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Alexandra Schwartzbrod
2025
Surpêche, pollution, réchauffement climatique… Face aux menaces qui pèsent sur les océans, il est nécessaire de prendre des mesures concrètes. Mais la rencontre qui s’ouvre lundi 9 juin à Nice, en l’absence de la première puissance maritime mondiale, ne semble guère en capacité de renverser la table.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
En proposant à Vladimir Poutine une rencontre en Turquie jeudi, Volodymyr Zelensky a réussi à le mettre dos au mur. Un énième tour de force qui pourrait amadouer les États-Unis et peser lourd dans le bras de fer diplomatique.
Enfermés, affamés, bombardés par l’armée israélienne, les Palestiniens de Gaza ne savent plus à qui s’en remettre. Le droit international ? Il ne peut rien tant que les Etats-Unis continuent à soutenir le Premier ministre israélien. L’Europe ? Elle est divisée, donc impuissante. Les dirigeants arabes ? Ils tergiversent, tiraillés entre l’émotion qu’ils perçoivent au sein de leurs populations en faveur des Palestiniens et leur besoin de rester connectés aux Etats-Unis. L’Autorité palestinienne ? Elle n’a plus aucun crédit auprès de son peuple. Le Hamas ? Il abandonnera les civils aux bombardements israéliens jusqu’au dernier avant de rendre les armes. Les Palestiniens de Gaza (mais aussi ceux de Cisjordanie, harcelés, chassés et tués par les colons et les militaires israéliens) sont seuls au monde. Personne ne veut d’eux et la plupart préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés.
Le grand chamboule-tout planétaire se poursuit et l’on peut craindre que ce ne soit qu’un début. Après avoir mis à mal l’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale, Donald Trump torpille les règles du commerce international avec sa décision, annoncée mercredi, d’imposer à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les voitures importées sur le territoire américain.
L’île sous tutelle danoise voit débarquer cette semaine une délégation trumpiste. Sur place, l’idée d’une annexion par les États-Unis hérisse la population, mais certains veulent en profiter pour renégocier leur statut avec Copenhague. [...] Sur place, les Groenlandais sont inquiets face à ce hold-up. Mais ils ont tellement souffert de la colonisation danoise, qui continue à peser sur leur économie comme sur leur mental, qu’ils ont vu dans les déclarations de Trump le moyen de s’affranchir de la tutelle du royaume ou, au moins, de négocier avec Copenhague une coopération d’égal à égal.
L’Europe, dont l’aide à Kyiv s’est montrée jusque-là insuffisante, n’a pas d’autre choix que d’intensifier son soutien, alors que Donald Trump cherche à monnayer le sien.
Même si l’arrêt des violences semble fragile, la libération des trois premières otages israéliennes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche à Gaza fait naître un espoir dans un Proche-Orient en plein bouleversement.
2024
Alors que la priorité de l’Etat devrait être de lutter contre les causes du changement climatiques, il se retrouve contraint de payer pour réparer les conséquences d’événements de plus en plus intenses et fréquents.
Grossièretés, fake news, outrances… A moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.