les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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abeille

2024

Le plan wallon de gestion du frelon asiatique, véritable menace pour la filière apicole, sera reconduit et élargi en 2024. Soumis prochainement au gouvernement, il devrait notamment permettre à de nouvelles sections apicoles d'acquérir le matériel de neutralisation des nids afin de couvrir l'entièreté du territoire wallon, a annoncé mardi le ministre régional de l'Agriculture, Willy Borsus.
Une société britannique met actuellement au point des éoliennes compactes, polyvalentes et dépourvues de turbine.

2023

Les frelons asiatiques sont à l’origine d’une mortalité accrue des abeilles, ressort-il d’une enquête menée auprès de plus de 300 apiculteurs par l’Institut flamand de l’apiculture (VBI). Avant même la mortalité hivernale habituelle, 18 % des colonies d’abeilles ont ainsi déjà péri.
Une dizaine de foyers de loque européenne ont été identifiés en Wallonie, pour l’essentiel dans la province de Luxembourg. Il s’agit d’une maladie bactérienne très contagieuse qui s’attaque aux larves des abeilles. Conséquence : les apiculteurs concernés doivent détruire leurs colonies d’abeilles, et pas seulement celles qui sont effectivement touchées par cette maladie.
Les néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d’abeilles, sont interdits en Europe. Malgré tout, l’Union européenne...
Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?
La perte de la biodiversité et la mort des abeilles impliquent des pertes importantes pour le secteur agricole, mais aussi un déclin du produit intérieur brut (PIB), selon une récente étude publiée par des chercheurs d'Allianz Trade, spécialiste de l'assurance crédit.
La Commission européenne a adopté jeudi des règles abaissant les limites autorisées pour la présence résiduelle dans...
Éthologue au CNRS, Mathieu Lihoreau travaille dans un laboratoire qui étudie la cognition animale à Toulouse. Il s’intéresse particulièrement aux capacités que développent les abeilles pour survivre dans la nature.
Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
Le projet d’arrêté réautorisant, pour 2022, l’usage des principaux néonicotinoïdes sur la betterave avait été mis en consultation fin décembre.
La cour de justice de l’UE a statué contre les «autorisations d’urgence» prises par onze États membres pour mettre sur le marché des semences traitées avec ces produits chimiques, interdits depuis fin 2018.
Le déclin des abeilles et autres pollinisateurs affecte déjà fortement notre alimentation à l’échelle mondiale. Ainsi, chaque année, près de 500 000 personnes décéderaient prématurément, selon une étude publiée le 14 décembre 2022 dans la revue Environmental Health Perspectives. Les chercheurs ont calculé dans une étude de modélisation qu’à l’échelle mondiale, « 3 % à 5 % de la production de fruits, de légumes et de noix sont perdus en raison d’une pollinisation inadéquate ». Les pertes de production sont surtout (...)

2022

L'agrochimie prépare une nouvelle génération d’insecticides génétiques, qui risquent d’accélérer le déclin en cours des pollinisateurs.
Pour Pollinis, il s’agit d’une « décision historique ». Dans un arrêt rendu le 14 septembre, le Tribunal de l’Union européenne (UE) a invalidé plusieurs décisions de la Commission européenne qui, depuis 2018, refusait à cette ONG l’accès aux documents relatifs au blocage des « tests abeilles ». Ces protocoles scientifiques, établis en 2013 par l’Agence sanitaire européenne (EFSA) à la demande de la Commission européenne, ont pour but d’évaluer, avant leur mise sur le marché, la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs. Problème, comme le rappelait Pollinis dans un texte publié en mai dernier : ces « tests abeilles » ont depuis été révisés (ils sont désormais moins protecteurs) et surtout n’ont jamais été adoptés par les États membres. Et ce, « sans qu’aucune information sur les raisons de ce blocage n’ait été rendue publique par les institutions européennes ».
Ces insectes ne sont pas épargnés par le changement climatique. En périodes de sécheresse, elles peinent à trouver le nectar essentiel à leur production de miel. Une menace qui suscite l’inquiétude de certains apiculteurs.
Le varroa destructor, un parasite qui s'attaque aux abeilles, a été détecté pour la première fois en Australie en début de semaine. D'abord dans un port situé près de Sydney, puis dans des ruches à une centaine de kilomètres de là. À l'heure actuelle, neuf sites ont été découverts. C'est une très mauvaise nouvelle pour les apiculteurs australiens et leurs ruches, qui y échappaient jusqu'ici.
Alors que 15 départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau en raison d'une sécheresse précoce, les agriculteurs s'inquiètent pour leurs récoltes. Une menace qui pèse également sur les apiculteurs et leurs abeilles, dont l'alimentation pourrait venir à manquer cet été.
Les abeilles domestiques ne sont pas les seuls insectes dont la chaleur extrême diminue la fertilité. Les chercheurs prévoient que l’aggravation des vagues de chaleur pourrait nuire à la fertilité des coléoptères, des bourdons, des mouches, des papillons de nuit et des guêpes — et ce ne sont là que quelques-uns des insectes chez qui cela a été observé.
Des apiculteurs du Québec enregistrent des pertes records d'abeilles domestiques au printemps. Même si la mortalité hivernale est un phénomène naturel au Canada, l'année 2021-2022 risque d'être historique. Cela force les producteurs à tout faire pour sauver les meubles.
C’est une intoxication au pesticide courante, qui décime des colonies entières d’abeilles. Dans l’Yonne, un apiculteur a recensé la mort de 5 millions de ses volatiles. Il est l’un des rares éleveurs à combattre publiquement cet herbicide. Rencontre.
La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle adopterait avant l'été un règlement restreignant aux espaces intérieurs l'usage du Sulfoxaflor, substance active de pesticides présentée par les associations environnementales comme "tueuse d'abeilles". De ce fait, elle passe outre les réticences de plusieurs États membres, dont la Belgique.
Face à une sécheresse hors norme et le réchauffement climatique, les colonies d’abeilles s’effondrent, même dans les lieux les plus préservés du pays.
Au pied du monumental rucher d'Inzerki, dans le sud-ouest du Maroc, le silence a remplacé le bourdonnement des abeilles.
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
Plusieurs associations et organismes ont mené samedi après-midi une action à Seneffe devant le site du géant de l'agro-chimie Syngenta dont elles dénoncent les activités de production et d'exportation de plusieurs produits et notamment de néonicotinoïdes réputés "tueurs d'abeilles".
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments suggère qu’une réduction des populations de pollinisateurs de l’ordre de 10 % après un traitement est tolérable. Une affirmation contestée par les ONG.
Les pesticides « tueurs d’abeilles » reviennent. L’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est autorisée pour la campagne 2022 en France, selon un arrêté publié mardi 1er février par le Journal officiel.
Depuis 2018 , L'Europe interdit l'utilisation de certains néonicotinoïdes en raison de leurs effets délétères sur l'environnement. On sait pertinemment que ces pesticides contribuent à la disparition des populations d'abeilles. Un peu partout en Europe, on fait le même constat : les abeilles disparaissent sensiblement et elles constituent un marqueur important de notre biodiversité.
Les apiculteurs d’Europe sont mis en difficulté par les politiques agricoles. Ces dernières décennies les politiques européennes, et en particulier la Politique agricole commune (PAC) ont promu l’intensification de l’agriculture, affectant sévèrement les abeilles. Pesticides et raréfaction des ressources sont désormais la norme. La prochaine programmation de la PAC n’annonce que peu de progrès.

2021

On les appelle parfois "néonics", un diminutif presque affectueux pour les néonicotinoïdes. Les défenseurs de la biodiversité maudissent pourtant cette famille de pesticides, plus connue sous l’appellation d’insecticides "tueurs d’abeilles".
Le gouvernement a publié le 21 novembre un plan visant à freiner l’effondrement des pollinisateurs. Si ces directives protègent mieux les abeilles, elles échouent à s’attaquer au problème de fond, regrettent les associations environnementales.
Les pesticides affectent durablement la santé reproductive et la croissance démographique des abeilles. Même quand elles n’y sont exposées qu’une seule fois dans leur vie, elles ont une descendance bien moins importante. Cela contribue, selon l’équipe de scientifiques, à l’effondrement dramatique de la population d’abeilles observée au cours des dernières décennies.
It may take bees multiple generations to recover from being exposed to insecticides even just once, research shows. A new research, published in PNAS, shows that even a single exposure to insecticides in a bee’s first year of life affects offspring production, and since the effects of the pesticides are cumulative, this results in an overall decrease in population
Les agriculteurs ont salué cette décision, mais les apiculteurs ont regretté l’absence de prise en compte de la température et la possibilité de traiter les cultures au moment où les abeilles butinent encore.
Une enquête de Public Eye et Unearthed expose pour la première fois l’ampleur des exportations d’insecticides à base de néonicotinoïdes depuis l’Union européenne, où ils sont interdits. En quatre mois seulement, les fabricants ont annoncé l’exportation de près de 3900 tonnes, en grande partie vers des pays qui sont des zones cruciales pour la biodiversité, comme le Brésil. Le géant bâlois Syngenta est le numéro un de ce commerce toxique.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.
Le réchauffement climatique fait davantage parler de lui à six jours de la COP26 et après une nouvelle mise en garde de l'Organisation météorologique mondiale. En Sicile, celui-ci a eu raison de la production de miel, désastreuse après un été caniculaire piégeant les abeilles dans des ruches transformées en four.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.