Réseau Transition be

OA - Liste

Veille documentaire

. .


Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

Cela fonctionne également avec les mot-clés de chaque référence.

filtre:
Le Monde

mars 2025

La spectaculaire fuite à partir du groupe de discussion sur Signal dans lequel des hauts responsables de la politique étrangère américaine échangeaient sur les mérites d’une intervention militaire à venir contre les houthistes du Yémen révèle la teneur inquiétante des débats internes à l’administration Trump quant à son rôle dans le monde. Ce qui frappe, c’est moins que les Européens y soient décrits comme des profiteurs pathétiques que les considérations émises sur le rôle des États-Unis dans le système international.
Dans cette vidéo, Olivier Hamant nous aide à comprendre les enjeux écologiques et économiques actuels, en nous invitant à repenser nos modèles de consommation et de production. En nous faisant prendre conscience de l’urgence des crises environnementales et sociales, il propose des solutions radicales basées sur la coopération plutôt que sur la compétition. À travers cet entretien, Hamant critique le capitalisme traditionnel et nous propose de sortir du cercle de la performance infinie pour embrasser une économie plus juste et plus résiliente, capable de faire face aux crises multiples de notre époque.
Depuis l’invasion russe, plus de 71 % de la population s’est engagée dans le volontariat, l’un des piliers de la résistance. Chacun participe à son échelle à l’effort de guerre, dans tous les domaines liés au conflit.
L’ancienne ministre de la justice occupe depuis l’automne 2024 une prestigieuse chaire universitaire au Brésil. Elle prépare activement la COP30, où elle défendra la préservation de la forêt amazonienne, en s’appuyant sur le travail des chercheurs qu’elle dirige.
La réunion fut organisée en urgence en raison du contexte d’accélération des relèvements de droits de douane imposés par les États-Unis. Des ministres sud-coréens, japonais et chinois chargés de l’industrie ou du commerce se sont retrouvés, dimanche 30 mars à Séoul, pour renforcer leur coopération alors que l’économie de ces trois puissances asiatiques reste fortement dépendante de leurs exportations.
La lettre est signée par un certain Stanislas Parmentier, le directeur général des services de l’ambassade des États-Unis à Paris, selon l’annuaire du département d’État américain. En temps normal, cette affaire serait restée sous les radars, mais on est en plein trumpisme et la missive révélée par Les Echos, vendredi 28 mars, dont Le Monde a obtenu copie, enjoint aux entreprises françaises destinataires de respecter les règles édictées par le président américain, Donald Trump, qui bannissent toute discrimination positive en faveur de la diversité et de la parité homme-femme (DEI, pour « diversité, équité, inclusion »).
La majorité des victimes se trouvent dans la région de Mandalay, la deuxième ville du pays. Le chef de la junte militaire a appelé la communauté internationale à l’aide. Selon les agences humanitaires, la Birmanie n’était absolument pas préparée à faire face à une catastrophe de cette ampleur.
En Corée du Sud, les flammes sont reparties, tôt samedi 29 mars, à Andong, ville de la province du Gyeongsang du Nord (dans le sud-est du pays), poussant les autorités à déployer huit hélicoptères dans cette zone, selon un responsable des services forestiers. Les pompiers, aidés par la pluie, étaient pourtant parvenus à éteindre, vendredi, le principal foyer de la région.
Pressée de faire main basse sur les ressources naturelles de l’Ukraine, l’administration américaine a remis à Kiev une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques, que le gouvernement ukrainien examine de près. Les discussions se poursuivent et la version finale pourrait varier. « Nous devons obtenir l’avis de nos conseillers juridiques », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse, vendredi 28 mars, laissant entendre que le document ne serait pas signé aussi vite que Washington le souhaitait, soit « d’ici à la semaine prochaine », c’est-à-dire entre le 31 mars et le 6 avril, selon le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Lors d’une visite de quelques heures sur la base américaine de Pituffik, le vice-président américain a critiqué le Danemark et espéré que le Groenland deviendrait bientôt indépendant. [...] Cela semble devenir une habitude. Lorsque J. D. Vance voyage à l’étranger, il fait la leçon aux dirigeants locaux. [...] Il en a profité pour attaquer le Danemark, dont dépend cette région autonome, tout en écartant sa prise unilatérale par la force.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Un courrier de l’ambassade des États-Unis demande aux sociétés françaises de prouver qu’elles ne mettent pas en œuvre de programmes de promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion qui enfreignent les lois fédérales, sous peine de ne pas pouvoir travailler avec le gouvernement américain.
Le tableau a été pensé dans l’urgence pour faire face à une crise inédite, d’une brutalité sans précédent. Un tableau « sinistre » de trois colonnes et trois couleurs pour « tenter de sauver un maximum de vies, coûte que coûte », témoigne Elodie Andrault, directrice des opérations au sein de l’organisation non gouvernementale (ONG) Action contre la faim (ACF).
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a traité « d’imbécile », jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après les mises en garde de ce dernier au sujet de l’Essequibo, territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
Ce soir-là, quelque huit minutes après son lancement de la base de Boca Chica, au Texas, le deuxième étage de la mégafusée Starship, lanceur lourd fabriqué par Space Exploration Technologies Corporation (SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk), se désintégrait dans la thermosphère à 146 kilomètres d’altitude, en raison d’un incident technique, provoquant un spectacle semblable à une pluie de météorites.
La décision de l’administration Trump de supprimer une large part des programmes de l’Usaid est à la fois indécente pour ses conséquences immédiates et dramatiques sur des millions de personnes, et à courte vue pour les États-Unis, qui ne vont faire qu’accélérer l’immigration clandestine et dégrader la situation sanitaire mondiale.
Depuis l’accident survenu au large du Royaume-Uni le 10 mars, des microbilles de plastique s’échouent dans la baie du Wash, une zone sensible qui héberge de nombreux oiseaux marins menacés.
Arrêtée à l’aéroport de Chisinau par le Centre national de lutte contre la corruption, Evguenia Gutsul, la gouverneure de la province autonome de Gagaouzie, a demandé l’aide de Vladimir Poutine. L’affaire pourrait fragiliser la stabilité de la Moldavie, scrutée par la Russie.
Evoquant une « crise sans précédent » alors que 58 millions de personnes risquent de perdre une aide vitale, le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) a annoncé, vendredi 28 mars, une chute de 40 % de ses financements pour 2025.
Des employés d’une décharge gérée par la multinationale française ont été filmés en train de déverser des résidus liquides directement dans un cours d’eau. Cette pratique met en péril la santé des écosystèmes et des habitants de la région.
Lundi 17 mars, pour la première fois depuis plus de cinquante ans, le gouvernement des Etats-Unis a refusé d’envoyer de l’eau du Rio Colorado à Tijuana, une ville de près de 2 millions d’habitants qui souffre de graves pénuries durant la saison sèche. Le motif, selon Brooke Rollins, secrétaire à l’agriculture de l’administration de Donald Trump : obliger le gouvernement du Mexique à verser plus d’eau dans le Rio Bravo (Rio Grande aux Etats-Unis), un fleuve situé à plus de 1 000 kilomètres de Tijuana, pour satisfaire les agriculteurs du Texas.
L’ancien vice-président américain est toujours impliqué dans la lutte contre le réchauffement climatique. A l’occasion d’une conférence donnée à Paris vendredi, il a défendu une transition écologique selon lui inéluctable. [...] Il fait partie des points de repère dans un monde chaotique. Alors que l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, les guerres en Ukraine et à Gaza et l’austérité budgétaire soumettent la transition écologique à rude épreuve, Al Gore, militant infatigable de la cause climatique, a voulu insuffler, une fois de plus, de l’optimisme dans la bataille contre le réchauffement.
Le système innovant conçu par les chercheurs de Caltech repose sur un réacteur photothermocatalytique à petite échelle qui fonctionne exclusivement grâce à l’énergie solaire. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui reposent sur l’électricité ou les combustibles fossiles pour produire du carburant, ce réacteur utilise la chaleur solaire pour déclencher les réactions chimiques nécessaires à la production de carburant pour avions.
Avec la baisse des donations, notamment des États-Unis qui ont annoncé la suppression de la majeure partie des programmes de l’Usaid, l’agence onusienne pour les enfants craint une inversion « dramatique » des progrès réalisés durant les « dernières décennies ».
Cette « restructuration majeure » concerne des agences supervisées par le ministère, notamment celles chargées de la réponse aux épidémies ou de l’approbation de nouveaux médicaments.
Depuis trois ans, l’ingéniosité et les capacités d’adaptation de l’armée ukrainienne ont été largement vantées, notamment en ce qui concerne l’usage des drones. Ce sont pourtant les forces russes qui ont pris l’avantage, ces derniers mois, dans ce domaine avec une innovation qui a, semble-t-il, pesé lourd dans la reconquête, encore partielle, de la partie occupée de l’oblast de Koursk. Elles ont ainsi été les premières à recourir à l’automne aux drones filoguidés, c’est-à-dire commandés à l’aide d’un long et fin cordon de fibre optique, pour résoudre le problème du brouillage électronique.
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
Une étude financée par la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime a permis d’identifier au moins trois zones où le nombre de cancers de l’enfant et du jeune adulte est supérieur à ce qu’il devrait être statistiquement. La région de La Rochelle est fortement exposée aux épandages de pesticides.
Ces deux traités limitaient jusqu’ici certains risques de dommages collatéraux sur les civils, ces bombes et ces mines pouvant rester actives très longtemps sur le terrain après avoir été lancées ou installées. Mais la Lituanie a annoncé s’être désengagée du traité sur les armes à sous-munitions le 6 mars, suivie par la Pologne et les pays baltes, qui ont annoncé, le 18 mars, renoncer à bannir les armes antipersonnel.
En multipliant les menaces contre les personnes et les institutions qu’il considère comme hostiles, le président américain instaure un climat délétère qui fragilise les institutions américaines.
En engageant le pays sur la voie de l’autoritarisme, en s’alignant sur des despotes qui partagent son mépris de la démocratie et de l’Etat de droit, Donald Trump rompt avec une tradition qui faisait des États-Unis un modèle de liberté et de souveraineté, dénonce le sénateur de l’Etat du Vermont dans une tribune publiée par « Le Monde ».
Installé dans l’immense zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, le sidérurgiste était poursuivi par quelque trois cents riverains et associations pour avoir exposé la population de la région à des rejets de polluants illégaux.
La Commission a présenté, mardi, quarante-sept projets qui doivent permettre de réduire les dépendances du Vieux Continent aux matières premières stratégiques chinoises.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La consommation d'énergie dans le monde a davantage progressé en 2024 qu'au cours de toute la décennie précédente, marquée par un bond de l'électricité et une chute du pétrole, celui-ci représentant moins de 30% du total pour la première fois, selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié lundi. L'évolution de cette demande d'énergie a été de +2,2% en 2024, soit presque deux fois plus que la moyenne des dix années précédentes (1,3%), entre 2013 et 2023, indique l'AIE dans ce document.
Une délégation emmenée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a échangé avec des responsables américains, dimanche à Riyad, en vue d’un éventuel cessez-le-feu. Lundi, c’est au tour des Russes de s’asseoir à la table des négociations.
L’outil ressemble à une simple scie circulaire fixée à un bras articulé, mais, conçu en alliage de titane, il peut résister à la pression de profondeurs jusqu’à 4 000 mètres, soit deux fois plus bas que le plus profond des câbles sous-marins actuels. Les chercheurs d’un institut officiel chinois qui l’ont créé le présentent comme un instrument de « développement des ressources marines », mais il pourrait aussi s’avérer une arme redoutable dans une bataille de plus en plus évidente ciblant les câbles optiques posés au fond des océans.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».


propulsé par :