les Ressources Minières

Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.

Mauvaises herbes. Faute d’accord entre les pays membres, la Commission européenne vient de renouveler pour dix ans l’autorisation de commercialisation du glyphosate au sein de l’Union européenne, faisant fi des nombreuses alertes scientifiques et de la mobilisation citoyenne.

Les géants de l’agrochimie Bayer et Syngenta ont manqué à leurs obligations légales en ne divulguant pas des informations sur les risques de toxicité pour le développement cérébral présentés par certains pesticides, a annoncé la Commission européenne mardi (18 juillet).

L'agrochimie prépare une nouvelle génération d’insecticides génétiques, qui risquent d’accélérer le déclin en cours des pollinisateurs.

Le chimiste allemand Bayer a renoué avec les bénéfices en 2021, grâce notamment à de solides performances dans l'agrochimie, après une année 2020 de lourdes pertes, marquée par le Covid-19 et les procédures judiciaires contre le glyphosate qui continuent toutefois de peser. Le groupe a fait état dans un communiqué d'un bénéfice net de 1 milliard d'euros, après une perte de 10,5 milliards d'euros en 2020.

L’Union européenne doit se prononcer d’ici décembre 2022 sur la réautorisation du glyphosate. Selon l’association Générations futures, le rapport évaluant la dangerosité de cet herbicide favoriserait les études issues de l’industrie agrochimique au détriment de celles de la littérature scientifique.

Une analyse publiée le 4 mai 2021 dans la revue Frontiers in Environmental Science affirme qu’une soupe toxique d’insecticides, d’herbicides et de fongicides fait des ravages dans les sols des champs couverts de maïs, de soja, de blé et d’autres monocultures. Cette recherche constitue l’examen le plus complet jamais réalisé sur la manière dont les pesticides affectent la santé des sols.

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Une cinquantaine de personnes se sont réunies samedi dernier Place du Trocadéro, afin d’apporter leur soutien à Tran To Nga. Cette militante franco-vietnamienne est actuellement en guerre contre quatorze géants de l’agrochimie, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto, qu’elle accuse de la production d’un défoliant toxique utilisé par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam.