les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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2024

La part du charbon dans le mix énergétique augmente aux Philippines et en Indonésie, deux archipels d'Asie du Sud-Est qui peinent à développer les énergies renouvelables, selon un nouveau rapport publié lundi.En 2023, la part de l'électricité produite à partir du charbon en Indonésie a légèrement augmenté pour atteindre un nouveau record de 61,8%, selon Ember, un groupe de réflexion sur le climat et l'énergie, dont le siège se trouve à Londres.
Des énergéticiens espagnol et italien, un géant néerlandais de la bière, un négoce agricole français et un industriel allemand prévoient de construire en commun leur première usine d'engrais bas carbone, en France, pour échapper à la dépendance russe et réduire la pollution de CO2 de l'agriculture.
Cédric Philibert tente de faire le tri dans ces nombreuses critiques, parfois légitimes, adressées au véhicule électrique. Interview.
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.

2023

Sania est assise devant sa maison de Suralaya, en Indonésie, à moins d'un kilomètre de la plus grande centrale à charbon d'Asie du Sud-Est dont les cheminées rejettent une fumée gris foncé et suffocante. Alors que deux nouvelles unités doivent entrer en service, l'Indonésienne de 37 ans se dit "très inquiète". "Je nettoie déjà le sol deux à trois fois par jour. Le bruit me fait mal à la tête et l'odeur est horrible. Si les nouvelles unités commencent à fonctionner, la poussière ici sera bien pire".
On produit aujourd'hui environ 440 millions de tonnes de plastique (soit 55 kg/humain) par an. Selon l’OCDE, si rien ne change, cette production annuelle aura triplé en 2060. Comment inverser la tendance?
Le récent coup d’État au Niger, qui fournit 20 % de l'uranium importé, a rappelé combien l’indépendance énergétique de la France était un mythe. Les vulnérabilités de l’infrastructure nucléaire s’inscrivent dans une histoire longue : dès les années 1950, cette industrie s'est construite sur l'idée qu’elle allait produire de l’énergie indépendamment des réserves minières. Par quel miracle ? En réutilisant le combustible irradié pour démultiplier les ressources disponibles. Retour sur cette utopie fondatrice.
Les plus grandes puissances économiques utilisent encore trop le charbon pour produire leur électricité alors que les énergies renouvelables constituent des alternatives fiables et rapides mais insuffisamment implémentées.
Le putsch militaire au Niger, où le Français Orano exploite toujours une mine d'uranium, rappelle la nécessaire diversification des sources d'approvisionnement de ce minerai indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, un processus engagé depuis des années par les exploitants.Ce week-end, le président français Emmanuel Macron a assuré que Paris "ne tolérerait aucune attaque contre la France et ses intérêts" dans ce pays, secoué par l'instabilité politique depuis qu'un putsch militaire a renversé le président Mohamed Bazoum la semaine dernière.
Voitures, Fake or not ? Concilier mobilité et neutralité carbone sans fake news : moteur électrique vs moteur thermique, transition énergétique, dépendance...
Si d'autres réunions ont déjà été tenues, il s'agit du premier rassemblement organisé indépendamment d'un autre sommet européen.
Code Rouge est un mouvement citoyen d’actions de désobéissance civile qui a été créé par des citoyens et d’autres membres de différents groupes activistes. Le mouvement veut entreprendre une semaine d’actions massives à l’encontre d’Engie.
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
L'empreinte carbone de nos assiettes, ce ne sont pas seulement les émissions des vaches et des engrais mais aussi celles du gazole. La conversion des tracteurs aux carburants non fossiles est embryonnaire faute d'incitation à développer des alternatives.Labourer, semer, épandre, moissonner, transporter... Les engins agricoles brûlent quotidiennement du pétrole, précisément du gazole non routier (GNR), un carburant teinté de rouge pour éviter la fraude puisqu'il est détaxé.
En cherchant à limiter sa météo-dépendance, l'industrie des sports d'hiver a accru sa dépendance à la production de neige. Avec quelles conséquences ?
Toutes les îles de la Caraïbe orientale, de l’île de Saba au Nord à la Grenade au Sud, en passant par la Guadeloupe et la Martinique, dépendent des énergies fossiles pour la production de leur électricité.

2022

Alors qu’on parle à nouveau de pénurie de médicaments, le patron de l’Association européenne des génériques déplore le manque de soutien public à la relocalisation de la production d’ingrédients pharmaceutiques en Europe.
« C’est un des rares secteurs de l’économie russe à ne pas être concerné par les sanctions, car l’industrie russe du nucléaire est indispensable pour faire tourner les centrales de nombreux dans l’est de (...)
Au-delà du gaz et du pétrole, Moscou est également un acteur clé du secteur de l’atome et de nombreux pays entretiennent des liens étroits avec le géant Rosatom. Mais cette industrie reste épargnée par les sanctions.
Un groupe de pays riches et d'institutions internationales s'est engagé à verser à l'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé du monde, 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon et qu'elle parvienne dix ans plus tôt que prévu à la neutralité carbone. Les États-Unis, la France, le Canada et le Royaume-Uni font partie du groupe de pays riches qui contribuent à ce plan d'investissement, annoncé par la Maison Blanche mardi en marge du sommet des grandes économies du G20 sur l'île indonésienne de Bali. Il fait suite à un autre de 98 milliards de dollars bénéficiant à l'Afrique du Sud, première puissance industrielle africaine.
Après un siècle de tensions géopolitiques autour de l’accès au pétrole, les experts craignent que la transition énergétique ne crée, surtout en Europe, de nouvelles dépendances vis-à-vis des pays producteurs de métaux cruciaux pour les technologies bas-carbone et l’électrification de la planète.
Nous sommes entrés dans une aire de sevrage énergétique qui ne se fera pas sans douleur. Que pouvons-nous faire ? Une opinion de Grégoire Talbot et de Frédéric John, cofondateurs de D-Carbonize.
Comparant deux écosystèmes des Iles Hawaï - qui offrent de nombreuses similitudes avec la Réunion - Friedlander & DeMartini (2002) mettent en évidence le rôle essentiel des grands prédateurs, en particulier des requins, dans la bonne santé des écosystèmes coralliens :
Le réseau profs en transition a pour objectif de mettre en lien les enseignants et enseignants-chercheurs des Hautes Écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles sensibilisés par la nécessité d’une profonde transition écologique et sociétale. Il s’agit de passer de la seule conscience rationnelle de l’interdépendance écologique à une culture qui fasse de cette interdépendance la source d’une refondation de notre rapport au monde et de nos valeurs. Leur conception de la transition mobilise des dimensions éthiques, culturelles et subjectives, orientée vers des valeurs de solidarité, de soin et de régénération.
Dans le cadre de son programme OBLIC dédié à la transition écologique, le DAMIER, cluster des industries culturelles et créatives, organisait une ultime rencontre. Il conviait cette fois une partie de l’équipe d’Origens Média Lab, le labo de recherche à l’origine de l’initiative Clothing worlds, qui a défrayé la chronique avec l’article Renoncer aux futurs déjà obsolètes. Leur mission : éclairer la redirection écologique des industries culturelles et créatives.
Qui dit énergie verte dit besoins en matériaux, métaux et matières premières stratégiques. Les chaînes d'approvisionnement de ceux-ci sont donc cruciales.
"C'est une inflation due aux hydrocarbures, due à l'offre. S'il y a 20 ans, vous avez investi dans le photovoltaïque ou pris des parts dans un parc éolien, alors aujourd'hui vous n'êtes pas touché" par cette crise, constate Johan Rockström, le directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique (PIK) dans un entretien à l'AFP.
Pour aider à mieux cibler les interventions et réduire la dépendance de la société québécoise à la voiture et aux déplacements solos, le Chantier auto-solo, une table transdisciplinaire qui regroupe à la fois des chercheurs et des acteurs terrain de l’écosystème de la mobilité, s’est penché sur les déterminants de l’attachement des Montréalais à la voiture. Trois profils ressortent d’une première recherche exploratoire
C’est une région de Belgique peu connue. Elle se situe aux frontières de l’Allemagne, et des Pays-Bas. Les noms de ses communes : la Calamine, Plombières, sonnent comme autant d’indices d’un passé minier et industriel. Au 19e siècle, la Calamine et Plombières étaient, en effet, l’épicentre de la production du zinc et de plomb dans le monde.
A perte de vue, des acacias et des baobabs peuplent la savane poussiéreuse du bassin arachidier, cette large zone d’agriculture pluviale située au centre du Sénégal. Mais à l’approche du village de Tawafal, 120 km à l’est de Dakar, c’est un autre paysage qui attire l’œil du visiteur : six hectares de parcelles verdoyantes plantées d’aubergines, d’oignons, de tomates ou encore de laitues. La zone avait été abandonnée par les hommes en 2017, car pas assez productive, mais les femmes du coin s’y sont accrochées et aujourd’hui 170 d’entre elles en assurent la culture.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
Ce plan vise à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes et accélérer la transition énergétique par une série d’actions suivant 4 axes :
L'embargo à venir sur le gaz russe rend crucial le problème de la dépendance énergétique de l'Europe. La solution trouvée, le recours au gaz de schiste, lui substitue une autre dépendance, celle à l'égard des États-Unis. Et pose de sérieuses questions écologiques. C'était devenu au début des années 2010 l'un des tabous de la politique française de l'énergie : malgré les gisements présents sous nos pieds, la France n'aurait pas recours au gaz et au pétrole de schiste pour atteindre son indépendance énergétique. Mais les guerres sont de grandes briseuses de tabous : après avoir dû renoncer en 2020 à un contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, Engie va finalement céder à cette sirène. L'objectif : s'affranchir de la dépendance à l'égard de la Russie, qui représente 20 % des approvisionnements du successeur de GDF, et 40 % de la consommation européenne.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?