Marek Hudon

OA - Liste

2024

La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n'absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé dans la précédente décennie.
Jusqu’au 26 mai, le réseau Occupons le terrain mène des actions un peu partout en Wallonie. Il s’agit d’actions...
L’environnement wallon fait face à de nombreux défis qu’un nouveau rapport tente d’objectiver.
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec des moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent. Il est 6 heures du matin, en région parisienne, lundi 8 avril, lorsque Guillaume est réveillé par le bruit des « coups de bélier », puis « l’énorme fracas » de la porte « défoncée » de l’un de ses voisins. Quelques minutes plus tard, il entend une deuxième tentative d’intrusion chez un autre de (...)
L’exécutif a annoncé ce vendredi 12 avril des mesures de modernisation en faveur de la production énergétique et de l’extraction des matières premières, comme le lithium ou le cuivre.
Plus de géothermie et de métaux rares pour décarboner l'énergie: dans "la course contre la montre" pour sortir des énergies fossiles, le gouvernement veut simplifier les procédures du droit minier pour accélérer le recours à des ressources prometteuses. Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" prévoyant notamment de diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches pour des projets en géothermie et d'exploration de ressources minières "critiques" comme le lithium et le cuivre.
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a publié, ce jeudi 11 avril, la liste de projets autoroutiers, miniers et nucléaires qui ne seront pas soumis aux règles de préservation des sols et des écosystèmes.
Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.
.Contribution to (a) effective radiative forcing (ERF) and (b) global surface temperature change from component emissions for1750–2019based on Coupled Model Intercomparison Project Phase 6 (CMIP6) models and (c) net aerosol ERF for 1750–2014 from different lines of evidence.
Surélever des bâtiments existants, taxer davantage les résidences secondaires... La Fondation pour la nature et l’Homme et la Fondation Abbé Pierre dévoilent leurs solutions face au mal-logement et à l’artificialisation.
L’ouverture envisagée par Imerys, en 2028, d’une des plus grandes mines d’« or blanc » en Europe à Echassières, dans l’Allier, est défendue par le gouvernement et les élus locaux. Un débat public est organisé jusqu’en juillet.
quand les pratiques de la présidence de la FNSEA démontrent l’urgence d’une loi agricole qui laisse s’installer de nouvelles générations
Au milieu de collines vallonnées du nord de l'Irak, de l'eau noire croupit dans des mares. Ces dernières années, cette région est touchée par des écoulements de pétrole charrié par les pluies hivernales, contaminant des centaines d'hectares de terres agricoles.Après des décennies de conflits, dans un pays immensément riche en pétrole mais souffrant d'infrastructures en déliquescence et d'une grave crise environnementale, ces marées noires se produisent avec régularité depuis 2016, lors de la saison des pluies dans la province de Salaheddine.
Nous accompagnons l'agriculture wallonne vers l'agroécologie - Notre projet se distingue d’autres structures par un accompagnement global de votre ferme
Pour les jeunes agriculteurs, accéder à la terre relève de plus en plus de l'utopie. De grands groupes industriels...
Prônant la décroissance ainsi qu’une démarche vers une vie plus simple, il nous semble évident de soutenir les acteurs·rices qui nous permettent d’aller vers cette transition. Comment valoriser le circuit court, une alimentation locale sans nos agriculteurs et agricultrices ? Iels nous sont indispensables pour avancer dans cette transition écologique.
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
La société du pétrole sur laquelle s'est bâtie notre prospérité ne s’est pas faite sans sacrifices. Gwenola Le Naour et Renaud Bécot, co-directeurs d'un ouvrage sur ce sujet, lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, en France et à l'étranger.
6 priorités, 32 propositions pour préserver l’accès à la terre pour nos agriculteur.rice.s et une Agriculture Durable et Nourricière (ADN)

2023

Face à la dégradation alarmante de 2 milliards d’hectares de terres agricoles, il existe des stratégies innovantes pour revitaliser les sols et soutenir les systèmes alimentaires durables.
Conférences visant à contextualiser la problématique et à proposer des solutions préliminaires pour faire face au changement climatique.
En Belgique comme ailleurs, le pouvoir des champignons permet d’entrevoir des centaines d’applications. Nouveaux matériaux pour la construction, nouvelles molécules d’intérêt, textile, remédiation des sols pollués et valorisation des déchets, certains pourront même dégrader les PFAS.
Les terres émergées séquestrent environ 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre. Ce puits de carbone est cependant menacé, sous l’effet du changement climatique et des changements d’usage des sols. Des pratiques agricoles inspirées de l’agroécologie permettraient de maintenir le potentiel de stockage des terres cultivées et des pâturages, tout en répondant aux enjeux de sécurité alimentaire. Sur la scène internationale, les capacités de stockage des sols pourraient devenir un objet de négociation et modifier les relations entre pays.
L’entreprise belge de dragage DEME a créé une entreprise commune pour lutter contre la contamination légère des sols...
Le désastre de Fukushima en mars 2011 a révélé la menace insidieuse de la pollution radioactive, un fléau qui s'étend bien au-delà de l'immédiateté de l'accident nucléaire. La dépollution des sols est un vrai défi.
En France comme aux États-Unis, une même question taraude les scientifiques : comment le sol s’est-il formé ? Pour y répondre, deux expériences sont menées en parallèle entre l'Arizona, au sein de Biosphère2, et la lisière de la forêt de Fontainebleau, à l'Écotron Ile-de-France. Grâce à des conditions contrôlées, ces deux sites d'écologie expérimentale permettent d'étudier le fonctionnement des écosystèmes et de suivre précisément les échanges de nutriments entre la roche, l’eau et les plantes.
A Orléans, une collection abrite des milliers d’échantillons de terre, avec pour ambition d’étudier et surveiller leur évolution et les organismes qui y vivent.
La décontamination des sols a-t-elle porté ses fruits à Fukushima ? Oui, là où elles ont pu être menées. Mais il reste encore 67 % du césium 137 initial dans le sol des forêts, répond une nouvelle étude.
Pour la chercheuse de l’Inrae Juliette Young, comprendre les désaccords entre écolos et agriculteurs passe par l’analyse des freins structurels et culturels.
Les Pays-de-la-Loire ont subi ces dernières années des records de chaleur. Pour les exploitants, il faut réfléchir à l’adaptation des cultures, ce que fait une ferme expérimentale du coin.
Les fortes chaleurs et le manque de précipitations en septembre et octobre creusent toujours plus le déficit en eau. Selon les derniers chiffres officiels, 68 % des réserves souterraines ont encore des niveaux anormalement bas.
Au total, le pays n’a pas atteint ses objectifs, souligne l’Observatoire climat-énergie dans son rapport annuel, appelant à renforcer « l’adaptation des forêts métropolitaines au changement climatique ».
La France n’a pas respecté ses objectifs en matière d’émissions nettes de gaz à effet de serre l’an dernier, en raison notamment des forêts et des sols qui ont absorbé moins de CO2 qu’espéré.
Depuis 2018, Occupons le Terrain (OLT) réunit des collectifs et des associations qui veulent résister aux logiques de bétonnage à tout crin, de rendement à court terme et de domination des intérêts privés. Ensemble, ils veulent assurer à la fois le droit au logement et la préservation des territoires, des cadres de vie, de la biodiversité et des espaces verts.
La séquestration du CO2 dans les sols agricoles est présentée comme une excellente stratégie pour atténuer le changement climatique. Mais est-ce réellement le cas ? Plusieurs pédologues ont exprimé leurs doutes lors de la Conférence sur les sols de Wageningen le 29 août.
Forte de plusieurs victoires, la coalition contre les entrepôts Amazon s’élargit à tous les entrepôts logistiques. Des collectifs partout en France vont lutter ensemble pour empêcher l’artificialisation de milliers d’hectares.
Un groupe de citoyens lutte contre l'implantation d'une usine d'enrobés bitumeux à Sart Bernard (ASSESSE) - Belgique - Alors que vient de se terminer l’enquête publique sur le SDT on voit surgir un peu partout dans nos communes rurales de vastes projets immobiliers. Sur base de permis accordés il y a plus de 70 ans, on bétonne à tout va des terres agricoles sans grandes réflexions sur les conséquences de ces artificialisations. Sur l’axe Mont/Maillen (5 km) c’est plus de 168 logements qui sont en projet.
Selon un rapport publié ce lundi 21 août, la sécheresse des sols concernait 28 % du territoire européen début août, contre 55,8 % l’année dernière. Mais le niveau des nappes phréatiques reste très bas.
Une étude parue dans la revue « Science Advances » confirme la tendance globale à la perte d’humidité en lien avec le réchauffement du climat, avec de multiples conséquences délétères.
Jusqu’à présent, nous pensions qu’environ un quart de la biodiversité évoluait principalement dans le sol. Dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont néanmoins récemment réévalué ces résultats en considérant davantage de groupes d’espèces. Finalement, pour plus de la moitié d’entre elles, le sol est un habitat essentiel.
730 tonnes — soit 730 000 kilos — de pesticides finissent chaque année dans nos cours d’eau à travers le globe. C’est l’un des résultats inquiétants d’une étude parue le 12 juillet dans la revue Nature. Cette analyse mondiale — la première de cette ampleur — révèle que les phytosanitaires, loin de rester sur les plantes, « se déplacent très loin, s’infiltrant dans les aquifères, les rivières, les océans et les sols ».
Les épisodes orageux ont soulagé les sols dans le Sud, mais n’ont pas suffi à recharger les réserves d’eaux souterraines.
Le texte, très débattu, concrétise l’une des propositions de la convention citoyenne pour le climat. Il introduit plusieurs innovations pour limiter la consommation de terres.
C’est un changement climatique souterrain qualifié de « menace silencieuse » par des chercheurs de l’université Northwestern, dans l’Illinois (États-Unis). Dans une étude publiée le 11 juillet dans Communications Engineering, ceux-ci alertent sur la manière dont les sous-sols urbains se réchauffent de plus en plus, causant leur déformation, voire leur craquellement, et affectant la durabilité des infrastructures des villes.
Laisse béton. Le 6 juillet dernier, sénateurs et députés se sont mis d'accord sur une série de mesures pour mettre en œuvre le projet Zéro artificialisation nette (ZAN). Ainsi, la France s'est fixée pour objectif de diviser par deux le nombre d'hectares artificialisés d'ici à 2031. Une sobriété foncière devenue indispensable pour enrayer la perte de biodiversité et limiter le réchauffement climatique. Novethic fait le point sur la situation en France.
Alors que l’état de santé de ces écosystèmes est désastreux, les changements de pratiques agricoles imposés par les Etats membres sont « limités », voire inexistants.
Le gouvernement doit présenter au cours de l’été son projet de loi d’orientation agricole. Il est impératif d’y inclure des mesures de régulation pour limiter le phénomène croissant de l’accaparement des terres par des puissances financières, affirment, dans une tribune au « Monde », sept responsables d’ONG et d’associations écologiques.
Près de dix ans après l’échec d’une législation similaire, la Commission européenne veut protéger les sols au même titre que l’air, l’eau ou l’environnement marin sans introduire d’objectifs intermédiaires contraignants.
C’est une victoire contre une centrale d’enrobage à Nozay (Loire-Atlantique). Le 21 juin dernier, les élus de la communauté de communes se sont prononcés contre l’implantation de cette usine d’enrobage du groupe Pigeon dans la zone d’activités de l’Oseraye. Ces mêmes élus avaient pourtant validé la construction de l’usine deux ans plus tôt, comme le rappelle un article de Ouest-France. « Depuis, la donne a changé, il y a une raréfaction du foncier, nous avons beaucoup plus de demandes et nous allons devoir appliquer le zéro artificialisation nette des sols », a déclaré Jean-Claude Provost, vice-président en charge du développement économique.
Dans le Sud, les précipitations orageuses de mai ont soulagé les sols superficiels, mais les niveaux des nappes restent « peu favorables ».
Une méta-analyse démontre que ces substances réduisent la diversité et l’abondance des organismes vivant dans la terre, notamment lorsqu’elles se cumulent.
Suite à une étude pilote menée en France, des chercheurs ont récemment fait une révélation assez inquiétante. Leurs résultats font en effet état d’une « persistance inattendue » des résidus de pesticides dans la quasi-totalité des 47 sites étudiés entre 2019 et 2021 dans notre pays.
Dans le sud-est de l’Espagne, menacé par la désertification, une association expérimente des techniques agricoles qui respectent les sols et économisent l’eau. Des producteurs d’amandiers témoignent.
Une étude de l’INRAE pointe une persistance « inattendue » des molécules de pesticides dans l’environnement, bien au-delà de leur temps de dégradation théorique et à des concentrations supérieures à celles escomptées. L’INRAE évoque « l’intérêt d’une surveillance nationale ».
De très nombreux pesticides persistent dans les sols. C’est ce que montre une étude de scientifiques de l’Inrae (institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), publiée dans la revue Environmental Science and technology le 20 mai 2023.
La majorité s’apprête-t-elle à revenir sur ses engagements environnementaux ? l’exécutif travaille à assouplir les critères de "Zéro Artificialisation Nette" des petites communes.
À la différence de ce qui est fait pour les milieux aquatiques et l’atmosphère, la surveillance de la contamination des sols par les pesticides n’existe pas à l’échelle du territoire. Or des travaux récents de chercheurs INRAE, en collaboration avec l’université de Bordeaux, montrent qu’un grand nombre de substances, en quantité importante, y persistent sous forme de résidus. Des résultats parus dans la revue Environmental Science & Technology.
Les projections partagées par le gouvernement pour les mois à venir alertent sur la situation de sécheresse sur tout le territoire. Elles montrent qu’il est nécessaire de prendre conscience de l’état désastreux des sols.
Excepté en Espagne, les sols du continent européen sont dans une meilleure situation hydrique qu’en 2022, selon des données des satellites Copernicus analysées vendredi 11 mai. Mais les réserves d’eau restent à des niveaux alarmants.
Des niveaux alarmants de pesticides dans les sols et les vers de terre - une large contamination de l’environnement par plusieurs molécules
Cette vague de chaleur précoce n’est qu’un avant-goût de ce que va vivre l’Espagne les prochaines années, c’est l’un des pays européens les plus touchés par le changement climatique à un niveau tel que 75% de son territoire est en voie de désertification selon l’Onu.
L’Espagne subit actuellement un épisode de chaleur exceptionnel pour un mois d’avril. Les agriculteurs renoncent à planter leur semis, de peur de manquer d’eau, et appellent Bruxelles à l’aide. Les impacts du changement climatique s’emballent et mettent les États au pied du mur pour s’adapter en urgence.
Vous voulez en savoir plus sur la qualité de la terre de votre jardin ? Vous suspectez une pollution du sol ? Vous pouvez...
L’été n’est pas encore là, mais les Pyrénées-Orientales souffrent déjà de la sécheresse. Alors que les habitants de quatre communes se sont vus privés d’eau potable ces derniers jours, un incendie s’est déclaré dans le département dimanche 16 avril. Une situation alarmante qui ne devrait pas s’arranger selon les prévisions du Service géologique national français pour l’été.
Ce mois-ci je reçois la journaliste scientifique Audrey Boehly, qui vient de publier le livre Dernières limites (Rue de l'échiquier), un recueil d’entretiens tirés de son excellent podcast du même nom, diffusé l’an dernier (et disponible ici). En interrogeant des spécialistes de l’eau, du pétrole, d
Un nouvel outil de l’Observatoire européen des sols (EUSO) est parvenu à évaluer et à cartographier la santé des sols européens. Une première étape en vue de la nouvelle législation sur les sols attendue cette année.
Actuellement, l’artificialisation (les aménagements en tous genres) ronge près de 9 à 10 % de la surface du pays. Or, on constate qu’elle se développe trois fois plus que l’augmentation de la population. « C’est irrationnel », conclut le CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) qui note que la France affiche le taux d’artificialisation le plus élevé d’Europe. Explications.
Après un été 2022 historiquement sec, la France métropolitaine est à nouveau frappée par une vague de sécheresse hivernale mettant en péril les sols et les nappes phréatiques.
Le manque de pluie depuis mi-janvier, surtout dans le Sud, empêche les nappes phréatiques de se recharger et favorise les incendies en plein hiver et pour l’été prochain.
Lydia et Claude Bourguignon, ex-ingénieurs INRA, fondateurs du Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols.
La destruction des espaces naturels se poursuit à un rythme soutenu en France. Pour enrayer ce phénomène, la loi Climat fixe l’objectif « zéro artificialisation nette » d’ici à 2050. Une réforme mal engagée. [1/3] Vous lisez la première partie de l’enquête « La fin des sols artificialisés, un objectif lointain ». Nouveaux lotissements, usines, infrastructures… En France, croissance rime avec constructions. Que ce soit pour attirer des habitants, créer des emplois ou générer des ressources fiscales, les (...)
le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols. Présentation d’un enjeu sous-estimé.
le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols. Présentation d’un enjeu sous-estimé.

2022

À l’aune du zéro artificialisation nette, les collectivités et EPCI doivent construire une stratégie de nature en ville basée sur la préservation et la renaturation des sols. Leur prise en compte, élément clé de l’écosystème urbain, est cruciale.
Avec +0.40°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2022 est le 9e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Emilie de Morteuil. Elle est spécialiste en agro-écologie et gestion de l'environnement. Elle conseille le secteur agro-industriel pour appliquer une agriculture durable. https://emiliedemorteuil.com/qui-suis... Auteure du livre "Le guide de la consommation durable: prendre soin de soi et de la planète" pour aider les gens dans leur démarche de transition . https://emiliedemorteuil.com/guide-de... Sujets du jour : La qualité des sols, les engrains, L'autonomie et la sécurité alimentaire, le gaspillage, les importations/exportations, l'agro-industrie, la famine et survie... Heureusement des pistes de solutions tout au long de la vidéo dont l'agro-écologie. Petit soucis de micro à partir de la 35ème minutes mais c'est pas très grave puisque vous m'entendez toujours 😉
Plus d’un million de sapins sont produits chaque année dans le Morvan. Avec son lot de pesticides. « Oui il faut garder et créer des emplois, mais pas à n’importe quel prix », alerte Muriel André-Petident, du collectif d’habitants du Morvan.
Après plusieurs dizaines de milliers d’années de sommeil, des virus dits « zombies » sont revenus à la vie grâce au dégel du pergélisol de la Sibérie. Cette résurrection s’est faite dans le cadre de travaux menés par des microbiologistes. Or, il ne s’agit pas vraiment d’une bonne nouvelle.
Le réchauffement pendant les mois d’été en Europe est beaucoup plus rapide que la moyenne mondiale. Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Stockholm suggère qu’en plus des émissions de gaz à effet de serre, une part substantielle de la hausse des températures est liée à la diminution des aérosols en Europe centrale et orientale. A cause des gaz à effet de serre, le climat est aussi devenu plus sec à travers le continent, en particulier dans le sud de l’Europe, ce qui entraîne des vagues de chaleur plus importantes et un risque accru d’incendies.
Soils are known to be an enormous reservoir of carbon and represent an important and dynamic part of the global carbon cycle. However, this reservoir is under constant threat due to a combination of issues, including mismanagement, climate change and intensive agricultural production which has led to depletion of soil organic carbon. Understanding and fostering soil carbon sequestration reviews the wealth of research on important aspects of soil carbon sequestration, including its potential in mitigating and adapting to climate change and improving global food security. The collection explores our understanding of carbon sequestration in soils, detailing the mechanisms and abiotic factors that can affect the process, as well as the socioeconomic, legal and policy issues that can arise as a result of this use. In its extensive exploration of soil carbon cycling and capture, the book highlights how an informed understanding of carbon sequestration in a variety of soil types can contribute to achieving a more su
La gestion des sols est au centre de plusieurs chantiers politiques prioritaires dans les années qui viennent : la décarbonation, la transition agroécologique et la sobriété foncière. Pourtant, contrairement à l’eau ou à l’air, le sol est un milieu naturel dont aucun organisme public n’est spécifiquement chargé. Longtemps considéré comme une ressource abondante dans un pays au peuplement relativement peu dense, le sol se trouve désormais au centre d’une plus grande rivalité des usages : nous avons besoin de sols pour nous nourrir mais aussi pour construire de nouveaux logements, développer les énergies renouvelables ou encore séquestrer du carbone.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Quelque 5 000 m2 de sols sont artificialisés chaque jour au Luxembourg, soit 240 terrains de football par an, dont la moitié est imperméabilisée, ce qui augmente le risque d’inondation et de pénurie d’eau.
Basée à La Rochelle (Charente-Maritime), cette ONG créée en 2013 est spécialisée sur les vulnérabilités liées à l’eau. Ses fondateurs se sont donné pour mission d’aider les populations à s’adapter au changement climatique. L’une de leurs actions phares s’intitule « Sous le bitume, l’océan »...Il s’agit d’organiser des chantiers participatifs de renaturation de lieux, en conception avec les usagers.
L’analyse d’une carotte de glace prélevée au sud-est du Groenland précise le rôle joué par les aérosols sulfatés – de petites particules de pollution composées de soufre – dans le léger refroidissement qui a marqué le milieu du vingtième siècle. Les résultats ont récemment été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
La France est l’un des moins bons élèves en Europe en matière d’artificialisation des sols. Notre pays dégrade en effet de plus en plus de terres chaque année, en particulier pour le logement. Cette situation qui n’est visiblement pas près de s’arranger.
Rachel Carson a passé une bonne partie de sa vie à lutter contre les pesticides. Ses travaux ont inspiré différents mouvements. Mais son combat, lui, reste entier : les insecticides sont plus présents que jamais.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Les syndicats agricoles dénoncent un "accaparement des terres" par Colruyt.
La fertilité des sols est une notion importante dans les domaines de l'agriculture et de l'agronomie, désignant l'aptitude d'un sol à produire dans les conditions actuelles de culture. Elle est une des composantes de la qualité des sols.
Quand les incendies affectent de si nombreux pays et leurs sols, quand une démarche législative s’engage en France vers un « zéro artificialisation des sols », quand se pose le problème de la nourriture étant donné la situation écologique et géopolitique, il s’avérait important de parler des sols. (IGA)
Cet été 2022, la France connaît une série de phénomènes météorologiques extrêmes. Qu’il s’agisse d’orages ou de fortes chaleurs, les effets sont amplifiés par un facteur d’origine humaine : l’artificialisation des sols. La part des bâtiments, routes et autres parkings continue d’augmenter, mais est de plus en plus surveillée.
Air pollué, sols contaminés, forêts coupées... La destruction de l’environnement se poursuit en Ukraine en raison de l’invasion russe. Un premier bilan difficile à quantifier pour l’activiste Yehor Hrynyk : le mouvement écologiste est en berne.
Sans eau pas de vie. Sous différentes formes et états, l’eau est indispensable et à l’émergence et au maintien de la vie et compose l’essentiel des êtres vivants.
Selon le climatologue Christian Veil, les faibles précipitations et les températures caniculaires de juillet ont encore accentué la sécheresse des sols en France, avec des conséquences sur la végétation et l’agriculture.
Rome - Les sols sont vitaux pour l’alimentation de l’humanité, a rappelé aujourd’hui M. Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, lors de l’ouverture du Colloque international sur les sols au service de la nutrition. «La bonne santé des sols peut contribuer grandement à l’éradication de la faim et à la bonne santé de la planète, mais cela suppose d’agir face à ce qui la menace, à commencer par le déséquilibre des nutriments des sols», a déclaré M. Qu.
Le mois de juillet 2022 marque sans conteste le basculement du territoire français dans une ère où le dérèglement climatique entre dans notre quotidien. Des températures inédites sont enregistrées sur une grande partie de la façade ouest du pays. Des incendies d’une ampleur sans précédent embrasent la Gironde. Si le réchauffement climatique est pointé du doigt, ses origines sont multiples. La consommation d’énergies fossiles fait bien entendu figure de coupable principal, mais d’autres explications plus pernicieuses jouent un rôle non négligeable. C’est le cas de l’artificialisation des sols, qui réduit la capacité de la nature à capter le CO2. Ce phénomène est pris au sérieux par les pouvoirs publics qui cherchent à réduire la consommation de nouveaux espaces. Mais le sujet est épineux, car il oppose la logique de préservation de l’environnement à la volonté de réindustrialisation du pays.
Certains équipements agricoles sont désormais aussi lourds que les plus gros dinosaures de l'Histoire, causant des dégâts sur les sols fertiles. Selon des experts, plusieurs solutions existent pour contrer ce problème, dont l'automatisation des machines.
Chercheuse au CNRS et entrepreneuse, Claude Grison vient de remporter le prix de l’inventeur européen de l’année. Elle a mis au point une technologie à base uniquement de plantes envahissantes pour décontaminer les sols et créer de nouvelles molécules biosourcées.
Sur le plus grand continent de la planète, le changement climatique accélère la désertification et réduit chaque année la superficie des terres arables, menaçant l’alimentation de populations entières. Bien que l’Afrique possède encore des réserves relativement importantes, la pression sur les rares terres cultivées ne cesse d’augmenter, épuisant rapidement leurs nutriments. Pour tenter de pallier ces problèmes et adopter des méthodes agricoles pérennes et durables, des pays comme le Niger ont testé à grande échelle la fertilisation avec l’urine humaine. Surmontant les préjugés, un groupe de femmes nigériennes est parvenu à augmenter considérablement (de 30%) les rendements agricoles grâce à de l’engrais d’urine humaine désinfectée, baptisé « Oga ».
« Malgré les efforts de l’Union européenne et de la communauté internationale, la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes se poursuivent à un rythme alarmant. » Ce 22 juin, l’exécutif européen a dévoilé son nouveau projet de règlement sur la restauration des écosystèmes. S’ouvrant sur ces quelques mots, ou plutôt ce constat d’échec, ce document, que Contexte s’est procuré, détaille les différentes trajectoires visant à contraindre les États à restaurer la nature. La Commission européenne défend ainsi l’idée qu’il n’est plus suffisant de protéger les écosystèmes en danger, et qu’une remise en état de ceux déjà abîmés s’impose.
L’impact de l’agriculture sur la qualité des sols et sur la biodiversité reste une grande inconnue. La start-up Genesis a développé un outil pour noter la qualité des sols afin de faire prendre conscience aux grands groupes, et même à certains gouvernements, des effets de leurs activités agricoles.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
A travers le monde, de nombreuses villes côtières font face à un affaissement des sols causé par les activités humaines, ce qui menace leur survie à long terme. Un phénomène bien particulier qui porte un nom : la subsidence.
Selon de nouvelles prévisions publiées par Météo-France, l'été qui approche à grands pas s'annonce chaud et sec. Après un hiver déjà très sec, un printemps qui se classe parmi les trois les plus chauds et secs de l'histoire, et un mois de mai record, les sols sont dans un état très préoccupant. Il en est de même pour les nappes phréatiques. La surveillance est de rigueur et les restrictions d'usage de l'eau déjà en vigueur dans de nombreux départements.
La quinzième Conférence des parties (COP15) contre la désertification s’est achevée le 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous une note de satisfaction mitigée. Certains participants regrettent la non adoption d’un protocole contraignant sur la sécheresse, tandis que d’autres saluent l’objectif de restaurer un milliards de terres dégradées d’ici à 2030.
Elles se suivent et se ressemblent. Vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.
La COP15 désertification s’est tenue à Abidjan pour contrer la dégradation des sols et la sécheresse, des fléaux qui affectent déjà la moitié de la population du globe. Au final, les engagements pris ne sont pas assez ambitieux.
Les effets du changement climatique aggravent l'appauvrissement des sols lié aux activités humaines et mettent en péril, à terme, la sécurité alimentaire des habitants du monde entier.
Microplastics are deposited in river floodplains and carried down to deeper levels, according to a study published in the journal Science of the Total Environment. Local topography, frequency of floods, and soil characteristics can affect the amount of plastic particles that are deposited and potentially carried into deeper soil.
Peu médiatisé, souvent oublié dans les luttes contre le changement climatique, le sol est pourtant un des plus grand réservoir de carbone de notre planète, bien plus que la végétation terrestre et l'atmosphère combinés. Son importance dans le captage du CO2, et donc la limitation du réchauffement climatique, est donc potentiellement très élevée.
«Des bénéfices environnementaux, climatiques, économiques et, pourtant, aucune promotion de ces techniques en Europe», déplore l’ingénieur agronome
Associer arbres, cultures et animaux, c'est le pari que s'est lancé Jean-Yves Masson. Cet éleveur et producteur de légumes du nord-Finistère a mis l'agroforesterie au coeur de son métier. Les arbres qu'il a plantés sont encore tout jeunes mais il sait qu'à terme, ils seront des boucliers contre l'assèchement des sols.
À partir du 9 mai et pour deux semaines, des délégations du monde entier se réunissent à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour lutter contre la désertification. Il y a urgence. Jusqu’à 40 % des sols aujourd’hui sont dégradés.
Dans le cadre de la démarche des Socles de connaissances, un livret intitué « La gestion de la fertilité des sols et de la fertilisation en grandes cultures en Agriculture biologique » est disponible
Deux fois par an, des experts sillonnent le pays pour évaluer les niveaux de pollution des 6 500 nappes d’eau de France et mesurer l’impact des activités humaines sur les sols et l’écosystème. «Libération» a suivi le travail de ces experts dans la région de la Beauce.
Une récente évaluation de l’état de l’eau douce montre qu’une nouvelle limite planétaire a été franchie. C’est la première fois que l’humidité des sols est prise en compte dans ce calcul.
C’est un mur de sable orangé de plusieurs centaines de mètres de haut, poussé par de puissantes rafales de vent, 50 nœuds en moyenne, qui peut engloutir et plonger une ville dans la nuit en quelques minutes. Les populations du Niger, du Tchad, du Mali, du Soudan, mais aussi d’Irak, d’Iran, du Koweït, jusqu’au Texas et dans l’Arizona connaissent bien ce phénomène spectaculaire, que les météorologues nomment « haboob » (« vent fort » en arabe), l’une des manifestations les plus virulentes des tempêtes de sable et de poussières.
L’équilibre du cycle de l’eau verte, absorbée par les végétaux et indispensable à l’humidité des sols, a atteint des seuils inquiétants. Au point que les chercheurs estiment qu’une limite planétaire est dépassée.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Il faut restaurer les sols, et vite. Selon un rapport de la branche des Nations unies chargée de la lutte contre la désertification, de 20 à 40 % des sols de la planète sont dégradés. La cause principale de cette dégradation est les activités humaines : déforestation pour créer des monocultures intensives, exploitations minières, urbanisation... « La conservation de la nature n’est plus suffisante, la restaurer est désormais impératif », poursuit le rapport publié mercredi 27 avril.
Une grave pollution des sols a été constatée sur une zone entourant l'entreprise chimique 3M, à cheval sur les communes de Zwijndrecht et Beveren.
La faible pluviométrie de l’hiver 2021-22 en France menace de déclencher un important épisode de sécheresse ce printemps et cet été. Ce phénomène, amplifié par le changement climatique, génère de plus en plus de dégâts sur les maisons individuelles construites sur des sols argileux. Face à l’augmentation rapide des coûts d’indemnisation et à une couverture assurantielle peu efficace, la législation commence à évoluer.
Un nouveau collectif citoyen de la région de Zwijndrecht, près d'Anvers, a décidé de lancer une action de groupe en justice (class action) à la suite de la pollution des sols aux PFAS par l'entreprise chimique 3M, a-t-on appris lundi.
Je vous parle d'inertie climatique. Que se passe-t-il si on arrête les émissions de CO2 ? Et les aérosols ? et les autres gaz à effet de serre ? Et si on prend en compte l'inertie de nos sociétés ? Y a-t-il des conséquences de nos émissions avec de longues inerties ?
Les scientifiques du programme Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.
Émission de CO2, pollution atmosphérique ou artificialisation des sols : l’hypermobilité détruit le vivant et condamne le climat. D’où cette question : faut-il réduire nos déplacements ?
En diminuant l’humidité de l’air, l’accroissement de la sécheresse des sols provoqué par le réchauffement climatique pourrait rendre les vagues de chaleur plus supportables dans certaines régions du monde. C’est du moins ce que suggère une étude parue le 7 janvier dernier dans la revue Science Advances.
Dans les Cévennes, au pied de mines à l’arrêt depuis cinquante ans, des déchets chargés en métaux lourds polluent sols et rivières et intoxiquent les habitants. Voici l’histoire de leur combat et celle d’un État qui ne les entend pas.

2021

Le Conseil d’État a invalidé mercredi en extrême urgence les rapports techniques que suit Lantis pour les travaux d’infrastructure dans la zone Linkeroever, la jonction du même nom et le Scheldetunnel (tunnel sous l’Escaut), dans le cadre du chantier de l’Oosterweel, le bouclage du ring d’Anvers. Ces travaux consistent entre autres à déplacer les sols pollués aux PFAS (liés à l’entreprise 3M) dont on a beaucoup parlé ces derniers mois.
Entre le 19 et le 22 décembre dernier, en plein solstice d’hiver, le Groenland a enregistré des températures vingt à trente degrés supérieures aux normales de saison. Un épisode de douceur d’une intensité remarquable qui a fait l’objet d’un communiqué spécial de la part de l’Institut Météorologique Danois (DMI) ce mardi.
La pollution plastique est devenue omniprésente dans les sols agricoles, menaçant la sécurité alimentaire, la santé des populations et l’environnement, selon un nouveau rapport publié par la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Une étude récente portant sur la formation des nuages de glace au-dessus de l’océan Austral a mis en lumière la relation complexe qui lie la couverture nuageuse aux aérosols marins. Les résultats publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 15 novembre dernier permettent notamment de comprendre pourquoi ceux-ci surviennent à des températures anormalement élevées dans cette région du monde.
Bruxelles a proposé mercredi de doper l'usage d'hydrogène en créant un nouveau marché européen dédié, tout en durcissant les contrôles et les restrictions sur les émissions de méthane et en encourageant le stockage de CO2 dans les sols agricoles.
La pollution plastique est devenue omniprésente dans les sols agricoles, menaçant la sécurité alimentaire, la santé des populations et l'environnement, selon un nouveau rapport publié par la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Un rapport de l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture dresse un constat accablant de l’état des sols et des eaux, soumis à un niveau de pression inédit pour nourrir la population.
La Commission européenne récompensera les pratiques agricoles écologiques comme le boisement et la conservation des sols, tout en mettant en place des règles pour identifier les activités qui « éliminent incontestablement le carbone de l’atmosphère ». C’est ce qu’il ressort d’un projet de proposition consulté par Euractiv.
En plus de fournir à l’humanité 98,8 % de sa nourriture, les sols sont au cœur de nombreux enjeux sociétaux tels que l’accès à l’eau potable, le stockage du carbone, la régulation du climat, l’atténuation du changement climatique et la préservation de la biodiversité. L’intensification de la production agricole, les diverses pressions anthropiques et les changements climatiques modifient la capacité des sols à fournir ses nombreux services écosystémiques.
La déforestation due à l’abattage est déjà un problème de taille à elle seule, et lorsque des phénomènes naturels (influencés ou non par l’Homme) s’y ajoutent, cela peut lourdement s’accélérer. Selon une nouvelle étude portant sur 3 millions d’observations, le réchauffement climatique (majoritairement dû aux activités humaines) serait en train de dangereusement assécher les sols du continent européen, entrainant la mort de plus en plus d’arbres.
Cornelia Rumpel, chercheuse du CNRS à l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris, étudie les mécanismes qui permettent de stabiliser le carbone dans les sols.
Penchons-nous maintenant sur un point bien spécifique qui fait souvent parler : l’occupation de nos sols en matière d’agriculture !
Dans l’Etat du Jharkhand, qui possède la majorité des réserves de charbon du pays, les habitants s’opposent à l’exploitation de leurs sous-sols. Mais de nouveaux projets d’extraction les menacent d’expulsion.
Le changement climatique en cours, très marqué dans les régions arctiques, entraine le dégel du pergélisol ou permafrost. Le problème ? En se réchauffant, ces sols gelés depuis des millénaires libèrent d’ immenses quantités de gaz à effet de serre, qui eux-mêmes réchauffent la planète. Le risque est-il d’emballer la machine climatique ?
Le gouvernement wallon a chargé la SPAQUE, l’opérateur wallon spécialisé dans la dépollution des sols, de réaliser, en coordination avec l’administration, des contrôles relatifs à plusieurs pollutions au sein des masses d’eau souterraine.
L’artificialisation des habitats naturels représente la première cause de destruction de la biodiversité ; lutter contre ce phénomène constitue aujourd’hui un enjeu d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique.
Il comporte 25 % de la biodiversité connue et 75 % de la biomasse terrestre. Il construit la fertilité du monde, régule le cours des rivières et le climat. Ne cherchez pas loin, juste sous vos pieds : c’est le sol ! Dans ce billet publié avec Libération, Marc-André Selosse, biologiste et auteur d’un livre sur les sols, nous parle de l’importance d’en prendre soin.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l’humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l’alerte d’un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l’espace. De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu’allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d’avancer sur les questions énergétiques pour protéger la « peau du monde ».
Le botaniste Francis Hallé poursuit son rêve de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Afin de porter son message, il publie en septembre 2021, aux éditions Actes Sud un manifeste pour défendre le retour d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest, l’occasion de nous entretenir avec Francis Hallé et de faire le point sur ce projet de ré-ensauvagement unique et ambitieux. Quel message voulez-vous faire passer avec votre manifeste « Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest » ?
Les sols sont sans doute les écosystèmes les plus complexes et les plus riches en biodiversité sur terre, contenant près d’un quart de la diversité de la planète (Ram, 2019). Une poignée de terre contient environ de 10 à 100 millions d’organismes appartenant à plus de 5.000 taxons [espèces et/ou familles spécifiques] (Ramirez et al., 2015), dont seul un petit pourcentage a été décrit (Adams et Wall, 2000).
The Status of Coral Reefs of the World: 2020 (L'état des récifs coralliens dans le monde : 2020) est un rapport du Réseau mondial de surveillance continue des récifs coralliens (GCRMN), un réseau de l'Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI). Ses conclusions montrent qu'entre 2009 et 2018, une perte progressive d'environ 14 % des coraux dans les récifs coralliens du monde a été enregistrée, principalement causée par des épisodes de blanchiment récurrents à grande échelle. Au total, environ 11 700 kilomètres carrés de coraux durs ont été perdus, ce qui représente plus de la totalité des coraux vivant actuellement dans les récifs coralliens de l'Australie.
L’odeur de la forêt provient de molécules chimiques émises par les arbres. L’augmentation de la température accroît la transpiration des forêts et l’émission de ces composés. Dans l’atmosphère, ils subissent des transformations chimiques et certains d’entre eux provoquent la condensation des nuages.
L’afforestation ou la reforestation pourraient capter du CO2 dans la biosphère. Les effets seraient bénéfiques à des nombreux niveaux. La biodiversité, le cycle hydrologique, la stabilité et la composition des sols seraient améliorés. Les forêts émettent aussi des composés qui favorisent la condensation des nuages et changent l’albédo de la Planète.
Le sol est le dernier milieu naturel qui ne soit pas protégé en France et en Europe. Et le constat est alarmant. Le recensement lacunaire des sites pollués, l’absence de réglementation pour les installations polluantes et le manque de moyens pour leur contrôle engendrent depuis des décennies des dégâts environnementaux, sanitaires et sociaux considérables.
l’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. Une étude, centrée sur la France métropolitaine, estime le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone., L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques ..
Les scientifiques mentionnent neuf limites planétaires au-delà desquelles nous ne pouvons pas pousser les systèmes terrestres sans mettre nos sociétés en danger : le changement climatique, la perte de biodiversité, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution atmosphérique par les aérosols, l’utilisation d’eau douce, les flux biogéochimiques d’azote et de phosphore, le changement d’utilisation des sols, et le rejet de nouveaux produits chimiques. L’humanité vit déjà en dehors de l’espace de fonctionnement sûr pour au moins quatre des neuf limites
Les inondations qui frappent la Belgique sont dues bien sûr aux quantités exceptionnelles de précipitations qui sont tombées sur notre pays ces dernières semaines. Mais les causes sont aussi à chercher du côté des sols. Les terres agricoles notamment, ne retiennent pas suffisamment l’eau. Mais des solutions existent.
Dans le cadre de l'observatoire de l'artificialisation, le Cerema produit annuellement un rapport analysant les chiffres de la consommation d'espaces à un niveau national et local, en mettant en avant plusieurs éléments permettant de mieux comprendre ce phénomène pour mieux le limiter.
Une analyse publiée le 4 mai 2021 dans la revue Frontiers in Environmental Science affirme qu’une soupe toxique d’insecticides, d’herbicides et de fongicides fait des ravages dans les sols des champs couverts de maïs, de soja, de blé et d’autres monocultures. Cette recherche constitue l’examen le plus complet jamais réalisé sur la manière dont les pesticides affectent la santé des sols.
Aux États-Unis, en Sibérie, dans le Caucase… Un peu partout dans l’hémisphère Nord, des records de chaleur tombent. Les climatologues redoutent des réactions en chaîne, comme la libération de davantage de gaz à effet de serre avec le dégel des sols arctiques.
la quantité de pesticides utilisés au niveau mondial continue d’augmenter. Pollution des sols, des eaux et de l’air, baisse des populations de pollinisateurs, impacts sanitaires sur les écosystèmes et populations humaines, développement de résistances chez les ravageurs des cultures… Face aux problèmes que pose la dépendance aux pesticides, des alternatives basées sur l’agroécologie sont possibles. Avec d’autres auteurs internationaux, des chercheurs du Cirad et d’INRAE publient une analyse de plus de 400 références scientifiques et plaident pour un tournant vers une protection des cultures basée sur les principes de l’agroécologie.
Les valeurs de pollution au PFOS et au PFOA (une substance apparentée) mesurées sur un terrain d’entraînement d’une ancienne caserne de pompiers à Malines dépassent les normes, ont indiqué mercredi les autorités communales, sur base d’une étude des sols en cours dans la région. Des valeurs élevées de ces deux polluants sont également constatées dans les eaux souterraines.
La commune de Zwijndrecht, en province d’Anvers, a tiré la sonnette d'alarme le 2 juin dû à une pollution des sols importante d’un composant chimique, le PFOS.
des éléments d’analyse géomorphologique qui alimentent la thèse d’un anthropocène urbain qui se serait accéléré après la deuxième guerre mondiale. Ils appellent également à une meilleure prise en compte des études géomorphologiques dans la politique d’anticipation des risques.
La récupération d’au moins un milliard d’hectares dégradés dans la prochaine décennie est un moyen de faire face aux menaces du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution, indique l’ONU, dans un rapport publié aujourd’hui dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration de Écosystèmes 2021-2030. Les pays, ajoute l’ONU, doivent également ajouter des engagements similaires en ce qui concerne les océans,
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
Nous dépendons pour notre subsistance d’un «monde organisé», tramé par l’industrie et le management. Ce monde menace aujourd’hui de s’effondrer. Alors que les mouvements progressistes rêvent de monde commun, nous héritons contre notre gré de communs moins bucoliques, «négatifs», à l’image des fleuves et sols contaminés, des industries polluantes, des chaînes logistiques ou encore des technologies numériques. Que faire de ce lourd héritage dont dépendent à court terme des milliards de personnes, alors qu’il les condamne à moyen terme?
Quels sont les impacts des actions humaines, allant du changement climatique à l'acidification des océans, la pollution par l'azote, etc, sur les microbes de la Terre ? la science souffre d'une "ignorance profonde" à ce sujet. Les microbes jouent un rôle crucial, contribuent à la production de nos aliments, à la séquestration et à la libération du carbone dans les sols, à la guérison et à l'apparition de maladies, etc.
Un accident nucléaire peut affecter durablement des territoires, parfois éloignés du lieu où il s’est produit. Les éléments radioactifs se dispersent dans l’environnement (air, eaux, sols) et peuvent, si aucune action de protection n’est conduite, altérer la santé des personnes à plus ou moins long terme.
La diversité biologique est également essentielle pour le bon déroulement de notre société ; elle nous offre des moyens de subsistance (approvisionnement en nourriture, filtration de l’eau, production d’oxygène), des remèdes, des matières premières et autres. La biodiversité joue également un rôle essentiel dans le climat. En effet, il existe un lien très étroit entre le climat et la biodiversité.
Il n'y a pas que les abeilles! La « microfaune » souterraine, comme les vers de terre et les coléoptères, est indispensable au maintien de la santé des sols et constitue la base de la vie sur terre, mais elle subit des dommages massifs du fait des pesticides utilisés dans l’agriculture, selon une étude scientifique pionnière sur le sujet. Les chercheurs ont analysé les données de 394 études scientifiques, ....
l’agriculture est responsable de 26 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les tracteurs qui fonctionnent au diesel rejettent du dioxyde de carbone (CO2) dans leurs gaz d’échappement. Les engrais épandus dans les champs produisent de l’oxyde nitreux. Et les microbes présents dans les intestins du bétail génèrent du méthane...
Le sol est un écosystème vivant à part entière, capable d’héberger une grande quantité et diversité d’organismes et de fournir un grand nombre de services à nos sociétés humaines. Que ce soit en milieu rural ou urbain, la protection des sols est au coeur des transitions sociétales et environnementales en cours.
Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
Le risque d'engloutissement des métropoles est de plus en plus important. San Francisco qui s'enfonce sous son poids, Jakarta qui fait face à la montée des eaux, aux risques sismiques et à la surpopulation, Téhéran qui pompe les eaux souterraines... D'ici 20 ans, 19 % de la population mondiale sera concernée par l'affaissement des sols. Si la situation est dramatique, certaines villes comme Tokyo et Shangaï ont réussi à limiter la casse. 
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
On y inclut « toutes les formes de prélèvements sur la nature » : agriculture industrielle et monocultures forestières « qui dépouillent les sols de leurs nutriments, les exposent à l’érosion et les détruisent » ; pêche intensive « qui vide les océans » ; grands barrages hydroélectriques « qui privent d’eau ou au contraire inondent des terres fertiles et anéantissent la biodiversité » ; industrie des boissons « qui pille les nappes phréatiques et accapare les sources d’eau » ; etc.
Une grande bâtisse en carré cernant une cour aux pavés irréguliers, 120 hectares de prairies et de champs: rien, a priori, ne distingue la ferme de Warelles, à Petit-Enghien, d'une exploitation agricole lambda. Quelques détails attirent l'attention. Comme par exemple l'absence de charrue ou la présence d'une meunerie.
le géomimétisme cherche à réguler le climat – c’est-à-dire absorber un maximum de CO2 atmosphérique pour en faire baisser la concentration – en s’appuyant sur les puits naturels de carbone. Il s’agit de les protéger, renforcer et reproduire à grande échelle. Ces puits naturels, comme les forêts, les zones humides, les sols agricoles lorsqu’ils ne sont pas labourés, la vie marine, etc. sont inscrits dans des cycles naturels. C’est-à-dire qu’ils sont durables, car basés sur la biodiversité
Matière organique du sol (MOS) Le sol est constitué de minéraux et de matière organique. Celle-ci provient des feuilles, des racines, et des composés sécrétés par les plantes dans la terre. Des bactéries, des champignons du sol et d'autres petits êtres vivants s'en nourrissent et la transforment. Elle est constituée d'un mélange de diverses molécules [...]
Pour atteindre les objectifs de la transition énergétique, la superficie consacrée au photovoltaïque doit tripler, voire quadrupler. Mais la recherche du profit pousse les développeurs à privilégier les installations au sol, accentuant l’artificialisation des terres.
Aux quatre coins du monde, des villes s’enfoncent dans le sol à une cadence très inquiétante. Une équipe internationale a mis au point un modèle d’évaluation de la vulnérabilité, un indice d’affaissement des sols ainsi qu’une carte mondiale des zones considérées comme étant les plus à risque.

2020

Les sols pollués bruxellois : revue critique et propositions
Le carbone peut être accumulé dans le sol et compenser l'aridification Une nouvelle publication émanant des instituts Crop Science and Resource Conservation et Bio-and Geosciences, en Allemagne suggère d'enterrer l'effet de serre et propose une marche à suivre. Le sol de la Planète contient énormément de carbone, deux à trois fois plus que l'atmosphère. L'agriculture, a [...]
« Pour en finir avec l’histoire de cette guerre, il sera pourtant nécessaire d’ajouter un chapitre concernant la manière […] de désobuser. » (Francis Norman Pickett, Mayfair, septembre 1921)
Ceci n’est pas un roman mais une histoire vraie. Ce livre, à mi-chemin entre le guide et l’ouvrage scientifique, dresse le bilan de la situation climatique actuelle, de l’état de la biodiversité, de la qualité de l’eau et des sols ainsi que de la santé humaine.


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