filtre:
France agriculture
2025
Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Nous sommes allés à leur rencontre.
Droite et extrême droite agitent depuis plusieurs semaines un chiffre choc – 300 milliards d’euros ! – censé démontrer le coût démesuré des énergies renouvelables. Habile, alors que le gouvernement veut sabrer à nouveau dans les dépenses publiques… mais Vert a refait les calculs.
Ce lundi, à l’Assemblée nationale, la droite, l’extrême droite et une partie du camp présidentiel ont voté une motion de rejet préalable dès l’ouverture des débats sur cette proposition de loi controversée. Il n’y aura donc pas de discussion dans l’hémicycle. Dans les prochaines semaines, 14 député·es et sénateur·ices devront s’accorder sur une version définitive de cette loi à hauts risques pour l’écologie.
La loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », dont l’examen commence lundi 26 mai à l’Assemblée, entérine une vision politique qui renonce à transformer un modèle agricole pourtant à bout de souffle, dénonce la députée (LFI) Aurélie Trouvé dans une tribune au « Monde ».
C'est la seule de Bretagne. Une ferme appartenant à une commune. Depuis mars dernier, Auray (Morbihan) a décidé d'investir dans l'acquisition d'une exploitation de maraîchage bio. Deux employés communaux ont été recrutés...
À partir du 26 mai, les député⸱es débattront de la réautorisation sous conditions d’un puissant insecticide : l’acétamipride. Persistance dans l’environnement, menaces pour la biodiversité et la santé humaine, dépendance de certains secteurs agricoles… Vert a épluché des dizaines d’études et brosse le portrait de ce produit à hauts risques.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé ce mardi 20 mai à l’Agence Bio une baisse de 15 millions d’euros de son budget. La structure dénonce l’abandon du secteur.
L’agence chargée du développement et de la promotion des produits bio a appris, mardi, la suppression des 5 millions d’euros alloués à ses campagnes de communication ainsi que la réduction de 10 millions d’euros de la dotation du fonds Avenir bio, destiné à soutenir des projets de développement de filières biologiques.
Les députés ont approuvé mercredi 14 mai en commission la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe. Le texte sera examiné dans l’hémicycle à partir du 26 mai, sous la pression du monde agricole.
La commission des affaires économiques a voté, mercredi, en faveur d’une autorisation sous conditions de trois substances interdites en France. La proposition, qui sera examinée fin mai en séance publique, divise fortement.
Dopée par le géant Ferrero, la production française de noisettes a doublé en 15 ans dans de vastes monocultures, alimentant des insectes ravageurs. Sans questionner ce modèle, la filière exige le retour d’un pesticide contesté.
L’agence sanitaire a analysé 599 expositions et intoxications liées à 150 produits phytopharmaceutiques. Selon l’étude publiée lundi, les trois quarts d’entre elles étaient accidentelles, tandis que le quart restant « relevait de conduites suicidaires ».
La molécule, méconnue mais dont l’utilisation est controversée car très volatile, reste sur le marché avec des conditions d’utilisation restreintes de l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
L'Irak pratique l'agriculture désertique en puissant de l'eau dans ses nappes phréatiques. Cette technique lui a permis en 2024 de dépasser l'autosuffisance avec 6,4 millions de tonnes de blé récoltées. Mais elle risque par ailleurs de causer l'épuisement des réserves hydriques souterraines du pays.
L'Anses alerte jeudi sur l'effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture, pointant des risques pour "le neurodéveloppement des très jeunes enfants", d'apparition de "troubles du comportement" chez ceux exposés in utero et de "leucémie" pour les travailleurs notamment.
Bruxelles reproche à la France d’exposer la population à un « danger potentiel pour la santé » en ne respectant pas les seuils maximaux sur les nitrates dans 107 unités de distribution d’eau potable réparties dans sept régions. La Commission a saisi la Cour de justice de l’Union européenne.
Récemment, la start-up Genesis a publié le premier baromètre de la santé des sols en France. Malheureusement, les résultats laissent pas vraiment de place à l’optimisme. Moins d’un tiers des terres arables et 1/9e des vignobles sont en bonne santé.
Le rassemblement a été organisé, samedi, alors que l’Assemblée doit examiner fin mai une loi adoptée au Sénat, sous la pression d’une partie du monde agricole.
Une motion a été adoptée mi-mars, par 15 voix sur 36, contre une des dispositions-clés de la loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », qui doit être examinée dans les prochaines semaines par l’Assemblée nationale. Une « mise sous tutelle » de l’expertise scientifique « incompatible avec les règles déontologiques », ouvrant la voie à toutes sortes de conflits d’intérêts et « allant à l’encontre des progrès accomplis en matière de démocratie sanitaire ».
Des dispositions consacrant notamment la « bonne foi » des agriculteurs et le caractère « non intentionnel » de certaines atteintes à l’environnement ont été censurées.