Jean-Marc Jancovici

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2025

C’est l’une des mesures phares de la loi contre les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) qui a été promulguée le 28 février, une semaine après son adoption définitive à l’Assemblée nationale : l’instauration d’une redevance sur les rejets de polluants éternels dans l’eau. Les parlementaires ont décidé d’appliquer le principe « pollueur-payeur » aux installations industrielles les plus émettrices en PFAS dans l’eau.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Les fabricants de médicaments estiment que d’autres secteurs industriels doivent contribuer aux coûts de traitement des polluants.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
L'association UFC-Que Choisir a souligné la présence d'un polluant éternel dans l'eau du robinet de nombreuses communes françaises.
Des quantités "très élevées" des quatre PFAS les plus dangereux ont été détectés dans l'eau de distribution à Ittre (Brabant wallon), a indiqué la députée socialiste Anne Lambelin, mardi, en commission du parlement wallon.
Mauvaise nouvelle : selon UFC-Que choisir, l’acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvée dans 24 communes sur 30, et elle est quasiment indestructible. Bonne nouvelle : elle serait moins dangereuse que d’autres polluants de son espèce.
L’eau du robinet est largement contaminée par les PFAS, selon une enquête menée dans 30 communes par UFC-Que choisir et Générations futures. La réglementation française est loin des standards adoptés dans d’autres pays.
Ça PFAS pas. Ce jeudi, les associations UFC-Que choisir et Générations futures ont révélé une contamination massive de l’eau potable à l’acide trifluoroacétique, le plus petit des PFAS, à Paris comme à Rouen, Poitiers ou Lyon.
Décision rare aux Pays-Bas, le tribunal de La Haye a sanctionné, mercredi 22 janvier, le recul de la coalition au pouvoir en matière de réduction de l’azote qui menace la qualité de l’eau, de l’air et des sols.