les Ressources Minières

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co2 énergies fossiles

2024

Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.

2023

L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Un accord sur une 'transition' hors des énergies fossiles a été trouvé ce 13 décembre entre plus de 200 États qui...
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Dear COP 28 President-Designate Sultan Ahmed Al-Jaber, This year, world leaders gathering in the UAE to take stock of their climate commitments will for the first time engage in official programming focused on health. We, the signatories of this letter, support your leadership in bringing health front and center at COP28.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Les filières éolienne et solaire « sont les deux seules sources à avoir significativement augmenté leur part dans la production mondiale d'électricité » au 1er semestre 2023, indique le think tank Ember dans un rapport publié ce 5 octobre (accessible en fin d'article). Et pourtant...
Pressée par des organisations écologistes, la Société de transport de Montréal (STM) songe à interdire l’affichage relié à l’industrie des énergies fossiles dans le métro et les autobus. Une révision du cadre publicitaire est en cours à ce sujet.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Des scientifiques de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) se sont penchés sur les conséquences de la production d’agrocarburants sur le changement climatique. Ces derniers sont plus émetteurs de CO2 que la combustion de carburants d’origine fossile, selon leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le 26 juin. « Le défrichement lié à la production d’agrocarburants modernes entraîne des facteurs d’émission de CO2 qui sont plus élevés que ceux liés à la combustion de diesel fossile », souligne Florian Humpenöder, coauteur de l’étude, dans un communiqué. Solution : un contrôle strict de l’utilisation des terres, afin que la demande en agrocarburants ne pousse pas à défricher des forêts par exemple.
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
Les producteurs d'énergies fossiles pourraient être forcés à capturer et éliminer de l'atmosphère le CO2 émis par l'utilisation de leurs produits en le stockant sous terre, suggèrent des chercheurs dans une étude diffusée jeudi.Dans un article publié par le journal Environmental Research Letters, une équipe de chercheurs propose d'étendre à l'industrie du pétrole, du gaz et du charbon le principe de responsabilité élargie des producteurs (REP).

2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
Ces résultats surpassent les attentes des analystes. La banque est dans les bons rails pour faire au moins aussi bien que 2021, année record.
Plusieurs associations à l’origine de « L’affaire du siècle » ont posé le premier jalon vers un procès contre la banque, premier financeur mondial des principales majors du pétrole et du gaz.
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe. Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Depuis un an, la fumée blanche ne s'échappe plus des deux tours de refroidissement de la dernière centrale à charbon du Portugal. Ce pays ibérique a renoncé à cette source d'énergie plus tôt que prévu et mise sur les renouvelables.
Nous sommes entrés dans une aire de sevrage énergétique qui ne se fera pas sans douleur. Que pouvons-nous faire ? Une opinion de Grégoire Talbot et de Frédéric John, cofondateurs de D-Carbonize.
La France va cesser dès la fin de l'année 2022 d'octroyer des garanties à l'export pour les nouveaux projets d'exploitation d'énergies fossiles, selon le texte du projet de loi de finances pour 2023 présenté lundi en Conseil des ministres, entérinant ainsi un engagement pris à la COP 26 à Glasgow. "Le PLF23 prévoira de cesser dès le 1er janvier 2023 d'octroyer des garanties export pour l'ensemble de la chaîne de valeur du secteur de toutes les énergies fossiles : depuis l'exploration-production en amont, jusqu'au raffinage en aval, en passant par le transport et le stockage", selon le texte dont l'AFP a pris connaissance.
Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, Nikenike Vurobaravu, le président de la république du Vanuatu, a appelé les autres pays à se joindre à lui pour exiger un traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles - pétrole, gaz et charbon - contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées. Ce qui mettrait à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées et mettraient à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi. Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l'atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées, selon ce registre mondial créé par Carbon Tracker et Global Energy Monitor. Cela équivaut à "plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle" et "plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5°C", indiquent les auteurs. Cette notion de "budget" carbone renvoie à la quantité de CO2 pouvant être émise pour un résultat donné, en l'occurrence l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris sur le climat.
L’extraction et l’utilisation de toutes les réserves connues d’énergies fossiles relâcherait 3 500 milliards de tonnes de CO2, soit davantage que tout ce que l’humanité a émis depuis la révolution industrielle, révèle une nouvelle synthèse.
L’équivalent de 3 500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dorment encore dans les sols de la planète, selon un nouveau rapport. De quoi largement dépasser les 1,5°C d’augmentation préconisés par l’accord de Paris
Plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé ont appelé mercredi à l'élaboration d'un "traité de non-prolifération des combustibles fossiles", soulignant les "graves menaces pour la santé humaine et planétaire" qu'ils représentent. Le texte, signé notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), réclame un "plan mondial juridiquement contraignant" pour "éliminer progressivement la production et l'utilisation actuelles des combustibles fossiles", principale source d'émissions des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Il appelle également à cesser "immédiatement toute activité et tout investissement dans l'exploration, l'extraction et la construction d'infrastructures" et à "assurer une transition juste pour chaque travailleur, chaque communauté et chaque pays". Un tel traité pourrait ressembler à la "Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac" adoptée en 2003, soulignent les signataires, en insistant sur les conséquences de la combustion d
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a pointé du doigt "l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles" après une récente série de catastrophes climatiques et alors qu'un rapport publié mardi souligne que le monde "va dans la mauvaise direction". "Inondations, sécheresses, canicules, feux et tempêtes extrêmes ne font que s'aggraver et battent des records avec une fréquence inquiétante", a souligné M. Guterres dans un message vidéo. "Canicules en Europe. Inondations colossales au Pakistan. Sécheresses graves et prolongées en Chine, dans la corne de l'Afrique et aux États-Unis. Il n'y a rien de naturel dans l'échelle nouvelle de ces désastres", a-t-il jugé. "Ils représentent le prix de l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles", selon le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à une sortie du charbon et au développement des énergies renouvelables.
"Arrêtez cette folie": les pays en développement paient le "prix" de la dépendance mondiale aux énergies fossiles, a dénoncé samedi le secrétaire général des Nations Unies, au deuxième jour de sa visite à travers un Pakistan dévasté par de catastrophiques inondations.
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Une "occasion historique perdue", et pas (encore) de transition en vue: la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale a stagné en 2021, dépassée par le rebond des combustibles fossiles après le Covid, souligne le rapport annuel du réseau d'experts REN21. Cette année de reprise post-Covid a pourtant vu un niveau record de construction dans le solaire comme l'éolien. Mais les renouvelables (ENR) ont été rattrapées par le rebond du pétrole, du gaz et du charbon, et une hausse de la demande générale en énergie. "La part des renouvelables dans la consommation mondiale d'énergie a stagné en 2021, malgré des installations records de capacités renouvelables", conclut le rapport.
Par ailleurs, le G7 s'engage également à un secteur électrique "majoritairement décarbonné" d'ici 2035.
C’est la première fois que les sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) se fixent ensemble un tel objectif. Les pays du G7 se sont engagés vendredi 27 mai à décarboner la majorité de leur secteur électrique ainsi qu’à mettre fin à tout financement international des projets liés aux énergies fossiles dès cette année.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Que ressentent les employés du secteur pétrolier ou gazier ? Culpabilité, crainte pour l’avenir, envie de reconversion... Les « petites mains du changement climatique » témoignent.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Apolline de Malherbe reçoit Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans"L'interview" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 10 mars 2022
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
Le verdissement des voitures et des modes de chauffage, conjugué à la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène, vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections. Si le monde veut juguler le réchauffement climatique, il devra renoncer aux énergies fossiles - pétrole, charbon, ou même gaz - responsables aujourd'hui de l'essentiel des émissions de dioxyde de carbone (CO2), et "électrifier" largement ses consommations énergétiques.

2021

Dans cette vidéo j'explique comment s'est formé le charbon, à quoi il sert dans le monde et quels sont ses impacts.
La Norvège ne proposera pas en 2022 de nouveaux permis de prospection pétrolière dans des zones vierges ou peu explorées au terme d'un compromis politique annoncé lundi, une petite avancée pour les partisans d'une sortie des énergies fossiles.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
Les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles et à l’industrie devraient « rebondir en 2021 près du niveau d'avant COVID après une baisse sans précédent en 2020 », selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP)(1), publié ce 4 novembre en pleine COP26(2).
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
19 pays et 5 organismes ont ouvert la voie en signant un accord interdisant les financements des énergies fossiles à l’étranger. Serait-ce le début de la fin du charbon, du gaz et du pétrole ? Les associations, du moins, saluent cette avancée.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint et plusieurs ONG liées à la protection des océans appellent à mettre fin "au forage des énergies fossiles en mer".
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
The fossil fuel industry benefits from subsidies of $11m every minute, according to analysis by the International Monetary Fund.
On aurait pu croire que la transition écologique, qui délaisse les énergies fossiles, mettrait les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient dans l'embarras. Eh bien pas du tout: officiellement, ces derniers affirment que cette désaffection de nombreux pays envers le pétrole va leur profiter. Car même si à très long terme, on peut supposer que la demande va se tarir, la tendance à moyen terme est plutôt inverse.
Quatorze grandes entreprises au Royaume-Uni appellent à accélérer l'abandon des combustibles fossiles dans la production d'électricité dans une lettre le gouvernement britannique vendredi, alors même que le pays est confronté à une flambée des prix du gaz.
Particulièrement affectée par l’abandon des énergies fossiles pourtant indispensable à la limitation des hausses des températures, la Pologne a d’ores et déjà exprimé son opposition catégorique au paquet Fit for 55 de la Commission européenne, qui engage le bloc à réduire ses émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030.
Les réserves mondiales de pétrole — première source d’énergie de l’économie — déclinent, préviennent les auteurs de cette tribune. Pour éviter une tempête écologique, il faut donc sortir de la dépendance à cette énergie fossile. D’urgence.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
L’institut Rousseau a publié un rapport sur les actifs fossiles détenus par les plus grandes banques mondiales. Pendant des décennies, les plus grandes banques mondiales ont apporté un soutien répété aux entreprises du secteur des énergies fossiles. Ces actifs fossiles représentent désormais un risque majeur pour le bon fonctionnement du système économique face à la crise environnementale.
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Le gouvernement belge projette de construire de nouvelles centrales électriques au gaz. Or, la lutte contre la crise climatique implique que nous cessions de construire de nouvelles infrastructures basées sur les combustibles fossiles. Tout de suite.
La valeur des actifs liés à l'exploration, l'extraction et la distribution des énergies fossiles des onze plus grandes banques européennes est presque aussi importante que la totalité de leurs fonds propres, ont alerté plusieurs ONG, qui qualifient ces actifs de "nouveaux subprimes".
Jean-Marc Jancovici parle du climat, de l’énergie, de l’économie, mais en dehors du bilan carbone, il n’est pas un expert ni un scientifique, et il le reconnaît. Si plusieurs de ses constats, repris de la pensée écologiste, sont exacts, il multiplie erreurs et argumentations discutables sur l’énergie et le nucléaire.
C'est un "pas en avant important" pour les pays industrialisés. Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. À trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
La Pologne doit "cesser immédiatement" l'exploitation d'une mine de charbon proche de la République tchèque et dont les effets nocifs pour l'environnement ont été dénoncés par Prague, a ordonné vendredi la Cour de justice de l'UE. La juridiction établie à Luxembourg était saisie d'une demande en référé du gouvernement tchèque qui souhaitait obtenir d'urgence l'arrêt de l'exploitation. L'affaire sera examinée sur le fond plus tard.
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)
Le gouvernement et les syndicats polonais sont parvenus mercredi à un accord préliminaire sur la fermeture d'ici 2049 de toutes les mines de charbon dans le pays, prévoyant des indemnités de départ pour 120.000 travailleurs et des aides pour le bassin minier de Silésie.
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
Three out of every four board members at seven major US banks (77%) have current or past ties to climate-conflicted companies or organizations – from oil and gas corporations to trade groups that lobby against reducing climate pollution, according to a first-of-its-kind review by climate influence analysts for DeSmog. and they continue to invest deeply in fossil fuel projects.
En amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et la présidence britannique de la conférence climat COP26 réunissaient aujourd’hui le monde de l’énergie pour une réunion internationale à distance. Baptisée “Sommet Net Zéro“, la réunion visait à trouver les moyens de limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie, source de trois quarts des émission mondiales. Ces acteurs craignent un “très fort rebond” cette année avec la reprise économique.
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.