Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
Alors que 2024 a vu des records de chaleur être battus et que 2025 s’ouvre sur les images de Los Angeles en flammes, le retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis présage d’un recul politique en complète contradiction avec l’urgence climatique.

2024

Cosigné par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, l’ouvrage, qui replace la question de l’engagement des chercheurs dans une perspective historique, rappelle que dépolitiser la science conduit à protéger les intérêts dominants.
Catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, guerres… une vaste campagne de sensibilisation va être lancée en Belgique dès 2025.
We are on the brink of an irreversible climate disaster. This is a global emergency beyond any doubt. Much of the very fabric of life on Earth is imperiled. We are stepping into a critical and unpredictable new phase of the climate crisis. For many years, scientists, including a group of more than 15,000, have sounded the alarm about the impending dangers of climate change driven by increasing greenhouse gas emissions and ecosystem change (Ripple et al. 2020).
Faire face aux conséquences du changement climatique. S’y adapter. Trop longtemps, cette ambition a été vue comme un renoncement, presque considérée comme une faute morale. Depuis peu, les regards ont commencé à changer. Mais, à l’heure où la trajectoire de réchauffement mondial mène à + 3,1 °C en 2100, il y a urgence.
Environ 700 personnes, selon la police bruxelloise, ont défilé à Bruxelles vendredi après-midi pour réclamer un 'futur...
Les spécialistes du système terrestre et du climat commencent à s'inquiéter sérieusement. La planète change plus rapidement que prévu. Bien que nous ayons tiré la sonnette d'alarme pendant des années, nous constatons aujourd'hui que la planète se trouve en fait dans une situation où les risques sont sous-estimés. Des changements brutaux se produisent d'une manière qui dépasse largement les attentes réalistes de la science.
Dans un contexte où l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante, les méthodes traditionnelles de diplomatie semblent en décalage avec les besoins immédiats des pays en développement comme le Gabon. Dans le podcast écologique LIMIT, Laurent Testot, lauréat du prix de l’Académie française pour la promotion du respect de l’environnement, a souligné cette dissonance en déclarant : «Le temps long de la diplomatie n’est pas en phase avec le temps de l’urgence climatique». Adrien N’Koghe-Mba*revient, dans cette chronique, sur les conclusions décevantes de la réunion préparatoire de la COP29 à Bonn, en Allemagne, et appelle à des actions plus rapides et concertées pour affronter cette crise globale.
Et si, loin des politiques gradualistes actuelles, notre unique chance était de déclarer l’état d’urgence climatique ? Et si nous avions besoin d’une mobilisation générale de la société, comme seules les situations de guerre sont parvenues à en générer par le passé ? Le chercheur Aurélien Boutaud répond par l’affirmative à toutes ces questions : selon lui, il nous faut sortir de l’apathie, prendre toute la mesure de la gravité inédite de la situation et apporter les réponses radicales qu’elle exige.
Ce «Catakit», prêt en cas d’évacuation lors d’épisodes climatiques d’ampleur, comprendrait par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, en attendant l’arrivée des secours.
A l’occasion des élections du 9 juin 2024, « Le Soir » relance son opération « pourquoi ». Les abonnés peuvent soumettre leurs questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Simon, d’Embourg.
Paradoxe de notre époque : ces dernières décennies, l’expression « urgence climatique » s’est démocratisée, mais l’injonction à agir qu’elle contient n’est pas advenue.
« La défiance grandissante qui s’installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d’une virulence rare, de la part de scientifiques.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
Face à l’urgence climatique et aux dégâts qu’elle implique, le chef de l’ONU Climat a appelé le leadership du G20 « à être au cœur de la solution, comme il l’a été lors de la grande crise financière ». À eux seuls, ces pays représentent 80 % des émissions de l’humanité
Le sixième rapport du GIEC met l'accent sur les aspects sociaux et notamment ceux liés à la demande dans l'atténuation du changement climatique. Pourtant, malgré les efforts déployés pour soutenir la transition vers une consommation plus durable, les changements nécessaires ne se sont pas concrétisés. Cela peut s'expliquer par le fait que les solutions proposées reposent sur des hypothèses sur ce qui est "social" qui ne sont pas cohérentes avec les connaissances en sciences sociales. L’intervention reviendra sur les contributions que peuvent apporter les sciences sociales à la question des changements qui sont en jeu dans l’urgence climatique.
La recherche sur les conséquences climatiques de la fonte des terres gelées du pergélisol, potentiellement dévastatrices, patine, faute de financements suffisants.
Pas de changement en vue. Le Giec ne devrait publier la synthèse de son septième cycle d'évaluation qu'en 2029, soit après le prochain bilan de l'Accord de Paris prévu pour 2028. Un trio de pays s'est vivement opposé à une accélération du rythme. De même, un changement de formats, avec des publications plus spécifiques, a été écarté.
Cette semaine, dans le PODCAST "Le Tournant", c’est Jean-Marc Nollet, le co-président des verts francophones qui est convié à un grand entretien (près d’une heure) pour développer sa vision de la crise écologique et des solutions pour y faire face. L’occasion aussi de faire un bilan de l’action des écologistes dans les gouvernements (fédéraux et régionaux) auxquels ils participaient.