Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Le climat s'emballe du côté de l'Arctique. Autrefois puits de carbone, la toundra émet désormais plus de CO2 qu'elle n'en absorbe.
Capable de séquestrer le carbone, d’améliorer la santé des sols, et de fabriquer du gaz renouvelable, le biochar est un atout.

2024

Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Tous les samedis on décrypte les enjeux du climat avec François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l'homme et membre du GIEC.
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Natural sinks of forests and peat were key to Finland’s ambitious target to be carbon neutral by 2035. But now, the land has started emitting more greenhouse gases than it stores
Une détérioration rapide du puits de carbone terrestre dans un avenir proche pourrait avoir des conséquences vraiment terribles.
Serions-nous à l’orée d’une boucle de rétroaction positive qui va emballer les changements climatiques ? D’après une étude publiée lundi 17 juillet, les puits de carbone terrestres, composés de sols et de forêts, ont massivement perdu en efficacité en 2023. Avec les sécheresses et les incendies qui se sont multipliés, leur rôle d’absorbeur mondial de CO2 a tourné en sous-régime, à environ un tiers, voire un cinquième de ses capacités moyennes.
Si l'année 2023 a été si mauvaise, c'est notamment à cause de la forte sécheresse dans les tropiques, explique l'un des auteurs de l'étude, Philippe Ciais à France Inter.