Intempéries

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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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juin 2022

En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Des chercheurs les accusent d’organiser une désinformation climatique.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Les émissions de gaz à effet de serre de la France repartent à la hausse en 2021. Elles ont rebondi de 6,4 % par rapport à 2020, en raison de la reprise de l’économie post-Covid, selon les chiffres officiels provisoires du Citepa.
Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé jeudi avoir officiellement écrit à l'ONU pour annoncer une importante hausse des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, confirmant un changement dans la politique climatique de son pays.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.

mai 2022

« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans son rapport intitulé « Etat du climat mondial en 2021 » prévient, mercredi 18 mai, que le système énergétique mondial conduit l’humanité à la catastrophe. Quatre marqueurs-clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, mentionne le document : les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans. « Notre climat change sous nos yeux », a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
Le mouvement citoyen Dégaze/Tegengas a projeté, lundi soir, une série de slogans sur les centrales à gaz de Luminus à Seraing et d'Engie à Flémalle
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.

avril 2022

Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
"Le GIEC nous dit qu'il faut absolument que le pic d'émissions de gaz à effet de serre baisse, au plus tard en 2025. En fait si on continue comme ça jusqu'en 2025, entre 2025 et 2030 il faudrait réduire de 43% nos émissions ce qui est impossible on n'y arrivera jamais."
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
GIEC : rapport du groupe 3, bilan, résumé, explication ! C'est quoi le GIEC et l'AR6WG3 ? Comment réduire les émissions ? Analyse en moins de 12 minutes !
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.

mars 2022

Je vous parle d'inertie climatique. Que se passe-t-il si on arrête les émissions de CO2 ? Et les aérosols ? et les autres gaz à effet de serre ? Et si on prend en compte l'inertie de nos sociétés ? Y a-t-il des conséquences de nos émissions avec de longues inerties ?
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.

mars 2022

La Commission nationale de développement de la Chine prévoit d'investir plus de 24 milliards de yuans (3,3 milliards d'euros) dans ces projets.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Le texte, critiqué par de nombreuses ONG, doit aider à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’UE en 2050.
La Commission européenne a annoncé mercredi la création d'un label "vert" controversé pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.

janvier 2022

La plateforme sur la finance durable critique le projet de la Commission sur la taxonomie. Ni le gaz, ni le nucléaire ne peuvent être considérés comme des activités vertes. C’est l’avis des experts de la plateforme sur la finance durable qu’avait sollicité la Commission européenne sur sa proposition de modifier le règlement de la taxonomie verte. Adoptée en juin 2020, cette législation établit les critères de durabilité des activités économiques...
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.
Les températures océaniques viennent de battre un nouveau record pour la sixième année consécutive. Dans le monde entier, la température des océans augmente à un rythme effréné alors que l’homme continue de modifier l’atmosphère qui les entoure. En 2021, selon une nouvelle synthèse de deux ensembles de données internationaux, la vague de chaleur dans nos océans a atteint un nouveau pic, éclipsant l’influence des épisodes régionaux plus frais.
Tête pensante d’Extinction Rebellion Belgique, Boris Libois trace la voie étroite d’une révolution citoyenne. L’oligarchie économique est au coeur des cibles potentielles du mouvement de désobéissance civile en 2022. Face à l’ampleur de la tâche, « Full Yéti » est prêt à devenir « prisonnier climatique ».
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Une chose qui est difficile à saisir à propos de la crise climatique, c’est que les grands changements peuvent se produire rapidement. En 2019, j’étais à bord du Nathaniel B. Palmer, un navire de recherche scientifique de 94 mètres de long, qui croisait devant le glacier Thwaites en Antarctique. Un jour, nous naviguions dans une mer claire devant le glacier. Le lendemain, nous étions entourés d’icebergs de la taille d’un porte-avions. Comme nous l’avons appris plus tard grâce aux images satellites, en l’espace de 48 heures environ, un mélange de glace d’environ 34 km de large et 24 km de profondeur s’était fissuré et dispersé dans la mer.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
La nuit du réveillon de Nouvel an, la Commission a discrètement dévoilé un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz. L’objectif de cette proposition : faciliter le financement d’installations contribuant à lutter contre le changement climatique. L’Europe est-elle vraiment en train de dérouler le tapis vert au nucléaire et au gaz naturel ?
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.

décembre 2021

Il est de plus en plus question, dans les discussions climatiques, de « pertes et préjudices » (« loss and damage »). Que recouvrent ces termes ?
Au cœur de l’été, deux mille jeunes militants ont pris pour cible, pacifiquement, un projet de terminal gazier dans le nord de l’Allemagne. Le mouvement de désobéissance civile Ende Gelände rejette tout compromis face aux nouvelles infrastructures d’énergie fossile. La transition passe par la solidarité avec les populations victimes du gaz de schiste. Ce reportage est paru dans notre numéro 146 (septembre-octobre).
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
Combien on pollue ? Empreinte carbone, bilan carbone, analyse et résumé des ordres de grandeur de nos émissions de CO2e

novembre 2021

Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence sur le climat appelle ce samedi à «accélérer les efforts» vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
C’est un enjeu souvent convoqué dans le débat sur la sortie du nucléaire : si la Belgique ferme tous ses réacteurs en 2025, elle émettra davantage de CO2 que si elle en maintient 2 en activité. Mais combien de tonnes de CO2 en plus, au juste ? Déclic a tenté d’y voir clair.
Ce mercredi 10 novembre, c’était la journée consacrée au transport à la COP26. L’occasion de réaliser un focus sur le transport de marchandises, (qui comme d’autres secteurs devra lui aussi faire des efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
Le secteur de la construction est connu pour être l’un des grands acteurs du réchauffement climatique. Il représente en moyenne 11% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Après le refus de permis pour la centrale au gaz de Vilvoorde et la sortie de Philippe Henry, ministre wallon du Climat et chef de la délégation belge à la COP 26, est-il encore possible que la Belgique parle d’une seule voix en matière de climat ? Pour en parler au micro de Thomas Gadisseux sur la Première, Georges-Louis Bouchez, président du MR, pour qui le nucléaire n'a pas dit son dernier mot.
Après dix jours de discussions à Glasgow, une première mouture de la déclaration finale de la COP26 appelle les pays à « réviser et renforcer », dès 2022, les contributions nationales qui fixent les engagements à court terme.
A Abisko, dans l’extrême-nord suédois, le sol est déjà quasiment recouvert de neige en ce mois de novembre. Mais qu’on ne s’y trompe pas : c’est mauvais signe pour le climat. Car sous la neige, le sol est dégelé depuis l’été. "Ce que vous voyez qui est blanc, c’est en fait des zones d’accumulation de neige liées à un effondrement du sol à cause du dégel en profondeur", explique Sophie Opfergelt, chercheuse FNRS et professeure à l’Institut Earth and Life de l’UCLouvain, actuellement en mission d’observation dans la station d’Abisko.
On entend souvent parler des GES, les fameux Gas à Effet de Serre. Et le premier GES auquel on pense, c’est bien sûr le CO2. Pourtant, si on considère tous les gaz qui interviennent dans l’effet de serre, c’est la vapeur d’eau qui joue le plus grand rôle.
La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes.
En pleine COP26, une enquête du Washington Post montre un écart entre les émissions de gaz à effet de serre déclarées et les émissions réelles. Plus de 8 milliards de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre sont cachées.
Une enquête du quotidien américain The Washington Post constate un « écart significatif » entre le niveau des émissions de gaz à effet de serre officiellement annoncé par certains États… et le niveau réel de ces mêmes émissions. La faute à des méthodes de recueil des données souvent moins exigeantes que celles effectuées par les scientifiques.
C'est l’un des grands absents de la COP 26 à Glasgow : le président russe Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement. Et pourtant, la Russie est particulièrement concernée par les enjeux environnementaux. Après tout, elle est un des principaux producteurs d'hydrocarbures dans le monde. A ce titre, bien sûr, elle bénéficie massivement de l'envolée des prix du gaz et du pétrole depuis quelques mois.
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
Moins connu que le CO2, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. A l'occasion de la COP26, plus de 80 pays se sont engagés à en baisser rapidement les émissions.
La France soutient l'inclusion du gaz naturel dans la liste des investissements considérés comme "durables" élaborée par l'UE, au grand dam des ONG environnementales, selon un document obtenu par l'AFP, mais Paris a assuré mardi réclamer des "conditions strictes".
Le gaz et le nucléaire pourraient être considérés comme des investissements « durables » dans la taxonomie européenne. C’est ce que soutient un document confidentiel circulé à la Commission Européenne le 29 octobre. Une information qui, si elle se révélait exacte, porterait un coup de grâce à la construction d’une finance alignée avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.
Actievoerders van Extinction Rebellion legden afgelopen vrijdagavond 29 oktober het klimaatdebat ‘De Grote Shift’ van De Standaard stil. Federaal minister van Energie Tinne Van der Straeten en Vincent Van Peteghem, vice-eersteminister en minister van Financiën, gingen er in discussie over de klimaatcrisis. Ook leden van burgergroep Tegengas voerden actie en onderbraken het debat.

octobre 2021

La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Le secteur de l’énergie est le principal émetteur de gaz à effet de serre dans le monde.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier des niveaux records, le taux d'augmentation annuel dépassant même la moyenne de la dernière décennie, s'est inquiété lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU.
Dans son bulletin annuel, l’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020. Le taux d’augmentation annuel des gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère dépasse désormais la moyenne de la dernière décennie.
Six jours avant l’ouverture de la COP26, à Glasgow, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis, lundi 25 octobre, un nouveau bulletin alarmant : les concentrations de gaz à effet de serre ont encore atteint des records en 2020, et l’Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2.
« Nous sommes loin d’être sur la bonne voie. » Le constat du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale est sans appel : le taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse de façon alarmante. Résultats : de fortes températures et plus de phénomènes extrêmes sont à prévoir.
Les accointances entre les géants de l’énergie fossile et la Commission européenne doivent cesser, réclament plusieurs ONG. Selon ces défenseurs du climat, les sociétés polluantes doivent être tenues à l’écart de la sphère d’influence des représentants politiques, au même titre que l’industrie du tabac, rapporte The Guardian.