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2024

Pour la première fois, les économies les plus riches ont tenu en 2022 leur promesse annuelle de financement de l’adaptation au changement climatique des pays les plus vulnérables. C’est deux ans plus tard que prévu. Et c’est loin d’être suffisant.
Les pays riches ont atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres, avec deux ans de retard sur l’engagement pris en 2009.
Le constat n’est pas nouveau, les pistes pour le dépasser le sont davantage. Les riches polluent. Que l’on se place à l’échelle d’un pays ou d’un individu, ceux qui brassent le plus d’argent contribuent largement au réchauffement de la planète, et par conséquent, au dérèglement de son climat. Et chaque année, des ONG comme Oxfam nous le rappellent.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
De nombreux rapports montrent que les populations les plus riches émettent davantage de gaz à effet de serre que les plus pauvres. Ce constat doit pourtant être nuancé pour organiser au mieux la lutte contre le changement climatique.
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
L’initiative «pour l’avenir» des jeunes socialistes, déposée ce jeudi à la Chancellerie fédérale avec plus de 140 000 signatures, instaurerait un impôt de 50% sur les successions dépassant un montant exonéré de 50 millions de francs pour un «financement socialement équitable de la protection du climat»
Les inégalités ne sont pas seulement financières. Alors que les cinq plus grosses fortunes au monde ont doublé depuis 20 ans, un nouveau rapport pointe l’impact climatique des placements des plus riches. Résultat : les 10% les plus riches ont une empreinte carbone bien supérieure à ce qui avait été calculé jusqu’ici.
Les inégalités ne sont pas seulement financières. Alors que les cinq plus grosses fortunes au monde ont doublé depuis 20 ans, un nouveau rapport pointe l'impact climatique des placements des plus riches. Résultat : les 10% les plus riches ont une empreinte carbone bien supérieure à ce qui avait été calculé jusqu'ici.

2023

Sur le plateau de QR Le Débat ce mercredi 13 décembre, Jean-Marc Nollet (Ecolo) et Georges-Louis Bouchez (MR) se sont opposés sur un chiffre précis lancé par l’écologiste : "En Belgique, ceux qui émettent le plus de CO2, ce sont les 10% les plus riches : 50 tonnes de CO2 (par personne et par an). Et si on regarde le 1% les plus riches, c’est 115 tonnes de CO2 (par personne et par an)." Georges-Louis Bouchez a réfuté la véracité de ces chiffres en indiquant qu’il s’agissait là de chiffres mondiaux et non de chiffres belges. Jean-Marc Nollet a enfin avancé un dernier chiffre : "les 10% les plus pauvres émettent dix fois moins de CO2 que les plus riches". Après vérification, les chiffres avancés par Jean-Marc Nollet sont un peu exagérés, mais leur ordre de grandeur est conforme aux chiffres du "Stockholm Environment Institute" qui fait référence en la matière.
Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Les présidents du Brésil et de la Colombie, Luiz Inácio Lula da Silva et Gustavo Petro, ont attaqué les inégalités et les promesses non tenues des pays riches, s'exprimant ce vendredi 1er au 28ème Sommet des Nations Unies sur le climat
Les pays riches et des institutions internationales surestiment "largement" le montant de leurs contributions aux financements climatiques à destination des pays pauvres, a révélé une ONG dans une analyse publiée jeudi, constatant un manque de plus de 340 milliards de dollars par rapport à leurs engagements.
En 2019, la frange la plus riche de la population mondiale (1%) a généré autant de CO2 que 5 milliards de personnes, qui représentaient alors les deux tiers les plus pauvres de l'humanité, indique l'ONG Oxfam dans un rapport publié lundi, à deux semaines de l'ouverture de la COP28 à Dubaï.
Les 1% les plus riches de la planète émettent autant de de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre, soit environ cinq milliards de personnes, selon un rapport de l'Oxfam publié dimanche.Si la lutte contre le changement climatique est un défi commun, certains en sont plus responsables que d'autres et les politiques gouvernementales doivent être adaptées en conséquence, a déclaré à l'AFP Max Lawson, coauteur du rapport publié par l'ONG de lutte contre la pauvreté.
Un nouveau rapport de nos amis du commerce équitable, à savoir Oxfam, est sorti ; 1% des plus riches Homo sapiens de cette planète a un impact similaire aux 2/3 de la population la plus pauvre de l’humanité, produisant des conséquences désastreuses. « Alors, les 1% les plus riches de la planète, vous savez, ceux avec …
Les inégalités économiques sont aussi climatiques : selon un rapport de l’ONG Oxfam publié le lundi 20 novembre, l’“élite des pollueurs”, composée de quelque 77 millions de personnes les plus aisées du monde, était à l’origine de 16 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2019.
Les pays riches ont "probablement" atteint en 2022 leur promesse de financement climatique annuel de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres, selon l'OCDE, avec deux années de retard qui ont durablement abîmé les relations Nord-Sud dans les négociations climatiques.
Mercredi 4 octobre, dans le cadre de l’ouverture du synode, le souverain pontife a publié une exhortation apostolique dans laquelle il met en garde contre “l’effondrement de la planète”, conséquence de l’activité humaine. Mais pour le pape, tous les pays ne portent pas le même degré de responsabilité dans le dérèglement climatique en cours.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Le 20 septembre, à New York, se tient le sommet pour l’ambition climatique. Les États sont invités à prendre des « mesures concrètes », notamment pour sortir des énergies fossiles.
Conférence d'Edouard Morena au festival Alternatiba Léman, lundi 28 août 2023. Depuis une vingtaine d’années, les élites économiques orientent le débat climatique dans le sens d’un remplacement du capitalisme fossile par un capitalisme vert. Ce projet politique taillé sur mesure, garantit leurs profits dans un monde en surchauffe. De la Silicon Valley à la City, en passant par les beaux quartiers de New-York et de Genève, les ultra-riches partagent une même conscience climatique de classe. Comment cette « jet-set climatique » est-elle organisée et quelles sont les stratégies qu’elle met en œuvre? Nous en avons discuté avec Édouard Morena, chercheur en science politique et auteur de "Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique" (La Découverte). Il a notamment enquêté sur les réseaux de fondations philanthropiques, d’ONG et de cabinets de conseil qui ont imposé l’idée que les entreprises et les investisseurs privés étaient les seuls acteurs légitimes face à la crise climatique e
Bien qu’ils soient largement responsables de l’aggravation de la crise climatique en Afrique de l’Est, les pays riches n’ont versé à l’Éthiopie, au Kenya, à la Somalie et au Soudan du Sud que 2,4 milliards de dollars en financement du développement lié au climat en 2021. Ce montant est largement en-dessous des 53,3 milliards de dollars dont l’Afrique de l’Est a besoin chaque année pour atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030.
Nous sommes en train de vivre le septième été le plus chaud de l'histoire de la Belgique depuis l’enregistrement des températures en 1833. Avec un record : celui du mois de juin, le plus ardent de tous. Et que dire de l’été 2022 ? Le mois d’août de cette année-là dépassait également tous les relevés. De record en record, une question se pose : notre pays est-il adapté à ces fortes chaleurs qui deviendront à l’avenir plus longues, plus fréquentes et plus intenses ? Qui paye le prix de ce changement climatique indiscutable ?
Le sommet des pays amazoniens s’est achevé en demi-teinte, mercredi au Brésil, sans que les participants n’arrivent à s’entendre sur une date butoir pour mettre fin à la déforestation. Mais le président brésilien Lula a rappelé aux pays riches leur responsabilité dans le changement climatique et exigé leur contribution financière pour protéger la forêt tropicale.
Taxing world’s wealthiest people could help poorer countries shift economies to low-carbon and recover from climate damage
L’atmosphère est un bien commun. Les pays ayant émis des gaz à effet de serre en quantités industrielles ont une dette carbone envers ceux qui n’en ont pas fait autant – faute d’avoir une économie industrialisée. Cette idée de pur bon sens fait son chemin dans la liste des priorités internationales : la justice climatique passe par un financement équitable de l’adaptation aux conditions météorologiques extrêmes. Le sujet est au cœur des négociations préparatoires à la COP28 de Dubaï en novembre prochain, qui ont débuté lundi 5 juin en Allemagne.
La transition vers une économie décarbonée nécessite des investissements massifs et ne pourra réussir sans aider les ménages et alourdir la dette publique, selon un rapport présenté lundi 22 mai qui préconise aussi taxer le patrimoine financier des plus aisés.
Les yachts étaient au cœur d’une action de militants d’Attac le 20 mai, à Cannes. Ils dénoncent le mode de vie des ultrariches, « déconnecté des enjeux du dérèglement climatique ».
Selon un rapport d’Oxfam qui a analysé les données sur 25 ans, les 1% les plus fortunés polluent deux fois plus que la...
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
Taxer de 1,5 à 3 % les ultrariches pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays du Sud : l’Espagne veut faire avancer l’idée en Europe. Séville (Espagne), correspondance Taxer les ultrariches pour financer la transition ? Pourquoi pas, répond l’Espagne. Le ministère pour la Transition écologique espagnol (Miteco) a laissé entendre qu’il envisage de mettre l’idée sur la table de l’Union européenne (UE). Et ce, dès la COP28, qui se tiendra fin 2023 à Dubaï. « Le Miteco analysera cette (...)
À l'heure de l'urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de presse se multiplient pour dénoncer leur escapisme. À l'image de ces milliardaires qui, en pleine crise Covid, envoyaient des selfies depuis leurs ranchs en Patagonie ou leurs îles privées aux Caraïbes, les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités. Or, loin d'être des observateurs passifs et détachés ou des preppers haut de gamme, les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Elles sont les promoteurs acharnés du capitalisme vert, un projet politique taillé sur mesure et qui garantit leurs intérêts de classe dans un monde en surchauffe. Ce livre est le premier à en exposer non pas uniquement les mots d'ordre (qui sont déjà assez connus), mais le
Le politiste Edouard Morena publie aux éditions La Découverte Fin du monde et petits fours, une enquête foisonnante sur les (riches) promoteurs du « capitalisme vert », qu’il analyse comme un « projet politique taillé sur mesure pour garantir les intérêts de classe [des élites] dans un monde en surchauffe ». Entretien.
Le Laboratoire sur les inégalités mondiales vient de publier un rapport qui lie injustices financière et climatique au niveau mondial. Parmi ses propositions : introduire une taxe sur les plus hauts patrimoines pour financer la lutte contre le bouleversement du climat.
Selon une étude du Laboratoire sur les inégalités, le 1 % de la population mondiale la plus riche génère plus de rejets carbonés que la moitié la plus pauvre.
Une taxe sur les très hauts patrimoines ne toucherait que 0,001 % de la population, souligne le Climate inequality report.
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)

2022

La crise climatique est aussi une affaire de justice sociale. Comme l’a révélé la dernière édition du rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, où officient les économistes français Lucas Chancel et Thomas Piketty, les plus riches ont un impact démesuré sur l’aggravation de la crise climatique parce qu’elles et ils consomment, voyagent et investissent davantage que les autres dans des activités polluantes.
Les émissions de CO2 d’un pays sont liées au PIB par habitant mais pas seulement. Météo, efficacité énergétique… A niveau de richesse égale, deux États pourront avoir un différentiel d’émissions par habitant d’un facteur de 6.
Plus gros émetteur mondial de CO2, le pays ne financera probablement pas le fonds pertes et dommages acté durant la COP27, selon l’économiste Jean-Joseph Boillot. Ce fonds doit aider les pays plus vulnérables au réchauffement climatique.
Alors que les pays en développement ont fustigé, lors de la COP27 à Charm-el-Cheikh (Égypte), le manque d'ambition des pays riches et leur faible soutien aux pays les plus vulnérables, l'Union européenne a assuré, mardi, être prête à réhausser ses engagements en faveur du climat.
La transformation fondamentale du système économique qu’appellent les grands enjeux contemporains nécessite un changement drastique de nos modes de vie, prévient l’économiste Thomas Piketty dans sa chronique.
Le dixième de la population mondiale est responsable de près de la moitié des émissions de GES chaque année. L’impact climatique de ce groupe, qui correspond aux plus fortunés, serait principalement associé à la facture carbone de ses investissements, un aspect de la lutte aux changements climatique qui est pour l’instant largement ignoré des régulateurs.
Après plusieurs années de lutte, le mouvement climat revient avec une nouvelle stratégie, plus offensive : sabotages, dénonciation des ultrariches, conquête de l’Assemblée nationale...
Cette réunion préparatoire doit permettre de faire le point sur les avancées possibles et les blocages à craindre lors de la COP27 à Charm-el-Cheikh, du 6 au 18 novembre.
Les efforts pour mener à bien la transition écologique doivent concerner l’ensemble des catégories sociales, même les plus défavorisées, soulignent deux économistes et un ingénieur spécialistes de la transition écologique.
Alors que les rapports affirmant que les ménages les plus aisés polluent plus que les classes populaires, les écologistes les ciblent à travers l’interdiction des jets privés ou la mise en place d’un ISF climatique pour une transition plus juste.
Pour réduire la consommation d’énergie mondiale, il faut limiter le train de vie des riches tout en soutenant les plus modestes, affirme une étude. La sobriété indispensable à notre avenir nécessite plus d’égalité.
Lucas Chancel, codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales, rappelle que lutte contre le réchauffement et lutte contre les inégalités doivent aller de pair. Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres de la planète… Tirée du dernier « Rapport sur les inégalités mondiales », un travail coordonné par un groupe d’économistes menés par Thomas Piketty, cette donnée conduit à s’interroger sur le ciblage de la transition, afin qu’elle ne génère pas plus d’inégalités qu’il n’en existe déjà et que les efforts portent bien sur ceux qui ont le plus mauvais bilan carbone.
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
L’économiste Lucas Chancel développe, dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine », l’idée selon laquelle les plus fortunés doivent être mis à contribution pour faire face à l’urgence climatique.
Une dimension qui a été largement laissée de côté par les politiques climatiques du monde entier est la prise en compte de l’importante empreinte carbone des personnes très riches.
Plusieurs fois désigné meilleur économiste africain, Carlos Lopes, ancien secrétaire général exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique évoque les promesses non tenues par les pays riches lors de l’accord de Paris.
Antonio Guterres leur a demandé, dimanche, de tenir les promesses d’aide financière aux pays en développement.
Une étude de l'université de Bonn en Allemagne explique que cette réduction de la consommation aurait des effets non seulement sur l'environnement mais également économiques et sur la santé.
À Miami Beach, les villas luxueuses en bord de mer n’ont plus la cote. Face à la montée des eaux, les quartiers en hauteur deviennent attirants pour les promoteurs. Au détriment des plus pauvres qui en sont peu à peu chassés.
Activiste pour le climat et cofondatrice de Rise Up Movement et Fridays For Future Uganda, Vanessa Nakate fait partie d'un groupe de représentantes de la société civile ougandaise actuellement en Europe. Elles témoignent des impacts négatifs de projets pétroliers de Total en Ouganda et Tanzanie, en matière de droits humains et d'environnement. Ils dénoncent également les menaces et harcèlement auxquels certains d'entre eux font face en tant que défenseurs des droits et de l’environnement.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Dans un rapport publié ce mercredi, Greenpeace et Oxfam dévoilent le vrai bilan carbone des milliardaires français. Et réclament une réforme fiscale.
Depuis plus d’un mois, la province de Corrientes est la proie d’incendies, qui ont déjà ravagé 800 000 hectares. Un désastre pour l’économie et pour l’environnement, dans l’une des principales zones humides et riches en biodiversité d’Amérique du Sud.
Un nouveau rapport du World Inequality Lab (WIR 2022) montre que les personnes les plus riches libèrent de plus grandes quantités de dioxyde de carbone que les personnes à moyens et faibles revenus
C'est une donnée qui n'est pas encore prise en compte dans les politiques publiques. Alors que les plus fortunés émettent bien plus de CO2 que les ménages les plus modestes, les politiques climatiques s'adressent à tous sans distinction, pesant même parfois davantage sur les plus pauvres. De nouvelles études récentes confirment le poids des plus riches dans la crise climatique et recommandent de prendre des mesures ciblées tels que des impôts progressifs en fonction des émissions et des revenus.

2021

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié au printemps un rapport choc préconisant l'arrêt immédiat de tout nouvel investissement dans des ressources fossiles. Une révolution de la part d'une institution fondée en plein choc pétrolier, dans les années 1970, pour alors garantir la sécurité énergétique de pays riches.
Les 10 % les plus riches de la planète sont responsables de près de la moitié des émissions de carbone. Ce constat saisissant est dressé par le Laboratoire sur les inégalités mondiales, dans son rapport 2022, publié mardi 7 décembre. « Les inégalités de revenus et de patrimoine mondiales sont étroitement liées aux inégalités écologiques et à l’inégalité des contributions au changement climatique », y déclare Lucas Chancel, économiste français et principal auteur de l’étude.
La COP26 vient de s’achever à Glasgow. Pour la première fois, la diminution des énergies fossiles a été évoquée, mais sans calendrier précis. L’analyse d’Armelle Le Comte, chargée de plaidoyer Climat à Oxfam, de retour de la COP.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Ce vendredi, en collaboration avec Romain Weikmans, enseignant à l’ULB et spécialiste des politiques climatiques, nous nous penchons sur la question à 100 milliards de dollars. Ce montant de 100 milliards de dollars annuels est censé être mobilisé par les pays riches pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
La promesse non tenue de milliards d'aide climat des pays riches empoisonne la COP26, mais les pays pauvres veulent faire avancer à Glasgow un autre dossier lié : celui des dommages qu'ils subissent déjà.
A mi-parcours de la COP26, les pays en développement ont fustigé lundi les engagements selon eux insuffisants des pays les plus riches, accusés de sacrifier les vies de milliards d'habitants de la planète en première ligne du réchauffement climatique.
Pourquoi les Solutions fondées sur la Nature ne résoudront pas la crise climatique – elles ne feront qu'enrichir davantage les riches. Ces prétendues "solutions" sont, dans leur grande majorité, des promesses vides qui conduiront à des violations massives des droits des autochtones, et ne permettront pas de résoudre la crise climatique. Par Fiore Longo.
L’empreinte carbone des 1% les plus riches de la population mondiale sera 30 fois supérieure au seuil par habitant fixé par l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici 2030, dénonce une nouvelle étude publiée vendredi par Oxfam. Les émissions de CO2 des 50% les plus pauvres devraient quant à elles rester bien inférieures à cette limite, précise l’organisation internationale.
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
Au cours de ces vingt-cinq dernières années, les 10% les plus riches de l'humanité ont été à l'origine de plus de la moitié (52%) des émissions cumulées de gaz à effet de serre.
le bouleversement d'ampleur planétaire auquel nous faisons face ne pourra être ralenti qu'au prix d'une action globale et concertée de l'ensemble des pays, notamment les plus riches et les plus pollueurs. Une telle coopération internationale, si elle a lieu, sera motivée par des intérêts nationaux plutôt que par une vision cosmopolite.
Il est vrai que le pays a une longue tradition pacifiste et écoresponsable. Il a aboli l’armée dès 1948 et sa merveilleuse biodiversité y est protégée depuis longtemps dans des parcs nationaux qui recouvrent près d’un quart de son territoire. Conscient de ses richesses naturelles, le pays a investi dans le développement durable il y a plusieurs décennies. Conséquence : 99% de l’électricité y est aujourd’hui produite par des sources d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, géothermie).
Les dirigeants du groupe des 20 pays les plus riches (G20) vont intensifier leurs efforts pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, selon un projet de déclaration obtenu par Reuters.
Le sommet de l'ONU sur le climat, qui s'ouvre dimanche en Écosse, est considéré par beaucoup comme celui de la dernière chance.
Publiée ce mercredi par le World Inequality Lab (WIL), une étude a conclu que les individus les plus aisés polluent bien davantage que les plus pauvres sur la planète. A quelques jours de la COP26, les chercheurs estiment que les populations les plus riches devraient faire l’objet de mesures d’imposition ciblées.
"La fenêtre d'une action climatique décisive est en train de se refermer rapidement", préviennent dans ce courrier les chefs de gouvernement de Belgique, Danemark, Lettonie, Suède, Irlande et Estonie, mais aussi du Costa Rica (Amérique centrale), de la Grenade (Caraïbes) et des Iles Marshall (Océanie). Ils demandent aux dirigeants des 20 pays les plus riches de la planète, qui se réunissent à Rome les 30 et 31 octobre prochains, d'intensifier leurs actions climatiques et de réaliser leurs promesses de financement aux pays en développement.
Il y a plusieurs façons de calculer comment les pays riches pourraient atteindre leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre. Mais l’une d’elles est sans équivoque: pour éviter de dépasser le seuil de 1,5 degré, il faudrait laisser dans le sol près de 90% des réserves encore inexploitées de charbon, et 58% de celles de pétrole.
L’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2021 réunira les pays à un moment décisif pour une mobilisation collective afin de s’attaquer à la crise climatique planétaire. Ils se réuniront à nouveau pour le sommet sur la biodiversité à Kunming, en Chine, puis pour la Confé
Chronique des temps à venir dans les pays riches : aux États-Unis, les assauts répétés des grandes tempêtes, des inondations et des incendies, poussent de nombreuses communautés rurales, déjà fragiles, au bord de la faillite.
Les programmes « zéro émission nette », gourmands en terres, pourraient entraîner une hausse de 80 % du prix des denrées alimentaires et une aggravation de la faim dans le monde, tout en permettant aux pays riches et aux entreprises d’entretenir un statu quo néfaste
Les pays riches du Groupe des Sept (G7) ont soutenu les mesures visant à obliger les banques et les entreprises à divulguer leur exposition aux risques liés au climat, une mesure considérée comme vitale pour les efforts visant à protéger le système financier des chocs climatiques.
Greta Thunberg veut « mettre la pression sur les plus riches » pour lutter contre la crise climatique. Lors de cette visioconférence organisée à l'occasion de la sortie du documentaire Greta Thunberg : A Year to Change the World, la jeune Suédoise a insisté sur le fait que, selon elle, « on ne peut pas demander les mêmes efforts à tous, on doit cibler les principaux émetteurs ».
Plus il y a de personnes riches, plus il y a des avions privés pour effectuer des déplacements aux quatre coins du monde. Particulièrement émetteur en CO2, ce mode de transport statutaire est pointé du doigt dans un rapport de Transports et Environnement. Un rapport du groupe de campagne de l’ONG Transport & Environnement (T&E) dévoilé ce jeudi, révèle que les émissions de CO2 des jets privés en Europe ont augmenté de près d’un tiers (31%) entre 2005 et 2019, soit une croissance supérieure à celle des lignes commerciales.
Toutes les personnes ne sont pas égales face au changement climatique. Les causes du problème (les émissions de gaz à effet de serre) et ses conséquences sont réparties de manières très inégales, et ces inégalités correspondent à des facteurs socio-économiques tels que le revenu, le genre ou parfois l’origine ethnique, ainsi qu’à des facteurs géographiques et temporels.
océan Austral, aussi appelé océan Antarctique, ne ressemble à aucun autre. Les océans du monde entier captent en effet plus de 90 % de la chaleur excédentaire générée par l’utilisation de combustibles fossiles et un tiers des rejets de CO2 qui en résultent.Le cycle annuel de formation et de fonte des glaces de mer autour de l’Antarctique fait partie des phénomènes déterminants pour la planète

2020

L'ONU appelle cela "l'apartheid climatique". Depuis quelques mois, face aux impacts réels du changement climatique, les super-riches investissent dans des bunkers qui purifient l'air, dans des services médicaux spécialisés, ou prévoient, grâce à des entreprises privées, leur évacuation en cas de problème, raconte le Financial Times. Alors que les plus pauvres subissent directement les effets de la crise climatique, les super-riches, eux, pourraient y échapper.
On estime qu’en 25 ans (1990-2015), nous avons émis autant de CO2 qu’en 139 ans (1850-1989) ! Dans le même temps, les inégalités en matière d’émissions de CO2 se sont renforcées. Le dernier rapport d’Oxfam révèle ainsi que les 1% les plus riches émettent deux fois plus de CO2 que la moitié la plus pauvre de l’humanité.

2019

2018

La chaleur et la sécheresse inhabituelles qui règnent cet été dans certaines zones de l’hémisphère Nord font s’embraser champs et forêts, de l’Arctique à la Méditerranée et sur la côte ouest de l’Amérique du Nord. Ces incendies ont fait des dizaines de victimes et dévastent des régions étendues. Ils ont de profondes répercussions sur l’environnement, les écosystèmes, la santé humaine et le climat. Ces incendies ont la particularité de s’être déclenchés dans des zones où ils sont rares, telle la Scandinavie.
Depuis quelques décennies, nombre d’économistes s’entêtent à proposer cette taxe carbone, impopulaire et profondément inégalitaire, dans la mesure où cette taxe s’apparente à la TVA. Elle touche tous les budgets de manière aveugle. Les plus riches et les activités à haute valeur ajoutée – celles qui « tirent » la croissance – la paieront sans même s’en apercevoir, continuant d’alimenter la machine à consommer plus ; tandis que les plus bas revenus, ou ceux dont le combustible représente une part significative de leur budget, seront touchés de manière importante,

2017