Jean-Marc Jancovici

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Philippe

2025

Alors que la science n’a sans doute jamais été aussi nécessaire pour éclairer nos choix collectifs, à l’âge du bouleversement climatique et de l’érosion de la biodiversité, sommes-nous face à un nouvel obscurantisme ? Pour analyser ce déni de la parole scientifique, Socialter a interrogé deux chercheurs, le climatologue Christophe Cassou, co-auteur en 2021 du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), engagé dans l’opposition à l’A69, et l’écologue Philippe Grandcolas, spécialiste de la biologie de l’évolution, fin connaisseur des travaux de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) et des COP sur la biodiversité.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
En mettant fin, en 2015, à trente-cinq ans de "politique de l'enfant unique", le régime communiste espérait relancer la natalité pour contrer un vieillissement catastrophique de la population chinoise. Une décennie plus tard, l'échec est patent, et ce n'est pas la réforme légale du mariage annoncée il y a quelques jours qui permettra d'y remédier.
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Depuis trois ans, l’ingéniosité et les capacités d’adaptation de l’armée ukrainienne ont été largement vantées, notamment en ce qui concerne l’usage des drones. Ce sont pourtant les forces russes qui ont pris l’avantage, ces derniers mois, dans ce domaine avec une innovation qui a, semble-t-il, pesé lourd dans la reconquête, encore partielle, de la partie occupée de l’oblast de Koursk. Elles ont ainsi été les premières à recourir à l’automne aux drones filoguidés, c’est-à-dire commandés à l’aide d’un long et fin cordon de fibre optique, pour résoudre le problème du brouillage électronique.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Nous ne voulons pas voir nos déchets, nous voulons à peine y penser, mais ils ont pourtant beaucoup à nous dire : sur nos manières, sur nos vies et plus encore sur ce que nous faisons aujourd’hui de notre monde.
La nouvelle alliance entre les géants de la tech et l’administration Trump dessine les contours d’un modèle politique inquiétant que les historiens n’hésitent pas à qualifier de « techno-fascisme ». Analyse d’un phénomène qui transforme l’État américain.
La COP16 de Cali s'était achevée en novembre sans que les pays ne prennent de décision sur le financement des aires protégées. 4 mois plus tard, à Rome, ils essayent de parvenir à un accord. Une session de rattrapage, moins de 6 mois plus tard parce qu'il faut faire vite. L'effondrement de la biodiversité s'accélère. Entretien avec le Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS.
Emmanuel Macron réunissait huit dirigeants européens et les chefs de l’OTAN et des instances communautaires, lundi, moins d’une semaine après que Washington et Moscou ont convenu de lancer des négociations « immédiates » pour mettre fin au conflit.
Sans critiquer publiquement l’annonce de Donald Trump, le président Volodymyr Zelensky, ainsi que de nombreux secteurs touchés par l’arrêt brutal du financement de leurs activités, ont lancé des appels aux dons, vers l’Europe, notamment.
Alors que les gouvernements se succèdent et que députés et sénateurs s’apprêtent à se réunir pour tenter de trouver un accord sur le projet de loi finance 2025, les organismes dédiés à la protection de l’environnement et à la transition écologique sont parmi les premiers visés lorsqu’il est question de coupes budgétaires. Et ce n’est pas prêt de s’arranger.
L’électrification des flottes de voitures et le déploiement massif de panneaux photovoltaïques, axes fondamentaux de la transition écologique, induisent une très forte demande en métaux. De la même manière, la numérisation accélérée de nos économies et le déploiement des IA génératives épuisent nos ressources naturelles. Bref : les voies pour moins polluer nécessitent l’intensification de pratiques très polluantes… Comment sortir de ce désagréable paradoxe ?
Il y a les mots et les actes. Trump a eu des envolées virulentes sur les énergies renouvelables, notamment l’éolien offshore. Mais concrètement, que pourrait-il faire ? Pas forcément grand-chose.
Los Angeles ravagé par les flammes : des images apocalyptiques qui emplissent nos écrans et sidèrent le monde entier depuis une semaine. Mais faut-il tout reconstruire ? Peut-on vraiment «s’adapter» au changement climatique ?
Cette société de l'abondance est une illusion qui corrompt notre humanité
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Les penseurs de la transition admettent que les avancées – lorsqu’il y en a – ne permettent pas d’atteindre les objectifs globaux, car bien que nous disposions de pistes de solution, des obstacles au changement entraveraient leur mise en place. À l’aune de cette idée simple, le but de cet ouvrage est de ­rassembler et de caractériser 101 obstacles, 101 pierres d’achoppement sur la voie de la transition.
Aujourd’hui, tout le monde est écolo, des libéraux aux réactionnaires. Le camp de l’émancipation ne peut plus se targuer d’être le seul sur ce terrain, et la bataille pour accaparer le « signifiant écologie » fait dorénavant rage dans le débat public. Nous avons choisi de vous présenter certains de nos adversaires. Pour ce quatrième épisode d’Écorama, en voici un particulièrement confiant : voici le camé au progrès technique, Voici l’ingénieur forcené.