2025
Les microplastiques ne se contentent pas de polluer l’environnement : ils perturbent aussi la photosynthèse, un processus clé pour la vie sur Terre. Cette menace, révélée par une étude récente, pourrait réduire la productivité agricole et exposer jusqu’à 400 millions de personnes à la famine d’ici vingt ans.
À tort et à couverts. Alors que les contenants en plastique sont interdits dans les services de restauration scolaire depuis le 1er janvier, le gouvernement souhaite déjà revenir sur cette décision. Plusieurs associations protestent contre la proposition d’un décret qui lèverait cette restriction destinée à limiter l’impact environnemental et sanitaire de ces ustensiles.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
Avec 27 % d’emballages en plastique recyclés en 2023, la France se situe loin de la moyenne européenne, estimée à 40 %. Toutefois le tri ne fait pas tout, et éclipse la question de la réduction de notre production de plastique.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Le plastique utilisé pour emballer carottes, endives, poires va-t-il disparaître ? Pour l’heure, les industriels se réjouissent du nouveau texte européen qui reporte l’interdiction à 2030.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Après avoir travaillé sur la récupération de pétrole dans l’eau, une équipe coréenne a adapté son outil pour aspirer les billes de plastique présentes en surface.
2024
Dans une étude publiée ce jeudi 26 décembre, l’Agence de la transition écologique met pour la première fois en lumière l’ampleur de cette pollution dans les forêts, prairies, vignes et zones de grandes cultures du pays.
De nombreuses études se sont déjà penchées sur la contamination qu'ils génèrent dans les océans, mais la contamination des sols est moins connue et n'a fait l'objet que de peu de travaux en France.
Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné.
Au-delà de leur impact environnemental, les plastiques représentent un risque majeur pour la santé publique. Une étude récente révèle un lien entre les produits chimiques présents dans les plastiques et des centaines de milliers de décès à travers le monde.
L’addiction de nos sociétés vis-à-vis du plastique ne se dément pas. Or, les preuves de la toxicité de ce matériau, auquel il est désormais impossible d’échapper, s’accumulent depuis quelques années.
Des militants de Greenpeace ont abordé samedi un navire pétrochimique au large de la Corée du Sud, où se tiennent des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique. "Des militants de Greenpeace International sont montés à bord d’un pétrolier qui devait charger des produits chimiques plastiques toxiques provenant du complexe sud-coréen Hanwha TotalEnergies", indique Greenpeace dans un communiqué. Ce complexe est situé à Daesan, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Séoul.
Une étude de la VUB chiffre pour la première fois les concentrations de ce polluant dans la Senne, le canal, les égouts. En tête des microplastiques les plus fréquemment retrouvés ? Les fibres textiles.
Pour garder leur environnement propre et économiser de l’argent, les Occidentaux exportent leurs déchets plastiques, notamment en Malaisie. Ce type de « colonialisme » fait le bonheur des trafiquants.
Ces petites particules de plastique, avec leurs milliers d'additifs, peuvent engendrer des inflammations, perturber la réponse immunitaire ou encore le système endocrinien. Si les mécanismes précis demeurent flous, les connaissances progressent.
Une étude révèle que les microplastiques s’accumulant dans l’atmosphère pourraient avoir un impact sur les régimes de précipitation et le climat global.
Envisagez-vous d’acheter moins de bouteilles en plastique à l’avenir ? Peut-être pas, mais maintenant que la question vous a été posée, vous allez forcément y penser.