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2024

D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet

2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars. 
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
« Pendant le Covid et le confinement, le système dominant n’était pas disponible pour les gens, les chaînes d’approvisionnement s’étaient effondrées, mais les potagers de nos membres – des femmes – ont fleuri partout ; ils donnaient à manger aux gens, mais aussi de l’espoir… », raconte Vandana Shiva au cours de cet entretien, enregistré la veille de la Rencontre Internationale Féministe (Madrid, du 24 au 26 février). Vous trouverez la transcription traduite de la vidéo ci-dessous.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Aurore Stéphant : Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Nouveau "TALK" en PUBLIC sur LIMIT avec Vincent Mignerot sur L'ENERGIE DU DÉNI. Nous allons abordé des questions liés à l'humanité, l'énergie et la transition énergétique a-t-elle déjà réellement existé ? A-t-il aussi été démontré ? en toute décontraction nous creusons ces sujets complexes qui créent beaucoup de réactance à juste titre pourtant il faut en parler. Vincent Mignerot, essayiste, explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme ainsi que la singularité de l'espèce humaine. Il est aussi le fondateur de l’association Adrastia qui s’inquiète du risque d’effondrement de la société thermo-industrielle.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.