Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2024

Les dirigeants du G20 se retrouvent lundi à Rio de Janeiro pour un sommet sous forte pression, entre besoin d'un compromis...
Les États membres de l'ONU se sont engagés dimanche à dessiner "un avenir meilleur" pour l'humanité éprouvée par les guerres, la misère et le réchauffement climatique, malgré l'opposition d'une poignée de pays dont la Russie à l'adoption de ce "Pacte pour l'avenir".
La rencontre, en présence des représentants des six confessions reconnues officiellement dans le pays – islam, protestantisme, catholicisme, bouddhisme, hindouisme et confucianisme – est l’un des temps forts de la visite de trois jours du pape en Indonésie.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
Il ne reste que 90 secondes avant la fin du monde, à en croire l'horloge de l'apocalypse. Celle-ci utilise l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'humanité. Cette année, les scientifiques pointent les menaces que représentent les guerres, la prolifération nucléaire, le changement climatique ou encore l'intelligence artificielle.

2022

L'interaction dangereuse des crises environnementales et sécuritaires représente un risque complexe pour la paix mondiale et annonce une nouvelle ère de risques imprévisibles auxquels nos décideurs ne sont pas suffisamment préparés.
Le 26 mars 2022, des milliers de personnes protestent contre la construction d’énormes réserves d’eau dédiées à l’agriculture dans le Marais Poitevin, surnommées « bassines ». Un mois plus tôt, le deuxième volet du 6e rapport du GIEC est publié. Dans le vacarme assourdissant de la guerre en Ukraine, ses sirènes d’alarme sont presque inaudibles. Il alerte pourtant sur de nombreux dangers, comme la réduction prochaine de la disponibilité des ressources en eau à l’échelle planétaire. Sommes-nous à l’abri de « guerres » de l’eau en France ?
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.

2021

Dans notre précédent article, nous avons vu que les conflits actuels intègrent des tensions liées au climat. Ce processus transforme littéralement certains conflits en "proto-guerres climatiques" (Jean-Michel Valantin, "Que sont les guerres climatiques ?”, The Red Team Analysis Society2 novembre 2021). Cette transformation suit la manière dont la chaîne des conséquences du changement climatique influence la définition des buts de la guerre.
Le Dr Jean-Michel Valantin (PhD Paris) dirige le département Environnement et Sécurité du Red Team Analysis Society. Il est spécialisé dans les études stratégiques et la sociologie de la défense avec un accent sur la géostratégie environnementale. Il est l'auteur de "Menace climatique sur l'ordre mondial", "Ecologie et gouvernance mondiale", "Guerre et Nature, l'Amérique prépare la guerre du climat" et de "Hollywood, le Pentagone et Washington".