James Hansen

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Avec le changement climatique, pour la première fois, l'humanité se trouve confrontée à une menace majeure mais qui est longtemps apparue à la fois diffuse et lointaine. Nous n'en étions pas directement informés par nos sens, mais par une médiation scientifique. Le climat est un enjeu de civilisation, comme le sont aussi la biodiversité ou les ressources naturelles, vis-à-vis desquelles nous nous sommes enfermés dans un modèle de prédation accélérée qui n'est pas tenable. Cet enjeu exige une coordination internationale
Ce mercredi 4 décembre, les 57 institutions de recherche participant au Global Carbon Project (GCP) publient le Global Carbon Budget 2018 dans les revues Nature, Earth System Science Data et Environmental Research Letters. Le budget examine en profondeur la quantité de combustibles fossiles que les pays du monde entier brûlent et ce qu’il advient des émissions de CO2 associées. Selon les projections du Global Carbon Project, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) devraient augmenter de 2,7 % en 2018, principalement en raison de la croissance soutenue de la consommation de pétrole et de gaz. En 2017, les émissions de carbone étaient déjà à la hausse (+ 1,6 %) après une stagnation de trois ans.
Des milliers de manifestants pour sauver le climat étaient rassemblé ce dimanche à Bruxelles. Parmi ceux-ci le collectif radical "Act for Climate Justice"déterminé à rompre avec les modes traditionnels d'action. Pour eux, l'urgence climatique impose de changer rapidement les règles qui prévalent dans les Etats. Un changement "systématique" s'impose, affirment-ils. Pour eux, il faut passer par la désobéissance civile et l'action directe. Des modes d'action non-violents mais parfois illégaux. La plupart des militants au sein de ces collectifs sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans
La COP24 s’ouvre dimanche 2 décembre à Katowice, en Pologne. Reporterre explique en les trois enjeux principaux : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C