détiennent les institutions politiques et médicales....
Bruno Latour a le grand mérite d’avoir introduit en sciences sociales et philosophie les apports récents des sciences naturelles sur le fonctionnement du vivant, les questions écologiques et les questions fondamentales que cela pose. Je cherche à comprendre comment il reprend des découvertes scientifiques, que je connais bien par ailleurs, et comment il les reformule en questions philosophiques, de sciences sociales et dernièrement de politique.
De burgerbeweging van Code Rood blokkeerde zaterdag 8 oktober met hun 1.000 deelnemende actievoerders de TotalEnergies-site in Feluy. Met deze vooraf aangekondigde, massale actie van burgerlijke ongehoorzaamheid eist de coalitie het einde van fossiele brandstoffen, en wijst zo de fossiele industrie aan als een van de verantwoordelijken voor de alles ontwrichtende klimaat- en sociale crisis. Na meer dan 24 uur heeft De Code Rood-coalitie de blokkade van de sites van TotalEnergies beeïndigd.
Alors que depuis plusieurs semaines le pays le plus pauvre d’Amérique latine est en proie à des pénuries, des pillages et des manifestations incessantes, des foyers de choléra ont été identifiés. Ce qui pourrait renforcer la “plus grande catastrophe des quarante dernières années”, écrit notamment le plus grand quotidien de Port-au-Prince, “Le Nouvelliste”.
Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.
Une politique qui vise à réduire la surface chauffée par habitant est nécessaire. Une chronique co-signée par Arnaud Collignon, expert en énergie chez Canopea (ex-Inter-Environnement Wallonie) et Aurélie Cauchie, experte en Aménagement du territoire, également chez Canopea.
La contestation sociale a pris ces dernières années des formes nouvelles. En parallèle, le pouvoir s'est employé, de diverses manières, à les délégitimer et à les réprimer, alors que celles-ci bénéficiaient, souvent, d'un important soutien dans l'opinion. Le petit livre que vient de leur consacrer le sociologue Manuel Cervera-Marzal vise à contrecarrer un tel processus d'invalidation-invisibilisation, indigne d'une vraie démocratie.
Loin d’être un simple « buzz », la polémique sur les jets privés est révélatrice d’un nouveau rapport aux inégalités sociales, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Qui n'a jamais un jour rêvé de voler en Jet Privé ? ✈️ Kylian Mbappé et l'entraîneur du PSG mettent le feu au kérosène. Nous allons dans cette vidéo déchiffrer son impact réel et le symbole qu'il représente dans notre monde où la richesse ostentatoire est toujours la norme sociale alors qu'il y a des limites planétaires, qu'on accélère l'épuisement des ressources et qu'on va droit vers le crash. Mais il existe des solutions. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. 🕷 - Benjamin Parker (dit Oncle Ben).
Rationner l’énergie cet hiver ? Le gouvernement y réfléchit. Ce concept, visant à répartir les efforts en période de crise, a été dévoyé par l’État, estime la chercheuse Mathilde Szuba. Elle plaide pour une politique de sobriété et de justice sociale. Mathilde Szuba est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Lille et travaille notamment sur les questions de rationnement.
Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
Europa staat deze winter voor een grote sociale uitdaging, zeggen experts. Aangejaagd door de stijgende energie- en voedselprijzen uiten burgers in Europa steeds vaker hun ontevredenheid. Een ontwricht klimaat en de aanslepende oorlog in Oekraïne versterken de sociale onrust.
Report and executive summary
Dans cet article, nous vous proposons un voyage dans le temps. Un voyage qui nous offre d’imaginer un autre passé, une histoire qui nous mènerait vers un présent désirable. Laissons nous porter par un récit qui soit révolutionnaire, social, écologiste. Retournons en 1972, année de publication du rapport Meadows sur les limites de la croissance…
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
À travers cette enquête de terrain fouillée sur le soudain délitement de la capitale du Michigan, le sociologue américain spécialiste des études urbaines, Eric Klinenberg, pointe comment une anomalie climatique peut devenir un fait social total, embarquant l’ensemble des habitants dans une communauté de destin révélée dans une vulnérabilité générale...
Un gigantesque feu de forêt a détruit plus de 30 000 hectares en Espagne, près de la frontière avec le Portugal. Les habitants sont en colère contre la négligence des autorités locales.
Moet een project aan alle sociale en ecologische normen beantwoorden vooraleer de Belgische Investeringsmaatschappij voor Ontwikkelingslanden (BIO) zich er met belastinggeld kan in engageren? MO* boog zich over die vraag met Els Hertogen, directeur van 11.11.11 en Luuk Zonneveld, de CEO van BIO.
Les perspectives économiques mondiales "s'assombrissent", a affirmé mercredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), citant notamment, parmi les principales raisons, la guerre en Ukraine et les "chocs sur les prix des biens" qu'elle a provoqués.
Le secteur financier comme les institutions internationales se préparent à une recrudescence sans précédent des troubles sociaux aux quatre coins du monde. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires fait grimper le coût de la vie à des niveaux astronomiques.
Et si l’on donnait aux 27 millions d’actifs en France la possibilité de peser dans les décisions de leur entreprise, au même titre que les investisseurs en capital ? C’est le modèle développé par la sociologue et politologue belge Isabelle Ferreras, professeure à l’Université de Louvain et chercheuse sénior associée à Harvard, dans le livre Democratize Work, The Case for Reorganizing the Economy, sorti le 16 mai dernier (Ed. University of Chicago Press).
Le gouvernement espère obtenir plus de soutien de la part de la communauté internationale pour pouvoir continuer à financer les mesures de protection des familles et des entreprises, alors que l’inflation a atteint 8 % en mai.
Jusqu’où faut-il sacrifier le pouvoir d’achat des générations présentes pour affronter nos responsabilités envers les générations futures ? L'économiste Christian Gollier s'interroge comment concilier un objectif climatique ambitieux avec la justice sociale.
Qui peut-on considérer comme riche ? Existe-t-il, en France, un « seuil de richesse » comme il en existe un pour la pauvreté ? Et comment le définir ? Dans son nouveau « Rapport sur les riches en France », publié le 1er juin, l’Observatoire des inégalités a répondu à ces questions. En voici la synthèse et les chiffres-clés.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Ressources humaines, informatique, communication... D’ici 2030, les entreprises "intégreront complètement la responsabilité sociale, sociétale et environnementale à tous les niveaux de leurs organisations, activités, métiers et pratiques", prévoit une étude réalisée par PWC, l’Institut de l’Entreprise et la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises. Autrement dit, la RSE ne sera plus l’œuvre d’un seul département mais concernera l’ensemble de l’entreprise. Les sociétés doivent s’y préparer et former les salariés à cette (r)évolution.
Comment s’acheter en même temps une bonne conscience et le droit de continuer à polluer ? Gouvernements et entreprises ont trouvé la solution : la « compensation carbone ». Voyage dans l’empire du capitalisme vert par la Revue Z.
La croissance démographique s'est effondrée. Le secteur privé continue à produire quantité de logement inabordable. Il manque des logements sociaux. Les espaces naturels diminuent. Pourquoi les pouvoirs publics ne remettent-ils pas en question les dérives d’un secteur de la construction déconnecté de la demande sociale?
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
L'hypothèse qui est au cœur de cet ouvrage est que pour accélérer la transition sociale et écologique, une profonde transformation est nécessaire à la fois dans les modes d’organisation de la vie démocratique, dans l’organisation économique, et dans les modalités d’exercice de l’action collective, fondée sur la participation des citoyens. Le nouveau rôle que nous proposons pour l’État – ce que nous appelons « l’État partenaire » – cherche à soutenir l’expérimentation locale et à accélérer l’apprentissage collectif. L’État partenaire collabore avec les initiatives citoyennes, les entreprises qui viennent en appui des innovations sociales et écologiques, les initiatives des autorités publiques locales et des communautés locales. Il encourage l’autonomie et la réflexivité sociale. Cette réflexivité sociale porte autant sur la capacité des individus à remettre en question les normes sociales dominantes, que sur la co-construction sociale des critères de « progrès » et de « succès », ainsi que de la façon de défi
De uitzonderlijke periode van droogte in eigen land maakt ons weer even bewust van het belang van water. In heel wat landen speurt men momenteel angstvallig de hemel af. MO* brengt een overzicht van de wereldwijde watercrisis die de mensheid het komende decennium voor een grote uitdaging plaatst.
Les alertes scientifiques sont sans ambiguïté : face à la crise écologique, il nous reste moins de dix ans pour agir. Confrontés à cette urgence, les décideurs politiques apparaissent désemparés, voire détournent le regard. Mais l’impuissance publique n’est pas une fatalité. En France comme ailleurs, on observe le même désir de changement, la même quête de solutions. En témoignent les mouvements de la jeunesse, les innombrables initiatives locales, les actions en justice et toutes les formes d’expression citoyenne qui contestent l’insuffisance des mesures adoptées pour produire autrement, réduire les inégalités et favoriser la sobriété.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
Nous vivons une époque passionnante : nous sommes au cœur de l’effondrement d’une civilisation et au bord de l’émergence d’un monde nouveau que nous espérons plus juste économiquement, socialement et écologiquement. Citoyens parmi bien d’autres, nous sommes désireux de participer à la mouvance sociale, aux changements de comportements, à la recherche de nouvelles structures politiques .
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine. Depuis plusieurs semaines, la guerre fait rage sur le territoire ukrainien, l’armée russe intensifie son offensive, plusieurs villes sont assiégiées, la situation humanitaire s’aggrave. A Kiev, l’étau se resserre. Afin de protéger leur ville, des milliers de Kiévien·nes se sont porté·es volontaires pour la défense territoriale. Taras Kobzar, l’un de ces volontaires, nous parle de son expérience de cette guerre et du contexte politique en Ukraine. Taras Kobzar est un militant anarcho-syndicaliste, ayant porté de nombreuses initiatives sociales à Donetsk depuis 1989, ville qu’il a dû fuir en 2014 à cause de l’occupation du Donbass par les séparatistes. Il vit depuis à Kiev et se bat actuellement dans la défense territoriale (unités de civil·es formé·es à protéger la zone où iels résident sous les ordres de l’armée nationale).
La part des Belges menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale a légèrement augmenté en 2021 par rapport à 2020. C'est ce qui ressort des données publiées ce lundi par l'office statistique Statbel. L'enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montre que, l'année dernière, 13,1 % de la population belge était considérée comme exposée au risque de pauvreté monétaire parce qu'elle appartenait à un ménage à faible revenu. En outre, 11,9 % vivaient dans un ménage où le taux de chômage était élevé et 6,3 % ne pouvaient satisfaire un certain nombre de besoins fondamentaux (privation matérielle grave). Parmi la population, 2,2 %, soit quelque 246 000 Belges, appartiennent aux trois groupes à risque.
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
Les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières, s'inquiète jeudi un rapport auquel ont participé des banques centrales. Les effets du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l'évaluation des risques économiques, mais c'est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, selon ce rapport élaboré par des chercheurs et le réseau de banques centrales NGFS (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System).
Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ? Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale. Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent. L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire
L'invasion de l'Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l'histoire, l'écologie de guerre doit devenir une politique sociale.
La ministre de l'Intégration sociale Karine Lalieux a tenu jeudi à mettre les choses au point, et à rappeler la loi, autour de l'aide sociale qui doit être apportée aux personnes ayant fui la guerre en Ukraine et ayant obtenu la protection temporaire en Belgique.
Face à l’urgence écologique et sociale, de plus en plus de jeunes remettent en cause la place centrale du travail dans nos vies. Ils appellent à imaginer de nouveaux modèles, plus frugaux, explique la philosophe Céline Marty.
Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques L'idée d’effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l’objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d’effondrements en cours, de l’épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l’hypothèse d’un coup d’arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. À partir d’enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d’y faire face. L’ouvrage souligne l’impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d’un paradigme de l’effondrement.
"Oui la décroissance c'est la seule façon de lutter contre l'impact environnemental et les inégalités sociales, mais il faut tout dire. Dissimuler les difficultés par un récit qui enjolive la réalité, c'est la réactance et la porte ouverte à ts les obscurantismes."
a raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Le vocable « écoanxiété » a récemment fait son entrée dans le discours médiatique, celui des mouvements sociaux et au sein des milieux éducatifs. Si le milieu de la recherche n'est pas en reste, trop peu d'écrits, particulièrement en français, se sont penchés sur le phénomène que le terme « écoanxiété » tente de saisir et sa prise en compte en éducation. En vue de contribuer à combler cet écart, cet article mobilise des perspectives ancrées en psychologie et en sociologie critique, fondées sur une recension d’écrits et les résultats d’une recherche empirique exploratoire. Il a pour objectifs 1) de clarifier les contours de cette notion, 2) d’exposer certaines stratégies de régulation de l’écoanxiété et les enjeux qui y sont associés, et 3) de fournir des pistes de réflexion pour l’intervention en éducation relative à l’environnement (ERE).
Politique et évaluateurs demandent aux travailleurs sociaux d’utiliser une novlangue managériale qui évacue le négatif (crise, gentrification…) pour ne retenir que du positif (mixité, revitalisation…). Mensonges.
Eric Klinenberg entreprend l’“autopsie sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements. Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
A l’approche de l’élection présidentielle, le réseau associatif lance un appel à renforcer la solidarité alimentaire via des partenariats locaux entre producteurs et citoyens précaires.
L’aide alimentaire concernerait 600 000 personnes en Belgique. La crise du Covid n’a fait que renforcer leur nombre, mais les a aussi rendues visibles, obligées de faire la file dans la rue. Derrière les comptoirs des associations, ce sont des milliers de bénévoles ou salariés des services sociaux qui se démènent chaque jour pour récolter toujours plus de vivres, pour beaucoup des invendus de l’industrie agroalimentaire, de la grande distribution ou de petits commerces. Comment fonctionne ce système qui tourne à plein régime ?
Vingt-sept syndicats, associations et chercheurs se sont unis le 1er février dans le Morbihan pour créer la Coordination pour une agriculture paysanne sociale et environnementale en Bretagne. Objectif : peser contre le lobby agroalimentaire régional.
En marge du forum de Davos, une centaine de millionnaires du monde entier ont appelé le 19 janvier à augmenter la taxation sur les plus riches pour compenser les inégalités sociales. A l’heure où des défis majeurs nous attendent, l’Etat ne doit-il pas prélever l’argent chez ceux qui en possèdent le plus?
Après avoir enchaîné les déconvenues au Congrès, Joe Biden pourrait parier sur un projet climatique pour tenter d'une pierre deux coups de sauver la planète... et sa présidence. La semaine dernière, le dirigeant américain a annoncé que des efforts étaient en cours pour ressusciter le volet climatique de son gigantesque projet de dépenses sociales, enterré par le Sénat.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Jean-Paul Gailly en Thibault Scohier van het maandblad Politique spraken met de Waalse vakbondsactivisten Laurent Pirnay en François Sana over voor en tegen van gratis openbaar vervoer. “Gratisbeleid heeft veel sociale voordelen, maar heeft geen zin als tegelijk op aanbod en frequentie verder wordt bespaard.”
"Notre plan de gouvernement propose d'entamer un chemin de changements profonds qui vise à renforcer la protection sociale, à sortir notre économie de la stagnation productive et à affronter la crise climatique", a déclaré Gabriel Boric lors de la clôture des Rencontres nationale des entreprises (Enade) à Santiago, qui réunit les principaux chefs d'entreprise du pays.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année.
Un accès à volonté à des produits bio et locaux conventionnés : c’est l’ambition du projet de « Sécurité sociale de l’alimentation ». Le « marché du lavoir », à Dieulefit (Drôme), s’en est inspiré.
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année. Selon le rapport publié mardi et réalisé par l'organisateur du forum de Davos, les dirigeants mondiaux doivent adopter "une réponse multipartite coordonnée" pour résoudre ces problèmes systémiques.
À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
L’écoanxiété, cette angoisse à l’égard du changement climatique dont témoignent de plus en plus de jeunes, n’est pas une maladie. Ce trouble appelle plutôt à une « réponse sociale », selon la pédopsychiatre Laelia Benoit.
Carte blanche - Par ConcertES (Concertation des organisations représentatives de l’économie sociale) et ses membres: ACFI-FIAS, AID, ALEAP, CAIPS, Collectif 5C, CoopAC, Crédal, Fecoopem, Febecoop, Financité, InitiativES, Propage-s, RES, Ressources, SAW-B, Syneco, USCOP*
Le climat change de façon dramatique et il est indiscutable aujourd’hui que l’activité humaine en est la cause première. Malgré une prise de conscience générale dans les populations, la dissonance entre les annonces de bonnes intentions et l’augmentation persistante des émissions mondiales est affligeante. Comment expliquer cette inaction ? L’aveuglement cognitif et la fragmentation sociale dans un monde libéralisé comptent parmi les causes premières.

2021

Pour le chercheur de l’ULB, le gouvernement doit revoir sa copie au risque de mettre en place le terreau fertile aux extrémismes. "Il faut peut-être réfléchir à une autre manière de penser cette crise. (Le comité de concertation) est occupé à avoir des conséquences délétères sur la confiance et au final, sur la cohésion sociale."
Il est n’est pas réaliste d’assumer que le réchauffement climatique allant croissant, il y aura un consensus sur quoi faire. Nous avons besoin d’une meilleure théorie du conflit social: qu’est-ce qui détermine la force des différentes factions, et qui remporte le pouvoir d’agir ?
l’innovation sociale comme réponse au dernier rapport du Giec sur le changement climatique
Pourquoi saboter des antennes-relais ? Associant révolte viscérale et lutte contre la « numérisation de la société », trois saboteurs expliquent à Reporterre le sens politique de leur action et ce qui les a fait franchir la barrière de la légalité.
Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Wat je doet, doet ertoe. Het is cruciaal je niet te laten verlammen door een gevoel van machteloosheid, ondanks de vele crisissen waar we vandaag met z’n allen voor staan. Die boodschap wil de internationale sociale beweging WSM uitdragen dit eindejaar. Katrien Liebaut van WSM legt in dit opiniestuk uit waarom de ngo het vlindereffect, het idee dat kleine acties grote gevolgen kunnen hebben, zo belangrijk vindt.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
La Guadeloupe et la Martinique, distantes de 120 km l’une de l’autre, connaissent un important mouvement de contestation, né du refus de l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers, qui a dégénéré en crise sociale. Dans ces deux territoires d’Outre-mer beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage des jeunes est particulièrement élevé. Le niveau de vie médian de la population en Martinique est inférieur de 17 % au niveau national, le taux de pauvreté (29,8 %) près de deux fois supérieur.
De klimaatconferentie COP26 zit er weer op. Velen blijven vertwijfeld achter. Was het voldoende? Blijft het niet bij intenties? Ook in het onderwijs zit die twijfel en heerst onbehagen. In een open brief die op sociale media circuleert, vragen leerkrachten en professoren zich af wat te doen met de angst voor de toekomst van leerlingen en studenten. En of de Vlaamse regering en minister van Onderwijs Ben Weyts in het bijzonder daarover geen signaal kunnen geven. Liefst krachtiger dan wat Vlaanderen nu aan voorstellen heeft gedaan.
Alors que l’ouverture du Mondial de football aura lieu dans un an pile, retour sur les interrogations et les scandales qui entourent encore la compétition.
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.
Le dernier rapport du GIEC réaffirme que nous n’avons plus qu’une dizaine d’années avant de dépasser le quota d’émissions de gaz à effet de serre (GES) menant à une élévation des températures globales à 1,5°C. Face à l’urgence de la situation, les jeunes s’engagent pour le climat et font entendre leur voix en demandant une justice tant climatique que sociale. Dans ce contexte, la communication est clé pour mobiliser autour de ces enjeux.
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Le basculement d’un système démocratique vers un régime autoritaire ne tient souvent qu’à un fil en périodes de bouleversement. Un scénario catastrophe que nous concoctent le climat et la biodiversité que nous malmenons joyeusement.
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace estime quant à elle que la réduction des émissions de 40 % est "absolument insuffisante". L'objectif européen est de 55 % et les climatologues nous invitent à être encore plus ambitieux", souligne Mathieu Soete, directeur de campagne de Greenpeace.
Il veut massifier les interactions sociales virtuelles en 3D pour atteindre 1 milliard de consommateurs. Si Metaverse se réalise d’ici 2030, nous n’aurons aucune chance d’atteindre nos objectifs climatiques.
Tendances Première : COP26 - Comment agir pour plus de justice sociale et écologique ?
Son montant a été diminué de moitié pour convaincre les derniers récalcitrants. Les contours du plan Build Back Better (« reconstruire en mieux »), censé réformer l’Amérique en finançant des politiques sociales et environnementales ambitieuses, ont été présentés par le président des Etats-Unis, Joe Biden, jeudi 28 octobre.
Joe Biden a annoncé jeudi avoir présenté au Congrès un "plan historique" portant sur des milliards de dollars de dépenses pour des mesures sociales et environnementales, peu avant de s'envoler pour le G20 et la COP26 en Europe.
Comment se nourrir ? se loger ? s’éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c’est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c’est sortir de l’économisme coupé de la réalité sociale et fonder l’économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
Quand le commun des mortels est enjoint à réduire ses émissions de CO2, une minorité a d’autres préoccupations, comme se pavaner au large dans un yacht. Aberration sociale et écologique, ces monstres des mers constituent un monde en soi, à la fois tape à l’œil et discret. Tour d’horizon avec le sociologue Grégory Salle.
Les actes de répression se multiplient à l’encontre de militants écologistes opposés à plusieurs grands projets industriels, dont un « parc éco-technologique » de 110 hectares en aval de Nantes. Enquête sur une violence sociale devenue ordinaire.
Convaincue que la façon dont nous mangeons est étroitement liée aux structures sociales, politiques et économiques qui encadrent nos vies, Carolyn Steel affirme que solutionner les problèmes liés à l’alimentation reviendrait à résoudre les principaux enjeux auxquels notre espèce fait face.
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
En 10 ans d’existence, la coopérative Agricovert a rassemblé la confiance de dizaines de producteurs (maraichers, céréaliers, éleveurs…) ainsi que de consommateurs. Une initiative basée sur la collaboration et qui base son organisation sur les principes de l’économie sociale.
Ce n'est un secret pour personne : le greenwashing des grandes entreprises est devenu monnaie courante. Financité vient de mettre à jour des pratiques similaires, cette fois au niveau des fonds d'investissement qui se disent "socialement responsables".
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
Le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources en eau aggravent les sécheresses partout dans le monde. Une situation qui met en danger des millions de personnes mais qui a aussi de graves conséquences sociales et économiques.
Weggebruikers veranderen hun gedrag als ze de werkelijke milieu- en sociale kost van hun rit moeten betalen. Dat concluderen Zwitserse onderzoekers na het grootste onderzoek over kilometerheffingen dat tot op vandaag werd gedaan.
En Belgique, l’économie sociale est méconnue et pourtant, elle représente 1 emploi sur 8 ! Alternative concrète aux dérives du capitalisme, on la retrouve dans quasi tous les secteurs d’activité. Adelaïde Charlier part à la rencontre de jeunes étudiants et entrepreneurs qui ont choisi cette voie inspirante.
A la veille du débat budgétaire fédéral, le président du PS Paul Magnette a plaidé vendredi pour des investissements massifs pour répondre à la crise climatique et sociale, jugeant que l'heure n'était vraiment pas au retour à l'équilibre.
Difficile de mettre en place une véritable sobriété sans remise en cause de nos modes de vie. Viser plus de profit, acheter toujours plus ou multiplier les publicités qui nous y poussent nuisent aux économies d’énergie.
En France, toutes les tentatives récentes d’accroître la fiscalité sur l’énergie se sont cassé les dents sur la misère sociale. Pourtant, la Suède l’a fait, et bien fait. La recette du succès est donc connue. Jadot, y’a plus qu’à, mon gars.
Une note en trois points : six raisons de réduire les inégalités salariales dans une visée sociale-écologique radicale, quelques repères quantitatifs sur la hausse du Smic et son financement, les politiques publiques et les gestions d’entreprise réduisant les inégalités salariales.
À travers les accords de commerce multilatéraux et bilatéraux, les États ont consenti à réduire de manière démesurée leurs capacités de régulation. L’élargissement progressif de l’agenda des négociations commerciales a eu pour effet de multiplier les règles de discipline auxquelles ils se sont soumis de leur plein gré. Et les accords dits « de nouvelle génération » risquent d’aggraver encore la situation.
Entretien avec Dominique Méda, philosophe et sociologue. Normalienne, énarque, elle est aujourd’hui professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso).
Het bruto nationaal product (bnp) is veruit de meest gebruikte welvaartsindicator. Toch schiet het klassieke meetinstrument tekort, want het brengt onder meer sociale of ecologische kosten niet in rekening. Dat kan beter, menen enkele topeconomen. Het is tijd voor een andere maatstaf. Alleen, bestaat die wel?
Le petit oiseau, prostré, halète bec ouvert au soleil. Sa vie sociale, normalement intense et ponctuée de cris et de chants, a cessé. Il ne virevolte plus au-dessus des nids, en un grand ballet collectif réunissant des milliers de congénères prompts à éblouir leurs voisins par leurs prouesses aériennes.
Renforcer les lois antitrusts pour briser les grands monopoles que construisent les Gafam ne suffira pas.[..] Surtout, clame le collectif, le définancement de la technologie doit réorienter les flux d’argent ! Il doit permettre de refinancer ce qui nécessite un traitement prioritaire : l’urgence climatique, la protection de l’environnement, la réforme démocratique, la lutte contre les inégalités sociales ou la réforme de la justice pénale… qui toutes manquent de ressources. Mais surtout, insistent-ils, il est nécessaire de se concentrer sur des développements technologiques visant à répondre aux besoins des gens tout en restant sous le contrôle de la communauté.
Moins de la moitié de la population mondiale bénéficie d’au moins une prestation de protection sociale, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail paru ce mercredi.
"Face à aux enchaînements de catastrophes sanitaires, climatiques et sociales survenus cet été, les habitudes et les routines ne peuvent plus constituer une réponse", souligne Céline Nieuwenhuys (Fédération des services sociaux), dans un texte coécrit avec Véronique van der Plancke et Paul Hermant. Voici une proposition de rupture.
La vitesse a du bon, notamment quand elle permet d'aller au bord de la mer en moins de trois jours. Mais elle a aussi des inconvénients, car elle augmente la pollution, saccage les territoires et renforce les inégalités sociales. C'est ce que montre l'ouvrage Pour en finir avec la vitesse (éd. de l'Aube), dans lequel les auteurs explorent un nouveau modèle de société, où l'on avancerait mieux en allant plus lentement.
De fossiele industrie maakt strategisch gebruik van sociale media om het gebruik van fossiele brandstoffen te stimuleren. Daar hebben ze wel wat voor over, blijkt uit nieuw onderzoek. Vorig jaar gaven fossiele bedrijven bijna 10 miljoen dollar uit aan reclame op Facebook.
Le train de mesures climatiques intitulé "ajustement à l’objectif de 55 %" présenté par la Commission européenne le 14 juillet dernier est ambitieux. Grâce à ces mesures, l’Union européenne serait en bonne voie d’atteindre ses cibles climatiques pour 2030 et les jalons seraient posés pour la réalisation de son objectif de neutralité des émissions à l’horizon 2050.
Au cours de la COP26, à Glasgow, une information-choc a été donnée aux délégué.e.s par le directeur du Potsdam Institute (PIK), Johan Rockström : pour rester sous 1,5°C de réchauffement [1] en respectant la justice climatique, il faut que, d’ici 2030, le 1% le plus riche de la population mondiale divise ses émissions par trente ; les 50% les plus pauvres, par contre, pourront les multiplier par trois. [2]
Devant les crises écologiques, sociales, économiques, démocratiques et fondamentalement anthropologiques, les décroissants ne croient pas que la croissance soit une solution : la croissance est le problème. Affirmer cela fait de nous des « objecteurs de croissance ».
Figure de la lutte contre l’ultra-libéralisme, l’essayiste canado-américaine Naomi Klein dialogue avec celle qui, à 16 ans, a été désignée personnalité de l’année 2019 par “Time”, Greta Thunberg. Au menu de ce débat inédit organisé par le site “The Intercept”, les urgences climatique et sociale, bien sûr, mais aussi l’autisme et le harcèlement sur internet.
À regarder attentivement les images et à écouter les témoignages, il y a un constat objectif qui peut être fait : les inondations n’ont manifestement pas touché toutes les couches sociales de la population locale de la même façon. Tous les bords de cours d’eau ne sont pas socialement défavorisés, mais on ne peut être que frappé par le nombre de ménages aux revenus relativement faibles habitant dans des “maisons ouvrières” qui sont touchées par ces catastrophes.
L’Etat ne peut pas faillir sur 4 enjeux vitaux qui viennent d’exploser à la figure de toutes et tous :
Les incendies, les intempéries et les étés caniculaires signent, pour les écolos, l’impératif changement de modèle de croissance. «Notre responsabilité est grande : changer nous-mêmes notre mode de vie, de consommation, de production, notre structure sociale pour survivre à ce que nous avons créé», prévient ainsi Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d’EE-LV
La stratégie sur la finance durable de l’Union européenne ne se limite pas à la finance verte. Elle compte bien s’étendre au champ social. C’est pourquoi la plateforme des experts techniques qui publie des recommandations sur sa mise en œuvre, a mis en circulation un premier rapport sur le projet de taxonomie sociale. En consultation pendant l’été, il permet de comprendre le concept et son application possible.
Les entreprises privées prennent les bénéfices de la pollution, et nous font payer l'addition. Si nous ne faisons rien, cela continuera. Nous devons nous battre pour changer les règles, imposer de véritables obligations aux entreprises, investir pour dépolluer les sites aux pollutions dites orphelines... c'est aussi une question de fierté de son territoire, et d'égalité sociale !
Comment expliquer qu’en à peine deux années, le visage politique du Chili ait à ce point changé ? Le pays a débuté ce dimanche 4 juillet 2021 le processus de rédaction de sa nouvelle Constitution, avec l’installation officielle de l’Assemblée chargée de l’élaborer, qui est composée de 155 citoyens élus. C’est un processus démocratique inédit, après des mois d’une vive contestation sociale qui a fait une trentaine de morts et qui avait commencé en octobre 2019.
le Centre de Recherche et Développement et de Transfert en Innovations Sociales Clermont Auvergne nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer, Relier et Résister.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Justice sociale, climat, biodiversité Préface de Jean-Pascal van Ypersele La relance de la croissance dans un contexte de crise sanitaire et de guerre économique mondialisée nous entraîne à l’opposé des mesures à prendre pour le climat et la biodiversité. Et pourtant, la relocalisation d’une partie de nos échanges économiques permettrait de réduire fortement les transports de marchandises. La massification de l’isolation des bâtiments peut réduire nos importations d’énergie fossile d’au moins 70 %. Les énergies renouvelables peuvent fournir les 30 % restants nécessaires pour atteindre la neutralité en carbone à l’échelle d’un territoire. Ce livre démontre qu’il est possible, techniquement et financièrement, de réduire les inégalités sociales, d’assurer à chaque citoyen un accès à l’énergie, à une alimentation saine, à des services collectifs de qualité. En vingt ans, nous pouvons enclencher cette transformation radicale en impliquant tous les citoyens. Fort d’une longue expérience de terrain dans les domaines
Bruno Villalba, auteur des Collapsologues et leurs ennemis : « La collapsologie s’inscrit dans une logique explicative assez ancienne puisque l’on retrouvait déjà l’ensemble des éléments dans le programme du premier candidat écologiste à la présidentielle, René Dumont, en 1974. L’idée que nous traversons une crise écologique sans précédent, du fait de la pression des activités humaines sur les écosystèmes, du poids de la démographie… était déjà là.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
Un mécanisme de solidarité mondiale constituerait un puissant incitant pour les pays à faibles revenus à investir davantage dans la protection sociale, au bénéfice de leurs populations.
Riche de la multidisciplinarité de ses membres, l’Académie royale de Belgique a organisé en 2020 une séance commune de ses Classes autour de « La transition vers un futur souhaitable ». Face à la multitude des défis majeurs auxquels nos sociétés humaines sont confrontées, un membre de chaque Classe a apporté une contribution sur ce sujet complexe dont les composantes touchent des domaines très divers. En effet, cette « Grande Transition » sera environnementale, sociale, culturelle, technologique, économique, financière, éthique, politique…
Ce livre – remarquablement documenté tant dans les idées et les propositions que dans les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou pays – dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales ou psychiques. En ces temps de graves périls , Il nous faut bifurquer c’est l’absolue nécessité.
La crise écologique est avérée. La conjonction de la crise sociale et de la crise écologique l’est encore davantage. La pensée sur cette conjonction souffre, quant à elle, d’un face à face aussi stérile conceptuellement que désespérant stratégiquement. D’un côté, les discours et les opportunités pour une croissance économique verte, inclusive, voire pour une finance verte, se multiplient en vidant le message écologique de sa portée subversive. ..
Contre la folie nucléaire et fossile, pour une autre politique énergétique, climatique et sociale.
Le revenu de base est d’évidence une réponse à l’urgence sociale qui nous frappe déjà et que le déconfinement ne va pas faire cesser.
De quoi avons-nous besoin pour vivre ensemble? De justice, assurément, de solidarité, nécessairement, de liberté, bien entendu. La solidarité renvoie aux liens affectifs et la reconnaissance sociale, la justice à l’équité et à l’universalité des principes, mais la liberté, ça réfère à quoi au juste? Comment en effet se représenter et définir la liberté? Est-ce une valeur éthique et politique, l’exercice individuel de la volonté, un principe transcendantal, une capacité de choix éclairés, une puissance d’agir, une autonomie personnelle, l’ignorance de nos déterminations, l’obéissance aux l
La diversité biologique est également essentielle pour le bon déroulement de notre société ; elle nous offre des moyens de subsistance (approvisionnement en nourriture, filtration de l’eau, production d’oxygène), des remèdes, des matières premières et autres. La biodiversité joue également un rôle essentiel dans le climat. En effet, il existe un lien très étroit entre le climat et la biodiversité.
Parmi les 25 grandes propositions présentées, le collectif exige notamment des objectifs contraignants en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’Etat et pour les entreprises, et une conditionnalité sociale et écologique appliquée à toute aide publique versée aux entreprises. Plus Jamais Ca appelle aussi à la création de centaines de milliers d’emplois dans la transition écologique et sociale. Pour mener à bien cette transition, le rapport suggère que soient taxées les multinationales les plus polluantes et les plus riches, grands profiteurs de la crise.
Les riches polluent plus que le reste de la population. Sur la base de l’enquête sur le budget des ménages en Belgique, et comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les individus du quartile de revenu le plus élevé consomme de 3 à 5 fois plus de ce qui pollue beaucoup (chauffage, carburants, voyages en avion) que le quartile le moins nanti. Cela donne à la taxation de la pollution un potentiel hautement redistributif. Concilier fin de mois et fin du monde est donc parfaitement possible.
Les gouvernements, qui ont besoin de ressources supplémentaires pour continuer à aider les plus vulnérables pour sortir de la crise, pourraient augmenter les impôts sur les plus riches ou les entreprises ayant fait plus de bénéfices pendant la pandémie, recommande le Fonds monétaire international mercredi.
Les gouvernements, qui ont besoin de ressources supplémentaires pour continuer à aider les plus vulnérables pour sortir de la crise, pourraient augmenter les impôts sur les plus riches ou les entreprises ayant fait plus de bénéfices pendant la pandémie, recommande le Fonds monétaire international mercredi.
la garantie d’emploi assure aussi un « nouveau contrat social » où l’action publique est libérée du chantage des entreprises, en étant capable de répondre aux défis actuels de la société. Il y aura toujours des crises, mais ceux qui en paieront le coût ne seront pas les travailleurs et les chômeurs... Avec cette garantie, les besoins de la société seront satisfaits et la démocratie locale renforcée. C’est pourquoi la garantie d’emploi est une part indissociable du Green New Deal :
il faut distinguer deux choses : l’efficacité et l’injustice. Pour changer de comportement, il ne suffit pas seulement d’être désincité, il faut avoir une capacité réelle à changer. Et plus on augmente le prix de la taxe, plus elle a un impact important, mais avec des effets violents sur les populations. La taxe carbone vise les comportements individuels, Or, la majorité des efforts sont à trouver dans les structures collectives : le monde économique et industriel, l’État.
Fédérer les gauches autour d’une écologie sociale immédiatement applicable, c’est ce que plaident Alain Pagano, maître de conférences en écologie à l’université d’Angers, et Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la mairie de Paris en charge de la transition écologique du bâti, dans leur livre (1). Entretien.

2020

Exploration de la situation sociale des personnes dites « électrosensibles », dont le corps et la santé souffrent des rayonnements des technologies sans fil. Dans cette situation, toutes les dimensions de l’existence sont profondément perturbées.
Une étude d'Oxfam révèle que les réductions d'émissions de l'UE depuis 1990 n'ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
Les systèmes de santé sont mal préparés pour faire face aux dangers grandissants liés au changement climatique et aucun pays - riches ou pauvres - n'est à l'abri, comme l'a prouvé la crise du Covid-19, avertissent des experts dans un rapport publié jeudi.
Le problème mondial de l'Eau. Entretien avec Riccardo Petrella.
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l’actualité et les limites de l’action directe non-violente? Ma tentative d’y répondre en trois moments. (1) Rappel théorique des notions et enjeux de la lutte nonviolente. (2) Présentation sommaire d’Extinction Rebellion (XR), illustrée par trois actions de XR Belgium. (3) Discussion critique de ce mode de contestation sociale.
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l'actualité et les limites de l'action directe nonviolente?
Si le développement durable a réussi l’exploit de s’immiscer jusqu’au sein de l’économie et que son éducation a investi la plupart des programmes scolaires, force est de constater que, près de 30 ans plus tard, extinctions massives, pollutions, disparités sociales, catastrophes écologiques et surexploitations sont notre pain quotidien.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nous sommes pris sous les décombres de cet effondrement. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Edgar Morin répond que la société est un système complexe qui se régule par lui-même tout en étant régulé par son environnement. Tout d’abord, la société est un système complexe c’est-à-dire que son organisation émerge des relations complexes entre ses constituants (les individus, les groupes sociaux ou encore les classes sociales). Aussi, ce système parvient à maintenir son équilibre par l’autorégulation qui repose sur un jeu de boucles de rétroaction (ou feedbacks)....
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.

2019

Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Il n'y a pas d'emploi sur une planète morte. Le dérèglement climatique et la destruction de l'environnement surdéterminent désormais toutes les luttes syndicales. Inversement, les syndicats doivent intégrer comme une seule et même lutte l'écologie et la justice sociale, et peser de toutes leurs forces pour réaliser la transition sociétale exigée par le mouvement climatique.
Cette page présente le projet de sécurité sociale de l'alimentation rédigé par ISF-AgriSTA, mis en ligne pour la première fois en février 2019. Elle est mise à jour régulièrement pour présenter l'avancée des travaux et les liens utiles pour suivre le projet. Bonne lecture !
Aujourd’hui reconnue comme une discipline essentielle, l’agroécologie est hissée par les milieux scientifiques au premier rang des solutions face au changement climatique. L’agroécologie respecte les écosystèmes naturels et intègre les dimensions économiques, sociales et politiques de la vie humaine. Elle conçoit une approche globale qui concilie agriculture, écologie, productivité, activité humaine et biodiversité.

2018

Paysan, écrivaine, sociologue, député européen ou maire, ils veulent repenser l’Europe quand lerepli sur soi nationaliste semble sur le point de s’imposer. Une Union européenne qui s’appuie sur desvaleurs et pas seulement sur l’économie...
Sensibilité grandissante à l’écologie, au développement durable, à la cause animale, aux valeurs féministes, à l’engagement sociétal : la « dé-consommation » a le vent en poupe.

2017

Les coopératives d'énergie renouvelable ne cessent de se multiplier en Belgique, comptant toujours davantage de membres. Maxime Lebrun a voulu savoir si ces coopératives sont de nature à corriger les défauts des structures classiques de production d'énergie renouvelable (position dominante de quelques firmes, manque de confiance du consommateur, informations peu disponibles, etc.). Il a d'abord dressé un inventaire des valeurs et principes des coopératives en question. Il a ensuite donné un aperçu des différentes coopératives présentes en Belgique. L'originalité de son approche est d'avoir questionné ces structures sous un regard économique pluriel, tout en utilisant également l'apport des sciences sociales. Son travail révèle l'importance du capital social (confiance des coopérateurs, sentiment d'appartenance à une communauté et engagement dans l'action collective) dans l'adoption et l'acceptabilité des énergies renouvelables. Il présente les coopératives comme des modèles hybrides d'organisation

2016

2014

« Il faut choisir : se reposer ou être libre. » Cette pensée de Thucydide marque l’œuvre de Murray Bookchin, fondateur de l’écologie sociale. Vincent Gerber et Floréal Romero consacrent un ouvrage à celui qui s’employa à montrer qu’aucun des problèmes écologiques ne sera résolu sans un profond changement social.

2013

La croissance économique, celle du PIB, reste le principal critère de performance des nations, mais est de plus en plus contesté. Les auteurs présentent de nouveaux indicateurs, fondés sur des visions alternatives de la « richesse des nations ». Ces indicateurs s’intéressent, selon les cas, au « développement humain », à la « santé sociale », mais aussi à la soutenabilité écologique. Ils tiennent compte de richesses oubliées comme celles que produisent l’activité bénévole ou l’activité domestique, de richesses environnementales en voie d’épuisement ou sacrifiées, ou encore de critères d’inégalités et de pauvreté.

2011

Il sera bientôt trop tard pour remédier aux catastrophes écologiques et à leurs conséquences sociales et politiques

2003

C’est donc à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif.