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2024

La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.

2023

Le Parlement européen a réclamé jeudi une application plus stricte des sanctions contre Moscou et un embargo total sur les importations de gaz liquéfié et de GPL russe, qui représentent un gain de plusieurs milliards d'euros pour la Russie.
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques

2022

Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.
Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a assuré samedi que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. "Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse en marge du forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur le lac du Côme.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.
La Russie a rouvert le robinet du gaz vers l'Europe en redémarrant jeudi le gazoduc Nord Stream mais l'incertitude demeure sur les quantités acheminées via cette conduite indispensable pour éviter une crise énergétique cet hiver.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Elle présentera mercredi son plan d’urgence.
Les incertitudes sur les futures livraisons de gaz russe à l’Union européenne constituent « une alerte rouge » pour les États membres, met en garde Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une analyse publiée ce 18 juillet(1).
Diversifier les fournisseurs ne suffira pas: l'Union européenne va devoir réduire plus rapidement qu'aujourd'hui sa demande de gaz pour constituer ses stocks, si elle veut tenir l'hiver sans gaz russe, a prévenu lundi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "inquiet pour les mois qui viennent".
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Les baisses de livraison de gaz russe à l'Europe via Nord Stream, récemment décidées par Moscou, sont une "attaque" qui vise à "semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", a dénoncé mardi le ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck. "Ce que nous avons vu la semaine dernière revêt une autre dimension. La réduction des livraisons de gaz par Nord Stream est une attaque contre nous", a-t-il affirmé lors d'un discours devant les patrons de l'industrie à Berlin. Cette "attaque économique" a été "menée de façon délibérée" par Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. "Nous avons déjà vu cette façon de faire plusieurs fois, avec la réduction des livraisons de gaz, en Bulgarie, en Pologne ou au Danemark", a affirmé le ministre. "Il s'agit de semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", en "faisant monter les prix", a alerté M. Habeck.
L'Autriche a annoncé le prochain redémarrage d'une centrale à charbon désaffectée. L'Allemagne a pris des mesures d'urgence avec notamment un recours "amer" à la plus polluante des énergies, le charbon.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.
Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. « Le Monde » marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), actuellement très recherché en Europe comme alternative au gaz russe, est marqué par un "déséquilibre structurel" entre la demande et l'offre, note l'association professionnelle du secteur dans un rapport publié jeudi. Les importations mondiales de GNL ont atteint 372,3 millions de tonnes en 2021, en croissance de 4,5% par rapport à 2020, indique le Groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL) dans son rapport annuel.
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l'Union européenne n'avaient pas effectué de paiement en roubles. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié la société bulgare Bulgargaz et la société polonaise PGNiG de la "suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu'à ce que le paiement soit effectué" en roubles.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
L'Europe peut se passer du gaz russe au cours des six prochains mois mais, au-delà, l'impact économique serait sévère, souligne Alfred Kammer, le directeur Europe du FMI, qui préconise une série de mesures alternatives comme réduire la consommation pour constituer des stocks.
Posés non loin d'une tranchée boueuse, les grands tuyaux noirs vont être bientôt enfouis dans ce coin de terre au Danemark. Longtemps suspendu, le chantier d'un gazoduc reliant la Norvège à la Pologne a repris après l'invasion de l'Ukraine. De projets de terminaux méthaniers dans le nord de l'Allemagne, en Finlande ou en France, en passant par de possibles nouvelles voies par l'Espagne ou l'est de la Méditerranée, l'Europe met les bouchées doubles pour s'émanciper du gaz russe, même si la tâche prendra des années, selon les experts.
Vous nous demandez si le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine et qui constitue l’un des quatre gazoducs qui approvisionnent l’Europe en gaz russe, est toujours en service, malgré l’offensive menée par la Russie depuis le 24 février. Et si, par ailleurs, l’activité de ce gazoduc continue de rapporter des revenus aux Ukrainiens.
La perte potentielle de revenu serait comprise entre 0,2 et 0,3 % en moyenne, à l’échelle du continent, d’après le CAE. L’impact pour la France se circonscrirait à « une baisse d’environ 0,15 à 0,3 % » du revenu national brut.
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La construction d'un gazoduc en Méditerranée orientale pour fournir à l'Union européenne une alternative au gaz russe prendrait trop de temps et serait trop coûteuse, a estimé jeudi à Nicosie la numéro trois de la diplomatie américaine.
Les Européens s'apprêtent à inclure le charbon dans les sanctions contre la Russie. Mais s'il apparaît relativement facile pour l'Union européenne de s'en passer, de même que du pétrole, mettre fin aux achats de gaz est un sujet plus délicat.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.
Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les États-Unis vont augmenter leurs livraisons d'au moins 15 milliards de mètres cubes cette année, ont annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président américain Joe Biden. Cet accord permettra à l'Union de remplacera les importations de GNL russe.
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'Union européenne, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
L’éclairage de Christopher Destailleurs-Henry, Directeur de publication Objectif-Justice. La question semble simple, la réponse quant à elle nécessite quelques explications. Partons du point de départ qui est celui de l’Europe et des pays qui la composent. La première information à disposer est celle de comprendre que le Vieux continent ne produit pas de pétrole et presque pas de gaz. Il dépend donc du reste du monde pour sa consommation d’énergie ; 60,7 % de sa consommation énergétique sont satisfaits par l’importation.
Les livraisons de gaz russe à l'Europe se poursuivent malgré le conflit en Ukraine et les sanctions, selon les données des opérateurs, le groupe russe Gazprom mettant lui un point d'honneur à souligner que ses obligations de transit via l'Ukraine sont remplies. A Mallnow, un point d'arrivée en Allemagne du gazoduc Yamal-Europe, les livraisons - perturbées pendant quelques jours après l'entrée de troupes russes en Ukraine le 24 février - ne font qu'augmenter depuis et ont atteint ces derniers jours leurs plus hauts niveaux depuis cette date.
La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
La Russie poursuit ses livraisons de gaz à l'Europe, en passant par l'Ukraine et aux niveaux convenus, a fait savoir la société énergétique Gazprom, détenue par l'État russe.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
Et si les Européens, pour se défaire de leur dépendance au gaz russe, se tournaient vers les producteurs que sont l’Algérie et le Qatar ? Voire l'Iran ? S’ils fournissent déjà le continent européen à la hauteur de ce que leur permet leurs capacités actuelles, ni Alger ni Doha ne peuvent remplacer à court terme le flux contrôlé par le Kremlin. Encore moins Téhéran, qui est sous sanctions américaines. Décryptage.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
Les pays exportateurs de gaz disposent de capacités limitées pour augmenter rapidement l'approvisionnement de l'Europe et n'ont aucune visibilité sur les prix, ont prévenu mardi les membres du FPEG à l'issue d'un sommet à Doha, dans un contexte de crise entre la Russie et l'Ukraine.
Au cours des mois passés, l'exécutif européen a entrepris des discussions avec de grands exportateurs de gaz naturel liquéfié, comme les USA, le Qatar et l'Egypte, afin d'accroitre les approvisionnements vers l'Europe.
Le Japon a annoncé mercredi qu'il allait livrer à l'Europe certaines de ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), face au risque de perturbations de l'approvisionnement de la région en gaz russe en cas d'escalade des tensions concernant l'Ukraine.
Le Qatar accueillera le 22 février un sommet ordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la Russie, sur fond de craintes de l'Europe pour ses approvisionnements en gaz russe, liées à la crise autour de l'Ukraine, ont annoncé mardi les organisateurs. Les Etats-Unis ont évoqué la possibilité que le Qatar, leur proche allié dans le Golfe, approvisionne les pays d'Europe occidentale si les gazoducs étaient coupés.
Une délégation européenne était en Azerbaïdjan vendredi, dans le cadre des efforts européens pour diversifier en accéléré les sources d'approvisionnement et réduire la dépendance au gaz russe, dans un contexte de tensions russo-occidentales autour de l'Ukraine.
De nombreux pays européens, dont l’Allemagne, continuent à consommer massivement du gaz russe. Ce qui risque de peser lourd dans le dossier ukrainien.
Le gouvernement américain, ainsi que ses alliés européens, sont à la recherche de gaz naturel supplémentaire pour l'Europe si une invasion russe de l'Ukraine entraînait des pénuries de gaz, indique mercredi l'agence de presse Bloomberg sur base de sources bien informées.
Berlin est accusé d'ambiguïté dans la crise, entre l'impératif de solidarité avec les alliés occidentaux et Kiev, et la nécessité de ménager son grand fournisseur. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012, selon le dernier rapport "Statistic Review of World Energy".
Les tensions autour de l'Ukraine pourraient pousser les Européens, qui craignent de perdre leur approvisionnement en gaz russe, à se tourner vers le Qatar, riche pays gazier dont l'émir rencontre lundi à Washington Joe Biden.
La dépendance des Européens au gaz russe et le projet de gazoduc Nord Stream 2 permettent à la Russie d'imposer ses exigences dans le conflit ukrainien. Divisés sur les sanctions à apporter à Moscou, les Occidentaux peinent à faire front commun.

2021

Le géant public Rosneft (dont le britannique BP détient près de 20%) est le premier groupe pétrolier russe. Igor Setchine, puissant patron de Rosneft et proche de Vladimir Poutine, a demandé plusieurs fois récemment au président russe de lever le monopole de Gazprom sur les livraisons de gaz par gazoduc à l'Europe, profitant de la flambée des prix du gaz.
Le géant russe Gazprom a annoncé lundi un bénéfice net record au troisième trimestre, sur fond de crise gazière en Europe due à des stocks exceptionnellement bas qui ont contribué à des prix records.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi avoir commencé à mettre en oeuvre son projet de remplissage de stocks gaziers européens, dont les niveaux exceptionnellement bas on contribué à des prix record ces derniers mois.
Les cours du gaz chutaient lourdement cette semaine après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant gazier russe Gazprom d'augmenter ses livraisons à l'Union européenne une fois que les réservoirs russes auront été remplis.
La Moldavie a annoncé, mardi, avoir conclu un accord dachat de gaz avec la Pologne. Cest la première fois de son histoire que le petit pays européen sapprovisionne auprès dun autre fournisseur que le Russe Gazprom. Une décision qui intervient alors que le géant russe menaçait de fermer le robinet à gaz à la fin du mois.
La Moldavie a décrété l’état d’urgence énergétique, vendredi, pour tenter de trouver des alternatives au gaz russe. Gazprom menace de fermer le robinet à énergie de ce petit pays européen, s’il n’accepte pas une hausse drastique des prix.
La Moldavie a déclaré l'état d'urgence pour 30 jours vendredi dans le but de garantir à cet ex-pays soviétique du gaz naturel moins cher en provenance d'Europe après que Moscou, son fournisseur traditionnel, a augmenté les prix.
La Moldavie a instauré vendredi un état d'urgence pour lui permettre d'assurer ses réserves de gaz, après la hausse des prix décidée par son fournisseur russe, dans un contexte de crise de cette ressource en Europe. "Nous sommes face à une situation critique", a déclaré la Première ministre moldave, Natalia Gavrilita, devant le Parlement moldave, qui a pris cette décision exceptionnelle lors d'un vote.