Jean-Marc Jancovici

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2025

Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis vendredi d'accroître la pression sur Moscou jusqu'à ce que le président russe Vladimir Poutine soit "prêt pour la paix" dans les discussions avec l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "était prêt à une rencontre. Le président Poutine ne s'est pas présenté. Cela démontre une chose: le président Poutine ne veut pas la paix", a-t-elle déclaré puis Tirana.
Les ambassadeurs des 27 ont approuvé mercredi un 17e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles "massives" envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-de-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
Si l'accord américano-ukrainien sur l'exploitation des ressources naturelles est salué par les deux Etats, il n'offre aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington qui cherche à réduire son aide militaire à ce pays ravagé par la guerre déclenchée par Moscou. Ce règlement, qualifié par Kiev de "véritablement équitable" et de "gagnant-gagnant" par Washington, est l'aboutissement de semaines de pressions et de tractations à la suite de la spectaculaire altercation du 28 février dans le Bureau ovale entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis de Donald Trump et l'Ukraine ont signé mercredi à Washington un vaste accord économique mettant en place un fonds d'investissement dans la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
L'ordre donné le 18 mars dernier par le président russe Vladimir Poutine d'arrêter pendant 30 jours les frappes sur les sites énergétiques en Ukraine "a expiré", a annoncé vendredi le Kremlin. "Le mois (de moratoire) a en effet expiré. Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l'AFP. Il a ainsi acté la fin, côté russe, de ce fragile moratoire que Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de violer, tout en saluant cette trêve partielle comme "un certain progrès" sur le chemin vers un règlement du conflit en Ukraine.
Les ministres français et britannique des Affaires étrangères ont affirmé vendredi que la Russie frappait toujours des infrastructures énergétiques en Ukraine, accusant Moscou de saper les efforts de paix américains.
Une frappe russe sur la ville méridionale de Kherson mardi matin a privé d'électricité 45.000 de ses habitants, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, accusant Moscou de "violer" à nouveau un accord sur une trêve partielle.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Ni la Russie ni l'Ukraine n'ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars, jour où les Etats-Unis ont annoncé un accord en vue d'une trêve limitée à de telles installations, a indiqué jeudi à l'AFP un haut responsable ukrainien. "Depuis le 25 mars, nous n'avons pas vu de frappes russes directes contre le secteur de l'énergie, nous n'avons donc pas frappé là-bas" en Russie, qui a lancé il y a trois ans son invasion de l'Ukraine, a indiqué ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusés mercredi de vouloir faire échouer un accord, annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis et qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques. Mercredi matin, les belligérants ont donc dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie "montrait sa volonté de guerre" en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d'un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l'Ukraine. De son côté, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev "ne sera pas simple" et "prendra du temps", nuançant l'optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
L'Ukraine ne "discutera pas" d'un transfert aux Etats-Unis de la propriété de ses centrales nucléaires, y compris celle occupée de Zaporijjia, a déclaré jeudi le président Volodymyr Zelensky, au lendemain de sa conversation téléphonique avec Donald Trump qui avait suggéré que son pays pourrait en prendre "possession". "Nous n'en discuterons pas. Nous avons 15 réacteurs nucléaires en service aujourd'hui. Tout cela appartient à notre État", a martelé M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Oslo.
Le président américain Donald Trump a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi qu'il parlerait mardi à son homologue russe Vladimir Poutine dans le cadre du rapprochement américano-russe pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, évoquant des "partages" entre Moscou et Kiev."Je parlerai au président Poutine mardi", a-t-il indiqué à des journalistes à bord de l'avion présidentiel, précisant que "beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux parties, l'Ukraine et la Russie".
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d'un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, mais a épargné Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.
Une raffinerie de pétrole a pris feu lundi à Riazan, au sud de Moscou, après une attaque de drones ukrainiens, ont indiqué les autorités et les médias locaux. Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
Avec l'Ukraine, Trump rebrasse les cartes de l'énergie mondiale, ...
Les cours du pétrole sont en légère hausse mercredi, soutenus par des dégâts infligés par des drones ukrainiens sur des infrastructures pétrolières russes qui devraient prendre des mois à être réparées."Le flux de pétrole en provenance du Kazakhstan pourrait être réduit de 30% jusqu'à ce que la station de pompage de pétrole de Kropotkinskaya (en Russie, ndlr) soit réparée", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Au moins 160.000 habitants d'Odessa étaient sans chauffage ni électricité mercredi après une frappe russe nocturne sur...
Les dégâts causés par des drones ukrainiens contre une station de pompage russe risque d'entraîner une baisse d'"environ 30 %" du volume de pétrole pompé en provenance du Kazakhstan pendent environ deux mois , a annoncé mardi l'opérateur russe de l'oléoduc.Selon un communiqué de Transneft, sept drones explosifs ont visé lundi une infrastructure du Caspian Pipeline Consortium (CPC), un oléoduc acheminant du brut du Kazakhstan vers l'Europe via la Russie et la mer Noire.
L'Ukraine a frappé avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l'arrêt d'une importante station de pompage, a annoncé lundi la compagnie exploitante.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu'aucune hausse des radiations n'avait été constatée.
L'Ukraine a annoncé vendredi avoir remis aux Etats-Unis un projet de partenariat sur les ressources minières stratégiques du pays, alors que Donald Trump a affirmé début février vouloir obtenir un accès à ces richesses en échange du soutien américain."L'Ukraine a remis le document", a expliqué à la presse un membre de la délégation ukrainienne à la Conférence de Munich sur la sécurité, où Américains et Ukrainiens doivent se retrouver vendredi.Selon cette source, la partie américaine avait demandé un délai pour étudier le projet ukrainien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de confinement de la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl, sans qu'une hausse des radiations soit constatée.M. Zelensky, rejoint sur ce point par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, y a vu une preuve que selon lui le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas la paix".
Donald Trump réclame à l’Ukraine des contreparties à l’aide fournie par les États-Unis ces dernières années. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à recevoir des "investissements" américains et compte faire peser les richesses du sol de son pays dans les négociations de paix. Titane, lithium, terres rares… quels sont ces minéraux si convoités en Ukraine ? Décryptage.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi d'attaques qui ont empêché la rotation du personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présent à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine. Cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, a été capturée par la Russie dès les premières semaines de son invasion de l'Ukraine, et les deux pays se sont régulièrement accusés d'attaquer le site, faisant craindre une potentielle catastrophe.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi d'attaques qui ont empêché la rotation du personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présent à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.Cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, a été capturée par la Russie dès les premières semaines de son invasion de l'Ukraine, et les deux pays se sont régulièrement accusés d'attaquer le site, faisant craindre une potentielle catastrophe.
Un dépôt pétrolier a pris feu mercredi dans la région de Krasnodar (sud-ouest de la Russie), après une attaque de drones, a indiqué le gouverneur régional, Véniamine Kondratiev.Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une juste réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
Plusieurs sites énergétiques ont pris feu en Russie après une attaque de dizaines de drones ukrainiens dans la nuit de dimanche à lundi, selon les autorités et les médias locaux.