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2025
Les ventes d’acétamipride, ce pesticide de la famille des néonicotinoïdes, ont augmenté de plus de 600% en Belgique entre 2011 et 2022. En 2011, il s’en est vendu environ une tonne, contre quelque 6,6 tonnes en 2022. En 2023, le chiffre est toutefois retombé à 4,1 tonnes, selon les informations du service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Les données relatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en Wallonie pour les années 2024 et suivantes ne sont pas encore disponibles.
Sur RMC ce vendredi, l’élu LR, désavoué par le Conseil constitutionnel, a évoqué la piste d’un nouveau texte prenant en compte les critères soulignés par les juges.
Près de 25.000 Belges ont apporté leur soutien à deux pétitions appelant à une agriculture sans pesticides dangereux, indiquent vendredi Ecolo et le collectif citoyen "Blanche-Neige", à l'initiative de ces deux appels à signatures lancés il y a une dizaine de jours.
Un betteravier, une apicultrice et un maraîcher réagissent à la censure, annoncée ce jeudi 7 août, des dérogations pour utiliser l’acétamipride par le Conseil constitutionnel.
La censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride a été accueillie avec un soupir dans les rangs des citoyens mobilisés. Mais le combat contre les autres dispositions du texte continue.
L’institution chargée de vérifier la conformité des lois à la Constitution a censuré ce jeudi 7 août une partie de la loi controversée, notamment le retour de l’insecticide interdit depuis 2018 pour sa toxicité envers la biodiversité.
L’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron « a pris bonne note de la décision du Conseil constitutionnel » et « promulguera » le texte « tel [qu’il] résulte de cette décision », c’est-à-dire sans ce pesticide contenant des néonicotinoïdes.
La loi Duplomb a été validée par le Conseil constitutionnel, qui n’a censuré que sa disposition la plus contestée, celle qui prévoyait de réautoriser des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, dont l’acétamipride.
Présentés comme indispensables à la culture de la betterave par les soutiens de la loi Duplomb, les néonicotinoïdes n’ont pourtant jamais fait partie de l’arsenal de Clément et Élodie, agriculteurs bio dans l’Aisne.
Certains agriculteurs wallons compensent la réduction des pesticides par l'utilisation de bio-intrants, produits qu'ils fabriquent eux-mêmes.
Notre santé abimée par l'exposition aux pesticides. Une nouvelle étape mutualiste pour la santé planétaire est nécessaire. Projet Mutuelles Europe.
La Commission européenne a réévalué à la hausse les limites maximales de résidus d’acétamipride pour les prunes, plusieurs graines oléagineuses ainsi que les miels et « autres produits de l’apiculture ».
Réautorisé par dérogation après le vote de la loi Duplomb, que le Conseil constitutionnel pourrait tout ou partie censurer jeudi, le puissant insecticide divise communauté scientifique et agences sanitaires quant à son niveau de toxicité pour la santé humaine. Il fait aussi l’objet d’instrumentalisations politiques.
Une polémique politique enflammée, des débats juridiques avant l’avis ce jeudi du Conseil constitutionnel… Et si la science s’invitait vraiment dans les discussions tendues autour de la loi Duplomb ?
Réduire l’utilisation des pesticides ? La pression de la population semble s’accentuer. Mais il faudra aligner de nombreux niveaux de pouvoirs et intérêts différents pour traduire cette volonté en actes concrets.
Depuis 2011, les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d'abeilles, sont interdits en Slovénie. Au quotidien, les agriculteurs du pays d'Europe de l'Est ont appris à faire sans.
sur la non-conformité à la Constitution de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Alors que le texte contesté prévoit la réintroduction de l’acétamipride, l’instance juge que « sur le plan médical (…) le doute n’est pas raisonnable » et déplore « l’écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions ».
Plus d’un an après l’annonce de la mise en pause du plan Écophyto II+, qui visait à "réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025", et son remplacement par la controversée stratégie Écophyto 2030, la question des pesticides revient sur le devant de la scène parlementaire dans le cadre des débats autour de l’adoption de la proposition de loi "Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur", dite loi "Duplomb" (du nom du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui l’a initiée). L’occasion de rappeler que les agriculteurs sont les premiers exposés aux produits phytosanitaires, ce qui n’est pas sans conséquence pour leur santé.
La pétition lancée en France a passé ce lundi la barre des deux millions de signatures. Au cœur de la controverse, l'acétamipride, un insecticide que la loi Duplomb réintroduit en France. Chez nous, ce produit est toujours utilisé. Écolo lance donc une pétition pour l'interdire, ainsi que d'autres pesticides.